Caillebotte, le jeune homme à la fenêtre PDF

Title Caillebotte, le jeune homme à la fenêtre
Author Léa Rommelaëre
Course Histoire de l'art contemporain
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
Pages 2
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Summary

Cours sur les femmes artistes, le nu, la sexualité en art contemporain. Etude d'une oeuvre de CAILLEBOTTE...


Description

COMMENTAIRE Gustave CAILLEBOTTE (1848 – 1894), Jeune homme à la fenêtre, 1876, h/t, 117cm x 82cm, New York, collection privée.





Description : Un jeune homme en noir, vu de dos, debout, les mains dans les poches avec les jambes écartées qui regarde par la fenêtre le spectacle de la rue. Il a quitté son fauteuil et va à la fenêtre pour fixer du regard la femme en bas, sur le boulevard. C’est René CAILLEBOTTE. Le décor est important. C’est un intérieur. C’est l’intérieur de l’immeuble CAILLEBOTTE. On voit un fauteuil en velours rouge, une moquette au sol, des rideaux aux fenêtres. Le parapet est frappant. Il donne sur des rues. On voit des immeubles haussmanniens, donc on est à Paris, chez des bourgeois. On voit des fiacres, des arbres… on doit être au printemps. Ce qui anime est la femme qui traverse la rue . Le décor est urbain. C’est ensoleillé. Le reflet apparait dans la fenêtre ouverte. C’est donc un intérieur bourgeois. Le père CAILLEBOTTE meurt en 1874. Gustave a donc hérité d’une immense fortune : il ne travaille pas donc il passe ses journées à peindre. Il achète des tableaux et finance les expos. C’est un mécène. La femme est seule et elle est richement habillée. Les usages sociaux font qu’une femme est toujours accompagnée de quelqu’un. Elle est donc d’un milieu social populaire. La femme peut faire une course, être employée de magasin ou de bureau… Or, elles sont très mal payées et sont dans une extrême précarité. Elle est donc sexuellement vulnérable : elle peut pratiquer la prostitution occasionnelle. La grande misère des femmes explose avec la prostitution. Analyse : Il y a des contrastes entre l’homme et la femme. L’impression du tableau est du voyeurisme. Domination masculine liée au milieu social et à la sexualité : lutte des classes et lutte des sexes. Les 2 personnages sont au centre du tableau mais la femme ne représente que 1/16 de l’homme. Elle est en bas et l’homme est en hauteur. Il l’observe et elle est observée à son insu. Il est inactif et elle va travailler. Elle est dans la lumière et elle est dans l’ombre. L’homme est double et elle est seule. L’homme exprime la puissance, l’autorité, la virilité. Elle est innocente, vulnérable… C’est une scène de chasse : l’aigle qui observe le petit lapin en bas / l’homme sur la femme / la noblesse sur le prolétariat. Le regard du spectateur passe par le personnage masculin pour observer la femme. La notion du regard masculin est alors introduite.

Texte de Kirck VARNEDOE : pas le mot « femme » employé car il ne veut pas établir de relation de genre. Texte de Paul SMITH : la femme est là pour divertir, l’homme imagine une histoire policière sur ses allées et venues. Olympia est une prostituée : elle a le cordon autour du cou. Elle cache son sexe maie elle appuie dessue : elle désigne ce qui la fait vivre. Le trait vertical de la composition tombe pile dessus. La servante noire porte des fleurs. Le chat est révulsé et a les yeux jaunes. L’histoire est celle d’un homme qui rentre dans la pièce. Il a fait peur au chat et il a offert des fleurs à Olympia qui le regarde. C’est un exemple de regard masculin.

MANET, Olympia, 1863....


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