La cavité buccale PDF

Title La cavité buccale
Author Laura Brisset
Course Physiologies respiratoire et cardiaque intégrées
Institution Université de Nantes
Pages 10
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Summary

Anatomie tête et cou...


Description

Anatomie spé – tête et cou (8) Cavité buccale Le principal organe est la langue qui est mobile innervée d’un point de vue moteur par le nerf hypoglosse et qui intervient dans beaucoup de fonctions comme la gustation, la déglutition, la mastication et l’organe repose sur un squelette cartilagineux qui repose sur l’os hyoïde. Vue cavalière de l’os hyoïde

Le corps de l’os hyoïde vers l’avant, les petites cornes et les grandes cornes qui se dirigent vers l’arrière, il y a une membrane hyo glossienne qui repose sur le corps de l’os hyoïde. Cette membrane sert de support au septum lingual qui servira de squelette cartilagineux aux muscles de la langue. Ce septum a une pointe dirigée vers l’avant et qui sera de structure cartilagineuse. S’insèrera les 17 muscles de la langue dessus et au niveau de la muqueuse on la sépare en deux territoires, les 2/3 antérieurs est la pointe de la langue qui est mobile et en arrière le tiers postérieur fixe, immobile qui est la base de la langue, non explorable à la partie clinique alors que la partie antérieure est explorable. Le tiers postérieur est visible que par des artéfacts techniques comme un miroir. Vue antérieure de la langue

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Le philtrum au-dessus L’uvule palatine que l’on appelle également la luette au milieu du voile du palais cette partie mobile qui sera mobile par plusieurs muscles. Elle sera au fond de la bouche au niveau de l’isthme gosier et en arrière du palais osseux constitué par le maxillaire en avant et le palatin au niveau de son quart postérieur. Les tonsilles ou amygdales palatines entre les différents arcs palatoglosse en avant et palato pharyngien. La langue qui va être tirée vers l’avant qui sera recouverte d’une muqueuse spécialisée avec un sillon central et cette frontière entre la partie postérieure de la langue et la partie antérieure de la langue qui sera mobile. Cette muqueuse linguale sera recouverte de papilles gustatives. Le V lingual formé par les papilles circunvallées avec une grosse médiane et 4 de chaque côté qui seront plus petites est la limite entre la 2

base de la langue en arrière et la partie mobile de la langue. Ces papilles vont donner cette forme de V lingual qui sépare le tiers postérieur avec les 2/3 antérieurs de la langue. Le foramen caecum petite dépression en arrière qui est le point d’origine embryologique de la glande thyroïde car elle était plus haute et au cours de l’évolution elle descend le long du cou et elle laisse la pyramide de Lalouette et des petits kystes qui sont des kystes du tractus thyréoglosse. Le cartilage épiglottique qui donne un relief juste en arrière de la langue au niveau de l’isthme du gosier avec entre la base et ce cartilage épiglottique un espace, un récessus qui est le récessus glosso épiglottique. En arrière on se trouve au niveau de l’oropharynx qui fait suite au rhinopharynx. Donc primitivement deux hémi langues qui ont fusionnées sur la ligne médiane donnant ce sillon qui va jusqu’à la pointe et ces papilles au niveau de la face supérieure de la langue sont différentiées, sont très fines sur le bord latéral et sur la pointe de la langue et elles permettent la perception des saveurs primaires avec une sensibilité accrue pour les aliments sucrés au niveau de la pointe alors que sur les bords latéraux elles seront plus sensibles aux éléments salés. Vue inférieure de la langue

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Le frein de la langue structure fibreuse que l’on trouve à la base de la langue il est médian, fibreux un peu blanchâtre. Les caroncules sublinguales de part et d’autre du frein qui correspond à l’émergence des canaux de Wharton qui sont les canaux excréteurs de la glande sub mandibulaire. Les glandes sublinguales qui n’ont pas de canaux excréteurs propres mais qui viennent se jeter directement dans la cavité buccale relief de part et d’autre de ces caroncules. Le muscle génioglosse qui est le seul muscle pro tracteur de la langue, il permet donc de projeter la langue en avant, il permet de tirer la langue. La veine linguale profondes en dedans de ce muscle bien visibles en dedans des muscles génioglosse. Il y a 17 muscles dans langue avec 8 muscles qui sont paires et un muscle tout seul impair. Vue médiale endo buccale de la langue

