Fiche Lecture DES JEUX ET DES Hommes PDF

Title Fiche Lecture DES JEUX ET DES Hommes
Course Psychologie Sociale et comportement du consommateur
Institution Université Côte d'Azur
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Fiche de lecture du livre Des jeux et des hommes d'Eric Berne...


Description

« DES JEUX ET DES HOMMES » Eric BERNE

Titre : Des jeux et des hommes Auteur : Eric BERNE (1910-1970)

Date de publication : 1964 Domaine : Psychologie des relations humaines Eric Berne est né à Montréal (Canada) le 10 mai 1910 et y est mort le 15 juillet 1970, c’est un psychiatre américain fondateur de l’Analyse Transactionnelle. Il fut très inspiré par Freud, cependant Eric Berne a souhaité prendre ses distances par rapport à la psychanalyse pour élaborer un outil thérapeutique efficace et rapide, donc moins coûteux et accessible à tous. Lors de la parution de son ouvrage « transactional analysis and psychoterapy » en 1961, sa théorie fait déjà parler d’elle dans les milieux psychothérapeutiques et psychiatriques. En 1964, Berne et ses confrères fondent l’ITAA («International Transactional Analalysis Association ») qui existe toujours aujourd’hui. Eric Berne est également l’auteur d’autres ouvrages importants tels que « structure et dynamique des organisations et des groupes », « sex in human loving » L'Analyse Transactionnelle fondée par Eric Berne est une théorie de la personnalité et de la communication. Elle décrit la personnalité notamment en termes d'« États du Moi » (Parent, Adulte, Enfant), et étudie les phénomènes intra-psychiques à travers des échanges relationnels appelés « Transactions ». L’Analyse Transactionnelle permet une meilleure connaissance de soi et des autres, pour prendre conscience de « ce qui se joue ici et maintenant » dans les relations personnelles et professionnelles, entre deux personnes et dans les groupes. L’Analyse Transactionnelle propose des grilles de lecture pour la compréhension des problèmes relationnels, et des modalités d’intervention pour résoudre ces problèmes.

Dans cet ouvrage, Eric Berne pose la question de savoir comment se structurent les rapports sociaux ? Pour y répondre, l’auteur va tenter de démontrer que les rapports sociaux significatifs prennent le plus souvent l’aspect de « jeux ».

Cet ouvrage peut se diviser en 3 grandes parties qui seront : « l’Analyse des jeux », « Un florilège de jeux », « Au-delà des jeux ».

1. L’Analyse des jeux Ici se trouvent résumées les théories nécessaires à l’analyse et la compréhension des jeux. Grâce à ces 5 parties, E.Berne nous permet de commencer à appréhender la façon dont les jeux structurent les rapports sociaux. *Analyse Structurale Cette analyse fait état du concept d’états de l’égo qui se nomment Parent, Adulte et Enfant. Le Parent correspond aux pensées, émotions, et comportements d'une personne qu'elle a fait siens par imitation de figures parentales ou éducatives marquantes : « vous vous trouvez dans l’état d’esprit qui était celui de l’un de vos parents et réagissez comme il réagirait » (p.26). L’Adulte caractérise les émotions, pensées et comportements qui sont cohérents avec la réalité : « vous venez d’apprécier la situation de manière autonome et rendez compte sans préjugé de ces processus de pensée » (p.26). Enfin l’Enfant correspond aux pensées, émotions, et comportements qui sont une reviviscence de notre propre enfance : «  votre réaction est la même que vous auriez eu quand vous étiez un tout petit garçon ou une toute petite fille » (p.26). Ces 3 aspects de la personnalité sont primordiaux pour la vie et la survie de l’homme. « Chacun d’eux mérite un respect égal, et trouve sa place légitime au sein d’une existence pleine et productive » (p.30). *Analyse Transactionnelle Cette analyse consiste à « analyser quel état de l’ego a exécuté le stimulus transactionnel et la réaction transactionnelle» (p.31). Une transaction est le nom donné à un échange verbal et comportemental entre deux 2 personnes. On distingue le stimulus, ou message envoyé d'une personne à l'autre de la réponse de celle-ci. Les transactions peuvent ainsi être observées et analysées en termes d'États du Moi. Il y a les transactions complémentaires : les transactions sont complémentaires lorsque les deux partenaires s'adressent à l'Etat du Moi dans lequel l'autre se trouve (par exemple « Enfant-Enfant »). Dans ce cas, « la communication peut en principe se poursuivre à l’infini » (p.32).

