Les différents types de mémoire PDF

Title Les différents types de mémoire
Author Marion Picard
Course Psychologie générale
Institution Université de Brest
Pages 16
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Summary

Voici un résumé des différents types de mémoire qui existent ainsi que leur processus....


Description

Les différents types de mémoires et leurs caractéristiques.

1.La mémoire sensorielle: Elle est synonyme de «!registre sensoriel!»." La mémoire sensorielle est une forme de mémoire particulièrement liée au fonctionnement des organes sensoriels (yeux, oreilles, peau, etc.) autrement dit, cette mémoire sensorielle correspond à l’espace initial (début) et très bref où l’information extérieure fait son entrée dans le premier des systèmes de mémoire." La mémoire sensorielle est capable d’enregistrer et de maintenir l’information captée par les sens pendant 200 à 300 milli-secondes lorsqu’il s’agit d’une information visuelle, et on parle alors de «!mémoire iconique!» , ou pendant 2 à 3 secondes lorsqu’il s’agit d’une information auditive, et on parle alors de «!mémoire échoïque!»." En théorie, il devrait exister autant de mémoire sensorielles différentes qu’il y a de sens." Dans la réalité, on connaît surtout la mémoire iconique et la mémoire échoïque (visuelle et auditive), et les autres sont très mal, ou peu connus." Contrairement aux autres formes de mémoire, elle n’est pas évaluée, testée, en situation clinique , c’est-à-dire auprès des patients." L’information est maintenue sous une forme «!brute!», c’est-à-dire, qu’elle n’a pas de signification particulière (brève et rapide)."

2.La mémoire iconique: Elle fait partie de la mémoire sensorielle." C’est la mémoire sensorielle qui concernent la modalité visuelle." C’est un système de stockage «"flash"» qui maintient l’information visuelle pendant 200 à 300 millièmes de sc."

3.La mémoire échoïque: Elle fait partie de la mémoire sensorielle." C’est la mémoire sensorielle qui correspond à la modalité auditive." C’est un système «"flash"» de stockage qui maintient l’information pendant 2 à 3 sc."

4.La mémoire à court terme (MCT):" La mémoire à court terme (MCT) n’est pas un espace particulier de stockage de souvenirs, mais plutôt un mécanisme intégré qui concentre les ressources cognitives sur un petit ensemble de représentations mentales (Shiffrin)." C’est un système de stockage «"bref"»." L’information est détenue pendant 1 ou 2 mn." La mémoire à court terme ( MCT ) fait chronologiquement suite à la mémoire sensorielle et elle est en étroite relation avec les capacités attentionnelles du sujet . Elle est limitée en taille ( c’est-à-dire dans la quantité d’informations retenues ) mais aussi en durée . " On peut la définir comme la faculté de garder en mémoire l’information pendant, un laps de temps très court environ 1-2 minute ( grand maximum) , dans le cas où rien n’est fait de particulier pour la conserver et de pouvoir donc la restituer tel qu’elle, c’est-à-dire inchangé pendant ce délais . " En mémoire à court terme , l’information, n’est plus à l’état brut , désormais elle commence à avoir du sens, le temps pendant lequel, l’information va séjourner sera fonction de son importance pour l’individu. On évalue la mémoire à court terme autant au laboratoire , qu’en pratique clinique ( par exemple ) avec «"la mesure de l’empan mnésique à l’endroit"» . " L’empan mnésique à l’endroit: est pour le sujet ou pour le patient, la tâche qui consiste à restituer immédiatement et dans l’ordre une série plus ou moins longue d’éléments qui viennent d’être énoncés ou bien présentés . Un synonyme de l’empan mnésique à l’endroit est rappelle, sérielle, immédiat . " + /Un individu standard retient entre cinq et neuf éléments : il retient 7 2 éléments ( Miller 1956 ), chiffre mesurer avec l’empan de chiffre ou encore l’empan digital . La mesure de l’empan à l’endroit met en œuvre un matériel de mesure qui peut être selon les cas, verbale et/ou spatial et/ ou visuel. " Matériel verbale: " Il existe un empan auditif de lettre ou empan littéral. Il existe aussi un empan auditif de mot et il existe enfin un empan auditif de chiffre ou digital. " On présente au sujet dans la modalité auditive$ ➔ Une série croissante de chiffre, après chaque présentation des chiffre la tâche consiste à restituer immédiatement et dans l’ordre la séquence de chiffre présentée ; " ➔ % !On débute avec un seul chiffre puis en cas de réussite, on passe à deux chiffre puis • trois, quatre, etc. $ •

