Fiche - Balzac, Gobseck PDF

Title Fiche - Balzac, Gobseck
Author Thomas Dumats
Course Littérature
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
Pages 13
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Gobseck - Analyse globale I. Structures narratives Narration par les personnages eux-mêmes. Derville pour les 2/3. Gobseck donne beaucoup de grands discours. Comte de Borne et aperçu du personnage de Maxime de ???. Roman structuré par un récit cadre càd par un récit qui sert de support à d’autres récits. Nous revenons périodiquement à ce récit cadre pris en charge par un narrateur anonyme. Le récit est donc intégré à une conversation.

1) Les pouvoirs du narrateur anonyme -

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Se permet de juger Derville. « ce n’est pas un homme ambitieux ». Générosité : « Derville n’avait pas une âme d’avoué ». Psychognosie puisque on a un narrateur omniscient qui juge les âmes. Enonce des lois générales. Derville ayant rendu service à la famille de Grandlieu, Camille ne veut pas reconnaître cette générosité. Mais quand il lui propose de l’aider à se marier, il en est tout autrement. Et le narrateur d’ajouter : « la reconnaissance est une dette que les enfants ne reconnaissent pas toujours à l’inventaire ». Narrateur omniscient qui connaît même son lectorat. Dialogue avec lecteur puisque anticipe étonnement du lecteur parce que Derville reste à la fin de la soirée. Narrateur aussi garant et critique de son œuvre. Et même Derville doit faire une pause pour que le narrateur fasse son analepse. Ne garde ensuite que la fonction de distribuer la parole entre les personnages. Laisse tout de même l’auditoire se manifester. Donc récit qui va pouvoir être commenté par ceux qui l’écoutent.

2) Quel profit tire-t-il d’un récit en situation ? -

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Récit adressé. o Derville aux deux femmes présentes : « votre sexe » o Ton de la confidence. Quasiment didascalie. Prendre ce récit sur un autre registre. o Narrateur qui défend parfois des personnages. Toutes les ressources d’un plaidoyer à propos de la comtesse o Humour. Derville fait mention du sommeil de son auditoire « je vais bien réveiller Camille en lui racontant … » Récit écouté. o Comte de Borne qui commence aussi à s’endormir. (au moment de la péroraison de Gobseck) « sa tête légèrement assoupie ». La compréhension du récit fait aussi partie du récit. Le comte s’est donc bien mépris sur l’identité de la comtesse anonyme qui est finalement la comtesse de Restaud. C’est peutêtre une figure du lecteur. o Les personnages écoutent si bien ce récit ordinairement que le comte de Borne complète même Derville à propose de Maxime de Trailles.

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o « Quant à Fanny Malvaut, vous la connaissez ». C’est la femme de Derville. Change vision de la vicomtesse. Balzac s’amuse à intégrer la situation d’énonciation qui s’en trouve modifiée o Brefs moments où lieu romanesque se confond avec lieu de la réception. o Personnages qui cherchent à modifier le récit. Derville ne comprend pas les « signes » de la vicomtesse qui cherche à défendre Maxime. S’il les avait compris il aurait pu modifier son récit en fonction de Camille. Derville fait la morale à Camille sur les dangers de l’inconduite. Et là la vicomtesse le coupe et pour ‘protéger’ sa fille la fait sortir. « Vous êtes allé trop loin ». Mais tout de suite après « Continuez ».Puis « vous pouvez nommez le comte de Restaud puisque ma fille n’est plus là ». Le coupe de même quand commence à évoquer ses rêves sur Fanny. Moralité est un thème de relation avec ses lecteurs Donc responsabilité du romancier. Pas seulement typologie de Balzac entre la femme pure et la débauché, typologie psychologique. Les rêves montrent que cette psychologie l’habite. Structure mentale chez le lecteur