« La communication se trouve interrompue lorsqu’une transaction croisée a lieu » (p.32) : c’est le cas lorsqu'une personne s'adresse à un autre État du Moi que celui dans lequel se trouve son partenaire (par exemple une communication « Adulte-Enfant »). Ces 2 types de transactions peuvent être simples (2 états de l’ego) ou cachées (plus de 2 états de l’ego). Il y a aussi des transactions cachées au sein des transactions complémentaires. On distingue les transactions doubles où une transaction peut en cacher une autre. La double transaction cachée comporte 4 états de l’ego et elle est particulièrement présente dans les jeux de flirt avec l’utilisation de sous-entendus par exemple. Et les transactions angulaires (3 états de l’égo) où L'Adulte de l’individu 1 s'adresse officiellement à l'Adulte de l’individu 2 mais en fait va "titiller" l'Enfant de l’individu 2. *Procédés et rituels Les formes les plus simples de l’activité sociale sont les procédés et rituels qui doivent tous être appris et intériorisés par l’individu pour agir en société. Un procédé est une « série de transactions complémentaires adultes simples ayant pour but le maniement de la réalité.» (p.37). On distingue alors la réalité statique (tous les arrangements possibles de la matière au sein de l’univers : par exemple l’arithmétique) et la réalité dynamique (potentialités d’interactions de tous les systèmes énergétiques existant dans l’univers : par exemple la chimie). Un rituel est une « série stéréotypée de transactions complémentaires simples programmées par des forces sociales externes ». Il existe des rituels informels (exemple : l’acte social de prendre congé) ou formels (exemple : une messe). La forme d’un rituel est déterminée de façon parentale traditionnelle même si il peut avoir des influences plus récentes (mais alors moins stables). Il est à noter que ces procédés et rituels sont stéréotypés. La différence entre les deux est due à « l’origine de la préméditation » (p.42) : les rituels sont conçus par le Parent et les procédés par l’Adulte.

Parfois, les individus peu à l’aise avec les rituels utilisent plutôt des procédés comme par exemple aider la maîtresse de maison pendant une réception. *Passe-temps Ce sont des « matrices sociales et temporelles offrant des degrés variés de complexité » (p.43). Nous allons nous intéresser aux « passe-temps simples » dont le but principal est de constituer un laps de temps dont le début et la fin sont marqués par des procédés et des rituels. Ils se pratiquent le plus souvent dans les réunions sociales ou dans des moments d’attentes collectifs. Ils peuvent aller du simple « bla-bla » (échanges insipides) à une discussion sérieuse. On peut classifier les passe-temps selon des critères sociologiques (sexe, âge, situation familiale, culture ), il existe aussi une classification structurale transactionnelle qui est plus personnelle et enfin une classification psychologique. Il est important de souligner que les passe-temps sont aussi des outils de « sélection sociale » (p.46) puisqu’ils permettent d’évaluer les autres « joueurs ». Ils présentent un caractère exclusif (conversations d’hommes comme les voitures et de femmes comme les « chiffons ») et sont donc à la base du choix des relations. A travers les passe-temps, les individus peuvent « confirmer leur rôle social » (p.48) comme par exemple ceux de « Parent sévère » ou « Parent indulgent » *Jeux Un jeu est le « déroulement d’une série de transactions progressant vers un résultat bien défini ». Ces transactions sont souvent répétitives, à motivations cachées Les jeux se différencient des procédés, des rituels et des passe-temps en raison de leur « qualité secrète » et de leur « salaire ». Tout jeu est malhonnête à la base et son résultat se veut dramatique. Le jeu le plus typique et donc un bon exemple pour illustrer sa caractéristique générale est « Sans toi » (p.52) où Mr Leblanc empêchait Mme Leblanc d’aller danser, un jour elle y alla quand même et se blessa. Ainsi, elle n’a pas choisit cet époux par hasard mais inconsciemment parce qu’il l’empêchait de faire quelque-chose qui lui porterait préjudice (même si elle désirait cette chose).

