La femme de trente ans Balzac PDF

Title La femme de trente ans Balzac
Course Littérature Du XIX Siècle
Institution Université de Toulon
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BALZAC...


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LITTERATURE DU XIXEME SIECLE

La femme de trente ans Balzac Le roman compte six parties : 1 Premières fautes : l'échec du mariage entre les cousins Julie d'Aiglemont et Victor d'Aiglemont, la romance platonique entre Julie et Lord Arthur Grenville ; 2 Souffrances inconnues : deuil de Julie à cause de la mort d'Arthur ; 3 À trente ans : rencontre entre Julie et Charles de Vandenesse ; 4 Le doigt de Dieu : mort du petit Charles d'Aiglemont de la main de sa sœur Hélène ; 5 Les deux rencontres : fuite d'Hélène avec un aventurier ; 6 La vieillesse d'une mère coupable : mort de Julie. La Revue de Paris publie en 1831 sous le titre « les Deux rencontres » le texte qui sera la cinquième partie du roman, puis « le Doigt de Dieu », qui formera la première moitié de la quatrième partie. La troisième partie du roman, publiée en 1832 dans la Revue de Paris, est intitulée « À trente ans ». C’est en 1834 que Madame Charles-Béchet publiera l’ensemble remanié, avec les noms des protagonistes modifiés, et deux ajouts importants : « la Vallée du torrent » et « Souffrances inconnues » sous le titre Même Histoire. On a souvent souligné que les récits s’accordent mal : leur tonalité est très variée, voire d’inspiration contraire, et il est impossible de les inscrire dans une chronologie cohérente. Autrement dit, les blancs ne sont pas ici simplement des absences, mais des sauts qui font comme passer d’un univers à un autre. C’est pourquoi, ainsi que l’écrit Pierre Berbéris, on a généralement considéré que La Femme de trente ans était l’« un des plus mal bâtis, l’un des plus mal venus, l’un des plus “mal écrits” » des romans de Balzac : on a parlé à son propos d’ « œuvre assez disparate », de « replâtrage », Pierre Berbéris lui-même le qualifiant de « texte bricolé ».

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LITTERATURE DU XIXEME SIECLE Balzac parle donc du mariage, de la sexualité féminine et des sentiments féminins à leur égard. Cela englobe tant les aspirations amoureuses juvéniles, vite déçues, que la jouissance sexuelle et sa frustration. Si en 1843 Balzac jugeait toujours l'épisode des « Deux Rencontres » comme « un mélodrame indigne de [lui] » (lettre du 12 mars 1843 à Mme Hanska), le récit de la vie d'une femme aux différents âges de sa vie et de l'évolution de ses sentiments à travers les drames qu'elle traverse valut à Balzac un succès immédiat, jusqu'aux compliments de Sainte-Beuve.  « La clef de son immense succès était tout entière dans ce premier petit chef d'oeuvre ». René Guise et Bernard Gagnebin : ce qui les frappe d’avantage est la lecture de ton interne. En effet, eux voient trois parties, la première sous l’analyse psychologique. La dernière partie quant à elle entre en violent contre-pied avec la première, elle possède une tonalité plutôt dramatique avec des actions plus violente.

a) Le premier texte : « Les deux rencontres » paraît dans la revue de Paris en janvier 1831, montre les ateliers d’écritures auxquels participaient Balzac. Il cherche à donner avec ce texte au public ce qu’il veut : roman d’aventure, mélodrame. « Les deux rencontres » = La première partie de 1830 et la cinquième partie d’aujourd’hui: parle du personnage de Julia. C’est un personnage qui résiste à l’adultère, qui reste chaste et pure mais à partir du moment où elle cède à Charles, une série de fatalité s’abat sur elle, une avalanche de malheur. Cela caractériserait donc les femmes coupables d’avoir cédé à l’amour.  Ces incohérences s’expliquent dans la genèse, en effet c’est un texte ouvert sur pleins de contradictions jamais refermées. Dans « illusion perdue1 », on retrouve une symétrie/un double, Vautrin rencontre Lucien de Rubempré qui est en quelque sorte un double de Rastignac mais il lui manque de cette volonté/ de cette énergie.

b) Deuxième texte : 1 Illusions perdues est un roman d'Honoré de Balzac publié en trois parties entre 1837 et 1843 : Les Deux poètes, Un grand homme de province à Paris et Ève et David.