Narration fondée sur des principes théâtraux. - Théâtralité. Personnage de Derville. Est obligé d’être témoin des scènes qu’il raconte. Témoin du récit de Gobseck. A donc lui aussi à décrypter le récit. Gobseck engage même Derville à deviner ses plaisirs. - Derville est le témoin spectateur de la scène que devient le bureau de Gobseck : scène où paradent les personnages. Il devient une sorte d’acteur de la scène sociale de la comédie humaine. - Reçoit Maxime de Trailles, comtesse et le père de la comtesse. Et entre ces scènes, petits dialogues entre Derville et Gobseck. Donc double théâtre. - Quand Derville introduit Maxime de Trailles dans bureau de Gobseck. Derville doit jouer un double rôle pour le présenter à Gobseck. Avec apartés. Puis Derville devient narrateur de ses propres actions. Action et récit sont fondés sur un savoir. // Peau de chagrin. 1831 Antiquaire qui parle : « Ma seule ambition a été de voir. Voir n’estce pas savoir ? Savoir n’est-ce pas découvrir la substance même du fait et s’en emparer essentiellement ? » « La pensée est la clé de tous les trésors. Elle procure la joie de l’avare sans en donner ?la peine ? ».  Donne un sens à la mise en abime du récit. Pas parfaite. Quelques erreurs. Par exple parler de Gobseck au présent alors qu’il est mort. Mais peut-être y voir une volonté de faire vivre son personnage. Toujours présent au moins dans la conscience de Derville si ce n’est celle du lecteur. Rupture de la continuité temporelle. Moment de la mort de Gobseck. Annoncé très tôt. Montre aussi que l’argent a changé de mains. Et pour raconter la mort de Gobseck, Derville prend la liberté de deviner ce qui s’est passé, d’aller et venir dans le temps. Rupture du pacte romanesque. Le narrateur Derville est aussi un double du romancier. Derville s’évoque à la 3e personne. Pénètre la conscience de la mère. P. 43 : « revenons à nos personnages ». Personnage qui stigmatise le roman. Ne raconte pas des fantaisies mais secrétaire de la réalité sociale. Le narrateur et les personnages narrateurs sont tous des voyants. Salut par la littérature en transmettant ces récits.

II. Le personnage de Gobseck Balzac créé un type mais excède la typologie. En fait éclater les limites jusqu’à ce qu’il devienne hybride. Expression « martyr de la prudence » pour Gobseck.

1) Le type de l’usurier avare Le langage employé par Derville donne l’impression d’un typologie et zoologie. - Yeux d’une fouine. Edition Furne de 1942 illustrations qui réduisent Gobseck à une caricature. Ses yeux prennent l’éclat du métal que ces personnages manipulent. - Econome. Economie de ses mots, de sa force vitale. Image épique des tisons sous la cendre (// Homère et premier naufrage d’Ulysse – restes épiques chez Balzac très intéressants). - Régularité d’une pendule « C’était un homme modèle que le sommeil remontait ». - Automate indéterminé. Interrogation sur sa religion (permet à Balzac de montrer préjugés de son narrateur Derville au début). « Mes principes ont varié comme ceux des hommes » Simple grossissement du type ? Il faut plus traverser que dépasser la typologie. Martyr de sa prudence. Donc valorisation du personnage. Métier d’usurier montre fonction plus large.

2) Ambiguïté de ses pouvoirs Description de ses pouvoirs : - Personnage qui revendique son omniscience. « Mon regard est celui de Dieu. Je vois dans les cœurs. » Omniscience aussi par déduction. Et par deux fois comparé à Voltaire. - Le pouvoir de l’argent. Omnipotence. - Se sent supérieur à Derville en cela. Derville et sa curiosité mais « je [Gobseck] la remplace par la connaissance de tous les ressorts qui font mouvoir l’humanité ». Prend la place du comte de Restaud : fait construire des moulins etc. Il y a aussi Gobseck l’aventurier. Ayant parcouru la terre, peut tenir la terre dans ses mains. - Participe à l’Histoire. Gouvernement français pour indépendance d’Haïti. Favorisé indépendance des EU. Se réunit avec une dizaine d’amis au café Thémis (la justice) prêt du Pont Neuf. Des « rois silencieux et inconnus ». On les retrouve dans Ferragus la fille aux yeux d’or et la duchesse de Langeais. Franc-maçonnerie occulte. Se sont partagé les domaines de l’humanité et chacun essaie de faire régner une forme de justice. - Force surnaturelle. Se bat encore en duel. Soulève Restaud « comme un plume ». Métaphore du feu. « lèvres minces de ces alchimistes ». « fabrique par l’enfer » dans père Goriot. // Critique de Pierre Bardéris Une mythologie réaliste (marxiste qui voit chez Balzac le 1er grand sociologue). Limites de Jean-Pierre Richard. Le feu ne peut être origine des personnages. Tout s’explique par la société. Critique de l’idée d’en soi littéraire. Ne pas faire de Balzac une planète poétique où la métaphore du feu s’explique par elle même.