L’éducation de l’enfant peut être considérée comme un « processus où l’on enseigne à l’enfant quels jeux il doit jouer et comment » (p.61), cela pourra déterminer beaucoup de situations de sa vie comme la personne qu’il épousera, son travail etc Les jeux sont nécessaires et souhaitables cependant il faut se demander s’ils apportent à l’individu le meilleur profit possible. Par exemple dans le jeu de « Schlemiel » (p.64) où un individu fait des saletés puis s’excuse, le salaire du jeu consiste à obtenir le pardon c’est pourquoi il a conscience de faire mal mais la jouissance du pardon le motive. Les jeux servent en fait à occuper le temps passé par l’individu à attendre les accomplissements finaux tout au long de sa vie. Un jeu se divise en 3 stades : au premier degré « les jeux sont socialement acceptables dans le milieu auquel appartient le joueur » (p.67), au second degré « ils ne provoquent aucun dommage permanent mais les joueur préfèrent cacher ce jeu en public » (p.67) et au troisième degré l’issu du jeu et tragique, il se termine « en clinique, au tribunal ou à la morgue » (p.67). La classification la plus pratique est sociologique. 2. Un florilège de jeux Les jeux évoluent sans cesse et de nouveaux apparaissent constamment même si ils sont souvent des variantes d’un jeu connu. Les jeux que nous allons présenter sont classés par famille et la majorité sont des jeux « néfastes » car ce sont les plus étudiés par les thérapeutes (exceptée la dernière section). *Jeux vitaux Tous les jeux sont déterminants dans la vie des joueurs, cependant certains d’entre eux ont plus de chances de durer la vie entière, ce sont les jeux vitaux. Les exemples de ces jeux seront : -« L’Alcoolique » où par exemple le fait même de boire n’est qu’un plaisir passager, le réel but est par exemple pour Leblanc de se saouler en sachant que cela déplait à Lenoir puis de tenter d’obtenir son pardon. (p.77)

-« Le débiteur » : par exemple (p.84), une personne profite par exemple du prétexte de ses dettes pour ne rien entreprendre en partant du principes que « sans ses dettes » il pourrait faire ceci ou cela -« Donnez-moi des coups de pied » : p.87 : par exemple ce jeu est pratiqué par des gens dont le comportement équivaut à porter une pancarte disant « ne me donnez pas de coups de pieds », ainsi ils provoquent la tentation irrésistible de faire le contraire puis se lamentent sur leur sort. Ce cas se retrouve souvent chez les paranoïdes. -« Cette fois je te tiens salaud » : p.88 par exemple au poker Leblanc dépouille Lenoir mais il se réjouit plus de le voir à sa merci que de la somme d’argent gagnée. *Jeux conjugaux Presque tous les jeux se retrouvent dans la vie conjugale ou familiale mais certains sont tolérés plus longtemps « sous la contrainte légale de l’intimité contractuelle » (p.96). Les exemples de jeux seront : -« Coincé » : qui consiste à « refuser avec hypocrisie à jouer le jeu d’autrui » (p.97) : par exemple Leblanc sort au cinéma avec ses amis en laissant sa femme à la maison, feignant de ne pas comprendre que ça lui déplait. -« le tribunal » –« la femme frigide » où le mari fait des avances à la femme qui le repousse, il cesse ses avances et la femme revient vers lui, mais quand il réitère son comportement elle le rejette en l’accusant de ne l’aimer que pour la sexualité..., -« la ménagère », -« sans toi » que nous avons déjà expliqué précédemment, -« tu vois bien comme j’ai essayé » et -« chéri » *Jeux de société « A mesure que l’on fait mieux connaissance, les jeux commencent à se développer » (p.117) : ce sont les jeux de société, ceux que l’on joue au sein du groupe social dans lequel on évolue. Eric Berne étudie 4 jeux typiques au sein de situations ordinaires :