➔ % !Quand le sujet échoue deux fois de suite à la même série, le test s’arrête ; $



➔ % !La taille de l’empan est le nombre total d’élément rapportés avant le double échec. "

Matériel spatial:$ Il est représenté par la tâche d’empan des blocs de Corsi , du nom de l’auteur.$ ➔ La planche utilisé pour faire ce test est constitué de dix cubes, plus ou moins disposé de manière pseudo aléatoire. $ •

➔ % !Cette épreuve est un test de mémorisation de localisation dans l’espace et donc ne nécessite pas l’utilisation du langage. $



➔ % !Selon les versions neuf ou dix blocs sont disposés aléatoirement sur une planche faisant face au sujet ou au patient puis selon le cadre, l’expérimentateur ou le neuropsychologue, utilise son index pour pointer, un après l’autre, une série de cubes déterminée à l’avance. De ce fait l’index se déplace d’un lieu à l’autre et de ce fait il dessine “un trajet” dans l’espace qui doit être mémorisé. $

% ➔ !La tâche du sujet ou du patient, consiste à reproduire, le pointage de l’expérimentateur ou du clinicien, dans le même ordre que celui de l’expérimentateur ou du neuropsychologue. $ Remarque : on peut parfaitement avoir un empan digital correct mais un empan spatial complètement dégradé. $ Le matériel visuel $ On dispose en ligne sur une table, l’un après l’autre différents objets sur une table, puis on mélange les objets. ➔ La tâche du patient ou du sujet va être de restituer l’ordre des objets tel qu’il était à l’origine. $ La mesure de l’empan à l’endroit correspond à une tâche de mémoire à court terme , par ailleurs du point de vue des mécanismes, dans une tâche d’empan à endroit, la seul chose que doit faire le sujet ou le patient est de maintenir ( stocker ) de façon temporaire, l’information telle qu’elle est donnée et ensuite de la restituer." Dans le modèle théorique de 1968, le processus le plus important du fonctionnement de la MCT est ce que l’on appelle l’auto-répétition de transfert ( REHEARSAL ). L’auto-répétition est un discours intérieur et Atkinson et Shiffrin avancent que les effets observés dans la courbe de position sérielle ( CPS ), résulteraient de la mise en œuvre de ce processus d’auto-répétition ." L’effet de récence : présence des derniers mots de la liste dans la mémoire à court terme ( MCT )." 1.Elle stocke l’information pendant une durée brève autorisant la restitution dans un délai allant de quelques secondes jusqu’à une ou deux minutes maximum, mais si l’information n’est pas auto-répétée (de maintien), cela ne marche pas." 2.Contrairement à la MLT, sa capacité est limitée en nombres d’éléments." Le nombre d’éléments capables d’être rappelé immédiatement et dans l’ordre est l’empan mnésique (il augmente avec l’âge)." L’empan de chiffre: 3/4 ans (3) —>5/6 ans (4) —> Au delà de 8 ans (7 + ou- 2)." NB: rappel sérielle immédiat est synonyme d’empan mnésique." 3.La MCT est particulièrement sensible aux phénomènes d’interférence. Toute gêne au moment de l’auto-répétition ou tout stimulus dis tracteur dans les instants qui suivent la saisie des informations que l’on souhaite apprendre, va entraîner la perte partielle ou totale de l’information." 4.La MCT est une mémoire fragile, sensible à l’anesthésie (générale), sensible à la privation de sommeil paradoxal (moment de la nuit où on rêve), sensible à une perte de connaissance, par exemple, l’amnésie post-traumatique des patients traumatisés crâniens légers (on mange, en arrivant devant la fac, une voiture nous heurte, si on perd connaissance pendant 5 sc, si à ce moment là, quelqu’un vient et nous interroge, on sera dans l’incapacité" de répondre)." 5.En MCT le traitement des informations s’effectue essentiellement de façon séquentielle, on dit aussi chronologique et sérielle." Exemple de l’existence d’un traitement sérielle: celui de la récitation de poème que l’on doit reprendre dès le début si on est interrompu ou si on se trompe à un endroit quelconque de la récitation. On est pas capable de démarrer là où on sait arrêté, on recommence tout." 6.En MCT, le traitement de l’information porte surtout sur la forme de surface." Exemple: quand on récite un poème, et notamment quand one st enfant, les intonations, les rimes, le nombre de pieds, les allitérations sont bien plus importants que les aspects sémantiques pour l’apprentissage." 7.En MCT, l’information verbale et/ou verbalisable est stockée sous forme phonétique, c’est-àdire sonore.Le terme phonétique renvoie à la prononciation des éléments verbaux tels que les lettres, les groupes de lettres, les mots, et les chiffres."

