La personnalité en psychologie sociale PDF

Title La personnalité en psychologie sociale
Course Psychologie de la Personnalité
Institution Université de Rouen
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Limites de l'approche personnologique au regard de la psychologie sociale....


Description

La personnalité en psychologie sociale INTRODUCTION Historique : •

Allport (1937) recense 50 définitions de la personnalité

L’organisation dynamique chez l'individu des systèmes psychophysiques qui déterminent ses comportements et ses pensées caractéristiques •

Guiford (1959)

C'est le profil de traits uniques à l'individu Configuration unique, intégrée et dynamique de traits qui caractérise cette personne et la différencie des autres (ROLLAND, 2004) Qu'est-ce qu'un trait de personnalité ? Configurations de conduites (cognitions, affects, comportements) manifestant une relative cohérence intra-individuelle, et une relative stabilité temporelle. Ce sont des prédispositions à se comporter de manière identifiable en réponse aux exigences de la situation, qui caractérisent une personne, permettant de la différencier d'autres personnes et en font une personne unique (unicité interindividuelle). (ROLLAND, 2004) C'est un adjectif (honnête, spontané, etc) qui est censé résumer un comportement ou un ensemble de comportement (BUSS & CRAIK, 1983) Objectifs de ce cours : → reprendre la manière dont on a mis à jour scientifique les outils permettant de mettre en évidence des notions de traits et de personnalité ; d'en interroger la pertinence, la stabilité, etc ; etc. Il s'agira de démontrer que les traits de personnalité lorsque nous les utilisons (dans la vie de tous les jours = psychologie quotidienne) ou mesurons (psychologie académique = différentielle) expriment des valeurs sociales et non des caractéristiques propres à la nature humaine et à l'individualité. Quand on décortique la notion de personnalité, 2 conceptions s'opposent, et plus particulièrement la connaissance que ces traits délivrent dans les jugements sociaux.



Une conception dite « du réalisme/naturalisme psychologique ». Ici, on considère que les traits de personnalité désignent les propriétés psychologiques réelle des personnes.



Une conception dite « conception évaluative », qui considère que les traits fonctionnement comme des critères d'évaluation sociale, qui renvoie non pas à ce que moi ou un questionnaire peut dire de toi, mais plus sur la valeur que je te donne.

Comment comprendre les différences entre les gens ? Source biologique = Espèce, sexe, âge, bagage génétique, etc, ne suffisent pas à expliquer les différences entre les gens. Source moins évidente à saisir mais facilement mobilisable = Expériences, histoire du sujet, contextes sociaux d'apprentissage, etc. → Quels rapports peut-on établir entre ces deux sources des différences entre les personnes. Le social apporte un élément supplémentaire de compréhension de la réaction des individus aux évènements psychologiques. Définition : évènements psychologiques = faits observables qui peuvent être attribués à une personne et qui relèvent de la psychologie humaine (comportements, performances, jugements, émotions). Ici, le social enrichit, pour un observateur, sa compréhension des évènements psychologiques. Cela vient renforcer ou atténuer cependant les effets de variables dites biologiques (depuis qu'il est petit il est agressif, mais bon c'est normal, t'as vu dans quel cadre il a grandit…). Avec ce type de posture, on est clairement dans un ancrage de conception naturaliste, même si on utilise un peu le social. Si on devait donner une définition de la conception naturalisme, c'est de considérer qu'un évènement psychologique peut être expliqué par la nature psychologique profonde d'un individu, c’està-dire sa personnalité. En revanche, les évènements psychologiques observés (par l'homme de la rue ou pas certains psychologues) ne sont pas à lier à une théorie psychologique mais à la valeur ou dévaleur sociale qu'ils remplissent dans la vie sociale.

