Observation sur le quartier de Caucriauville au Havre PDF

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Travail d'observation sur le quartier de Caucriauville...

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13/05/2020

Une observation dans le quartier de Caucriauville Mme.DE FILIPIS Roxana.

MORGANTI Ava, OMONT Gabin, PERQUIER Thomas, WEYLAND Martin. L2-LSH HISTOIRE-SOCIOLOGIE SOCIOLOGIE URBAINE.

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Dossier Sociologie Contemporaine

Mme. De Filipis Roxana.

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Dans la réalisation de ce devoir, nous avons souhaité être le plus exhaustif possible, nos observations ont donc été organisées en plan avec les premières ébauches d’idées que nous avons eu en cours avec la reprise de notre première organisation. Vous trouverez dans les Annexes en page 13 les tableaux, plans et cartes qui nous ont permis de réaliser ce travail ainsi que les questions que nous aurions souhaité poser à monsieur I.

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Photographe inconnu, photo prise sur le site Havre-Aplemont photo. Images d’Aplemont, du Havre et d’ailleurs, URL : http://aplemontphoto.blogspot.com/2009/09/caucriauville-fete-ses-50-ans.html, consulté le 28/03/2020.

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Table des matières Introduction……………………………………………………………………………………………3 I. Un quartier jouissant d’une mauvaise réputation qui nuit aux jeunes. .................................................... 5 1.

Incidences sur l’école. ............................................................................................................................................. 5

2.

Liens avec la police et les autres quartiers........................................................................................................ 6

II.

Quartier pourtant ouvert et animé par et pour les jeunes. ............................................................................ 8

1.

Une présence de communautés internes. ........................................................................................................... 8

2.

Un quartier qui organise des événements pour les jeunes. .......................................................................... 9

3.

Un “vivre dehors” très répandu. ........................................................................................................................... 9

III.

“Sortir” du quartier ou l’insertion dans la société du “dehors”. ..........................................................11

1.

Une insertion en dehors du quartier parfois impossible. ............................................................................11

2.

Entraînant souvent le retour dans le quartier d’origine et donc une reproduction sociale...............12

Conclusion : .......................................................................................................................................................................12 Annexes. ..............................................................................................................................................................................14 Sitographie. ........................................................................................................................................................................18

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Introduction. “La carte n’est pas le territoire” comme a pu le dire le philosophe Alfred Korzybski. Tout d’abord, les quartiers ont été divisés selon le plan cadastral qui permet de diviser une ville par communes, par propriétés foncières afin de pouvoir imposer ou effectuer des travaux. Ce même plan permet aussi de diviser les quartiers dans les communes, dans chaque commune il y a des quartiers qui sont séparés aux autres, imposés ou aménagés de manière différentes par rapport aux autres. Les divisions entre quartiers sont aussi symboliques, il y a des frontières symboliques dans les quartiers. Dans West Side Story réalisé par Léonard Bernstein en 1957, deux gangs: Les Jets et les Sharks, des bandes rivales, d’origines différentes se battent pour contrôler un quartier. Aujourd’hui, en Angleterre dans les quartiers défavorisés, des jeunes se battent entre eux à cause de guerres de gang et de contrôle des quartiers 2. Etudier un quartier revient donc à observer l’agencement de ce dernier mais aussi sur la vie dans ce quartier, comment les habitants le définissent, les frontières qu’ils appliquent et comment les étrangers sont perçus à l’intérieur de celui-ci. Afin de répondre à ce questionnement, nous avons étudié le quartier de Caucriauville dans la périphérie du Havre. Le quartier a été créé en 1960 et compte aujourd’hui 16080 habitants environ. Il est considéré comme étant le plus grand quartier du Havre mais un des plus sensibles, la population y est majoritairement chômeuse, le taux de chômage y semble élevé et la population majoritairement populaire ou appartenant à la classe moyenne ou ouvrière. Le paysage de ce quartier se compose principalement d’HLM et de logements sociaux en location. Nous avons donc choisi ce quartier pour l’aspect difficile, la réputation “ghetto” qu’on lui connaît. Nous étions curieux de savoir si le quartier méritait la réputation qu’on lui connaît. Nous avons donc d'abord fait des recherches sur son histoire, sur sa création, mais aussi sur les événements tels que des faits différents qu’ils pouvaient y avoir mais aussi des fêtes, des expositions. En ce qui concerne les chiffres, nous avons utilisé surtout Géoportail avec différentes données thématiques comme les “services”, “l’économie et statistiques” et “le niveau de vie”. Il était de plus inconnu pour la majeure partie de notre groupe. Nous l’avons donc choisi afin de mieux le connaître et changer nos préjugés à son propos. Nous nous y sommes rendus une fois et nous avons tenté de tout observer, nous avons rencontré peu de difficultés, le quartier étant très grand et ouvert, nous avons eu vue d’ensemble et globale. Nous y sommes allé le samedi 25 janvier durant l’après-midi, il pluvine, nous descendons du tram à l'arrêt de tramway Schuman. Nous continuons à pied en suivant l’axe 2