—>Ce sont les sons, le sonorités, de ces éléments qui sont maintenus dans la MCT verbale." La MCT était considéré comme un système de stockage ayant une capacité limitée." C’est une mémoire tempo, une interface entre l’entrée de l’information au niveau des mémoires sensorielles (iconique et échoïque) et l’accès à la MLT."

5.La mémoire de travail (MdT): En 1974, A.Baddeley va compléter la notion de MCT pour proposer l’existence d’une Mémoire de travail (MdT)." La mémoire de travail (MdT): la ressource mémorielle sollicitée pour effectuer des tâches telles que le raisonnement et la compréhension du langage. Elle permet d’accomplir les opérations mentales nécessaires à une recherche (exemple: gardé un numéro de téléphone en tête pendant que l’on cherche un stylo et un papier). C’est un système de stockage «"bref"»." L’information est détenue pendant 1 ou 2 mn." La mémoire de travail est un système de stockage ( maintien) temporaire qui permet d’effectuer des traitements cognitifs, autrement dit des transformations, plus ou moins complexe sur les éléments qui constitue le stockage. En laboratoire, ainsi qu’en pratique clinique, «!l’empan mnésique à l’envers"», permet d’explorer cette mémoire . " ➔ La tâche consiste à restituer, immédiatement mais dans l’ordre inverse, une série qui vient d’être énoncée oralement ou présentée visuellement. " Remarque : on parlera par exemple, d’empan de chiffre à l’envers, d’empan spatial à l’envers, etc. " Une bonne illustration de la définition ci-dessus, est celle de la traduction simultanée, effectuer par un interprète (par exemple) , franco-allemand. L’interprète doit traiter ( transformer ) du français en allemand puis restituer la traduction, tout en maintenant en mémoire, les informations qui lui parviennent en continu dans sa langue d’origine ( français ). " La mesure de l’empan à l’envers est une tâche de mémoire de travail . Il faut maintenir ( stocké ) de façon temporaire, l’information telle qu’elle est donnée puis effectuer un traitement particulier et enfin la restituer. " Exemple : la mesure de l’empan transposé$ ➔ la tâche est de restituer la série en ajoutant +2 (c e travail supplémentaire est appelé traitement ). " 7, 3, 9, 1, 0, 8, 6 9, 5, 11, 3, 2, 10, 8 " Certains auteurs estiment que parce que la mémoire à court terme et la mémoire de travail, maintiennent l’information pendant une durée brève, qu’elles constitue alors une forme de mémoire immédiate ." Baddeley définit la MdT comme «"un système de maintien temporaire et de manipulation de l’information nécessaire pour réaliser des activités cognitives plus ou moins complexes"»." Autrement dit, la MdT fonctionne comme un simple système de stockage (maintien) passif et temporaire ayant une capacité limitée. Mais aussi selon la nature de la tâche à accomplir, cette MdT va fonctionner aussi comme un système capable de manipuler, c’est-à-dire de traiter, de transformer les informations permettant alors la réalisation de tâches cognitives comme, par exemple, le raisonnement, la compréhension, la résolution de problèmes, l’apprentissage, etc."

