Organes des sens - cours d\'anatomie organe des sens PDF

Title Organes des sens - cours d\'anatomie organe des sens
Course UE5 Anatomie PACES
Institution Université de Strasbourg
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cours d'anatomie organe des sens
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Description

LES ORGANES DES SENS UE5 – Mr CLAVERT I. GENERALITES Définition: un sens est une perception consciente d'un stimulus qui renseigne sur le milieu extérieur. Il y a 5 sens : la vision, l'odorat, l'audition/l'équilibre, le goût et le tact. Pour chaque information, il y a un organe de réception qui capte ces informations du milieu extérieur. Il faut un percepteur, un transmetteur et un organe qui permet l'intégration. L'organe de perception, c'est : – l'ensemble des cellules sensorielles pour la vision, l'audition, le goût, et le tact (→ pression) – des neurones spécialisés pour l'odorat – ou des terminaisons libres pour le tact (→ la douleur et la température) L'organe de transmission est le nerf crânien, sauf pour la tact (→ trijumeau et tous les nerf périphérique parce qu’on a pas qu’une sensibilité au niveau de la face). Lorsque c'est sensoriel, on a une chaîne à 3 neurones, sauf pour l'odorat (où il n'y en a que deux). Les 3 neurones sont : – le protoneurone ganglionnaire – 2nd neurone intra-axial – 3e neurone thalamique La projection cérébrale permet l'intégration (lieu de l'intégration). C'est lors de cette intégration que la perception devient consciente. C'est pour cela qu'ensuite, on peut l'associer à la mémoire ou a des souvenirs. Lors de l'intégration, on voit la forme de l'objet. Les projections font appel à la mémoire → on se souvient avoir déjà vu la forme, on reconnait l'objet. La projection se fait ensuite sur l'aire de la parole → on peut dire ce que c'est → réactions en conséquence.

II. NOTIONS D'ORGANOGENESE Principes communs pour la vision, l'audition et l'odorat. Les organes des sens ont en commun une partie de l'organogénèse : ils se développent entre le 3e et la 4e semaine. Il va y avoir une conjonction à la fois du récepteur et le développement du SNC par des épaississements épiblastiques qui donnent les placodes. Ces placodes sont donc le prolongement du système nerveux grâce à des nerfs appelés alors nerfs sensoriels. Exemple pour l'œil : la placode correspond à un prolongement système nerveux central qui forme le nerf sensoriel → ce qui vient de ce prolongement, au contact de l'épiblaste forme l'organe sensoriel avec les cellules sensorielles nerveuses et autour de ces cellules on forme le récepteur.

Mais au niveau de la placode optique, la rétine formée des cellules nerveuses (récepteurs) est un prolongement du SNC, ce n'est pas un véritable nerf qui se forme. L'ensemble nerf optique + rétine = prolongement du SNC. Pareil pour l'odorat. La placode se forme donnant le cristallin et il y a du mésenchyme adjacent qui forme l'appareil protecteur et les formations annexes du récepteur.

III. LES SENS 1. L'odorat – l'olfaction  Les cavités nasales. L'odorat se passe uniquement dans les cavités nasales qui ont la forme d'une charpente osseuse recouverte par une muqueuse olfactive. Elles présentent : – 2 orifices : antérieur (narine) et postérieur (choanes) → double circulation d'air qui permet d'avoir une sensation lorsque l'on mange – 4 parois : supérieure, inférieure, interne et externe – des cavités pneumatiques annexées = sinus La muqueuse est située au-dessus du cornet supérieur, juste au niveau de la lame criblée = zone ou tâche olfactive supérieure. Lors d'un examen des cavités nasales, la muqueuse est rosée, très vascularisée pour réchauffer l'air qui arrive. En haut, sur la portion supérieure se trouve une zone jaunâtre → muqueuse olfactive → zone olfactive sensorielle où se trouvent les cellules nerveuses réceptrices (2 cm²). Ces cellules ont des cils olfactifs particuliers, liés par des neurones au bulbe olfactif puis au nerf olfactif. Ces cils permettent de créer le stimulus. Le bulbe olfactif se situe de l'autre côté de la lame criblée de l'ethmoïde : les cellules traversent la lame criblée sur laquelle est posée le bulbe olfactif qui se prolonge par le nerf olfactif. Il va faire son intégration au niveau du rhinencéphale et du centre olfactif postérieur en regard de la zone perforée postérieure (en regard du bulbe olfactif, donc court).

