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Voici un cours magistral sur le cours de théâtre qui m'a été délivré quand j'étais en première année de licence de lettres modernes. Il s'agit d'un cours dirigé par Mme Aude Deruelle qui comporte 14 pages de notes avec un code couleur....

Description

Le théâtre I/Définitions définition du théâtre : - « theatron » désigne tout lieu dont on regarde - « theomai » signifie contempler, considérer, examiner MS évolution psychologique, spectateur intimement lié à son activité intellectuelle -lié au lieu, peut ê dangereux (ex : éducation politique), mise en action sur la représentation 1)Un mode de représentation a)Texte narratif/texte dramatique → PLATON : -modalité purement narrative (= récit) : DITHYRANDE (= hymne religieux chanté / les chœurs) -'''''''''''''''''''' MIMÉTIQUE (= quelqu'1 qui raconte quelque chose) -'''''''''''''''''''' mixte (= épopée) → ARISTOTE : travail sur les 2 dernières catégories dans La Poétique → soit on imite en racontant, soit on les met en acte => réfléchi beaucoup à la MIMESIS : -imitation de la nature -représentation du réel à l'aide de l'écriture dans un texte à vocation littéraire b)Théâtre et action ARISTOTE insiste sur l'action de la tragédie (= représentation d'actions, personnages en action) : voir texte La Poétique LES PERSONNAGES N'AGISSENT PAS POUR REPRÉSENTER DES CARACTÈRES, C'EST AU TRAVERS DE LEURS ACTIONS QUE SE DESSINENT LEUR CARACTÈRE ! définition de drame : « drama » signifie actions qui s'enchaînent, péripéties, rebondissements → création d'une TENSION ≠ définition de dramaturge : art de composition d'1 pièce de théâtre (voir Pratique du théâtre – AUBIGNAC) => « parler, c'est agir » / « dire, c'est faire » → la parole est action, si l'intrigue évolue, c'est parce que les choses sont dites, c'est la substitution des actions

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2)Une communication complexe a)Un texte et un spectacle → équilibre reconfiguré au fil des textes => primauté du texte : représentation traduit le texte (les acteurs disent le texte car c'est l'important) MS ARISTOTE méprise la représentation (ex : RHÉTORIQUE = art convaincre et persuader) → XIXème s : le but change, l'important n'est + de bien dire, de faire de beaux discours => LE THÉATRE ÉTAIT UN DISCOURS ORGANISÉ AVANT LA MISE EN OEUVRE DE LA RHÉTORIQUE → le théâtre est poésie : 1er poème de langue française : Britannicus – RACINE → acteur a 1 diction magnifique MAIS pas naturelle (ex : « La Champ mêlé ») + alexandrin chanté → PAS DE METTEUR EN SCÈNE CAR IL N'Y EN A PAS BESOIN À L'ÉPOQUE -André ANTOINE (1858 – 1945) -Jacques COPEAU (1879 – 1948) } théorisation de mise en scène -Jean VILAR (1812 – 1871) -Antoine VITEZ (1930 – 1990) (voir texte Paradoxe du comédien – DIDEROT) → PANTOMIME : art de l'expérience, gestuelle sans parole LE THÉATRE DEVIENT UNE EXPÉRIENCE QUE L'ON VIT (voir texte Le théâtre et son double – ARTAUD) → penser à la représentation du texte → aucune représentation ne va expliquer vraiment le texte, ≠ de la lecture => réécriture, décalage comme h qui joue rôle de f (cf : Sarah BERNARDT dans la représentation de Lorenzaccio en 1852) => caricature, codification stéréotypée (redondante) ex : l'homme qui fait une déclaration d'amour a la main sur le ♥ → Un spectacle dans un fauteuil – MUSSET b)La double énonciation → Anne UBERSFELD : conceptualise la communication théâtrale => complexe car il y a 2 communications qui se superposent : 1) P1* _______ P2* 2) A* ________ S* *Personnage 1 ; Personnage 2 ; Acteur ; Spectateur => DIALOGUE DE L'AUTEUR QUI PARLE À TRAVERS LA BOUCHE DU PERSONNAGE 2

(cf : L'Avare – MOLIÈRE : l'avare s'adresse directement au spectateur après avoir perdu son argent) → théorie du 4ème mur : => inventée par DIDEROT => jouer comme s'il y avait personne qui nous regardait MS attention aux limites, par ex, avec voix (le personnage n'est pas censé parler fort alors qu'il y est obligé) → TRIPLE ÉNONCIATION : P1 _______ P2 P3 A _______ S → on sait à la fois + et – que le personnage / \ on voit toujours tout hors-scène ( cf : Phèdre – RACINE : Phèdre assiste pas à la mort d'Hippolyte ou dernier acte de Britannicus de RACINE) → récit c)La nature double du texte de théâtre → didascalies : vont gagner en importance à la fin de l'histoire du théâtre, on ne prononce pas, liste des personnages → théâtre = « texte troué » car il n'y a pas de description (UBERSFELD) 3)Les genres au théâtre a)Les genres nobles Mode de représentation

Dramatique

Narratif

Supérieur, noble

Tragédie

Épopée

Inférieur, bas

Comédie

Parodie de l'Épopée ?

