Master 1 Sciences Politiques Fiche Lecture Asiles études sur la condition sociale des malades mentaux PDF

Title Master 1 Sciences Politiques Fiche Lecture Asiles études sur la condition sociale des malades mentaux
Course Parcours Science politiq
Institution Université Lumière-Lyon-II
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fiche lecture complète de l'ouvrage de Goffman. ...


Description

Ailes, Etudes sur la condition sociale des malades mentaux Erving Goffman

Institution totalitaire : comme un lieu de résidence et de travail ou un grand nombre d’individus, placés dans la même situation, coupés du monde extérieur pour une période relativement longue, mènent ensemble une vie recluse dont les modalités sont explicitement et minutieusement réglées. Etablissement social qui, en légiférant autoritairement sur tous les domaines de la conduite de l’interné, brise la souplesse des ajustements et l’enchaînement harmonieux des rôles de la vie normale et dérobe à toutes les initiatives leur sens autonome. L’institution totalitaire constitue en fait le seul principe de totalisation pour ces totalités détotalisées que représentent les comportements des reclus. En tant qu’institution sociale, elle rassemble la plupart des traits structuraux qui caractérisent un groupe d’établissements spécialisés dans le gardiennage des hommes et le contrôle totalitaire de leur mode de vie : l’isolement par rapport au monde extérieur dans un espace clos, la promiscuité entre reclus, la prise en charge de l’ensemble des besoins des individus par l’établissement, l’observance obligée d’un règlement qui s’immisce dans l’intimité du sujet et programme tous les détails de l’existence quotidienne, l’irréversibilité des rôles de membre du personnel et de pensionnaire, la référence constante à une idéologie consacrée comme seul critère d’appréciation de tous les aspects de la conduite ; tous ces caractères conviennent à l’hôpital psychiatrique aussi bien qu’à la prison, au couvent, au cantonnement militaire ou au camp de concentration. C’est la litanie obsédante de l’existence journalière dans le temps figé de la détention, à peine rythmé par les quelques fêtes rituelles de l’institution, kermesses, bals, noëls des malades, soirées de charité, dérisoires comices dans ce que Flaubert appelle la litière du quotidien. Le médecin parle de guérison, le père abbé de salut, l’administrateur de prison de sécurité, l’officier de discipline, le gardien de camp de concentration d’épuration. Ces idéologies particulières masquent les ressemblances entre les fonctions sociales assumées par ces différents établissements. Les différentes institutions se laissent alors ordonner selon un continuum objectif en tant qu’elles brodent des variations plus ou moins importantes sur les thèmes communs de l’isolement et du contrôle totalitaire de l’individu. Les techniques, les tactiques et les stratégies particulières pour neutraliser, changer ou réduire à merci les reclus en découlent. Approche sociologique de l’hôpital : L’organisation de la vie hospitalière apparaît commandée par un certain nombre de coupures. La première coupure se définit par rapport au monde extérieur. L’isolement écologique et humain de l’hôpital le constitue en microcosme social au sein duquel l’existence est vécue en négatif par rapport à la vie normale, dans une durée vide encadrée par la rupture de l’avant et de l’après, de l’admission et de la sortie. La coupure interne entre le personnel et les malades transpose et reprend au sein même de l’établissement cette opposition du dehors et du dedans et fournit le principe dynamique de la vie sociale dans l’institution : le personnel représente les normes, les mythes et les pouvoirs de la vie sociale pour des sujets définis par l’abolition de tous les privilèges d’une existence libre. Le « soignant » par rapport au « soigné », c’est aussi l’homme libre par rapport au prisonnier, le nanti par rapport au pauvre, le savant par rapport à l’ignorant, celui qui détient une position sociale définie par son travail à l’hôpital, tandis que l’absence de statut autonome caractérise la situation de malade, celui qui existe dans sa propre durée et agit en fonction de ses propres décisions, alors que le malade vit dans une temporalité figée et n’a aucune initiative personnelle. Rapport thérapeutique qui se détache sur le fond d’un conflit entre deux groupes antagonistes revêtant touts les attributs objectifs d’une lutte de classes puisque d’un seul côté se trouvent monopolisés le savoir, le pouvoir, et la liberté, et, de l’autre, l’ignorance, la dépossession de soi et la dépendance. L’aliénation du malade prend ici un sens nouveau : il est