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LITTERATURE DU XIXEME SIECLE « Le doigt de Dieu » = deuxième texte, paraît dans la revue de paris en mars 1831, puis quatrième aujourd’hui. Il ne présente pas du tout une tonalité mélodramatique, on est même assez en finesse de ce point de vue.  Qui raconte ce texte ? « Je les admirées » cela montre une rupture totale puisque on à affaire ici à un narrateur hétéro Il est placé dans la même diégétique (extérieur à l’histoire), il ne connaît pas les position de Rastignac personnages. Il va comprendre rien qu’en les observant, que (lorsqu’il monte à paris), il sur les deux enfants un est l’enfant du devoir et l’autre un observe et nous nous enfant de l’amour : ainsi que les promeneurs ne sont pas unis sommes placés dans la par les liens du mariage. Un détail nous livre une foule positions de spectateur, on d’information nécessaire. doit interpréter le texte.

Cette histoire d’un enfant plus chéri que l’autre car c’est un enfant de l’amour est déjà utilisé précédemment dans un autre roman. Dans une œuvre qui se rapproche le plus de l’autobiographie est « Louis Lambert » : c’est un penseur, Balzac le peint comme lui même, il porte un monde en lui, il examine les risques de l’entreprise balzacienne. Chez « Louis Lambert » le monde qu’il porte en tête le trouble tellement qu’à la fin il devient fou. Dans d’autres textes on peut retrouver des éléments biographiques. Dans la première version de « le doit de dieu », les seuls personnages à être nommés sont les enfants « Francisque (Hélène) et George (Charles) ». On retrouve ici le seul exemple d’un changement de sexe.  Pierre citron critique dans un texte « Dans Balzac », montre que Balzac donne à lire son histoire et qu’il peut apparaître dans le personnage de Francisque. Il se fonde sur la description de francisque qui possède des cheveux noirs, yeux noirs et vifs, teint olivâtre et une puissance précoce. Mais surtout dans la famille Balzac il y a 4 enfants : Honoré, Laure, Laurence et Henri. Tout le monde sait que c’est un enfant adultérin, le fils d’un petit seigneur des environ monsieur de margonne. Henri c’est justement l’enfant chéri, celui qui vole l’amour de sa mère pour Balzac. L’hypothèse est que francisque = Balzac, « Georges » est un nom marqueur d’adultère, symboliquement Balzac accompli le meurtre de son frère qui le gène. Il accompli alors un changement de sexe dans les prénoms : Francisque devient Hélène. Quant on fait connaissance avec Hélène « il reste en elle quelque chose de masculin ». Balzac n’a pas alors effacé toute la masculinité de Francisque en elle. « À elle seule, F était un spectacle, sa beauté se distinguait d’un rare caractère de force et d’élégance, quoique relever trait vif autour de la tète, chevelure si abondante rebelle au peigne elle se friser énergiquement, ses sourcils très fournis et régulièrement planté tranchait avec la blancheur de son teint pure, même sur la lèvre sup quelque signe de courage sous un nez grecque »  Elle est vue comme un Homme, Balzac a besoin de la travailler de façon mâle.

c) Troisième texte : 3

LITTERATURE DU XIXEME SIECLE « Le rendez-vous », se place plutôt au début du texte dans les premières fautes. Balzac va publier le rendez-vous dans la « revue des deux mondes » en septembre 1831. Mais en faite il y travaille dés 1829. Le texte prend comme un point de départ une anecdote un peu de l’ancien régime. Ici le marquis de Jaucourt célèbre pour avoir enduré une souffrance, c’est-a-dire, ne pas révéler au mari l’infidélité de sa femme. Il part de cette anecdote qui court les salons.