Complexité - avarice fait place au don. « Pas de feu ! pas de feu ! » : signe d’une acceptation de la mort. Dernière parole « Sois toi même ». Garde ton secret. Devient signe d’une richesse cachée. Evolution du personnage. Même négative. Trésor pourri de la thésaurisation. Le personnage est en quelque sorte l’habile : il est un personnage dont l’évolution est signifiante. - Surnature de Gobseck. o « Ses yeux brillaient d’un feu surnaturel ». Dimension fantastique. Ne répond plus à nos critères moraux. Visage comme un « miroir ». Ces métaux se métamorphosaient en cœur humain. Scène de possession où l’expression du visage lui a été ravie. o Image diabolique qui trouve son pendant dans des images opposées. Travail de l’image de l’Eglise. Immeuble est un ancien monastère. Distribution claustrale des chambres. Donc Derville et Gobseck sont deux moines. Lieu de la solitude. La comtesse fut dure « à confesser ». « saint office ». « casuistes de la bourse ». « ego sum papa ». « ici viennent prier ». // Ferragus : compagnie de jésus au service du diable. - Humanité o Touché par la naïveté de Fanny qui met du buis au crucifix. « quasi touché ». et le quasi est très révélateur. o Et pour taux élevé à Derville : « Mon fils je t’ai dispensé de ta reconnaissance en te faisant croire que tu ne me devais rien ». « quand la bienfaisance ne nuit pas au bienfaiteur elle nuit à l’obligé ». très beau sens spirituel du don. Avarice doublée d’un sens aigu de la générosité. o Confiance comme valeur suprême de Gobseck. Réorganisation des principes moraux autour de type de l’avare. Economie et usure liée à des choix moraux. Avidité liée à la connaissance. Possession avec discernement. Malmené par des expériences contradictoires, le personnage ne tient que par les extrêmes. Devient un oxymore vivant dont la puissance met en pièce les catégories sociales et morales du lecteur.

III. Portrait et description S/Z Barthes sur la description Les personnages et les lieux ont tendance à ne faire qu’un. Donner à voir le visible comme une sédimentation de l’Histoire, des actes et des êtres. Un portrait porte les traces des évènements des personnages. Le portrait montre aussi les semences des actions futures.

1) Les lieux et les personnages a) Lieu et société - L’opposition sociale est souvent manifestée dans les descriptions de lieux, par exple la comtesse et Fanny Malvaut s’opposent par les lieux qu’elles habitent. Importance de la tenue des lieux.

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Un déménagement est souvent synonyme d’une évolution du personnage. Père Goriot qui change d’étage. De même pour Derville qui déménage pour trouver une étude, quitte Gobseck.