la MdT est une mémoire tempo, une interface entre l’entrée de l’information au niveau des mémoires sensorielles (iconique et échoïque) et l’accès à la MLT." Au sommet de la hiérarchie, on trouve l’administrateur central (AC) aussi appelé SAS: système attentionné de supervision, dont le réseau neuronal est localisé dans le lobe préfrontal. Il est chargé de sélectionner, mais aussi coordonner et contrôler des opérations de traitement." Il est en relation à double sens avec la MLT (flèche verte)." L’AC supervise deux systèmes dits auxiliaires, que l’on appelle aussi parfois «!systèmes esclaves!», dont la tâche est de maintenir les informations de nature soit verbale et/ou visuelle et spatiale." -Le premier système auxiliaire est la boucle phonologique (BP), qui assure le stockage des informations verbales et/ou verbalisables." -Le deuxième système auxiliaire est le registre visuo-spatial (RVS), qui assure lui le stockage des informations visuelles et/ou spatiales." NB:" La boucle phonologiques est la mémoires à court terme des mots et des chiffres." Le RVS est la mémoire à court terme visuelle et spatiale." La BP permet le stockage des informations verbales que celles-ci soient présentées par la voie auditive, par exemple, un mot que l’on entend, ou par la voie visuelle, par exemple, quand on lit un mot." La BP est constitué de deux éléments essentielles:" Le premier, c’est l’unité de stockage phonologique (USP)." Le second, c’est le processus de contrôle articulatoire (PCA). C’est le moteur de la BP, sans lui, la BP ne fonctionnerait pas." L’USP est une structure qui reçoit et stocke les sons, mais elle le fait de façon passive." Le PCA est synonyme d’auto-répétition, de révision (répétiton) subvocale (silencieuse)." Ce PCA est un processus qui est actif." Si l’auto-répétition subvocale est efficace, elle va recycler, c’est-à-dire qu’elle va faire tourner en boucle les sonorités présentes dans l’USP et se faisant, elle va les empêcher de disparaître." Par ailleurs, les informations écrites (plus verbales) ainsi que les formes visuelles qui sont verbalisables (dessin, photos), vont devoir subir un re-codage phonologique (sonore), c’est-àdire être transformé en son, avant d’être transmise à l’USP, grâce à la révision subvocale." NB: USP et PCA —> recyclage pour maintenir l’information de nature verbale (boucle phonologique: flèches)." D’un point de vue théorique et pratique, l’existence d’un système de supervision tel que l’AC est nécessaire lorsque un système est composé de plusieurs structures indépendantes , par exemple la BP et le RVS, qui doivent fonctionner en synergie, c’est-à-dire, de façon organisée." Dans ce cas, l’exécution d’une activité cognitive/mentale doit être précédée d’une organisation ainsi que d’une planification et d’un contrôle de l’action." Dans le cadre de la mémoire, les fonctions attribuées à l’AC sont nombreuses (au moins 15), nous allons en voir 4 principales."

1.L’AC assure l’interface entre les deux systèmes auxiliaires (BP et RVS) et la mémoire permanente (MLT)." C’est l’AC qui permet le transfert des informations dans les deux sens."

Cas de qqn qui récite un alphabet." L’alphabet est stocké dans la mémoire sémantique, dans la MLT." Qui va aller chercher les éléments de l’alphabet?" C’est l’AC quia chercher les différentes lettres en mémoire sémantique et les transfert dans USP." Une fois que ces lettres sont transférer dans l’USP, la boucle se met en marche pour que ces informations ne disparaissent pas (gauche)." Une fois que l’information a été traité, il s’agit de renvoyer l’information sémantique." Qui va faire cela? l’AC, qui aspirer les informations pour les restocker dans la mémoire sémantique." —>Interface entre la MLT et la BP."