Il s’appelait d’abord « la femme de 30 ans », ici le chapitre trois du texte final se nomme « à 30 ans ». Il le publie à nouveau dans sa revue en avril 1832.  Il a l’idée de glissé « le doigt de dieu » entre « rendez vous » et « deux rencontres »,

Balzac commence alors à construire et travaille tout cela en espérant une nouvelle harmonie. L’épisode de « la femme de trente ans » est un pivot. En effet c’est l’épisode où l’on voit comment une femme va finalement se laisser séduire. Dans la nouvelle version elle s’appelle « Juliette de Vieumesnil », Juliette fait écho à Julie c’est une Paronomase. Le titre de « La femme de trente ans » correspond à une réalité profonde de Balzac. Il considère que la femme possède 3 âges dans sa vie : - La jeune fille - L’âge de l’amour (mariage jusque vers 30-40 ans) où la femme va vivre une vie amoureuse - L’âge de la philosophie (plus l’âge d’aimer). Il veut démontrer que la femme est toujours la même mais qu’elle est différente selon les âges de sa vie.  Correspondent à 3 situations tellement différentes que justifient les 3 états civils : Julie d’Aiglemont, Juliette de Vieumesnil, Mme de Verdun. Cette histoire de l’état civil insiste sur le fait que la femme connaît successivement trois états différents.  



Julie est une femme vertueuse, sa vertu la conduite aux portes du suicide. Juliette de Vieumesnil, a résisté tant qu’elle a put à l’amour puis a compris que la société était le compromis. Donc elle apprend à transigé avec le mariage et les lois social. Elle trouve l’amour et bonheur dans l’adultère. Mme de Verdun, quant à elle n’est plus dans le malheur, elle s’est installé dans le compromis avec son mari : enfant du mari et de l’amant. Sa liaison est du passé, elle apparaît comme une femme heureuse.

Dans la comédie Humaine personnage de femme : Diane de Maufrigneuse2 = une grande amoureuse, séductrice, on la rencontre le plus souvent sous cette identité qui est l’identité sous laquelle elle vit ses aventures amoureuses. C’est l’un des personnages le plus 2 Mal mariée à l’amant de sa mère, formée par de Marsay, elle a collectionné les aventures. 4

LITTERATURE DU XIXEME SIECLE reparaissant et le plus réussit mais elle est aussi connue sous d’autres identités comme Diane d’Duxelles et la princesse de Carignan. On peut alors voir que ces 3 états civils, montrent 3 âges de la femme. Ce personnage concorde alors avec al théorie de la femme de trente ans.

Le roman d’Hélène qui se révèle comme un contre point du roman de Julie, mais pas même destin. Hélène devenue coupable en commettant ce crime, elle sait comment le bonheur s’achète dans la société donc peut pas aspirer a une vie en société et va se réfugier dans une contre société. Elle refuse de vivre la vie de sa mère et suit ce capitaine parisien, vie selon la loi de nature.

d) Quatrième texte : La vieillesse d’une mère coupable, Balzac l’écrit directement pour les scènes de la vie privée version 1832. Il n’a pas encore totalement opéré la redistribution de ses textes en un seul volume mais conformément à la logique de son écriture, il sent qu’à son destin de femme pour l’équilibre du destin futur. Sur le point de prendre un amant Page 224-225 : Alfred l’amant de moïna, a pris pour amant son demi-frère. Dans le doigt de dieu l’adultère peut avoir comme conséquence la mort et même l’inceste. On est dans le registre de la chute. Elle reporte sa mère à l’origine de la faute de l’adultère. On voit se dessiner cette perspective édifiante, moralisatrice.

e) Cinquième fragment : La vallée du torrent

Le tableau appartient à l’esthétique du théâtre ou à l’opéra. Quand Balzac lui même parle de six tableaux : il est très clair que la discontinuité est loin d’être une conséquence d’une genèse hybride, elle est au contraire aux origines même du projet d’écriture. Ce projet consiste à présenter une vie de femme en épisode dont chacun est centré autour d’un âge car c’est bien l’âge qui est le premier facteur qui conditionne la vie

