Les Motte-Bossut et l’industrialisation de Roubaix PDF

Title Les Motte-Bossut et l’industrialisation de Roubaix
Course Histoire - Histoire du XIXe siècle
Institution Institut d'Études Politiques de Paris
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Nicolas Smaghue...


Description

Les Motte-Bossut et l’industrialisation de Roubaix Une des villes les plus dynamiques d’Europe. Croissance avec Louis Motte-Bossut. Technique révolutionnaire. Roubaix devient une ville très importante en Europe. 1842 : ouvre sa première usine. Comparable à une ville comme Manchester. C’est du Nord de la GB que LMB importe sa technique. Comment l’œuvre d’un homme va faire de Roubaix la capitale européenne du textile ? Une dynastie industrielle. Famille ancrée dans la région. Reconnaissance au niveau local pour ses parents. LMB incarne le grand entrepreneur du XIXe siècle. Se rend compte qu’il faut investir dans le coton. Taxe maritime entre la France et la GB donc l’import de matériel coute cher. Il se marrie avec Adèle Bossut, fille du maire de l’époque. Du coup il s’enrichit. Incendie de son usine. 5 ans après il reconstruit une nouvelle usine. Travailleurs belges qui vient pour trouver un emploi. Croissance démographique et développement de l’industrie donc croissance économique. Création de nouveaux chemins de fer. Manchester modèle britannique. Stratégie industrielle de Roubaix se calque sur Manchester. Révolution industrielle : le commerce du coton est une composante majeure de l’économie britannique. Echanges à travers le monde. Appelée « la ville aux mille cheminées ». Idée générale. Pourquoi parle-t-on de dynastie comme on parlerait de dynastie de la noblesse ? Vient d’un historien JC Demies. Il dit qu’une dynastie familiale dans l’industrie c’est l’art de durer. Caractéristique des familles du Nord : longévité. Familles qui restent dans le giron familiales jusqu’à la fin. Pionnière dans l’industrie textile. Pendant longtemps le groupe va être un des plus importants groupes textiles du Nord. Toute dynastie a un fondateur, ici c’est Louis Motte-Bossut. Ce fondateur est le type même de l’entrepreneur. Il va mobiliser des savoirs, des compétences et des fonds pour un projet. Il fait le choix du coton alors que personne ne parie dessus, le marché étant dominé par la GB et il y a une crise. Quand on parle de famille il faut parler des comportements spécifiques aux familles du Nord. Cœur textile du XIXe siècle : le Nord. Coton qui vient des USA, d’Inde. Ces familles du Nord ne partent pas de rien, ils ont accumulé des capitaux qui suffisent à investir dans les premiers métiers. On fait travailler à domicile des tisserands, des fileurs, on regroupe leur production et on la transforme. Correspondance au sein de la famille dans laquelle LMB parle des affaires. Ce qui caractérise les familles du Nord c’est la fermeture, volonté de transmettre un héritage. LMB quand il transmet son héritage se retire. Austérité, ce ne sont pas des aventuriers. Ils investissent dans leurs industries pas ailleurs. Même comportement chez les alsaciens. Le père de LMB était dans la laine. Ces patrons fréquentent les mêmes pensionnats. Les familles patronales financent ces pensionnats. Ce sont des pensionnats catholiques. Catholicisme important dans la manière de se comporter : comportement paternaliste avec leurs ouvriers. Participe avec le père aux activités de l’entreprise. A l’époque il n’y a pas de grandes écoles. Une fois qu’ils ont fini leur instruction ils vont dans l’entreprise familiale. Certains vont à Polytechnique mais pas tous. Ils sont initiés à l’entreprise très tôt. « Pour se marier il faut une cheminée qui fume ». On ne se marie pas avec des gens qui ne sont pas dans le milieu. Cette association Motte-Bossut est la fusion de deux familles dans le textile. Cousinage. Angoisse permanente chez les industriels à ne pas dilapider ce que l’on a construit. Pour cela on désigne un successeur qui est l’ainé. Pour les autres enfants on crée d’autres usines. « Il ne faut pas faire Charlemagne » : une fois que l’on a fait fortune on ne se retire pas des affaires, on ne vit pas de ses rentes, il faut passer le flambeau, envisager la pérennité de son entreprise. Cela veut dire qu’on ne prend pas de

risque ou très peu. Solidarité entre les patrons. Investissement politique local, peu vont se risquer à la députation ou dans les hautes sphères nationales. Ils préfèrent être au niveau local. Maires issus du milieu négociant. Comités de patron. Association catholique des patrons du Nord. Cette association développe le catholicisme social. On va considérer qu’une des préoccupations des industriels doit être le bien-être des ouvriers. LMB va être adjoint au maire et son petit-fils Eugène sera maire de Roubaix. Progresser dans sa pensée. S’inspire du modèle anglais. Idée c’est la hauteur. Chaque étage est dédié à une production particulière. Roubaix connaît une croissance démographique importante. Main d’œuvre vient de Belgique et des campagnes environnantes. Cette ville explose sur le plan industriel, il faut les loger. Petites maisons d’un étage. On ne voit jamais un déclin industriel en évoquant la technique. Au XIXe, les patrons du Nord sont inventifs, ils sont à l’affut de la technologie, ils investissent dans des machines. La mère de LMB va beaucoup l’aider financièrement et par des conseils. Dans la correspondance on voit l’influence de la famille. On fait des affaires avec la famille éloignée, les autres familles sont des concurrents sauf si on marie le fils et la fille ce qui crée une nouvelle solidarité. En 1989 quand l’usine ferme ce sont toujours des descendants de la famille. Quel plan ? Problématique : En quoi la famille Motte-Bossut est-elle représentative de ces patrons du Nord ? I. A. B. C. II. A. B. C.

Des comportements spécifiques Une éducation patronale Ne pas « faire Charlemagne » Les solidarités patronales L’ascension d’un homme et d’une famille L’ascension de LMB dans le « Manchester Français » Une œuvre familiale Une véritable continuité dynastique...


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