Dawid Romanowski, Arté Regard: “Enrayer la violence des jeunes” sur la chaîne Youtube Arté, diffusé le 9 décembre 2019 sur Youtube et regardé le 19/01/2020, URL: https://www.youtube.com/watch?v=rrQtqm2vRZM.

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principal : l’avenue du 8 mai 1945. Nous allons jusqu’à l'arrêt Pré Fleuri à pied puis nous revenons en passant par un autre chemin. Heure de départ : 16h30. Ce qu’on voit en premier est la mosquée sur la ligne du tramway devant le lycée Schuman, et enfin et surtout, les tours et barres de bâtiments, presque innombrables. Lors de notre première et seule observation, nous avons pu remarquer que la population la plus représentée était la jeunesse, nous avons choisi d’axer notre développement sur cet aspect qui représente le quartier de Caucriauville dans son entièreté. Caucriauville, un quartier symbole de la jeunesse populaire du Havre. Tout d’abord et comme premier constat, nous verrons que le quartier de Caucriauville jouit d’une très mauvaise réputation avec des incidences liés aux écoles, le lien que le quartier entretient avec la police et les autres quartiers et enfin une situation qui entraîne un repli sur soi des habitants du quartier. Nous aborderons ensuite la jeunesse dans ce quartier ouvert et animé pour eux grâce au sport et à d’autres événements culturels comme la fête de la musique mais aussi les lieux de rencontre: les supérettes et les lieux de culte ou les lieux d’éducation et un “vivre dehors” très répandu qui crée chez cette jeunesse des liens très forts. Enfin, nous mettrons en avant le “sortir” du quartier ou l’insertion dans la société du “dehors” avec une insertion parfois impossible entraînant souvent le retour dans le quartier d’origine et au final, une reproduction sociale.

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I.

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Un quartier jouissant d’une mauvaise réputation qui nuit aux jeunes.

Le quartier de Caucriauville est vaste et articulé autour d’une rue principale, “l’avenue du 8 mai 1945”. Cette large rue propose deux voies de circulation, le tramway passant au milieu. Il y a trois arrêts de tram passant dans le quartier: Pré Fleury, Atrium, et Schuman. Il est essentiellement composé de barres d’immeubles, dont certaines sont facilement reconnaissables: les trois tours triplées nommées aussi les “tours jumelles” et la tour réservoir qui se situe au centre du quartier. Caucriauville dispose de frontières naturelles: le Parc de Rouelles au nord-est, la voie rapide au sud et une route à quatre voies à l’est. Nous avons noté la présence d’une mosquée, d’une église catholique. Au milieu du quartier se situent aussi un Carrefour, un Lidl, une piscine, une banque, des services de restauration, un stade de foot avec gymnase, salle de sport. Au pied de l’une des tours se situe l’Atrium, salle de spectacle mais aussi pôle culturel du quartier, où sont souvent organisés des événements culturels comme par exemple des spectacles, des conférences, des marchés de Noël. Nous avons de plus aperçu un commissariat, une bibliothèque et une caserne de pompier en grève lors de notre observation. Nous avons pu noter la place de l’Atrium, et l’autre place devant l’église et la Poste. C’est avant tout un quartier résidentiel en témoigne le nombre important d’écoles: l'École primaire et maternelle Robespierre ou encore Grouchy. Nous avons de plus vu des collèges: Collège Jules Vallès et une cité scolaire composée de deux lycées: Schuman Perret en plus de l’IUT. L’accès à la scolarité, aux lieux de culte et de culture ainsi que des commerces semble donc facile dans le quartier de Caucriauville. En ce qui concerne la santé , il y a quatre pharmacies et un laboratoire d’analyse, 13 médecins généraux, 13 infirmières vivant dans le quartier de Caucriauville. Il semble donc facile de trouver un médecin dans le quartier. Nous avons pu remarquer un commissariat/poste de police, un centre de police ainsi qu’une caserne de pompiers. Il n’y a qu’un seul bureau de poste dans le quartier de Caucriauville. Il n’y a pas de musée à Caucriauville ou de grande bibliothèque, nous supposons qu’il peut y avoir une ou deux petites médiathèque. Enfin, nous avons pu dénombrer une dizaine de kebabs, de bars PMU et de pizzeria au sein du quartier de Caucriauville.

