Management de la créativité PDF

Title Management de la créativité
Course Creativity management
Institution SKEMA Business School
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Summary

concepts clés management de la créativité et mise en relation avec expériences...


Description

Mangement de la créativité : les concepts clés Partie 1 : Décrire 3 liens existants entre un mot et un concept “Penser la complexité” et esprit critique : -

Le premier lien que nous pouvons faire entre ces deux notions et que pour ‘’penser la complexité” l’esprit critique est obligatoire, car penser la complexité c’est avant tout considérer que notre environnement est en perpétuel évolution, de ce fait savoir se remettre en question , faire jouer son esprit critique est l’unique moyen d’appréhender cette complexité

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De plus l’esprit critique suppose d’accepter la complexité. Si nous ne considérons pas l’environnement dans lequel nous évoluons comme un environnement complexe, mouvant, pluriel, alors l’esprit critique ne pourra pas se mettre en oeuvre. Ainsi accepter l’idée de complexité permet de préparer notre esprit critique

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Enfin nous pouvons considérer que ces deux notions sont synonymes car l’esprit critique s’appuie sur des idées de remises question, de recherche, de réflexion, or penser la complexité c’est avant tout pénétrer ce champs de réflexion constant. Penser la complexité c’est aiguiser son sens critique, c’est chercher à lier les champs de réflexion en continue.

“Les automatismes du cerveau” et la décision : -

Le premier lien que nous pouvons faire entre les automatismes du cerveau et la décision est que la plupart des décisions que nous prenons au quotidien découlent des automatismes de notre cerveau. En effet, notre inconscient capte beaucoup plus rapidement les évènements et informations du quotidien que notre conscience. Nous prenons donc la plupart du temps nos décisions en réponse aux perceptions inconscientes du cerveau.

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Dans un second temps nous pouvons considérer que les moments de prise de décisions représentent des ruptures dans les automatismes du cerveau. Au contraire, plutôt que d’agir selon une habitude, ou un réflexe le moment de la décision représente une remise en question , un rejet du réflexe et donc nous pousse à penser d’autres solution. Ainsi essayer de prendre le plus de décisions possibles est un moyen d’éviter de tomber dans l’action par l’habitude qui ne nécessite plus de penser.

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Enfin , nous pouvons penser dans un dernier temps que prendre des décisions qui se ressemblent voir qui sont identiques participent à augmenter les automatismes du cerveau. Les situations sont jugés similaires et comme par réflexe le cerveau nous dit quoi faire et comment agir. Ainsi au quotidien nos choix deviennent des évidences et chaque nouvelles situation est directement retenu par le cerveau, nous prenons donc au fil des expériences de moins en moins de décisions.

“Biais cognitifs” et la quantophrénie : -

Le premier lien que nous pouvons faire entre les biais cognitifs et la quantophrénie est que l’existence de biais cognitifs peut pousser certaines personne à être quantophréniques. En effet, pour chercher à expliquer comment se développent les différents biais cognitifs chez l’humain, on peut être tenté de les traduire de manière mathématique.

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Un lien clair que l’on peut établir entre ces deux termes est la simplification. Le biais cognitifs abuse souvent d’une première donnée, impression ou expérience afin de l’étendre à une généralité, cela rentre dans une procédure de simplification du cerveau qui souhaite éviter d’utiliser des ressources “inutilement”. La quantophrénie entre dans la même optique avec une volonté de donner plus de lisibilité aux phénomènes sociaux, qui sont par nature complexes.

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Un autre lien que l’on peut faire est la quantification. Les biais cognitifs s’empilent dans le cerveau comme des données sur un disque dur, le cerveau fait appel à ses données en cas de nécessité et cela permet de gagner en temps de réflexion. La quantophrénie transforme des phénomènes sociaux en données brutes quantifiables, archivables et consultables. C’est donc un point de convergence.

“Conformité” et l’auto-organisation : -

Dans un premier temps, nous pouvons considérer que conformité et auto-organisation sont des concepts opposés. Car la conformité renvoie à l’idée de règle, de cadre, de routine et de respect quant à l’auto-organisation les idées de liberté, de dynamisme et d’évolution y sont liées. Ainsi l’auto-organisation semble aller contre l’idée de conformité qui engendre des règles identiques pour tous , sans prendre en considération les singularités des individus et des environnements

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Dans un second temps nous pouvons mettre en lumière l’idée que c’est de la conformité que peut naître l’auto-organisation. En effet, l’auto-organisation représente un moment de rupture, de rejet et d’innovation, or elle ne peut apparaître uniquement lorsque la conformité est en place. Les règles, le cadre doit être si pesant qu’un moment de crise apparaît et laisse place à l’inédit. Ainsi à l’image d’un cycle , les phases de conformités et d’auto-organisation s’enchaînent.