Cf : La Poétique – ARISTOTE : codifie tragédie b)Les autres → drame : du latin « drama » qui signifie « action », désigne toute ac° scénique, pièce de théâtre en même temps tragique et comique, événement tragique et/ou violent → farce : provient du Moyen Âge, a pour but de faire rire et qui a souvent des caractéristiques grossières (cf : ARISTOPHANE et PLAUTE) → théâtre de rue : forme de spectacle et de représentation théâtrale exécutée dans 1 espace public, les artistes jouent avec la rue, utile comme décor et inclus des prestations venant de l'extérieur (ex : parade dès le XVIIIè s)

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II/Histoire du théâtre 1)De l'Antiquité à la Renaissance a)Le théâtre grec antique → pratique cultuelle pour les dieux (ex : Dionysos), funéraire : chants, gens qui se déguisent... → ESCHYLE, SOPHOCLE, EURIPIDE → theatron + orchestra (= lieu où évolue l'amour ; payé par un chorège) => les hommes jouaient masqués, lieu festif → le théâtre naît en même temps que la démocratie → « est vraisemblable ce qui est plausible » -ARISTOTE => proscrit le merveilleux, veut le monstrueux => réfléchir à l'équilibre avéré par rapport à la vraisemblance → MIMESIS : la représentation conduit à l'esthétisation (« l'art est pal-copie du réel » - PLATON) → CATHARSIS : tragédie doit faire ressentir : pitié, terreur => purgation de l'émotion, épuration des passions mauvaises => passions fortes → plaisir grâce à la purification amertume et passent par la médiation artistique => Remarque : l'identification au héros est nécessaire, il ne doit pas être parfait MAIS pas trop de fautes non + b)Le théâtre latin → PLAUTE (3ème s), TERENCE (2ème s), SÉNÈQUE (1er s) → spectaculum/spectare : signification visuelle et intellectuelle (combats de gladiateur), MS aussi lié à une dimension politique => actio : orateur doit jouer son discours ; influe sur théâtre → dimension festive : renversement social → ''''''''''''''''''''' collective : usage des masques de mime (origine sicilienne) avec exécution sur la scène ou accouplement (cf : « Art poétique » -HORACE) → Vème s : DISPARITION DES THÉÂTRES CAR LE FOYER EST PAGANISTE ALORS QUE LA RELIGION EST CHRISTIANISTE => le corps considéré comme pêché, pourriture qu'on ne peut pas montrer => la pratique du théâtre se perd c)Le théâtre médiéval → modèle biblique : on s'inspire de récits HAGIOGRAPHIQUES (= raconte la vie des saints) => Remarque : pas de mots pour désigner le théâtre, theatrum pour le théâtre antique

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→ on disait : -jeu -moralité -mystère } la plupart des personnages rajoutés -histoire -exégèse (cf : L'Homme qui rit – HUGO) → on joue sur la place publique, dans les églises : le peuple n'est pas instruit sinon l'incarnation symbolique des problèmes chrétiens, théâtre libre (mélange des genres, registres...) d)Le théâtre de la Renaissance → 1550 → SHAKESPEARE → théâtre baroque → mise en abyme → en France, on a pas de théâtre équivalent → THÉÂTRE HUMANISTE : se ressourcer à l'Antiquité, on redécouvre des grands auteurs MAIS le public est restreint (uniquement des gens lettrés) → THÉÂTRE CLASSIQUE : empêche le moment du théâtre baroque 2)Le théâtre classique → associé à l'idée d'une création encadrée → XVIIème s : une seule troupe et 1 seul théâtre à Paris, c'est l'hôtel Bourgogne (selon le privilège accordé par le roi MAIS il faut payer) : on a pas le droit de danser et chanter → 1630 à Madrid : 40 théâtres → 1634 : nouvelles salles : BEAUMARCHAIS, RICHELIEU, MOLIERE → 1680 : encore une + COMÉDIE FRANÇAISE → les bateleurs : théâtre inventif, barbare, théâtre officiel a)Une réforme initiée par RICHELIEU → 1635 : ACADÉMIE FRANÇAISE → 1637 : QUERELLE DU CID : triomphe → débat => Georges de SCUDÉRY : polémique lancée => RICHELIEU demande à l'Académie d'arbitrer le débat : donne raison à SCUDÉRY : L e Cid porte atteinte à la vraisemblance, la bienséance avec : parricide, inceste, personnage de la prostituée → pratique inspirée d'une doctrine d'ARISTOTE. → seconde moitié du XVIIème s : opposition entre l'Académie (théoricien) / dramaturge (auteurs) => justification sans cesse : RACINE avec Britannicus ; MOLIÈRE avec École des femmes. → on s'appuie sur ARISTOTE MAIS lecture erronée, forcée → 1660 : doctrine du Discours ≠ de celle de CORNEILLE qui dit que c'est le plaisir du spectateur qui doit primer