aliéné au second degré par la maladie parce que la maladie est institutionnalisée dans un espace social dont toutes les caractéristiques lui imposent les déterminations majeures de la servitude. La réussite des expédients journaliers (ressources momentanées pour se tirer d’embarras sans résoudre la difficulté essentielle) et les conquêtes de détail qui améliorent le statut précaire du malade supposent l’intériorisation de la contrainte, si bien que la meilleure adaptation à ce milieu telle qu’on l’observe chez de vieux hospitalisés équivaut à l’impuissance à vivre dans tout autre milieu. Mais qu’il accepte la loi de l’institution ou qu’il se révolte contre elle, le malade tourne toujours dans le cercle défini par le règlement, dans un univers qui sécrète ses propres signes de réussite, ses symboles de prestige, ses voies de promotion interne, et même la marge de déviance autorisée par rapport à des normes immuables. La rébellion est stérilisée dans son principe par l’établissement qui réinterprète selon sa propre logique toute velléité d’autonomie et impute à la pathologie du patient tous les comportements qui ne se plient pas à ses normes. Limite de la pathologie asilaire permet de lire la vérité de l’hôpital comme milieu anti-thérapeutique. L’intériorisation complète de la répression, ou la servitude devenue nature, est la conséquence paradoxale de la socialisation institutionnelle. Le discours psychiatrique sur l’hôpital : Il convient de ne pas esquiver ceci : l’hôpital, même psychiatrique, est aussi un milieu ou l’on soigne et ou assez souvent même on guérit des malades. Quel est dès lors le rapport entre l’interprétation de l’hôpital comme institution totalitaire et la version qu’en donnent ses représentants officiels, les médecins, et les administrateurs de la santé mentale ? Parler de « discours psychiatrique » : dans l’optique médicale, l’hôpital tend littéralement à devenir un lieu où l’on parle, c'est-à-dire le cadre dans lequel on propose aux malades un certain langage dont l’acceptation conditionne la guérison. La prolifération actuelle des réunions dans les services ne fait qu’institutionnaliser cette perception de l’hôpital comme milieu thérapeutique par le verbe. Ensuite, discours qui a une portée psychologique, visant une fin directement pratique, la guérison ou la rémission de la maladie. C’est aussi, au sein de l’hôpital, le seul discours puissant : il commande la répartition du pouvoir parmi le personnel (place dans la hiérarchie hospitalière est directement fonction du savoir qu’il représente) et des gratifications parmi les malades (menus privilèges, affection dans les quartiers, et le souverain bien : la sortie, octroyée en fonction de ses appréciations). Enfin, il se donne pour un langage universel tout en restant quasi mobilisé par les responsables officiels de l’organisation : il est tenu sur le malade, en principe pour lui, mais, sauf exceptions très rares, jamais par lui. Efforts des psychiatres dans la plupart des initiatives thérapeutiques modernes consistent à essayer d’annuler les tendances aristocratiques et totalitaires enfermées dans leur propre discours. La « culture » du malade : dresser en face de cette version médicale une théorie de l’hôpital comme institution totalitaire, c’est premièrement se donner le moyen d’équilibrer une interprétation fonctionnaliste de la vie hospitalière à partir d’une finalité unique, la santé, par une analyse en termes de conflits, d’antagonismes et de contradictions. Toute conduite « négative » du patient (fouiller les ordures à la recherche de quelque déchet utilisable, refus de parler aux autres malades ou au personnel), qui détériorent le statut du malade au sein de l’hôpital (et retardent bien souvent sa sortie) peuvent s’expliquer médicalement comme étant des symptômes d’un état pathologique ; mais dans le même temps, ces conduites, que l’on observe aussi dans les camps de concentration, les prisons, etc., peuvent aussi bien s’interpréter par référence aux conditions d’existence aménagées par l’institution, avec, entre autres, la situation de pénurie dans laquelle se trouve placé le malade : à la limite, de tels comportements peuvent représenter le mode d’adaptation le plus rationnel compte tenu de l’ensemble des conditions objectives du milieu dans lequel ils s’exercent (existence de plusieurs grilles interprétatives pour une même conduite). Vie asilaire : rapports sociaux concrets à l’hôpital sous le signe de l’affrontement ouvert ou larvé et du malentendu. Le