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Enfin dans un troisième temps, un autre lien peut être mis en évidence entre ces notions. Lorsque l’auto-organisation vient rompre avec la conformité, et commence à se généraliser alors nous retombons dans une nouvelle forme de conformité. Ainsi ces notions sont donc forcément liées , à partir du moment où des bonnes pratiques partagées et généralisées , nous retombons dans une certaines forme de conformité.

“Créativité” et l’innovation : -

Dans un premier temps nous pouvons considérer que la créativité permet d’apporter l’innovation. Comme le rappelle M De Brabandere ces deux notions proches ne sont pas synonymes. La créativité relève d’une rupture dans les idées , c’est une création de sens et sur le plan pratique l’innovation traduit la créativité. Ainsi on pourrait imaginer ce premier lien, l’innovation est la traduction concrète, réelle, de la créativité.

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Le second lien que l’on peut évoquer entre la notion de créativité et l’innovation est que ces dernières font allusion à un changement. On pourrait par contre parler de lien de cause à effet car il n’y aurait pas d’innovation sans créativité. En effet, l'être humain aurait très rapidement été limité dans l’innovation s’il n’avait pas été capable de changer de paradigme grâce à sa créativité.

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L’ouverture d’esprit. La créativité et l’innovation sont fondés sur des préceptes d’ouverture. Dans les deux cas, il s’agit d’imaginer ce qui ne peut même pas effleurer l’esprit des autres individus. En effet, quelle créativité y-a-t-il à reproduire ce qui a déjà été fait ? Comment est-il possible d’innover si notre propre entendement n’est pas prêt à recevoir cette innovation ? Ces deux éléments semblent donc clairement liés par le degré d’ouverture de la personne qui en est à l’origine.

“Intuition” et l’expertise : -

Le premier lien que nous pouvons faire entre l’intuition et l’expertise est l’intuition peut découler d’un niveau d’expertise dans un certain domaine. En effet, l’intuition se nourrit notamment de connaissances tacites. Hors, ces connaissances tacites qui sont liées à un certain niveau d’expertise. On peut donc en conclure que notre intuition peut découler d’un niveau d’expertise dans un certain domaine. En d’autres termes, si nous sommes expert dans un domaine, nous serons plus enclin à avoir de bonnes intuitions dans ce domaine.

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Le second lien que nous pouvons faire entre les deux notions ci-dessus est que parfois l’intuition vient en renfort de notre expertise. En effet, dans certaines situation, nos connaissances et notre raison ne suffisent pas à répondre à une question ou à régler un problème. C’est dans ces moments que notre intuition intervient. Elle vient donc en complément à nos connaissances théoriques car elle fait appel à une multitudes de tacites.

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Un dernier lien que nous pouvons faire entre ces deux termes est la récurrence. En effet, la rencontre successives d’évènements que nous corrélons lors de faits postérieures afin de décider quelles actions mener, nous permettent de développer nos connaissances tacites et donc notre intuition. De même, on peut acquérir une expertise dans un domaine après avoir vécu, répété et réagit à des situations et problématiques du domaine, de manière récurrente.

“Empathie” et l’épanouissement : -

Le premier lien que nous pouvons faire entre la notion d’empathie et l’épanouissement est que l’empathie peut aider certaines personnes à retrouver un certain épanouissement dans la vie. En effet, lorsqu’une personne souffre et ne va pas bien, le simple fait de faire preuve d’empathie envers cette dernière peut suffire à lui faire relever la tête et à s’épanouir au quotidien.

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Le second lien que nous pouvons faire concernant l’empathie et l’épanouissement est qu’une personne peut plus facilement faire preuve d’empathie à l’égard d’un tiers si elle est elle même épanouie. Une personne n’étant pas du tout épanouie dans sa vie aura beaucoup plus de mal à faire preuve d’une empathie sincère car son cas personnel mériterait également un peu d’empathie.

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Enfin nous pouvons mettre en lumière le cercle vertueux qui existe entre ces deux notions. D’une part lorsque nous sommes épanouis nous sommes en mesure d’offrir une écoute de qualité à nos interlocuteurs et donc nous faisons preuve plus facilement d’empathie et de bien veillance. Dans l’autre sens également, une personne faisant preuve d’empathie pourra construire des relations solides avec les autres ce qui est source de confiance, de bien être et donc in fine d’épanouissement.

“Confiance” et la performance : -

Le premier lien que nous pouvons faire entre la confiance et la performance est que la confiance au sein d’une entreprise permet souvent de gagner en performance. Il est vrai qu’il peut parfois être dur pour un manager de donner sa confiance à ses employés. Seulement, savoir que l’on a la confiance de ses supérieurs permet souvent de se sentir responsabilisé et compris et donc au fin d’être plus performant car on s’engage plus pour ce que l’on réalise au quotidien.