1. Incidences sur l’école. Il est d’abord nécessaire de présenter les inégalités face à l’école de ces élèves issus du quartier de Caucriauville. Avant de parler de la scolarité secondaire, nous devons rappeler que la mobilité scolaire, le fait de pouvoir obtenir un lycée hors du quartier dans ses vœux d’orientation est quasiment impossible pour les jeunes de Caucriauville, notamment depuis la 5

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politique de la Carte Scolaire instaurée par Nicolas Sarkozy en 2007. Cette politique oblige les parents à choisir un établissement scolaire de quartier pour les écoles maternelles, primaires et les collèges. Pour les lycées, l’établissement se réserve le droit de choisir ses élèves en fonction de ses notes. Il y a plusieurs raisons quant au fait que les jeunes en majorité ne puissent pas aller dans un lycée hors du quartier, souvent de meilleure renommée. D’abord, dans ces quartiers, la création de l’identité sociale dans les bandes de jeunes passe par la recherche de légitimité. Dans bien des cas, l'échec scolaire est un facteur de légitimité dans ces bandes, les mauvais résultats scolaires ne permettant pas d’avoir un “meilleur” lycée. Aussi, les habitants du quartier, se sentant rejetés préfèrent bien souvent scolariser leurs enfants dans le lycée du quartier où, ils ne seront pas rejetés. Enfin, on peut évoquer la solution de praticité, le lycée est dans le quartier, donc il est plus simple et efficace que l’enfant ne soit pas trop loin. Ayant moimême fait ma scolarité secondaire au lycée Robert-Schuman/Auguste Perret dans la quartier de Caucriauville, j’ai été témoin des possibilités scolaires des élèves issus du quartier et les autres quartiers. Il faut déjà dire que la plupart des élèves de Schumann sont issus du quartier de Caucriauville, alors que d’autres, comme moi, sont issus de l’autre quartier voisin, Aplemont. Le lycée Schuman-Perret est situé en “ZEP”, “zone d’éducation prioritaire”, ce qui fait que le lycée bénéficie de plus de budget alloué par l’Etat. Et c’est visible, le lycée dispose d’une vaste gamme de diplômes, Bacs généraux, Bacs technologiques, Bacs professionnels, BTS et DUTs. Le lycée du à son emplacement jouit lui-même d’une mauvaise réputation, ce qui n’aide pas les étudiants en étant issus. L’échec est simplement plus important dans ces lycées, de manière plus ou moins inexplicable (j’ai moi-même fait partie d’une classe avec 16% de réussite au bac). Ce qui est sûr, c‘est que les dispositions du quartier, sa mauvaise réputation, contraignent les jeunes à intégrer le lycée du quartier soit par impossibilité “d’avoir mieux”, soit par repli, soit par praticité, la mobilité scolaire devient quasi-nulle.

2. Liens avec la police et les autres quartiers. Du fait de son placement, de sa réputation de quartier “malfamée”, et du nombre important de postes de police (le commissariat et le centre de police), nous devons nous interroger sur les liens entre les jeunes du quartier et la police, avant de s’intéresser aux filiations de Caucriauville avec les autres quartiers avoisinants. En tant qu’habitants du Havre, il arrive souvent d’avoir vent de faits divers ayant eu lieu à Caucriauville, les exemples sont multiples. Par exemple, fait diver datant du vendredi 14 février, “un homme en état d'ébriété tente de vendre du cannabis à