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LITTERATURE DU XIXEME SIECLE de l’héroïne. Nous sommes en pleins conceptions balzacienne de la femme déterminée par la nature. La femme plus que l’homme est du côté de la nature. L’âge est le critère primordial : on n’est pas la même femme. « Chaque âge crée une nouvelle femme »- Balzac Donc à partir de ce moment là, les critiques voient une incohérence dans les personnages, cependant on ne peut pas voir le prétendue éclatement de Julie dans toutes les figures mailées entre elle. Alors pour Balzac l’éclatement appartient à la nature féminine. Dans ce texte l’esthétique des tableaux va favoriser les portraits différents qui vont présenter une femme qui est toujours la même mais jamais la même. L’axe numéro un = l’âge, tout procède de la jeunesse de Julie ; Page 45 « a si tu pouvais te voir à 10 ans d’ici … » Page 46 « encore trop jeune, trop faible, trop délicate pour supporter le mariage, tu seras ou victime ou tyrans l’une ou l’autre alternative apporte sa somme de malheur dans la vie d’une femme » « Épouse Victor ma Julie un jour tu déploreras son… et mille autres chagrins qui te viendront alors sous cet arbre le ton prophétique de ton père venu à tes oreilles » Dans la loi des contrastes l’une des raisons du malheur de Julie est qu’elle est orpheline de mère, mais aussi son malheur pour elle est d’avoir un père aimant qui lui passes ses caprices alors que pour Balzac l’autorité parentale doit être exercé pour protéger la famille. Il y a un déterminisme et ce qui crée son propre malheur c’est sa vertu et son père trop aimant. « Julie d’Aiglemont ne ressemblait déjà plus à la jeune fille qui courait naguère » Plus tard : « cette Julie semblait être une nouvelle femme », c’est Julie mais en même temps une autre, on peut le voir avec le terme « nouvelle » Dans le chapitre suivant elle aura 26 ans, dans à 30 ans elle a trente ans, dans les deux rencontres : « âgée d’environ 36 elle conservait encore une beauté » En revanche dans la chute dans mère coupable « premier jour du mois de juin 1854, une femme d’environ 50 ans » Si l’apparence de Julie peut changer de façon si radicale, pourquoi est ce que sa situation intérieure, sa psychologie ne varierait-elle pas aussi ? Ces tableaux : 6 états de la vie d’une femme. Ils sont des étapes sur la voie d’un destin, il lui annonce clairement son destin, c’est la tragédie avec la notion de fatum. Cette fatalité est plurielle : les illusions de l’amour conduisent à un mariage décevant, puis à l’adultère, puis à un bonheur éphémère menacé et ici l’adultère débouche sur un châtiment remarquable et touche Julia à la fois comme femme et comme mère.  Cette disposition en tableau est voulue et permet d’avoir de nouveau personnages L’héroïne se démultiplie en prenant sens dans un endroit et dans un environnement différent avec une progression vers le type de la femme de 30 ans qui est le pivot de l’ensemble. La culpabilité se trouve reversé sur ses filles, au passage ce qu’on pourrait croire au départ comme un sentiment personnel d’amour est une histoire de famille qui est détruite. Balzac privilégie l’art de la crise, le tableau implique l’ellipse, il en est conscient et dans la préface il explique la genèse et dit qu’il a combler les manques. Cela montre que l’ensemble est cohérent. Balzac fait confiance à son lectorat, un texte c’est que ce que nous lecteur on en fait.

