Le subjonctif PDF

Title Le subjonctif
Course Grammaire Et Phonologie
Institution Université de Toulon
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Summary

Analyse le subjonctif dans les grammaires universitaires et scolaires...


Description

Analyse sur le subjonctif Volet 1 : Ou trouve-t-on la notion de subjonctif dans les programmes 2018 :

- On ne parle pas de subjonctif au cycle 3. Ce qui va nous intéresser au cycle 3,

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c’est l’analyse de la phrase complexe par les verbes conjugués au nombre de proposition. De ce fait, ils sont capable de relever la relation de dépendance, de dire s’il y a juxtaposition, virgule … Consolider l’orthographe grammaticale et lexicale : Connaissance de l’indicatif présent (distinguer les verbes au subjonctif et indicatif : ex : «! que je chante! » = même conjugaison. Maitrise de la morphologie verbale écrite en appui sur les régularités et la décomposition du verbe (radical, marque de mode-temps, marques de personne pour les modes personnels) Mémoriser les formes verbales : formes du passé simple et subjonctif présent des verbes fréquents (être, avoir, aller, vouloir, prendre, ….) : verbe en -er; présent, imparfait, futur, présent du mode conditionnel, impératif de verbes moins fréquents (voir entrée 3 consolider l’orthographe lexicale et grammaticale) Faire travailler les élèves sur de l’intuitif .

Implicitement : 2ème entrée : analyser la phrase simple et complexe : - Phrase simple = identifier type et forme. - Phrase complexe : PS conjonctive, circonstancielle, relative . 5ème entrée : construire les notions permettant l’analyse et l’élaboration des textes et discours (cf : expression du doute : colonne de droite) . Quelles conclusions sur l’enseignement du subjonctif au collège ? - Identifier les formes verbales selon les principes de la morphologie (marques morphémiques de mode, de temps, de personne) - Reconnaitre la valeur d’un mode (sémantique) attention a la présentation en classe de la «!valeur de base!du subjonctif!» cf G. Guillaume. - Interpréter dans le discours l’emploi du subjonctif . => Bien faire la différence entre la langue et le discours, le discours étant l’individualisation, la spécialisation des emplois linguistiques .

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Volet 2 : Synthèse sur la notion grammaticale - Analyser le subjonctif d’un point de vue universitaire : Texte d’appui > Texte d’AF > l’évolution dans l’emploi du subjonctif, de l’ancien français au français moderne, dans une mise en perspective diachronique . Etre capable dans un texte d’AF, de repérer une structure syntaxique. Dire qu’il y a eu évolution sur le subjonctif etc => voir rapport de jury . Avoir du recul . Être capable de dire qu’avant c’était comme ça et maintenant on fais comme ça : on met le subjonctif dans une perspective de diachronie . Sur le plan sémantique, deux paradigmes extrême coexistent : - la valeur de base du subjonctif - La grammaire d’arrivée (mort en 2017) oriente l’analyse autrement . - Le système est flottant sur les occurrences du subjonctif . Sur le plan morphosyntaxique, le subjonctif est posé comme le mode de la dépendance, ce qui découle de sa morphologie défective . On pourra suivre la GMF «! la structure syntaxique fournit dans un cadre commode pour classer les occurrences du subjonctif!» - en indépendante et principale - En subordonnée (complétive, circonstancielles…)

Volet 3 : étude du corpus - Analyser des documents pédagogiques : 1. Avoir une vue d’ensemble sur les exercices : (Voir exercices sur le subjonctif) Ne pas s’éparpiller dans des remarques isolées, mais que l'étude, qu’elle qu’en soit la forme, ait pour résultat de dégager une logique d’apprentissage, notamment en établissant les critères qui différencient les exercices : - Selon les différents contenus du programme, par année, si c’est possible (prendre en compte les attendus de cycle selon les programmes 2018) - Selon les présupposés (qu’est ce que les élèves sont censé savoir ?) - Selon les domaines mis en jeu : morphologie verbale «! valeur! » du mode (sémantique), morpho-syntaxe, voire réflexion ou non pragmatique . - Selon les activités demandées aux élèves : identification, manipulation, explicitation, réécriture . 2 sur 5

Dans la fiche du subjonctif, on observe une démarche de l’enseignement : La première approche est d’ordre morphologique . On introduit en second lieu la syntaxe, pour faire réfléchir la sémantique . On dois observer le degré de difficulté sur la tache . On fais appel aux programmes qui sont par cycle : perspective d’ensemble; on fonctionne par cycle et pas par niveau (6e / 5e / 4e) => Aller sur «!eduscol!» En fonction de ce qui est demandé, qu’est ce qui est supposé par l’enseignant, qu’est ce qu’on utilise comme matériaux qu’ils connaissent déjà par rapport a cette activité . Rappel : Pré-acquis : ce que les élèves ont déjà vu au niveau antérieur Pré requis : ce qui ont du mettre en mémoire ce qu’on a vu précédemment.