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Le muscle géniohyoïdien qui s’insère sur l’os hyoïde et sur le processus genii inférieur c’est qui double le muscle mylo hyoïdien au niveau de sa face supérieure. Il sera innervé par le 12 alors que le mylo hyoïdien est innervé par une branche du 5.3. On représente la langue avec la pointe orientée vers l’avant et qui va être le siège d’une muqueuse spécialisée avec pour séparer les 2/3 antérieurs du 1/3 postérieur de langue les papilles circunvallées. Le muscle hyoglosse qui a plusieurs faisceaux qui va de l’os hyoïde jusqu’à la langue, qui sera innervé par le 12. Certaines fibres de ce muscle viendront s’entremêlées avec les fibres du muscle génioglosse qui lui s’insère sur le processus genii supérieur et qui présente des fibres en éventails qui s’ouvrent vers la partie postérieure et ce muscle permet de tirer la langue, il est pro tracteur. Les muscles linguaux supérieur et inférieur qui s’insèrent sur les petites cornes de l’os hyoïde. Il existe aussi d’autres muscles que l’on ne peut pas représenter c’est le muscle amygdaloglosse, palatoglosse, styloglosse qui fait partie du rideau stylien et le pharyngoglosse qui est un prolongement du muscle constricteur supérieur du pharynx.

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On met en place des structures nerveuses avec le nerf lingual qui provient du 5.3, le 9 qui vient d’une partie plus haute et plus postérieure qui participe à l’innervation de la base de la langue et puis le 12 qui sort de la base du crâne par le foramen hypoglosse pour la motricité de langue. On peut mettre en place des artères qui viennent de la carotide externe, une des premières branches de la carotide externe avec une linguale qui se divise rapidement en une artère linguale profonde et une artère sublinguale. Coupe frontale de la langue qui passe au niveau des papilles circunvallées

On peut représenter la mandibule sectionnée avec le foramen mandibulaire qui laissera passage au pédicule mandibulaire avec le nerf mandibulaire qui vient du 5.3. On peut mettre en place le principal muscle du plancher de la bouche qui est le mylo hyoïdien avec son raphé médian et le muscle mylo hyoïdien va être doublé en haut par le muscle géniohyoïdien. Sous le muscle mylo hyoïdien on trouve la portion antérieure du digastrique qui sera plus latérale.