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b)Les règles → vraisemblance : même lorsqu'elle contredit l'histoire (« le vrai peut quelque fois n'être pas vraisemblable ») : ≠ du merveilleux qui conduit à l'irrationnel. Règle du théâtre classique selon laquelle ce qui est représenté sur scène doit être conforme aux valeurs et aux vigueurs pour paraître vrai aux spectateurs → unités : (action : il doit y avoir qu'1 seule intrigue, vient d'ARISTOTE), (temps : n'est pas absolue chez ARISTOTE et suscite nombreux débats), ( lieu : invention du XVIIème s proclamé par D'AUBIGNAC) => espace ouvert : théorie des 4 murs de DIDEROT : va multiplier des récits hors scène (théorie reprise au XIXème s avec l'avènement du théâtre réaliste) → bienséance: invention du XVIIème s tout en s'appuyant sur ARISTOTE MAIS mauvaise interprétation → ENLEVER TOUT CE QUI EST VULGAIRE, POUR TOUT CE QUI S'APPROCHE DU RÉEL (sauf mort, violence...) => orientation morale MAIS aussi politique → MONARCHIE ABSOLUE => règle de la dramaturgie classique qui définit ce qui est considéré dans la représentation théâtrale comme convenable et descend pour ne pas choquer le public c)Une conception du tragique -pathétique : suscite la pitié du spectateur -tragédie : destin marqué par la fatalité, transcendance -crise : tout est précipité, concentré -débats permanents entre théoriciens/auteurs (c'est obligatoire pour pouvoir jouer d'être payé) : un notable avec préfaces pour se défendre → règles entrent en tension : unité de lieu VS action VS temps 4)Le drame bourgeois → jeu de l'acteur doit devenir vivant : gestuelle → VOLTAIRE connu pour ses tragédies → CREBILLON (père) : terreur, horreur a)Théorie du drame → DIDEROT : Entretiens sur le Fils naturel -genre « sérieux », alternative pour représenter la nature, éviter 2 genres comédies/tragédies → raconte l'histoire de 2 personnages qui veulent se marier jusqu'à ce qu'ils découvrent qu'ils sont frères et sœurs, ils dés-envisagent leur union et se marient avec d'autres personnages → BEAUMARCHAIS : Essais sur le genre dramatique sérieux → MERCIER : Du théâtre

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b)Pour la vérité et la nature → représenter le réel, on ne se soucie plus règles du théâtre classique c)De nouveaux personnages et de nouveaux thèmes → met en scène des bourgeois qui forment une grande partie de la population au XVIIIème s → personnages proches du public → sujets contemporains : public va au théâtre pour se voir, avec des sujets suscitent l'intérêt : « le véritable intérêt du ♥ est tjrs d'1 homme à 1 homme et non d'1 homme à 1 roi » → théâtre caractérisé par la condition des métiers qui existent dans la vie réelle : IDENTIFICATION → représentation de la cellule familiale d)Une intention morale → susciter perruque : « le théâtre est l'école de vertu » → THÉORISATION TRÈS IMPORTANTE même si succès mitigé 5)Le drame romantique a)Historique d'une révolution → XIXème s → influence des théâtres étrangers → définition de drame romantique : genre théâtral en vogue au XIXème s (même s'il ne dure qu'une 15zaines d'années), définit par plusieurs auteurs tels que STENDHAL, VICTOR HUGO, ALFRED DE VIGNY, genre qui s'affranchit des règles strictes du théâtre classique (3 unités, bienséance et vraisemblance) qui abandonne le vers au profit de la prose et qui veut montrer le monde dans sa totalité en mêlant sublime/grotesque. Souvent lié à l'Histoire et accorde 1 place essentielle à l'individu au sein de la société. → SHAKESPEARE : certaines de ses œuvres sont traduites médiocrement au XVIIIème s par DRUCIS même si SHAKESPEARE ne respecte pas la règle des 3 unités MAIS elles sont retraduites au XIXème s par GUZOT (1821) : Vue de Shakespeare => STENDHAL/BEYLE disent qu'ils préfèrent SHAKESPEARE à RACINE ds Racine et Shakespeare => Remarque : Faust de GOETHE (traduit en 1827 par NERVAL) et SCHILLER dans Les Brigandes (traduit également) → MÉLODRAME ≠ DRAME ROMANTIQUE (= même s'il en utilise quelques aspects) => personnages stéréotypés, cadre bourgeois, personnages pas très élaborés, scènes qui saisissent le spectateur, personnages manichéens, pièces à grand spectacle → préface de Cromwell – HUGO (1827) => pas joué du vivant de H, raconte avénement de C en 1827 ; pièce écrite en vers 7