2. Morphologie : Quels présupposés ? • Connaissance de l’impératif présent (cf Cycle 3) (Activité 1.B) et de la morphologie de l’infinitif et du radical verbal (activité 2) . • Le subjonctif passé n’est pas un présupposé pour ces exercices . Sa mise en jeu serait théoriquement possible dans un seul exercice : le 16 (je voudrais que tu aies compris) ; mais en l’absence d’instructions, on peut penser que la phrase sera produite au présent. Un prolongement en morphologie du subjonctif passé est donc possible si le professeur le souhaite, en classe de 3°uniquement . Observer les formes verbales à utiliser : Se poser la question de l’interaction entre la connaissance des conjugaisons et la réussite à ce que demande l’exercice, question qui demande un choix pédagogique. On remarque que les verbes à manipuler sont : - Soit du 1er groupe (chanter, aider, terminer, cesser…) Minoritaire ! - Soit parmi les verbes les plus fréquents tels que «! être, avoir, faire, aller, tenir, venir, dire, prendre, attendre, vouloir, pouvoir et savoir . - Ou des verbes du 2ème groupe (ex : refleurir, réagir)

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But de la page : inciter les futurs professeurs à préparer leur séances en fonction de ce que les élèves auront à faire réellement dans le cadre des activités prévues et non en suivant uniquement le plan et les cadres abstraits des grammaires . Se montrer sensible aux difficultés posées pour la reconnaissance des formes verbales et leur emploi … Par homonymie (deux mots qui s’écrivent pareil) entre les formes du présent de l’indicatif et du subjonctif aux P1-2-3-6 des verbes en -er (exercice 1 Ph3) , ou entre les formes du subjonctif présent et de l’indicatif imparfait aux P4-P5 (ex 6 phrases 2 et 4; exercice 7 : phrase 3 et 4) . 3. Analyse des exercices : Toujours regrouper les exercices . On ne pourra pas tout fair. Pouvoir cibler un exemple significatif et ne pas laisser un exercice de coté . Activité 1 et 2 + ex 2 et 3 p165 Ne présuppose que deux compétences, acquise en 6° la reconnaissance de l’impératif présent et de l’indicatif présent (Activité 1; B) ; la morphologie de l’infinitif et du radical verbal (activité 2) Quel type de tache cognitive (cf TAXONOMIE de BLOOM) : comprendre que parfois on peut mettre les élèves en surcharge cognitive (citer Vygotski ). Exercices élémentaires d’observation et de repérage, qui reviennent à fonder la connaissance de modalités de la phrase sur une intuition qui est en place dans la langue spontanée de l’élève ; «! faire faux! » à de tels exercices revient à produire des énoncés non acceptable, comme «! que la chance soit avec vous! » . Ils sont praticables dès le début de 5e, voire dés la fin de 6e (cf oralité). La consigne de l’activité 1C et 1 D ? On peut donner lieu à un commentaire (que manifeste le poète ?) pour donner à comprendre la construction syntaxique de la phrase (cf vers 5 j’attends/ V5-11-12 que…). Les exercices visent finalement à faire utiliser et répéter la relation entre indicatif/ non modalité VS subjonctif / modalité mais ne le précisent pas explicitement (excepté ex 16) . Activité 1d + exercice 7 page 165 : Repose sur l’acceptabilité : des énoncés comme «!il est possible qu’il y a du givre!» ou «! pourvu que Léo est disponible! » ne sont pas impossibles en 5° ou en 4° (cf : Dommage que tu pars!») . Le caractère contrasté de l’exercice permet d’utiliser en 4 sur 5

production, à la manière de ce qui peut se faire en 5°, pour la consolidation intuitive de l’emploi du subjonctif (faisiez imparfait indicatif VS fassiez) . Mais il peut aussi se concevoir comme une activité grammaticale plus classique, réflexive, liée au mode dans la complétive en que; à ce moment-là, il est désigné pour la classe de 4°. Réflexivité : mettre les élèves en situation de se poser des questions sur le sens de la langue pour les élèves . Exercice 7 et 16 page 165 : Donner à maitriser la morphologie verbale en grammaire de phrase mais aussi en discours (exercice 16) , réservé davantage en 4°/3°. Pour ces exercices toutefois, rien n’empêche qu’il soit proposé dés la 5°, sitôt abordée la morphologie du subjonctif présent, laquelle suffit à répondre à tous les items. Dans ce dernier cas, il s’agit d’utiliser la complétive et la moralisation pour parfaire la compétence de l’énoncé au subjonctif, dans une optique de production de phrase ou de texte … Proposés en 3°, les exercices 7 et 16 fera travailler la maitrise du subjonctif dans les subordonnées, en concurrence avec les autres propositions, et pourra déboucher sur l’observation de phrases ou de texte contenant des effets de style liés à un emploi libre de mode . Exercice 12 et 13 : demandent des compétences d’un autre ordre : Présupposent la connaissance de certaines subordonnées, au moins les complétives et la relation finale (afin que, pour que).! On aura donc deux logiques possibles : - Soit l’élève raisonne a partir de l’identification de la subordonnée et fais par exemple le lien entre une conjonction (afin que, pour que…) et le mode subjonctif ; - Soit il essai d’expliquer la modalité à partir du sens du verbe principal ou sur le sens général de l’énoncé. Dans les deux cas, il s’agit de produire un discours, ce qui rend ces exercices très difficile a réaliser.

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