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La théorie des émotions discrètes : Les émotions de base Izard, Ekman ou encore

Tomkins pensent qu’il existe un ensemble d’émotions basiques.

Chacune se différencierait des autres notamment sur le plan biologique et également au niveau des réactions qu’elles engendrent qui seraient préprogrammées. Les plus citées sont : - Joie - Tristesse - Colère - Dégoût - Surprise

Ces travaux ne s’inscrivent pas dans une approche dimensionnelle, il n’est pas question d’analyse factorielle. Les caractéristiques d’une émotion de base : - Apparaît tôt dans le développement. - Est présente chez d’autres primates que l’humain. (Par exemple, La peur) - A un seuil d’activation propre à un individu donné. - A des propriétés motivationnelles distinctes et invariantes. - A une configuration spécifique de réactions physiologiques. - Est associé à des évènements déclencheurs universels distincts. - Est associée à une signature expressive unique. - Ne nécessite aucune construction cognitive pour son activation ou expression.

Pour tester la reconnaissance des émotions, Ekman utilise des photos et demande à des gens de plusieurs cultures de dire quelle expression est représentée. Il va même jusqu’en NouvelleGuinée, un peuple qui n’a pas bercé dans la culture Européenne, et il montre qu’ils se trompent assez peu. L’exactitude est plus grande pour la joie et la plus difficile à reconnaître est la peur. Ces travaux ont amenés à suggérer une origine génétique de ces expressions faciales. Certains auteurs ajoutent à ces émotions de base, la culpabilité, l’embarras, mais cela est discuté.

Les difficultés rencontrées avec les travaux d’Ekman :

- Emotions non observées lors d’interactions réelles. (Mais avec des acteurs) - Beaucoup d’émotions ne sont pas primaires. - De nombreuses expressions faciales ne sont pas émotionnelles. (Par exemple, un sourire commercial) - Grande variabilité interindividuelle dans l’expression émotionnelle....