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LITTERATURE DU XIXEME SIECLE Il cherche à construire un roman édifiant qui enseigne quelque chose de moral dont on peut retirer une leçon morale, il impose de privilégier l’esthétique de la crise. C’est ce qui va caractériser les scènes de la vie privée et études de femmes.  Chaque chapitre ou presque met en scène une crise dans la vie de cette femme. Dans « première faute » : la crise est au milieu du chapitre, elle est liée au difficulté conjugale de Julie et s’exprime grâce au secours de la tante de Victor : Mme de Listomère. La tante lui promet son appui et Julie aurait eu un destin différent si la tante n’était pas morte. P 64 « elle eu peut-être une vive intuition de son destin » : la crise Dans « souffrances inconnues » la crise est à son paroxysme. « A 30 ans » est une exception, car on retrouve une coïncidence de deux états fugitifs. C’est un chapitre assez exceptionnel qui baigne dans l’harmonie dans la douceur alors à partir de là dans « les doigts de dieu » et « deux rencontres » la crise va s’élargir à la famille. Chaque chapitre constitue un texte autonome. Balzac a une claire idée de ce qu’il veut faire et démontrer, il y a très souvent une intention didactique derrière. Cette progression relève de la didactique. Quand il veut démontrer quelque chose il le fait à coup de loi, il organise le roman en fonction de ces lois qui sont chargées d’assurer l’efficacité didactique. Cela sert de socle au roman, le procès de l’institution du mariage va être longuement exposé dans « premières fautes » et dans « souffrances inconnues ». Cela se traduit par la contradiction fatale entre la volonté de vivre et d’être heureuse de l’héroïne qui est un droit naturel que Balzac ne conteste pas, au contraire il le défend. La femme de 30 ans va examinée ces question en montrant l’importance de cette femme à concilier tous les rôles qu’elle doit assumer, elle doit encore faire droit au aspiration de son cœur. Il y a là-dedans des lois qui se dégage : - Celle de la répétition qui s’exprime à travers une structure en boucle qui se dégage et qui montre bien que le traitement du temps est en faite un enchainement implacable. - Il y a également une loi de la tentation : page 63 quand disait « mon neveu subira bientôt les inconvénients du mariage ». Très clairement il est exprimé dans la physiologie du mariage. Arthur qui est un amant platonique et Charles avec qui l’adultère est accompli. Julie pense à l’adultère qu’après être sûr que son mari l’ai déjà pratiqué. - La loi du châtiment : page 45 46 où monsieur de chatillonet prédit à sa fille son malheur mais cette loi du châtiment est dispersée dans le texte. Elle rentre dans la perspective édifiante du roman, ce destin est à mettre en corrélation avec les pages d’enseignement qui clôture désormais « les deux rencontres » : « le bonheur ne se trouve jamais en dehors des lois ». Cela touche Julie mais aussi ses filles et fait mourir son fils. Il faut voir dans cette perspective le prénom d’Hélène qui rajoute une malédiction en référence à Hélène de Troie qui à fait exploser une famille. -

Loi de la condition : si la femme de 30 ans n’était qu’un roman moral il perdrait beaucoup de son intérêt, en réalité on peut se demander si cette leçon confortable rassurante n’est pas un leur de Balzac envers lui même. Elles demeurent ambiguë,

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LITTERATURE DU XIXEME SIECLE dans le texte on retient moins la morale. On retient le droit au bonheur des femmes sensibles et brimées des lois soc dont la composante fondamentale et l’hypocrisie. Balzac est conservateur en matière de mœurs et pour lui donc le couple doit être dominé par l’homme. Cependant le roman a besoin de cette vertu de l’héroïne, elle résiste à Charles mais si elle cède c’est à la suite d’une série de déterminisme. Dans cette structure répétitive, on exalte la féminité et les élans du cœur, c’est un roman expérimental. L’idée mise en fiction d’une femme prise en étau entre les exigences du cœur et de la chair. Lorsque dans l’introduction Balzac dit que les femmes achèveront bien d’elles mêmes les transitions qui manque. Question du double discours articulé par ce roman, sur le patronage de Stendhal « de l’amour » où il réfléchit sur la fidélité, a « la fidélité des femmes dans le mariage lorsqu’il n’y a pas d’amour est probablement une chose contre nature » « qu’un moyen d’obtenir plus de fidélité des femmes dans le mariage c’est de donné plus de liberté ». On s’aperçoit que Balzac n’est pas le seul à les mener, on a un traité de la vie conjugale envisagé selon les axes de l’enquêtes sociologiques d’où l’importance du milieu de Julie, mais aussi de l’enquête psychologique, dans ce traité de la vie conjugale Julie incarne le type de la femme aimable abstraitement définit dans la physiologie du mariage. En fait la question est de comprendre : comment on devient une femme de 30 ans ? Première étape : Les chapitres 1 et 2 illustre la physiologie du mariage, vont dénombrer dans leur succession temporel les fautes qui vont rendre malheureux le mariage de Julie : elle se marie en fille capricieuse et seul sa candeur la persuade qu’elle fait un mariage d’amour, en réalité elle est guidée par sa seule imagination romanesque.  « Le bal de sceaux » : le compte de fontaine a 6 ou 7 filles à marier et la plus jeune va r...


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