médecin, en effet, ne peut réaliser sa tache thérapeutique qu’en faisant reconnaître son interprétation de l’état du malade par le malade lui-même, tandis que l’intériorisation de cette version médicale représente pour le patient la démission de sa prétention à se comprendre luimême à partir de son propre système de référence : s’accepter comme malade, c’est se résigner à manifester des symptômes au lieu de produire des actes. Faire la sociologie de l’hôpital, c’est restituer aux conduites des malades le sens spontané que l’interprétation psychiatrique commence par leur dérober. Lorsqu’on prend en compte la totalité de ses raisons d’agir, le malade est toujours moins fou qu’il n’apparaît dans le système des raisons médicales, comme l’ignorant est toujours moins stupide qu’il ne semble à l’homme cultivé si l’on interprète sa conduite à partir de sa propre culture, au lieu d’y voir de simples manquements à la rationalité savante. Le « mauvais esprit » des chambrées, des prisons, internats, usines de montage à la chaîne, et aussi des malades, c’est une certaine revanche de l’humanité brimée qui se défend par le refus contre l’unilatéralité des idéologies dominantes. L’hôpital psychiatrique s’est constitué au 19ème siècle comme une tentative de synthèse entre cette double exigence sociale de guérir des malades et de neutraliser des déviants « dangereux pour eux-mêmes et pour autrui ». Conjonction concertée d’une institution, l’asile, espace social neutralisé au sein duquel peut se réinstaurer par la discipline un ordre nouveau annulant le désordre de la folie, d’un personnage, le psychiatre, dont l’autorité réalise la synthèse de la bienveillance et de la loi, et d’une définition sociale de la maladie mentale en termes essentiellement moraux, anomie perturbatrice de l’ordre. Sartre : « une société décide de ses malades comme elle décide de ses morts ». Institution religieuse : couvents réussissent réellement à instituer une vie sociale nouvelle à partir d’une idéologie commune et communément partagée, c’est à la condition d’avoir coupé radicalement les ponts avec la vie extérieure. Les couvents ont la particularité d’offrir le triste privilège de pousser jusqu’au bout la logique de l’institution totalitaire : la vocation profonde des établissements de ce type est de réaliser les conditions de la « mort au monde », c'est-à-dire la contre organisation concertée et systématique qui nie l’organisation d’une vie sociale humaine. Commune volonté de détruire la vie : mort volontaire, s’il s’agit de vocation religieuse dans les couvents, mort par ostracisme, par l’exclusion sociale du déviant criminel, malade ou politiquement dangereux dans les prisons, les hôpitaux psychiatriques et les camps de concentration, sans parler de formes plus mineures d’isolement (assimilation de la culture dans les internats). Institution totalitaire représente toujours la figure monstrueuse de l’inhumanité. Mais, organisée sous la forme d’une existence sociale hyper-rationnalisée, elle caricature la vie sociale normale en identifiant l’homme au projet unilatéral qu’elle s’emploie à faire triompher par tous les moyens. Le reclus peut importer dans l’institution totalitaire peu ou beaucoup de sa « culture » antérieure. Dualisme : Tout en pesant impitoyablement sur les temps forts de la vie du reclus (au réveil, pour les appels, le repas, les corvées, etc.) le règlement laisse de grandes plages de pseudo-liberté abandonnées au désœuvrement, à l’oisiveté, à l’ennui, mais aussi parfois au loisir, à la réflexion, à l’amitié. Temporalité spéciale sous la double modalité contrastée de la rigidité et du laxisme. Nombreux reclus font l’expérience de l’enrégimentement total tout en éprouvant le sentiment qu’ils n’ont jamais été aussi libres auparavant. Face à la tentative d’organisation complète de l’existence à partir d’un règlement unique qui légifère sans contrepoids reconnu et sans jeu autorisé, l’autre pôle représenterait le moi dépouillé, réduit à la manière dont il serait façonné en fonction de ces exigences à l’institution. Permettent de mettre entre parenthèse les différentes appartenances du moi. L intériorité s’évanouit sous le dernier modelage, rabattue sur la dimension unique du rôle imposé par l’institution totalitaire. Dans la mesure où l’institution totalitaire réalise une image approchée du conditionnement du moi par un seul groupe d’appartenance, elle permet de définir a contrario les exigences d’une socialisation plus complète, c'est-à-dire les conditions sociales nécessaires au développement d’une personnalité concrète. On ne saurait confondre