-« c’est affreux » : ici les passe-temps ne comportent pas de dénouement (ou salaire) mais des sensations superflues, par exemple dans le passe-temps « de nos jours » une femme se retire d’un groupe thérapeutique après avoir du subir un silence au lieu d’une « approbation passionnée » (p.117) qu’elle attendait et qu’elle avait dans son milieu social. -« les défauts » -« Schlemiel » : dans l’exemple de la page 121, nous retrouvons Leblanc qui invité à une réception chez Lenoir accumule les bêtises, Lenoir ne relève pas et leur amitié perdure. Ici encore nous voyons qu’à travers ses gaffes, Leblanc cherche en fait le pardon de Lenoir, le salaire de ce jeu n’est donc pas le plaisir destructeur. -« pourquoi est-ce que vous ne ? oui mais » : ce jeu sert de stimulus original au concept des jeux. C’est le jeu le plus pratiqué dans les réunions et réceptions. Ici l’individu numéro 1 dit quelque-chose au numéro 2, ce dernier lui propose des solutions que le numéro 1 réfute toujours avec « oui mais », le numéro 1 agit donc non pas en vue de résoudre son problème mais plutôt en vue de rassurer son Enfant et de le flatter. *Jeux sexuels « Ces jeux se jouent pour exploiter ou combattre des pulsions sexuelles » (p.131), ils sont en fait des perversions. Les jeux qui les illustrent sont : -« la perversion » : par exemple les fétichistes ou sadomasochistes pensent qu’une abstinence trop longue leur serait dangereuse et se laissent ainsi aller à des pratiques sexuelles hors-normes. -« battez-vous » : ici 2 hommes se battent pout une femme, celle-ci va alors choisir le gagnant même si ce n’est pas celui qu’elle veut. Elle peut aussi agir de façon malhonnête en abandonnant les deux et en s’enfuyant avec un troisième. -« le viol » : ici une femme se laisse courtiser par un homme, elle peut flirter mais dès que l’homme déclare ses sentiments elle le laisse choir et passe à une autre conquête. La femme cherche en fait à se rassurer sur son pouvoir de séduction mais en cherche pas réellement une relation.

-« le jeu de bas » : l’exemple le plus typique est l’exhibitionnisme (p.138), une femme va exhiber une partie de son corps sous un faux prétexte (« j’ai filé mon bas ! ») mais sa véritable motivation est en fait d’exciter les hommes et d’énerver les femmes, le bas n’est qu’une façade, un prétexte pour s’exhiber. -« la scène » : ce jeu se joue « entre pères dominateurs et filles mineures, quand la mère est sexuellement inhibée » (p.139), le père et la fille se disputent puis se retirent en claquant la porte, ce claquement de porte est symbolique et marque le fait que père et filles ont des chambres à coucher (et donc des vies sexuelles) bien séparées. *Jeux des bas fonds Ce sont les jeux qui se jouent dans les bas-fonds c'est-à-dire par exemple en prison mais aussi à l’extérieur (la rue entre autres). Ces jeux sont : -« aux gendarmes et aux voleurs » : certains criminels n’agissent que pour le plaisir de duper la police qu’ils détestent et non pas pour le butin qu’ils retirent de leur crime. Au niveau de l’Enfant du criminel, ce jeu n’est du qu’à une « excitation due à la chasse » (p.141). Le cleptomane par exemple peut illustrer ceci, il vole non pas pour l’objet (à l’inverse d’un cambrioleur) mais pour la sensation que lui procure le vol. -« comment sortir d’ici » : un prisonnier qui veut survivre au mieux en prison va passer son temps à élaborer des stratégies pour en sortir (satisfaire les autorités, préparer un plan d’évasion dans sa tête ). Or parfois le prisonnier veut en apparence sortir mais il se saborde lui-même en se comportant mal le jour de sa sortie, inconsciemment son Enfant veut rester enfermé. -« Réglons son compte à Joey » *Jeux du cabinet de consultation Ce sont les jeux pratiqués au sein d’une situation thérapeutique, pendant un entretien entre le patient et son psychanalyste. -Dans les jeux pratiqués par les thérapeutes et assistants sociaux il y a « j’essaie uniquement de vous aider » ou encore « la Psychiatrie » où le