2. La vision  Le globe oculaire. L'organe de la réception est situé dans le globe oculaire. Celui-ci a une forme de bille d'un diamètre de 2.5 cm, sphérique et creuse. La partie périphérique de la bille est composée de 3 tuniques qui renferment les milieux transparents : – une lentille, le cristallin : indispensable car permet l’accommodation – des liquides en avant et en arrière du cristallin Le globe occulaire est contenu et protégé par l'orbite, mais également recouvert et protégé par les paupières et les annexes (appareil lacrymal et muscles), hydraté par le liquide lacrymal. Toutes ces annexes sont destinées à focaliser le stimulus lumineux sur la rétine. On dénombre donc trois tuniques au globe occulaire : une externe, moyenne et interne. a) Tunique externe = la sclère ou sclérotique, partie purement fibreuse et de protection A la partie antérieure de la sclérotique se trouve une zone transparente avec un rayon de courbure plus petit, c'est la cornée. La jonction entre les deux pôles donne l’axe visuel. Elle doit être parfaitement régulière. Son petit rayon de courbure, s'il est bien adapté, permet la réfraction de l'image sur la rétine. Elle est totalement avasculaire (envahissement vasculaire en pathologie → irrégularité liée au passage du vaisseau, syndrome des yeux secs peut donner lieu à des lésions de la cornée, syndrome du corps étranger ). Il existe une jonction : – cornée-sclère = limbe scléro-cornéen – cornée-iris = angle irido-cornéen où se situe le tractus fibreux du ligament pectiné, et où des petits canaux permettent la circulation d'un des milieux liquides du globe → s'il se ferme, augmentation de la pression dans le globe → glaucome qui écrase les cellules sensorielles, un peu comme un diaphragme

b) Tunique moyenne = tunique vasculaire appelée la choroïde ou l'uvée Partie située à l'intérieur de la sclère, très vasculaire, qui forme à sa partie antérieure le corps ciliaire ou cristallin, structure fibreuse vasculaire où se trouve le muscle ciliaire lisse (à l'intérieur), ce dernier permettant d'amarrer le cristallin → il permet de faire varier le rayon de courbure du cristallin (le tire ou le relâche) = accommodation. Variation rayon de courbure quand changement de position, peut être sujet à des troubles de l’accommodation. Cette tunique va également former en avant du cristallin (ou corps ciliaire) un repli pigmenté = l'iris qui est le diaphragme de l'œil constitué du muscles lisses iriens constricteurs ou dilatateurs. Muscle irien est un muscle lisse on ne peut pas la contrôler C’est un repli et c’est pour cela que c’est pas pareil pour tout le monde, utilisé pour des reconnaissance morphométrique, très spécifique, tel une empreinte digitale. Elle présente de nombreux vaisseaux et participe à la fabrication et résorption de l'humeur aqueuse. La pupille se contracte : – a la lumière : reflexe photomoteur symétrique (si lumière sur un œil, l'autre œil a la même réaction même si fermé → comme s'il y avait de la lumière dessus aussi) – lors de l'accommodation : réflexe de l'accommodation Dilatation = mydriase = orthosympathique Constriction = myosis = parasympathique