Valeur ou dévaleur sociale = obligations ou interdits impliqués par les rapports sociaux dans lesquels sont placés les gens. Ici, le social est constitutif des différences qu'on observe chez les gens, donc il ne me permet pas de savoir ce que sont les gens dans leur « vraie nature », car ce qui est en gens ça n'est pas ce que sont les gens, mais ce qu'on peut faire avec eux dans une situation donnée. Donc quand je suis recruteur et que je fais passer des tests de personnalité aux gens, on ne mesure pas ce que sont les gens, mais s'ils sont adaptés à un poste à pouvoir. On est donc ici sur une conception évaluative, qui rend compte d'un évènement psychologique à partir de sa valeur ou dévaleur sociale.

Conception naturaliste

Conception évaluative

Objet de connaissance

L'individu : ce qu'il est (sexe, âge) mais aussi sa personnalité (traits ou aptitudes hérités, qui lui sont propres)

L'agent social (étudiant qui a des professeurs) défini par la place qu'il possède dans des rapports sociaux spécifiques (ici un rapport d'éducation)

Intérêt porté sur

Sa personnalité, en inférant des traits de personnalité non observables.

Les comportements et performance des personnes et leur valeur ou dévaleur dans la vie sociale.

Système de connaissances

La personnologie est un système de connaissances descriptives psychologiques sur une réalité psychologique naturelle : la personnalité.

La personnologie est un système de connaissances psychologisantes qui communique la valeur sociale des personnes en tant qu'agents sociaux.

⇒ Les traits disent ce que les gens sont. ⇒ Les traits disent ce que les gens valent. Cette connaissance permet : • de savoir ce que l'on peut ou doit faire avec une personne dans un rapport social donné. • L'internalisation par la personne des valeurs spécifiques à ce rapport social. Les personnes

De connaissances qui

D'évaluations qui sollicitent

sont des objets de

sollicitent une activité analytique permettant de connaître par inférence leur nature et les relations qu'ils ont ou peuvent avoir avec leur environnement.

une activité de repérage de leur valeur sociale permettant de savoir ce qu'on peut faire d'eux ou avec eux dans des rapports sociaux.

⇒ L'homme ici est un scientifique spontané

⇒ L'homme ici est un évaluateur spontané.

/!\ Ce cours ne constitue pas une critique « à charge » des enseignements reçus par ailleurs sur le concept de personnalité et qui reposent sur une conception naturaliste /!\ L'enjeu est de vous faire connaître une autre conception (évaluative) qui avec tout ce que cela implique au niveau de l'appréhension de la personnalité, sa mesure, et ses présupposés. Vue d’ensemble 2 différentes approches : Approche naturaliste : c’est la personne individu. Approche évaluative : décrit la personne en tant que ce qu’elle vaut par rapport à des critères sociaux. A pour fonction d’attribuer de la valeur aux gens par rapport à une situation sociale donnée. C’est la personne agent social qui va réguler les modes de fonctionnement de certaines situations.

1. De la question des traits dans l’approche dite naturaliste… Depuis Aristote il y a deux dimensions qui déterminent les comportements moraux et immoraux : notions de vice et vertu. On voit déjà chez les grecques (vice = vantardise et vertu = honnêté). Dès Aristote on voit ici la conception qu’on peut posséder de à quoi ça sert un trait ? A comprendre un comportement. La connaissance d’un trait de personnalité va prédire ce que vont faire les gens. Historiquement parlant, le trait dans son utilisation quotidienne n’existe pas avant le 15è siècle dans la littérature, finalement des sociologues comme Mauss a découvert que l’apparition de trait est concomitante avec l’apparition de « personnes ». Et le concept de Soi tel qu’on l’a en tête dans nos sociétés actuelles n’apparaît qu’au 18 ème siècle et sous l’impulsion voire la pression des classes dites privilégiées. Il y a une certaine forme de récence de ces concepts. 1.1

L’hypothèse lexicale avec l’influence initiale de Galton (1884)