→ Henry III et sa cour – DUMAS (1829) => en prose et rencontre 1 grand succès à la Comédie Française ==> HUGO et DUMAS sont 2 grands auteurs de cette décennie qui subissent 1 série de succès et de revers → More de Venise – VIGNY => adaptation d'Othello de SHAKESPEARE → Marion Delorme – HUGO => jeune MAIS déjà célèbre, censuré car c'est la période politique sous la Restauration → HUGO fâché donc écrit Hernani le 25 février 1830 => polémique : + fort dans la salle que sur sc ; événement ambivalent resté ds l'Histoire littéraire : BATAILLE QUI SIGNE LA MORT TRAGIQUE DU CLASSIQUE → La Tour de Nesle – DUMAS (1831) => apprécié → Caligula – DUMAS (1831) => désastre → Ruy Blas – HUGO (1838) => polémique → Lucrèce Borgia – HUGO => apprécié → Le roi s'amuse – HUGO => détesté des gens => REMISE EN CAUSE DU DRAME ROMANTIQUE À CHQ DÉFAITE → Lorenzaccio – MUSSET (1834) => dégoûté depuis l'échec de la représentation de La nuit Vénitienne => publie Un spectacle dans un fauteuil (1834) : plutôt apprécié même si ce n'est pas représenté => belle pièce avec liberté de règles => autant de scènes qu'il y a de lieu important => dernier drame romantique : Les Buregraves – HUGO (après cet échec, se tourne vers la poésie) => ça n'aura même pas duré 20 ans => DUMAS commence Les trois mousquetaires b)Théorie du drame romantique → écriture du drame précédé par : -Racine et Shakespeare – STENDHAL (2ème version en 1825) => réclame de la modernité ; écrite pour le public contemporain ; avec vocabulaire et langage moderne => entre dans le débat romantisme/classicisme => écrit pour les arrières-grands parents => rénovation du genre tragique : « Le romantisme appliqué au genre tragique, c'est une tragédie en prose qui dure plusieurs mois et se passe en divers lieu » -STENDHAL ==> abandon de la règle des 3 unités, déplore l'idée qu'il n'y a pas de vraie illusion théâtrale → liberté, tragédie romantique doit être en prose (débat sur le langage naturel) => le vers n'est pas naturel, dit qu'il faut puiser dans l'histoire de France ( cf : SHAKESPEARE)

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-préface de Cromwell (1827) => contient bcp d'idées : histoire de l'esthétique (= science du beau) => événement littéraire qui reflète celle de l'humanité 1/lyrisme : vie pastorale dans La Bible 2/épopée : état ds HOMERE 3/drame : christianisme – SHAKESPEARE => LE BEAU SUBIT DES VARIATIONS => notions de GROTESQUE et SUBLIME : littérature classique ≠ littérature romantique (cf : « L'ignoble me plaît, c'est le sublime du dessous » -FLAUBERT) -définition de grotesque : il y a le laid (physique ou moral) qui peut aller jusqu'à l'horreur et l'humour ; catégorie : passion, vice, ridicule... → valeur esthétique) -définition de sublime : contemplation du beau, pour HUGO, la pièce doit avoir du sublime et du grotesque pour jouer sur l'opposition => UN ART QUI REFLÈTE LA NATURE DOIT VOIR LA RÉALITE (vues chez DIDEROT) => HUGO dit qu'il faut mélanger les genres (comédie/tragédie), pour aboutir à la réciprocité => critique du classique et de l'unité de temps et de lieu => NE VEUT PAS DE CES 2 UNITÉS, SEULE L'UNITÉ D'ACTION EST VALABLE => SAUF QU'ELLE NE DEVRAIT PAS ÊTRE D ÉTERMINÉE EN 24H (il a raison et on l'écoutera) → la question du vers et du temps pour le drame romantique → d'où le mélange des genres -théâtre = représentation de la nature => LA REPRÉSENTATION DE LA NATURE N'EST PAS LA NATURE ELLE-MÊME → REPRÉSENTATION ESTHÉTISÉE → art ≠ de la nature par le drame = concentration de la nature → HUGO proche d'ARISTOTE tout en le critiquant -définition de « couleur locale » : détail typique d'un lieu, description d'un pays, donner à chaque action sa vraie couleur (cf : pittoresque) -défend le vers libre car HUGO est poète en 1827 (25 ans) -veut de l'alexandrin -4/4/4 = trimètre romantique (= on retire les césures) -enjambement : _________________ _________________ -rejet : _______________ ____ . _________ -contre-rejet : ________ . ____ _____________

