Le poème en prose PDF

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Le poème en prose , Olivier Halevy...

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Stylistique : le poème en prose 1. Définition Pendant des siècles, poésie définie par le vers (par opposition à l prose) les textes 2 catégories : prose ou poésie (en terme de taxinomie) En France, à partir de la 2ème moitié du XIXème, textes qui se réclament de la poésie. D’abord oxymore poème en prose. 3 approches proposées : -

Les enjeux poétiques en prose

Les deux grands ressorts de la poésie : d’un point de vue formel la rime et la métrique. Voir comment ils ont été mis en prose. La métrique : exploitation du rythme et pour la rime < allitérations, assonances. Ces deux ressorts vont être mis en œuvre dans la prose. Utiliser le rythme, les figures de dictions, mais d’une autre façon.  Il faudra rechercher les figures rythmiques, de diction La prose poétique = fonctionnement narratif et argumentatif avec procédés rythmiques alors que le poème en prose ne va pas correspondre à un type textuel clair : utiliser les procédés argumentatifs pour rendre l’argument opaque, va attirer l’attention sur le message, sur le texte luimême. -

Une prose « gratuite » ? une argumentation qui ne cherche pas vraiment à convaincre mais qui attire l’attention sur les procédés d’argumentation, sur lui-même.

Poème en prose = bref, forme une unité, ne vise pas à raconter une histoire mais à produire un effet poétique. -

Une réélaboration stylistique

Sorte de recyclage, reprendre des choses existantes, différents genres littéraires, connaître certains types d’écriture  le poème un prose = changement radical. Au lieu de s’appuyer sur une segmentation métrique, des rimes, va remplacer cette domination du rythme par la reprise de procédés d’écriture, de types de discours pour qu’ils attirent l’attention sur eux-mêmes.

Baudelaire : Enonciation ancrée, impératif, le « vous » : énonciation adressée (soit lyrique/adressée) à un vous. Tradition du poète inspiré, autorité. Discours rapporté qui fait parler la nature, même contenu, usage argumentatif, prouver la vérité de son propos. Énonciation ivre elle-même Répétitions Différentes formes d’euphorie vin poésie vertu Syntagme 3/2 « au vent, à la vague » Parallélisme de construction 5/6/5/5/5 même nombre de syllabes Epizeuxe : le COI est très long et on a oublier quel était le verbe, le verbe est redonné, indice d’un emportement, d’une affectivité de l’énonciateur, procédé oratoire ou perte de contrôle de l’ivresse Vent : gémit vague : roule étoile : parle oiseau : chante horloge : tout ce qui fuit  liberté d’association  phrase étirée = éternité face au temps fardeau : dimension concrète alors que métaphorique « pencher vers la terre » (vieillesse/mort) Comment l’écriture chercher à nous faire faire l’expérience de l’ivresse et l’intensité, l’euphorie, pour nous en faire aussi voir l’ambivalence. 1. Une perte de contrôle a. Une syntaxe brouillée Accumulation, répétition du pivot verbal b. Discours direct audacieux Faire redire le même propos par des énonciateurs qui ne parlent pas 2. Une expérience de l’éternité a. La construction rythmique de la phrase b. répétition en refrain c. métaphores Rimbaud La description - thème  aspect  caractérisation mots thèmes : ponts et comédie formes : jusqu’à parapet, visuelles, ensuite impressions auditives

Mouvement de ciel  pont  eau Organisation avec l’adjectif gris : encadrement Syntaxe Phrase averbale (cristal/gris, inverse) Phrase averbale, avec participes présent + une subordonnée avec verbes conjugués 2 phrases verbales : pronoms  animation progressive énonciateur : « peut-être » + on + « sont-ce » (le poète parle), perception d’un sujet qui n’est pas sûr de ce qu’il voit plan coupé mais marque de subjectivité à la fin description : usage massif omniprésent au XIXème : reprise de ce code pour l’utiliser d’une façon différente et servir à l’élaboration d’une autre poésie. Problématique = autour de la subjectivité de la perception...