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des policiers qui circulaient en voiture banalisée”3. Les forces de l’ordre ont régulièrement besoin d’intervenir dans le quartier si bien qu’ils sont détestés par les jeunes résidents. En voyant la police de loin, certains jeunes prennent même la fuite sans avoir rien à se reprocher. Les voitures banalisées, appartenant à la BAC, brigade anticriminalité, patrouille régulièrement la nuit dans le quartier. J’ai moi-même été contrôlé plusieurs fois, alors que mes amis et moi faisions un tour en voiture. Les agents ont fouillé mon ami d’origine maghrébine en le forçant à se pencher les mains sur la tête sur la capot de la voiture, alors qu’ils se sont contentés de me fouiller, debout (je suis de couleur blanche). Ces agents sont surtout à la recherche du “produit”, le cannabis, dont le commerce illicite n’est plus un secret dans le quartier de Caucriauville. Les relations des jeunes du quartier avec la police sont pesantes et contribuent à donner une mauvaise réputation au quartier, réputation relativement méritée pour cause de criminalité et faits divers, mais qui cependant nuit aux habitants du quartier. Cette renommée négative, sulfureuse, n’aide pas Caucriauville dans sa relation avec les autres quartiers, car en effet, elle est quasiment nulle. Le quartier est refermé géographiquement, comme nous avons pu le montrer dans l’observation. Sa seule frontière avec un autre quartier, Aplemont, est très marquée : une route à trois voies, une station-service, un plan d’herbe en travaux ou des bâtiments abandonnés. La frontière est si marquée qu’on la remarque lorsqu’on la franchit, le paysage change, ce qui montre d’emblée que le quartier est en marge, replié sur lui-même, géographiquement autant que psychologiquement. Les deux facteurs exprimés plus tôt, le milieu scolaire, les relations avec la police et les relations, quasiment nulles avec les autres quartiers, font que le quartier, Caucriauville se replie sur lui-même. Les habitants rejettent de plus l’intégration aux autres, notamment lors des grands événements organisés en ville (ils n’y participent que très peu). Le quartier est en surface replié sur lui-même et rejeté par l’extérieur, mais en profondeur, lorsque l’on s’y immerge, on peut observer que Caucriauville est ouvert et animé par et pour les jeunes.

Auteur inconnu, « Le Havre : ivre, un homme a été interpellé après avoir tenté de vendre du cannabis à des policiers » sur franceinfo, URL : https://www.msn.com/fr-fr/actualite/faits-divers/le-havre-ivre-un-homme-a%C3%A9t%C3%A9-interpell%C3%A9-apr%C3%A8s-avoir-tent%C3%A9-de-vendre-du-cannabis-%C3%A0des-policiers/ar-BB105Ooh. Consulté le 28/03/2020. 3

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II.

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Quartier pourtant ouvert et animé par et pour les jeunes.

1. Une présence de communautés internes. Dans le quartier de Caucriauville, il existe plusieurs communautés qui finissent par n’en former qu’une. Il y a tout d’abord des communautés qui se forment grâce notamment à la religion, sur le 30 Avenue du 8 mai 1945, nous avons pu remarquer une mosquée: CIH -Centre Islamique du Havre-. Ce lieu religieux permet donc la réunion, le rassemblement de fidèles notamment le vendredi, jours de prières chez les musulmans. La mosquée est donc un lieu où les jeunes peuvent se regrouper avant et après la prière. Au-delà des lieux physiques, la religion, l’Islam dont le culte est très répandu dans Caucriauville, instaure une proximité entre les habitants du quartier, ils se sentent entourés de gens similaires, au moins dans la religion. D’autres lieux permettent des rencontres chez ces jeunes comme des marchés ou des commerces de proximité et supermarchés tels que le LIDL au 38 Avenue du 8 mai 1945 ou encore un Carrefour Contact dans l’Avenue du Mont le Comte. Mais la plus forte communauté que nous avons pu observer notamment est celle des jeunes, présents selon Géoportail et dispersés dans tout le quartier, il y a donc des zones où les moins de 18 ans seront présents pour 18,1% et à d’autres endroits à 42,6%.Il y a cependant une très faible présence des 25-39, leur taux ne dépasse pas 23,8% au sein du quartier. La même chose arrive pour les personnes de 55 ans/65 ans et plus, ils sont très peu présents au sein du quartier, à peine 15% pour les 45-54 ans, 12,3% pour les 55-64 ans. Le chiffre connaît une hausse néanmoins étonnante pour les plus de 65 ans avec 32,5%. Ce sont des groupes surtout de garçons qui se retrouvent sur des city stades afin de jouer au foot, discuter et partager de la nourriture et des boissons. Ces quelques city stades qui sont des lieux de socialisation et de construction sociale nous avons pu en observer une dizaine faits par la ville sachant que même une parcelle d’herbe peut être utilisée comme city stade par les jeunes du quartier, il y a des clubs sportifs comme : le HCS FOOT, Havre Athlétisme, HAC Handball, Racing Judo Club, Tennis Club Municipal du Havre et enfin la Piscine de Caucriauville. Dont 1 stades et deux salles de sport : le Stade Jules Ladoumègue, la Salle d’athlétisme Alain Mimoun et le gymnase Edouard Vaillant, le gymnase Robespierre et le Gymnase Eugène Varlin. Les jeunes du quartier du Caucriauville s’organisent donc autour de plusieurs lieux: les lieux de cultes, les écoles, collèges et lycées et enfin les lieux sportifs ils finissent à l’instar des adultes que nous avons peu observés durant notre observation et qui ne nous a donc pas permis de faire plus d’hypothèses à leur propos, les jeunes fini...