b) Le lieu fait partie du personnage, symbiose - Gobseck « Sa maison et lui se ressemblaient, vous eussiez dit de l’huître et son rocher » - La déchéance de Gobseck s’exprime par l’invasion de l’immeuble. Ces richesses ne sont plus aussi mystérieuses parce qu'elles prennent de la place c) Les lieux évoluent comme des personnes. Le désordre dans lequel commence à vivre le comte de Restaud exprime sont vieillissement. d) Les lieux sont les reflets d’un regard. - Particulièrement pour Gobseck : les descriptions sont souvent des discours adressés. La description est donc un reflet de celui qui la dit. La pièce de Fanny est propre comme « un ducat neuf ». - Une forme d’échange des présences // Bernard Vanier Pour une sémiotique du portrait balzacien (1972). Dialogue : « le sujet de la description existe réellement ». On ne peut mettre en doute le discours parce qu'il est adressé. L’expérience de celui qui décrit est intégrée à la description. 2e effet de réel (à savoir sur le personnage) ne peut être mise en doute. « effet analogue à celui du théâtre dans le théâtre ou dans l’histoire dans l’histoire ». e) Thématique de l’ordre et du désordre qui structure les descriptions dans Balzac. Montée du désordre. - Evocation des vêtements : désordre synonyme d’insouciance et de sensualité. Contient cependant une menace : pieds de lit en forme de lion. Or à partir de cet élément réaliste, Balzac en fait déjà un signe de la morsure de la misère. Signe ensuite repris dans le discours de Gobseck pour évoquer ce qui attend la comtesse : « des gueules de lion fantastiques qui vous donnent un coup au cœur ». Désordre signifiant d’une fragilité et d’une menace parce que la description est relayée par le discours. - Renoncement à la vie chez son mari. - Chez Gobseck le désordre est également signe d’une moindre fécondité. La chambre de Gobseck dit la mort du personnage. - Effet théâtral du désordre quand la comtesse cherche fébrilement des extraits de testament qui conviendraient. Enfreint la norme de non mépris du mort. Dimension théâtrale parce que la porte s’ouvre brutalement. - Echange de qualité entre objet et personnage. Le mort fait du personnage un objet une enveloppe corporelle. - Désordre temporel aussi. « La mort apparaissait dans les choses avant d’envahir le corps ». Les lieux annoncent une temporalité inhabituelle qui annonce un avenir. Terme de spectacle ou de tableau qui s’offre à notre vue. Comme si la description était une forme d’adresse au lecteur qui devrait la décrypter.

2) L’esthétique picturale de Balzac Préface du Père Goriot : considère son œuvre comme un tableau, dont on bronze le cadre. a) Références fréquentes à la peinture

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Parfois peintres précis. Rembrandt, Léonard de Vinci, Metsu, Lethière (fin XIXe, peintre d’Histoire) Peinture hollandaise : référence au fait que Gobseck est hollandais. Puis d’autres portraits possibles de Gobseck. Continuer contradiction du personnage avec Rembrandt (saisit du surnaturel dans le quotidien), Metsu (univers moralisant). Gobseck lui même compare la comtesse à une Hérodiade peinte par Léonard de Vinci. Mais erreur, n’en a jamais peinte. Donne une dimension biblique à la comtesse. Gobseck, contrairement à Jean-Baptiste, à la fascination qu’exerce cette femme. Lethière. Fait de la mort de Gobseck un évènement historique. Le personnage de Brutus

b) Composition de la description - Chambre de Fanny décrite en quelques détails mais la dernière phrase : « le jour tombe sur son visage ». - // Barthes dans S/Z. Toutes description balzacienne est « une vue ». « fonder ce qu’il voit par son cadre même. L’embrasure fait la cadre vide ». « Décrire c’est donc placer le cadre vide que l’auteur réaliste transporte toujours avec lui devant une collection ou un continu d’objet inaccessible à la parole sans cette opération maniaque ». Dépeindre c’est « décrocher l’objet, le tirer de sa dimension picturale, le dépeindre. » « Ainsi le réalisme consiste non pas à copier le réel mais à copier une copie peinte du réel ». c) La description comme scène Titre de Jean-Pierre Richar Corps et décor Quelque chose du décor théâtral.

 Relire portrait de Maxime de Trailles - Personnage du dandy historiquement intéressant. Né au retour des émigrés d’Angleterre dans les années 1820. Anglomanie. (« to the happy few » …). Café Riche à Paris. Abastado « Au moment où la noblesse se mésallie, la société s’embourgeoise, le dandysme offre un aristocratisme à bon marché en se servant des valeurs bourgeoises : l’individualisme et l’argent ». Désir de se distingue. Barbéris : « stylisation du refus » - Comte de Borne qui signale sa présence « nos salons ». Omniscient. Evoqué parmi les 13 dans Ferragus. - Description qui passe à l’évocation d’un comportement en des termes qui rappelle presque roman héroïque du MA. « que qui que se soit au monde ». Héroïsme quasi burlesque puisqu’il porte sur les manières et la mode. - Peu à peu Balzac typifie. Tension entre typification et une esthétique du paradoxe. « espèce amphibie » « classe éminemment intelligente » « type de la chevalerie ??? ». Mais montre son insuffisance : afflux des figures de style (parallélisme, paronomases, boulevard/boudoir, homéotéleute). Portrait à la Arcimboldo. Personnage dit une ambiguïté fondamentale des valeurs dont il est porteur. « Ignorant mais sachant tout » etc. Aboutit à de l’Histoire, qui est bien montrée, d’un côté comme politique (Mirabeau, Tite et Richelieu) de l’autre comme une histoire sociale (noms de personnes malhonnêtes et de criminels). Personnage de dandy nié dans son originalité par l’Histoire. Echec de cette perturbation des valeurs.