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Le génioglosse qui viendra s’insérer médialement sur le squelette lingual qui est le septum lingual qui lui-même repose sur la membrane hyglossienne Le muscle hyoglosse latéralement à ce muscle dont certaines fibres viendront se mêler au géniglosse. On met en place le muscle lingual supérieur qui se trouve au niveau de la partie supérieure de la langue, le lingual inférieur qui fait suite au lingual supérieur dont les fibres passeront entre le genioglosse et l’hyoglosse, puis le muscle amygdaloglosse, la palatoglosse, le styloglosse et le pharyngoglosse qui sera plus caudal. Latéralement contre les branches de la mandibule on peut représenter les glandes sublinguales qui déverseront directement la salive dans la cavité orale, elles entretiennent des rapports particuliers avec les canaux de Wharton mais aussi le nerf lingual. On peut mettre des éléments artériels à savoir les artères linguales qui viennent de la carotide externe avec une artère linguale profonde et une artère sublinguale qui passera sous la langue et qui entretiendra des rapports intimes avec le nerf hypoglosse. On peut représenter la muqueuse de la cavité orale qui se réfléchie sur la muqueuse linguale. Le muscle transverse de la langue impair qui viendra passer à travers les différents muscles, il est unique et il permet de rouler la langue. L’innervation sensitive de la langue est double, il y a une innervation extéroceptive mais aussi une sensorielle qui permet d’apprécier le gout des aliments. On représente une hémi langue avec le V lingual qui permet de séparer le tiers postérieur des 2/3 antérieurs. On place les éléments du tronc cérébral avec les pédoncules cérébraux, la protubérance annulaire ou pont de Varole et le rhombencéphale, moelle allongée. Venant de la protubérance annulaire on a le 5 qui donnera le 5.1, 5.2 après le ganglion de Gasser et le 5.3 et plus loin il y a le noyau trijéminal et il y aussi le 7 avec le noyau gustatif supérieur du 7. Innervation extéroceptive de la pointe de langue : les informations emprunteront le nerf lingual puis le 5.3 pour aller jusqu’au noyau trijéminal au niveau du plancher du 4ième ventricule. L’innervation sensorielle de la pointe de la langue passe par le 7 qui a une première partie horizontale au niveau du méat acoustique médial, une partie en dedans de la caisse du tympan et une troisième partie. L’information sensorielle de la pointe de la langue va tout d’abord revenir au centre centro par le nerf lingual et ensuite empruntera une connexion entre le nerf lingual et le 7 que l’on appelle la chorde du tympan pour ensuite aller jusqu’au noyau gustatif supérieur du 7. 7

Pour la base de langue on a besoin du 9 avec son noyau gustatif inférieur et du 10. L’innervation extéroceptive de la base de la langue : les influx nerveux vont jusqu’aux ganglions du 9 qui sont juste après la sortie du 9 par le foramen jugulaire, les informations emprunteront le 10, son proto neurone étant au niveau du ganglion plexiforme du 10. Pour l’innervation sensorielle les informations vont au niveau du glossopharyngien jusqu’au noyau gustatif inférieur du 9. Pathologies : l’agueusie correspond à la privation des saveurs primaires liées à un problème de sensorialité de la pointe de la langue ou de la base. Il existe aussi des problèmes de paralysie du 12 qui est le nerf moteur de la langue et lorsque la langue est repos on aura une déviation de la langue du côté sain par prévalence des muscles opposés et de l’autre côté on aura une hémi atrophie linguale. En pro traction lorsque l’on aura un seul muscle génioglosse qui fonctionnera car l’autre est paralysé on aura une déviation de la langue du côté paralysé par la contraction du seul muscle génioglosse non paralysé. Vue postérieure du voile du palais

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On place l’uvule palatine avec l’arc palatoglosse et le palatopharyngien et les tonsilles entre les deux. Venant de l’arrière pour aller vers l’avant on a la langue avec la pointe que l’on ne voit pas car elle est cachée par l’uvule palatine. On peut représenter le cartilage épiglottique, les papilles circunvallées qui forme le V lingual, au-dessus on met le palais osseux 9

avec le palatin et au-dessus on a l’ouverture des fosses nasales avec les choanes. On place la partie cartilagineuse de la trompe auditive et de l’autre côté les processus ptérygoïdes qui appartiennent au sphénoïde. On met d’abord un muscle impair qui s’insère sur le palais osseux et notamment le palatin pour venir se fondre dans l’uvule palatine, c’est le muscle uvulaire. Il y a aussi un muscle élévateur du voile du palais dont les fibres vont être verticales et ces fibres viendront ensuite faire une poulie autour de la trompe auditive pour venir s’insérer au niveau de la base du crâne. Lorsqu’elles se contractent elles permettent d’élever le voile du palais. Il y aussi un muscle tenseur du voile du palais qui s’insère au niveau de la base du crâne et qui vient faire une poulie au niveau du processus ptérygoïde et après elles deviennent horizontales et lorsqu’il se contracte on a une tension latérale du voile du palais. Tous ces muscles sont sous la dépendance du nerf glossopharyngien. Lorsque l’on aura une paralysie unilatérale du 9 homolatéral on a un voile du palais complètement dévié et on appelle ce signe le signe du rideau de Vernet.

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