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VIGNY : Lettre à Lord *** (= sur la soirée du 24 oct 1829 et sur 1 système dramatique) → a repris Othello de SHAKESPEARE → peinture psy et sentimentale propre à VIGNY : Chatterton (1935) => il faut meubler l'action → montrer la destiné d'1 homme (tragédie classique artificielle) => débat sur le style : proclame la nécessité d'1 langage direct (= ne pas retirer les mots communs dans le théâtre) c)Une triple révolution (Anne UBERSFELD) révolution thématique : puisque les thèmes ne sont + au ♥ de la tragédie classique → 1ère révolution post-révolutionnaire : période où l'on s'intéresse à l'histoire, touche aussi les auteurs qui passent de l'Italie à l'Angleterre (cf : Cromwell : décapitation du roi → mise en place d'1 dictature) → histoire d'1 société entière = décentrement de l'histoire → Hernani : marginal, recherché, brigand (on ne prend pas le roi pour héros) => se définit par le drame de la passion (= vue de manière positive) •

révolution technique : dimension visuelle des textes + esthétique du tableau (cf : DELACROIX) => idée qu'on va peindre 1 moment qui va se dérouler, on veille à une mise en scène esthétique et à une dimension temporelle (multiplication des lieux, décors architecturaux) : NE VONT PAS AVEC L'ENVIE DE CHANGEMENT •

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révolution philosophique : -portée didactique (doit comporter 1 enseignement philosophique et moral), dénonciation du despotisme, libertinage, corruption (cf : Ruy Blas en 1838 ; Anthony – DUMAS qui dénonce la bâtardise car il n'y a pas de position sociale) -réflexion philosophique sur l'art + la redéfinition de l'héroïsme : selon drame romantique → tension entre L'INDIVIDUALISME (place d'1 individu dans la société ; définition : avant le XVIIIème s, l'individu n'a pas de valeur aristocratique, le héros qui se définit par sa singularité, pas représentation du peuple) et LA GLOBALITÉ (personnage choisi est simple ; marqué par la solitude, porté par la malédiction et la fatalité)

=> DRAME ROMANTIQUE : mouvement rapide (environ 15 ans), retour à la tragédie classique après Les Buregraves et jouée par une actrice : Rachel

III/Les expérimentations modernes A)Pour un théâtre populaire → France depuis 70 : régime républicain => théâtre démocrate → expérimentations (fin XIXème s) : ex : - Maurice POTTECHER, créer le théâtre du peuple (= les acteurs sont des membres du peuple car ce théâtre est destiné au peuple) MAIS fait faillite – Romain ROLLAND, fait pièce sur ROBESPIERRE et RF de 1789, considère que le théâtre à l'italienne est aristocratique et le dénonce (pose la question : est-ce que 10

ce st les bonnes œuvres qui sont répertoriées ?) + lieu scénique influence idéologie peuple → réflexions menées avant la guerre : metteur en scène : Jacques COPEAU dit qu'il n'y a pas de raison de réserver 1 meilleur théâtre devant peuple et inversement pour les nobles => DÉCENTRALISATION : toute pièce de théâtre ne devrait pas se créer qu'à Paris => 5 scènes nationales au début (dans les années 60, pdt MALRAUX), augmentation ds les années 70 (ex de grand metteur en scène : Olivier PY) => COPEAU a eu comme élèves : Louis JOUVET, Gaston BATY, Charles DUBLIN et Georges PITOFF (en 1936, y a le Front Populaire et Jean ZAY leur confit la direction de la Comédie Française) → XXème s : théâtre destiné au peuple va conditionner l'écriture → naissance du théâtre ENGAGÉ (SARTRE, CAMUS) → '''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''''' À THÈSE : parle des projets éducatifs, réflexions phil...