La plupart des caractéristiques importantes et socialement pertinentes dans notre culture elles sont encodées sous forme d’adjectif qualificatif. C’est le cousin de Darwin et celui qui a fondé la psychologie différentielle en utilisant les modèles statistiques en psychologie. Il a proposé d’appliquer à l’espèce humaine les méthodes de sélection, les mêmes qu’on pouvait utiliser pour améliorer les espèces animales et végétales. Son objectif était d’arriver à une connaissance vraie de l’individu à des fins de sélection entre les bons et les mauvais. Il voulait mesurer l’intelligence. Dans les apports initiaux de Galton, on se demande si aujourd’hui dans notre vocabulaire quotidien on utilise des traits de personnalité ? Allport & Odbert (1936) ont prélevé dans la langue anglaise 17933 termes en lien avec le registre personnologique. Déjà l’époque beaucoup de termes pour décrire une personne. En regroupant ces termes en plusieurs catégories, ils ont dénombré 4504 adjectifs qui appartiendraient à la catégorie « vraie trait de personnalité » : vraiment les traits qu’on utilise aujourd’hui. Les conséquences de tout ça c’est qu’on a procédé à des tentatives de définition du trait de personnalité : Allport disait « les traits de personnalité ce sont des dispositions corticales ou sous-corticales ou encore posturale orientant notre actions ». On voit alors bien la conception naturaliste : comme si le trait de personnalité était niché dans la tronche des gens. De plus on peut faire des analyses factorielles, ça a permis de décrire la structure de la personnalité humaines selon plusieurs dimensions. 1.2 Modèle du Big Five : Thurstone (1963) disait « la description scientifique de la personnalité n’est peut-être pas aussi désespérément complexe qu’on le suppose parfois. Cad

que l’enjeu majeur c’était vraiment d’avoir une approche véridique de ce que sont les gens. Vers cette conception du modèle de Big Five on a des échelles qui ont commencé à apparaître : NEO-PIr, BFI. Guilford & Zimmerman (1956) ont créé le GZTS qui permet d’identifier dix facteurs : l’activité générale (lente ou rapide), la contrainte (sérieux VS insouciant), l’ascendance (leader VS soumis), la sociabilité (introversion VS extraversion), la stabilité émotionnelle, l’objectivité (égocentrée VS altruiste), la bienveillance (conciliant VS hostile), la réflexion (raisonnement VS action), relations personnelles (tolérance VS critique), le facteur masculinité. Eysenck a travaillé avec des malades mentaux. Il a d’abord identifié l’extraversion VS névrosisme mesuré avec l’EPI. Il a identifié une troisième dimension : le psychotisme dans l’EPQ. Le facteur extraversion correspondant à une excitabilité corticale avec le facteur névrosisme il y a une implication importante du système limbique et avec le facteur psychotisme il y a avait une asymétrie de fonctionnement des hémisphères et aussi des indicateurs de testostérone. Encore une fois si le trait de personnalité était niché les individus. Cattell (1949) créé le 16PF qui permet une représentation graphique du score. On donne le portrait-robot de la personne et les comportements associés. Les facteurs du Bif Five « dérivent de l’analyse empirique, factorielle des termes du langage courant qu’on utilise pour se décrire ou décrire les autres » (Plaisant et al., 2008). Il y a deux clés d’entrées dans l’approche naturaliste pour appréhender les dimensions : Etudes à partir des traits Posture générale personnalité disponibles dans lexique

de Etudes à partir de questionnaires le symptomatiques

Méthodologie

Propositions sur lesquelles les Adjectifs bipolaires en auto ou hétéro- individus se positionnent (Je suis efficace et productif dans mon description travail)

Auteurs représentatifs

Fiske (1949) Tupes et Christal (1961), Costa et McCrae et le modèle Norman (1963), … Goldberg (1990) OCEAN

Citation de Mc Crae et al., 2000 : « l’essentiel de notre argumentation est facile à énoncer, les traits de personnalité, comme les tempéraments constituent des dispositions endogènes qui empruntent les voies du développement endogène, indépendant des facteurs environnementaux » (Mc Crae et al. 2000, p.173)