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Dans un second temps, la relation inverse entre ces notions est également une réalité : les performances, les succès , les réussites mettent en confiance ,et nous poussent à toujours nous améliorer. De ce fait dans de nombreuses entreprises , les bons résultats sont communiqué afin de renforcer la confiance des employés, ainsi on peut parler à ce sujet d’un véritable cercle vertueux entre ces notions.

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Dans un dernier temps il est intéressant de souligner les risques d’un surcroît de confiance sur les performances. La confiance ne doit pas se transformer en arrogance, et chacun, aussi expert qu’il soit dans son domaine doit réussir à se remettre en question, écouter les avis extérieurs afin de ne pas mettre en péril ses performances. La confiance doit être mesurée pour permettre à la performance d’être le plus durable possible.

“Sens du travail” et le leadership : -

Dans un premier temps nous pouvons considérer que pour avoir le leadership il faut avoir le sens du travail , car pour mener un équipe et un projet à bien il faut connaître et comprendre le travail demandé et attendu.Le leader n’est pas le tyran fainéant , au contraire il est celui qui aide, qui participe et entreprend en équipe. Le leader ne doit jamais être déconnecté de la notion de travail , à l’image d’un capitaine d’équipe.

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Dans un second temps on pourrait mettre en lumière l’idée que c’est au leader de donner sens au travail. Comme le rappelle à juste titre Andre Comte Sponville, c’est au dirigeant , au manager de donner ou redonner du sens au travail , en accompagnant, en dialoguant en incluant de manière plus intense leurs collaborateurs. Ainsi avoir le leadership c’est avant tout soutenir ses équipes en rappelant le rôle important de chacun et la création de valeur que chacun apporte.

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Enfin dans un troisième temps , il est intéressant de souligner les dangers d’un leadership qui détruirait le sens du travail. Le leader ne doit pas être tyran, car dans ce cas précis il réduirait le travail des autres à de simples tâches, démotiverait le groupe qui perdrait en performance. La frontière est pourtant très poreuse entre ces deux manière d’appréhender le leadership, et les performances des entreprises subissent souvent les conséquences d’un management et d’un leadership en décalage avec le sens donné au travail.

“Bonheur” et l’apprentissage : -

Dans un premier temps on peut considérer que le bonheur est le résultat d’un long apprentissage : se connaître, comprendre nos attentes et nos buts est essentiel afin de savoir ce qui pourrait nous permettre d’atteindre une situation d’ataraxie.Ainsi c’est en tirant des leçons du passée que nous pouvons accéder au bonheur.

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Dans un second temps nous pouvons penser que l’apprentissage est source de bonheur dans la mesure où il nous arrache de notre situation d’incompétence, d’incapacité. L’apprentissage nous libère ,nous rend autonome, mature et heureux. Nous nous réalisons à travers l’apprentissage et atteignons le bonheur

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Enfin pour certains bonheur et apprentissage sont opposés dans la mesure où aucun chemin prédéfini conduit à un bonheur unique, au contraire ce n’est pas l’apprentissage qui mène au bonheur mais ce sont les expériences singulières qui conduisent à des bonheurs. Il ne faut donc pas apprendre le bonheur mais vivre le bonheur c’est à dire se laisser guider par nos émotions et non pas par un fil conducteur qui pourrait finalement avoir l’effet inverse.

Partie 2 : Décrire des expériences dans lesquelles nous aurons personnellement à expérimenter chaque concept

Expériences d’Emma Hayoun : Penser la complexité Il est de nos jour de plus en plus difficile de penser cette complexité, comme l’expliquait Edgar Morin, ce travail doit être le résultat d’un tissage entre les matières, entre les connaissances,et les disciplines, or à l’ère des réseaux sociaux, de la recherche de la simplification de l’information j’ai plutôt tendance à vouloir comprendre les choses rapidement et donc utiliser des raccourcis pour mieux appréhender les thèmes d’actualités (vidéo, postcast, articles courts). Or penser la complexité nécessite en réalité de prendre le temps de chercher l’information, la traiter puis l’intégrer à notre réflexion personnelle. Pour changer mes mauvaises habitudes et mon besoin de collecter les informations trop rapidement je devrais apprendre à multiplier mes sources (de recherches, de prises d’information) et également privilégier le dialogue ,car dans la dis cussion peut émaner de nouvelles idées qu’il est parfois impossible de tirer d’un article écrit, ou de quelques lignes résumées. En favorisant le dialogue et le partage de connaissance, en acceptant également de prendre le temps, il me sera possible alors de mieux penser cette complexité et mieux appréhender des sujets complexes.