pathologie individuelle et pathologie institutionnelle : il y a un tragique de la dépersonnalisation, de l’embrigadement des hommes et de la planification bureaucratique de leurs désirs et de leurs besoins, qui ne doit rien à la maladie mentale. Centre de l’étude : l’univers du reclus (isolement de personnes dans un univers claustral qui constitue l’aspect essentiel de leur commune situation), et non celui du personnel encadrant. Toute institution procure à ceux qui en font partie une sorte d’univers spécifique qui tend à les envelopper et accapare une part de leur temps. Certaines poussent cette tendance à un degré incomparablement plus contraignant que les autres. Signe de leur caractère totalitaire, les barrières qu’elles dressent aux échanges sociaux avec l’extérieur, ainsi qu’aux entrées et aux sorties, et qui sont souvent concrétisées par des obstacles matériels : portes verrouillées, hauts murs, barbelés, falaises, étendues d’eau, forêts. Ce sont ces établissements que Goffman appelle « institutions totalitaires ». 5 groupes d’institutions totalitaires propres à nos sociétés : 1) les organismes qui se proposent de prendre en charge les personnes jugées à la fois incapables de subvenir à leurs besoins et inoffensives : foyers pour aveugles, vieillards, orphelins. 2) Etablissements dont la fonction est de prendre en charge les personnes jugées à la fois incapables de s’occuper d’elles mêmes et dangereuses pour la communauté même si cette nocivité est involontaire : sanatoriums, hôpitaux psychiatriques. 3) Institution totalitaire destinée à protéger la communauté contre des menaces qualifiées d’intentionnelles sans que l’intérêt des personnes séquestrées soit le premier but visé : prisons, établissements pénitentiaires, camps de prisonniers et camps de concentration. 4) institutions qui répondent au dessein de créer les meilleures conditions pour la réalisation d’une tâche donnée et qui justifient leur existence par ces seules considérations utilitaires : casernes, navires, internats, camps de travail. 5) les établissements qui ont pour but d’assurer une retraite hors du monde même si, en fait, on les utilise fréquemment pour former des religieux : abbayes, monastères, couvents. Placés sous une seule et même autorité, tous les aspects de l’existence s’inscrivent dans le même cadre ; ensuite, chaque phase de l’activité quotidienne se déroule, pour chaque participant, en relation de promiscuité totale avec un grand nombre d’autres personnes, soumises aux mêmes traitements et aux mêmes obligations ; troisièmement, toutes ces périodes d’activité sont réglées selon un programme strict, en sorte que toute tâche s’enchaîne avec la suivante à un moment déterminé à l’avance, conformément à un plan imposé d’en haut par un système explicite de règlements dont l’application est assurée par une équipe administrative. Pris séparément, ces caractères se retrouvent ailleurs que dans les institutions totalitaires. Le caractère essentiel des institutions totalitaires est qu’elles appliquent à l’homme un traitement collectif conforme à un système d’organisation bureaucratique qui prend en charge tous ses besoins. Fossé infranchissable entre le groupe restreint des dirigeants et la masse des personnes dirigées que nous appellerons pour plus de facilité les « reclus ». Reclus vivent ordinairement à l’intérieur de l’établissement et entretiennent avec le monde extérieur des rapports limités ; par contre le personnel d’encadrement demeure socialement intégré au monde extérieur. Barrière qui fait obstacle aux conversations s’oppose aussi efficacement à la transmission des informations, et spécialement celles qui concernent les intentions du personnel à l’égard des reclus. Ceux-ci sont systématiquement tenus dans l’ignorance des décisions qui les concernent. Deux univers sociaux et culturels se constituent côte à côte avec quelques points de contacts officiels mais sans interpénétration. Concernant le travail : dans la vie courante, l’autorité que possède le lieu de travail prend fin lorsque le travailleur perçoit son salaire ; l’utilisation qu’il en fait au sein de sa famille et pour ses loisirs est son affaire personnelle. Planifier la journée entière du reclus c’est aussi nécessairement prendre en charge tous ses besoins. On exige bien plus qu’une journée complète de dur labeur, non point avec promesse de récompense, mais sous la menace de châtiments corporels. D’autres institutions pratiquent une sorte d’esclavage : le temps du reclus est totalement à la