1.3 Questions sur…. 1.3.1…le caractère universel du Big Five : On peut se poser un certain nb de questions sur le big five et dans un premier temps son caractère universel : on retrouve partout dans le monde les dimensions. Nombreux travaux plus ou moins consistants démontrent le caractère supposé universel de la structure de la personnalité en 5 facteurs. Au-delà des débats méthodologiques et des aspects culturels venant modyker ces résultats, Mac Crae, Scally, Terraciano. Des auteurs (Gurven et al.) en 2013 ont encore réussi à interroger des personnes qui vivent en Bolivie amazonienne, des gens très isolés. Toute la journée ils cultivent des plantes fourragères et ont très peu de contact avec le monde extérieur. Ils ont tenté de voir si on pouvait appliquer le Big Five. Ils mettent en évidence seulement 2 facteurs : facteur prosociale, l’autre associé à l’assiduité à la tâche. Fonctionnent ici les deux grandes composantes de notre vie : les relations sociales et la production. Ils n’ont pas besoin d’un facteur conscience. Que ce soit en auto- ou fait par des proches notamment les épouses dans les couples on retrouve les deux facteurs. Du coup cette universalité est questionnable. Il faut prendre en compte les rapports sociaux qui structurent notre univers quotidien : le pouvoir social comportant les pratiques de commandement (manière de manager, outils que je mobilise pour faire en sorte de changer de comportements) et l’évaluation (outils pour évaluer). La nature de ces pratiques d’évaluation n’est pas sans conséquence sur la nature de ce qu’on est en tant qu’individu, des agents sociaux. 1.3.2… le caractère prédictif des traits de personnalités : Mischel (1968) : test de personnalité et comportement observés R=.30 = 9% de variance expliquée. Nisbett, (1980) : R=.40 = 16% de variance expliquée.

Quand on commence à regarder le pouvoir prédictif des traits de personnalité sur les comportements effectifs, ce n’est pas terrible. Mischel et Peake (1982) Les méta-analyses réalisées par Barrick et Mount (1991) montrent que le caractère prédictif de l’influence de la personnalité sur la performance d’un individu devait être considéré comme plutôt faible. On a des variations de 5 à 30% de la performance est expliquée selon les études (De Fruyt, 2006). 1.3.3… la stabilité de la personnalité : -Stabilité temporelle (McCrae et Costa, 1997) ->La personnalité est fixe à partir d’un âge. ->Elle ne change plus avec le temps. ->Un enfant nerveux sera un adulte nerveux. -Stabilité trans-situationnelle ->La personnalité ne dépend pas de la situation. ->Une personne nerveuse en voiture sera nerveuse au travail. 1ère étude : Boyce et al. (2015) ont fait passer un BFI à 6769 personnes (hommes et femmes allemands) interrogées entre 2005 et 2009. Certains ont connu des périodes de chômage et certains sont toujours restées dans le travail. Ceux qui ont toujours connu la situation de travail ont une personnalité plutôt stable, ceux qui ont connu le chômage connaissant des fluctuations de la personnalité. 2ème étude : En 1950 un groupe de chercheurs a demandé à des profs d’évaluer des tests de personnalité à des élèves (1208). En 2012, Harris et al. ont retrouvé 635 élèves qui avaient passé initialement l’expérience. 174 d’entre eux (dont 92 femmes), maintenant âgés de 77 ont accepté de prendre part à une nouvelle série de tests. Stabilité ou instabilité ? Il n’y avait pas de corrélation statistiquement significative entre les tests passés à 14 ans et 77 ans. « Plus l’intervalle entre deux évaluations de la personnalité est long, plus la relation entre les deux tend à être faible. Nos résultats suggèrent que lorsque