Lecture suivie Gobseck de Balzac Roman publié en 1830 alors que le projet de la Comédie humaine n’est pas encore prévu. Changement de titre : 1837 papa Gobseck. 1842 Gobseck.

Introduction à la vie de Balzac et à la comédie humaine (1799-1850) Balzac de Troyat

Son enracinement Ni provincial ni terrien Son père n’est qu’administrateur. Franc-maçon, aide Napoléon. Assez opportuniste pour accepter la révolution. Grand-père paysan qui a su s’enrichir. Ajout du de Balzac. Honoré et Laure, deux 1ers enfants. Laure est la confidente, la femme de la maison. Parce que la mère repousse ses enfants. De 7 à 13 ans au collège de Vendôme il ne voit ses parents que 2 fois. Cachot et fouet comme punitions. La lecture comme dérivatif. Invention de systèmes philosophiques. Se passionne pour tout. Pas d’argent de poche. Mauvais élève qui a de temps en temps quelques prix. Reçoit lettres de sa sœur mal mariée. Père que son fils soit avoué (comme le voisin du dessous). Saute-ruisseau du début du Colonel Chabert. Devient clerc au moment de la Restauration. Cours à la Sorbonne. Optique de devenir philosophe au sens très large. Passionné par le système. Connaître les lois qui régissent le monde social aussi bien qu’animal. 1ers § de la Recherche de l’absolu « Une mosaïque révèle une société comme un squelette d’ichtyosaure sous-entend toute une création ». Influence de Lavater (poète scientifique etc.) : tout est électricité + intérêt pour la physiognomonie (traits de caractère avec traits du visage).

Carrière littéraire Commence sa carrière littéraire en écrivant des livres historiques. Imite les romans de Walter Scott (Ivanhoe etc). Articuler imagination et histoire, héros cherche à avoir action politique. Rencontre de Le Poitevin spécialisé dans les romans populaires, a une équipe d’écrivains qui se partagent la rédaction d’un ouvrage. Donc on a un roman en quelques jours vendus très vite dans les cabinets de lecture. Arrive vite à une sorte de mysticisme qu’il appelle « capucinade ». Projet en 1923 d’un traité de la prière. Joie de la théorisation chez Balzac. Apprend à connaître milieu de la noblesse. Comtesse de Berny et duchesse de ??? (les deux en même temps !) Ses parents se posent la question de la vocation religieuse pour leurs fils. Cèdent. Et ne lui donnent que l’argent pour un seul repas. N’a aucune estime du monde universitaire. Livre sur les chouans passe complètement inaperçu. Passe son temps à créer des entreprises, à s’endetter, mais très habile. Premier livre qui a du succès : La physiologie du mariage 1829. Prétention scientifique. Le mariage comme institution et sacrement. Titre lui-même est donc oxymorique. Aphorismes : « Méfiez vous d’une femme qui parle de sa vertu ». Chapitre « les symptômes d’une trahison ». « Elle est stupide ou sublime ». Malgré ce ramassis de phrases misogynes,

prétention philosophique. // Brias-Savarin Physiologie du goût ou méditation de gastronomie transcendante (recettes et conseils de conduite à table). Balzac devient connu, s’introduit dans les salons. Les dangers de l’inconduite (Gobseck) mars 1830. Série d’études analytiques. Dont 6 récits qui racontent des cas humains. Grand discours de Gobseck sur la loi de l’argent n’est intégré qu’ensuite. Devient Papa Gobseck en 1935. Les scènes de la vie privée.

Le sens de la comédie humaine Différents sens - Sens réaliste. Si la comédie est humaine, elle n’est pas divine. Rapport avec Dante. - Sens théâtral. Au sens moral et esthétique. On peut parler de scènes chez Balzac. Roma...


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