disposition du personnel et la conception que l’on a de soi même, le sens de sa personnalité et de la propriété n’ont plus le moindre rapport avec le travail. Institutions totalitaires incompatibles avec cette structure de base de notre société qu’est le rapport travail salaire. Reclus entrent à l’institution avec une « culture importée » héritée de leur univers familial. Stable ou non, l’organisation personnelle de la recrue faisait jusque là partie d’un ensemble plus large intégré à son environnement social et constituait un lot d’expériences qui justifiait la représentation acceptable que l’individu se faisait de lui-même. On voit que les institutions totalitaires ne sauraient substituer leur seul type de culture à cet ensemble déjà constitué. Nous avons affaire à un processus plus limité que celui de l’acculturation ou de l’assimilation. Su certains changements culturels se produisent néanmoins, c’est plutôt par la suppression de la possibilité d’actualiser certains comportements, et l’ignorance totale des modifications récemment intervenues dans le milieu extérieur. Ainsi, si le séjour du reclus se prolonge, il peut se produire ce que l’on a appelé une « déculturation » au sens d’une « désadaptation » qui rend l’intéressé temporairement incapable de faire face à certaines situations de la vie quotidienne , s’il doit à nouveau les affronter. Nouvel arrivant entre à l’établissement avec une représentation de lui-même qui lui est procurée par certaines dispositions permanentes de son environnement domestique. Dès l’admission, il est immédiatement dépouillé. Série d’humiliations, de dégradations, de mortifications, et de profanations de sa personnalité. Début de certains changements radicaux dans la carrière morale du nouveau venu, carrière marquée par une modification progressive des certitudes qu’il nourrit à son propre sujet. Procédés utilisés pour mortifier la personnalité : 1) l’isolement. Première amputation que subit la personnalité. Individu coupé du monde 24h sur 24h et parfois pendant des années, il se trouve dès lors dépossédé de ses rôles sociaux. Peu d’indices susceptibles de révéler la position qu’il occupait dans le monde civil. Notion de « mort civile », dépersonnalisation permanente. 2) Les cérémonies d’admission. Modalités d’entrée à l’institution entraînent des mortifications infligées par le personnel chargé d’effectuer ce que l’on nomme les formalités d’admission : enregistrement du Curriculum Vitae, photographie, pes...


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