Les différents types d’attachement PDF

Title Les différents types d’attachement
Author tiako lo
Course Psychologie du développement
Institution Université Paris Dauphine
Pages 2
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Summary

Les différents types d’attachement...


Description

Les différents types d’attachement Il a été identifié trois types d’attachement grâce à la situation étrange. Il est important de préciser qu’ils ne sont pas pathologiques pour autant : - Le type B - L’attachement sécure. Il concerne les enfants qui expriment ses comportements d’attachement tout à fait librement. La mère est utilisée comme une base de sécurité. Au moment de la séparation, il y a une petite anxiété à la première mais une plus importante à la deuxième. Le simple contact visuel suffit à réconforter l’enfant qui repart jouer. Ces enfants ont donc des comportements exploratoires mais qui pour autant restent assez proches de leur mère. - Le type A - L’attachement insécure évitant. L’enfant paraît indifférent à la présence ou à l’absence de la mère qui ne sert pas de base de sécurité. Les enfants présentent peu de manifestations affectives, ils focalisent plutôt leur attention sur l’environnement et se concentrent plus sur les jeux que sur leur figure d’attachement. Il réagit sans crainte avec la personne étrangère. On est dans une sous-stimulation du système d’attachement, donc dans les stratégies secondaires pour minimiser les comportements. Néanmoins, cette indifférence et ce semblant d’autonomie sont simulés car on a pu établir que le rythme cardiaque augmentait lors de la situation de départ, ce qui démontre le stress de l’enfant. On n’est pas dans un profil pathologique. - Le type C - L’attachement insécure ambivalent. L’enfant va s’agripper à la mère et ensuite la repousser avec les bras, il a des comportements d’évitement. Les deux pôles se manifestent en même temps, l’enfant manifeste des comportements de détresse lors de la séparation et lorsque la mère revient, il va rechercher le contact et rejeter la mère de manière assez colérique. Ils ont d’énormes difficultés à se réconforter. Ils sont sur-stimulés, nous sommes donc dans une stratégie secondaire de maximisation. Le stress n’intervient pas seulement lorsque la mère s’en va mais aussi lorsqu’elle revient. Dans certains cas, on voit des enfants adopter une attitude de déstresse passive où ils sont en pleurs, inconsolables mais restent tout de même passifs. Les enfants ont développé une insécurité de manière adaptative, ce qui vise non pas à se détacher de la figure d’attachement mais de garantir la proximité de manière optimale. ATTENTION : Nous parlons ici de populations typiques et non pas de troubles de l’attachement. L’insécurité n’est pas une pathologie mais peut être à l’origine de difficultés relationnelles, par exemple lors des conflits à l’adolescence. Nous pouvons aussi avoir des problèmes concernant l’estime de soi où l’enfant a du mal à s’autoévaluer, à prendre confiance en lui. Généralement, tout cela se développe non pas à cause de l’insécurité seule mais liée avec d’autres choses comme un handicap, par exemple. Mary Main en 1990 a constaté que des enfants ne rentrent dans aucune de ces catégories. Elle a donc proposé le type D, c’est l’attachement désorganisédésorienté, qui est plus qu’insécurité. Ici, nous sommes dans l’entrée vers le trouble. Ce type se caractérise par des comportements bizarres, difficiles à interpréter, non courants. Lorsque la mère quitte la salle et revient, l’enfant présente des attitudes contradictoires, il peut rester figé sur lui-même mais également présenter de la résistance ou de l’évitement, et cela tout en même temps, ce qui donne l’impression que l’enfant n’a pas de stratégie propre. On a l’impression de quelque chose de complètement désorganisé avec beaucoup de stéréotypies (comportements de balancement par exemple). Ici, c’est comme si le type d’attachement était à l’origine du stress, ce qui est paradoxale car la personne qui doit réassurer l’enfant est celle qui provoque l’anxiété. On retrouve souvent ceci dans la maltraitance, par exemple. Ils se retrouvent dans une situation qu’ils n’arrivent pas à résoudre, même les stratégies secondaires ne fonctionnent pas, donc ils n’en ont plus du tout.  Concernant la répartition des types d’attachement chez les enfants, on a 9% d’insécures ambivalents ; 15% de désorganisés ; 14% d’insécures évitant et 62% de sécures.

Selon les cultures et le mode d’éducation des enfants, il peut y avoir des différences entre les pays. L’existe de ces profils nous font se demander d’où viennent ces profils ?...


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