2.L’AC gère la répartition des ressources attentionnelles, qui sont disponibles en quantité limitée entre les deux systèmes auxiliaires (BP et RVS)." Lorsque les capacités d’attention du sujet sont débordées, saturées, l’AC affecte en priorité ses ressources au sous-système verbal (BP) ou bien au sous-système visuo-spatial (RVS), ce qui perturbe ou empêche toutes activités concurrentes." Exemple:" Sur un parcours routier, sans difficultés, nous pouvons facilement discuter avec le passager tout en conduisant (deux choses à la fois)—> 50% à la BP et 50% au RVS." Mais si la situation se complique, par exemple s’il y a une averse de grêle ou alors il y a un ralentissement pour des travaux, nous allons interrompre la discussion afin de consacrer toute notre attention sur la route." Autrement dis, notre AC a un conflit qu’il doit résoudre." Pour cela, il va arrêter d’allouer des ressources attentionnelles à la BP (0%) et les donne au RVS (100%)." Dans certains cas, l’Ac peut gérer la mise en oeuvre en //, simultanément, de la BP et du RVS." Exemple:" Tâche (1992) proposée par Loisy et Moulin." Ils ont conçu la tâche d’empan double." Protocole: les sujets devaient réalisé une tâche d’empan verbal de mots à l’endroit, puis, on leur proposait une pêche d’empan spatial à l’endroit (corsi)." Si les performances à ses deux tâches sont corrects, le sujet va devoir réalisé une tâche d’empan double, dans laquelle les même mots que ceux utilisées précédemment vont être présenté de façon visuelle et de façon séquentielle (l’un après l’autre) dans une grille informatisée contenant n cases, dans des endroit bien précis de la grille (verbal, et spatial)." 5 sc plus tard, la grille réapparaissait vide." La tâche était un rappel de mots dans leur localisation. " Elle consiste à rappeler verbalement les mots tout en pointant en même temps, simultanément, leur localisation antérieur sur la grille." Cette tâche d’attention partagée verbo-spatial: le lien entre les mots et les lieux ne peut être enregistré ni par la BP seule, ni par le RVS seul, car la gestion en revient à l’AC."

3.L’Ac intervient dans la réalisation de tâches qui nécessitent une planification/programmation stratégique de l’action."

Exemple: " Tâche de mise à jour: «"Running Span"», proposée en 1990, par Morris et Jones." Protocole: on présente aux sujets des séquences de consonnes ayant une longueur différente, par exemple, 4? 6, 8 ou 10 consonnes." Les séquences de consonnes sont présentées de façon aléatoire. De ce fait, les sujets ne connaissent pas à l’avance la longueur d!‘une s!séquence donnée." La tâche: on demande aux sujets de rappeler dans l’ordre les 4 dernières consonnes." Pourquoi la tâche est-elle difficile?" Elle est difficile que pour les séquences qui sont composées de 6, 8 ou 10 consonnes." Raison?" Dans ces cas là, le sujet va devoir constamment mettre à jour les consonnes pertinentes en fonction de l’ajout de nouvelles consonnes." Autrement dis, le sujet doit maintenir en mémoire les 4 premières consonnes et, dès qu’on lui en présente plus que 4, il va devoir éliminer de manière active les consonnes le plus anciennes de façon à ajouter des nouvelles à la séquence."

4.L’AC intervient lorsqu’il est nécessaire d’inhiber des réponses fortement automatisées." Exemple:" L’épreuve de génération aléatoire." Tâche: elle consiste à produire oralement des lettres de l’alphabet au hasard." On observe que, plus la vitesse de production de lettres imposées au sujet est rapide, par exemple, 2 lettres par sc, plus on a tendance à faire des erreurs de trois types différents:" -Persévérations (faire des doublons)." -Séquences alphabétiques. -Stéréotypies. Pourquoi? Lorsque nous énonçons des lettres de l’alphabet, le mécanisme de récupération des lettres en MLT le plus automatisé consiste à reproduire l’ordre alphabétique tel que nous l’avons sur-appris." Mais puisque cela ne répond pas à la consigne donnée, qui est de produire au hasard, il est donc nécessaire de inhiber activement, c’est-à-dire d’entraver le déroulement de ce programme de récupération surentraîné." C’est une des fonctions de l’AC." Lorsqu’on impose un rythme de production de lettres soutenu, l’AC qui a une capacité attentionnelle limitée va se retrouver rapidement débordé, et il ne pourra plus inhiber la production de séquences sur-apprises. Au contraire, lorsqu’une vitesse de production de lettres est lente, alors dans ce cas, le sujet, grâce à l’intervention efficace du contrôle attentionnel (AC) pourra s’assurer du caractère aléatoire de la séquence de lettres, qu’il récupère en MLT avant de l’énoncer."

6.La mémoire à long terme (MLT): C’est le lieu de stockage de toutes les expé...


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