l’intervalle est augmenté jusqu’à 63 ans, il n’y a pratiquement aucune relation. » Texte de Gangloff : De quelques biais invalidant le concept de personnalité et sa mesure 1ère étude : le jeu de consigne fait qu’il reste seulement 15% des sujets valides. Dès l’instant où on laisse la possibilité aux gens de se positionner librement sur un questionnaire censé mesurer leur personnalité, on ne recense que 15% de profils psychologiques valides. En effet, plus d’un certain % de réponse neutre invalide le questionnaire or dans les consignes il est presque systématiquement précisé « évitez de choisir la réponse neutre ». Nb : si on l’utilise dans notre pratique il faut avertir les gens qu’il y a des limites mais également essayer de travailler au maximum avec la personne évaluée. Il faut questionner, décortiquer les pratiques associées à ces tests de personnalité. 2ème étude : 1% des réponses valides si on remplace « ni vrai ni faux » par la mention « ça dépend des fois ». Dans l’expérience acteur-observateur, les gens ont plus tendance à se juger de tel trait de personnalité par la mention « ça dépend des fois » que quand il juge autrui. Il y a une certaine forme de malléabilité du trait, au sens de la manière de répondre à des inventaires censés mesurer ces traits-là. La conception même du questionnaire de personnalité pose question. A quoi ça sert le trait de personnalité dans notre quotidien ? Ces outils participent de rendre unique les individus, de les rendre contrôlables. Ces sujets sont à considérés comme des agents sociaux cad en lien avec les fonctions que les individus peuvent avoir dans les liens sociaux. Se pose aussi la dimension contextuelle de la force du trait de personnalité dans la prédiction de certains comportements. Ce ne sont plus des sujets mais des agents sociaux. 1.3.4… les arguments situationnistes : une approche « radicale » ? Est-ce les comportements que les gens émettent provient d’eux-mêmes ou du contexte ? Latané et Darley (1970) -> assistance à une personne en danger Moriarty (1975) -> empêcher un vol Milgram (1962) -> soumission à l’autorité

Focus sur Bègue, Beauvois, et al. (2015) ont interrogé les gens qui avaient participé au jeu de la mort (Beauvois). 9 personnes sur 10 qui avaient participé ont été recontacté afin de répondre à un sondage d’opinion organisé par l’université de Grenoble, d’une durée de 20 minutes et rémunéré 20 euros. Mesure : Big five, croyances politiques Résultats : -Plus les participants se caractérisaient par un niveau élevé de conscience et plus le niveau de choc moyen était élevé. -Les 30% des sujets les moins consciencieux administraient en moyenne des chocs de 363 volts, tandis que les 30% les plus consciencieux administraient 460 volts en moyenne. -Même tendance avec l’agréabilité. -Pas de résultats significatifs avec les autres dimensions (même résultat avec régression). -Plus les participant(e) se positionnent à gauche et moins les décharges administrées sont élevées. Réflexions : Incompatibilité avec posture du cours ? Ce résultat demeure cohérent avec la thèse de l’élaboration sociale des traits de personnalité (Beauvois et Dubois) Dans cette conception socio-cognitive », que ce que l’on nome un trait de personnalité peut être conçu comme une indication sur ce que l’on peut attendre de quelqu’un dans un système social donné et non comme une donnée scientifique sur les personnes. Le bon samaritain : Darley et Batson (1973) Ce sont des séminaristes (religieux) qui sont suscités pour cet étude à leur insu. Ce sont bien des sujets naïfs dont on considère qu’ils ont intégré fortement une norme comportementale d’altruisme. On leur demande de participer à une campagne de sensibilisation. Ils doivent expliquer pourquoi selon eux ça serait judicieux. Après l’écriture du texte, ils doivent se rendre dans un studio d’enregistrement pour enregistrer le message. En allant au studio, un compère arrive et joue le rôle de quelqu’un en situation de détresse. 3 conditions ont été opérationnalisée :

-

Condition « en avance » : on lui dit qu’il a tout le temps pour se rendre au studio, qu’il n’a pas à se presser. Condition « à l’heure » : on lui dit qu’il est à l’heure pour y aller. Condition « en retard » : on lui dit qu’il faut qu’il se dépêche.

VD : le com...


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