Les automatismes du cerveau De nature très anxieuse et stressée , je n’arrive pas à m’empêcher de penser au pire lorsque je rencontre des situations difficiles. Ces réflexes font parti des automatismes du cerveau et il est très difficile de s’en séparer dans la mesure où ils sont ancrés au plus profond de nous. Une des actions qu’il est possible de mettre en place pour lutter ou du moins travailler sur ces automatismes du cerveau est d’essayer pour ma part de rediriger mes pensées, c’est- à-dire essayer de ne plus penser négativement ou avec anxiété. Plusieurs techniques existent pour mettre en place ce changement de mode de pensée: par la lecture (poème, recueil..) l’idée est de nourrir le cerveau d’idées nouvelles et positives afin d’apprendre à relativiser et appréhender les situations différemment. Si cette action peut paraître anecdotique, pour de nombreux professionnels de la santé, c’est un moyen de ‘’muscler’’ son cerveau et l’habituer à intégrer cette nouvelle perspective de penser

Biais cognitifs Malgré les recherches qui prouvent que notre inconscient influence toutes nos décisions, nous nous considérons malgré toute comme ‘’maître dans nos propres maisons’’ pour reprendre des termes freudiens. Pourtant avoir conscience de ces biais nous aiderait à prendre des choix plus réfléchis et conscient. Si on ne peut malgré tout pas lutter contre ces derniers , les comprendre est un premier pas pour changer nos manière de penser et d’agir. Dans le cadre de mon expérience professionnelle en tant que chargé de recrutement , j’ai souvent eu l’occasion d’utiliser des biais notamment de jugement comme cleui d’ancrage mental , or aujourd’hui j’essaie de prendre un peu plus de recul lorsque j’affronte des situations que j’ai déjà vécu ( un candidat en retard..) avant de me précipiter sur des réactions habituelles , comme des réflexes, je devrai laisser plus de temps pour juger et évaluer les potentiels. Même si l’exercice est difficile je peux au quotidien travailler sur cet aspect pour ne pas évincer des candidatures trop vite sur des critères non justifiés

Conformité Par timidité et parfois facilité , j’ai tendance à me cacher derrière le groupe, à accepter certaines normes et pratiques pour ne pas sortir du cadre. Je n’ose pas parfois remettre en question des pratiques qui dans le fond ne me correspondent pas , je le vois parfois dans le cadre de mon alternance. J’aimerai alors essayer de changer cette manière d’agir. Tout d’abord en relativisant, car donner son avis c’est un premier pas pour s’éloigner de la conformité qui peut nous brimer. Ainsi lors des réunions ou des moments de partages plus informelles avec mes collègues de travail je devrais faire part de mes points de vues , et pourquoi pas proposer des

idées.Je dois essayer de dépasser cette timidité pour ne plus tomber dans des carcans de conformité. Créativité Lorsque dans le cadre personnel ou professionnel on me demande d’être créative (trouver un cadeau , trouver une solution innovante à un problème) je me retrouve souvent en panne d’inspiration non pas parce que je n’ai aucune imagination mais plutôt parce que lorsque le résultat est attendu rapidement cela me brime dans ma réflexion , cela me stresse et m’empêche de réfléchir en toute sérénité. De plus je cherche alors à savoir ce que la personne en face de moi ferait plutôt que de créer mon propre chemin par crainte de décevoir ou de ne pas être à la hauteur. Pourtant j’ai compris que finalement je devrai dorénavant prendre les devants et utiliser les moments de détente pour creuser dans ma créativité car c’est lorsque je suis libérée de toute pression que mes idées fusent. Je dois devancer les attentes et apprendre à m’écouter en me libérant du poids des autres. Intuition En alternance dans les ressources humaines et en particulier dans le secteur de l’intérim je dois souvent utiliser mon intuition. Lorsqu’un candidat se présente je dois savoir si je lui ferais confiance pour l’envoyer sur différentes mission. Plus que le curriculum vitae ou les expériences l’intuition joue une rôle pour ne pas dire LE rôle déterminant dans le recrutement. Or en tant que débutante j’ai eu au départ beaucoup de mal à suivre cette intuition, et donc lors de pré sélection je me réferrai uniquement aux questions basiques et trames laissés par mes supérieurs. Or ces questionnaires préétablis ne permettent pas d’appréhender au mieux l’humain, je laissais passer en réalité beaucoup de détails car je n’y prêtais pas assez attention. Afin d’aiguiser mon intuition je dois apprendre à être plus à l’écoute et savoir détecter des signes dans la gestuelle ou plus largement dans le non dit , seul l’expérience et les conseils de mes collègues pourront m’aider à améliorer mon intuition sans tomber dans les travers des stéréotypes Empathie Toujours dans le cadre de mon alternance dans une agence d’intérim , ma fonction me mène à effectuer des...


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