psychiatre guérit les gens seulement parce-que sa formation le lui permet, les titre de psychiatre lui confère sa légitimité et les gens viennent le voir par rapport à cette appellation. -Dans les jeux pratiqués par les personnes ayant une formation professionnelle ou faisant partie de groupes thérapeutiques il y a « la Serre» : ce jeu évite l’intimité en établissant des conditions particulières sous lesquelles on a le droit d’exprimer ses sentiments et des restrictions particulières visant des personnes présentes. (p.153) -Enfin il y a les jeux pratiqués par des clients ou des patients profanes, il y a « la paysanne » où un célèbre médecin prescrit un médicament à une pauvre femme boiteuse, celle-ci ne le prendra jamais mais elle est heureuse de savoir qu’elle détient cette « ordonnance magique » et s’en vante partout, pourtant elle continue de boiter. Dans « l’Indigence », la personne se complait en quelques sortes dans son malheur, on voit l’exemple d’un homme bègue qui ne veut exercer un autre métier de vendeur tout en sachant que son handicap le limite beaucoup. Dans « l’Imbécile » où un individu se comporte comme un imbécile pour conforter dans leur position les gens qui le traite comme tel et que ceux-ci réagissent comme s’il l’était. Enfin, « la jambe de bois » consiste à plaider l’irresponsabilité, par exemple un tueur en série dit « qu’attendiez-vous d’autre d’un être aussi dérangé que moi ? » comme s’il cherchait à justifier ses actes ou du moins à s’en décharger sur sa supposée névrose. *Bons Jeux Le recherche de bons jeux est difficile puisque les psychiatres et psychologues ne connaissent souvent que des personnes pratiquant des jeux les mettant en difficulté (p.175). Un bon jeu est en fait un jeu « dont la contribution sociale outrepasse la complexité des motivations », ainsi un bon jeu doit contribuer au bien-être. Il y a par exemple « le travail en vacances », « le chevalier servant » où par exemple un homme heureux en ménage peut continuer d’observer les autres femmes mais sans jamais dépasser les limites c'est-à-dire sans jamais

commettre l’adultère. Il développe ainsi sa façon de séduire, de complimenter etc. Ce jeu procure des avantages sociaux externes. Dans « heureux de vous rendre service », Leblanc se montre serviable, gentil, prévenant avec tout le monde. Cela lui permet de se pardonner les méchancetés qu’il aurait pu faire dans le passé. Dans « le sage modeste » où un homme déjà important va chercher à s’instruire sur des autres choses, ainsi plus tard il va aider tout le monde sans aucune prétention et sans laisser paraître une attitude de supériorité. Il y aussi « ils se féliciteront de m’avoir connu » 3. Au delà des jeux *La signification des jeux Les jeux ont une signification historique dans la mesure où « ils se transmettent de génération en génération » (p185), même si ils peuvent s’altérer d’une génération à l’autre cette qualité reste importante. Ils ont également une signification culturelle car par exemple l’éducation des enfants consiste à leur enseigner quels jeux ils doivent pratiquer et comment. « Des classes sociales différentes favorisent des types différents de jeux » (p.185). La signification sociale des jeux montre qu’une trop grande franchise étant mal vue dans les relations sociales en générale, les gens « recourent à ces compromis que sont les jeux » (p.186). Enfin la signification personnelle montre que les individus choisissent pour amis etc des gens qui jouent aux mêmes jeux qu’eux. Ainsi « toute personne qui est quelqu’un dans un milieu social déterminé présente un comportement pouvant paraître totalement étranger à des membres d’un autre milieu social » (p.186). L’analyse transactionnelle traite donc de jeux a-rationnels ou irrationnels qui sont donc bien plus réels que des jeux traités par une analyse mathématique où tous les jeux sont joués par des acteurs entièrement rationnels, dénués de tout subjectivisme.

*Les Joueurs En général, plus les joueurs sont déséquilibrés, plus la pratique qu’ils font de ces jeux est intense. Les jeux sont pratiqués le plus intensément par : -« Les Boudeurs » : Un boudeur est un homme ayant ressenti ou vécu un abandon par sa mère dans son enfance, dès lors il s’est mit à bouder, il n’aime et ne...


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