c) Tunique interne = rétine la plus profonde C'est la membrane nerveuse où va se former l'image, elle se trouve au fond de l'œil donc la rétine, au pôle postérieur qui est déprimé et constitue la fovéa centralis ou macula qui permet l'acuité visuelle. En décalage de la fovéa, on voit la papille optique où se fait l'émergence du nerf optique : à cet endroit, il n'y a pas de rétine, pas de cellules sensorielles et c'est à ce niveau que se fait l'arrivée de l'artère centrale de la rétine (qui donne 4 branches → si une se bouche, le territoire rétinien qui en dépend se bouche), branche de l'artère ophtalmique, de type terminale, pas d’anastomose. Si AVC, passe dans l’artère centrale, si s’enclave, plus d’irrigation, champ visuel dead for good. Chez les diabétiques surtout anciens on réalise un fond d’œil pour être sur alles gut. Fond d'œil = on dilate la pupille pour regarder au fond de l'œil. Couleur rouge car très irrigué. Raison pour laquelle on a les yeux rouges dans les photos. Il y a un système qui évite cela, déclenchement de plusieurs flash, stimuli pour provoquer une myosis Au niveau de la tunique moyenne, plein de vaisseaux. On voit les vaisseaux de l'artère centrale de la rétine. Au centre de l'image, zone différente = fovéa.  L'œil. On lui définit un pôle antérieur et un pôle postérieur qui forment l'axe visuel. 2 axes visuels ne sont pas parallèles, sinon l'on aurait strictement la même image sur l'oeil droit et gauche. Si l'on a qu'une image strictement identique, on ne peut plus percevoir la profondeur (3D) → donc l'axe droit et gauche des deux globes est légèrement divergent. Ensuite, le lobe occipital du cerveau fera correspondre les 2 images.

On définit un équateur et une zone équatoriale qui est la mi-distance des pôles. Si on tire en arrière de l'équateur sur un muscle, il y a une mobilité vers le haut du globe, si c'est pré-équatorial, on descend le regard. En arrière sort le nerf optique, qui s'implante en dessous et en dedans du pôle postérieur du globe.

 Histologie de la rétine On lui décrit 3 couches : – une couche pigmentaire externe qui empêche la lumière de diffuser dans l'œil – une couche interne, structure nerveuse avec des photorécepteurs ou des cellules sensorielles qui sont : → les cônes pour la vision diurne, doivent être stimulées par une intensité lumineuse élevée, permettent de voir les couleurs ; trouvés au niveau de la macula → les bâtonnets pour la vision nocturne, permettent la perception d'une faible intensité de lumière (plus sensibles) mais ne permettent pas de voir la couleur ; trouvés au niveau de la rétine périphérique – une couche de cellules nerveuses ou neurones traitant et acheminant l'information visuelle par le nerf optique (intermédiaire et ganglionnaire) Chaque œil environ 7 million de cônes et 120 millions de bâtonnets.

 Les milieux transparents Les milieux transparents sont également au nombre de 3 : – l'humeur aqueuse en avant du cristallin sécrétée par le corps ciliaire, résorbée par le sinus veineux de la sclère ; constituée d'une chambre antérieure et postérieure qui communiquent par la pupille – le cristallin est une lentille biconvexe attachée au corps ciliaire par la zonule ciliaire ; pathologie la plus fréquente ou le cristallin devient trouble/opaque avec l'âge = cataracte, on opère et on enlève le cristallin. – le corps vitré visqueux et transparent à la partie postérieure du globe, il lui donne sa tonicité en maintenant la forme et la pression périphérique ; il est avasculaire ; au centre, on trouve un canal qui est le canal hyaloïdien qui est un reliquat de l'artère hyaloïdienne → Pathologie de l'envahissement du corps vitré par des vaisseaux, on ne voit plus rien, on met un gel mais si la rétine se décolle la lumière ne stimule plus la rétine ; sur le pourtour de la déchirure, on met du laser pour qu'il n'y ait plus d'espace où un liquide puisse passer.  Les annexes de l’œil La conjonctive est une muqueuse transparente qui recouvre la face profonde des paupières et se réfléchit sur la face antérieure de l'œil définissant des cul-de-sacs conjonctivaux (si on a pas de cul de sac, permet une réserve de mobilité ou de larmes) ou oculo- palpébraux (qui contiennent des larmes). Les muscles oculomoteurs ont un rôle de déplacement du globe, au nombre de 6 chez l'homme : – 4 muscles droits : supérieur, inférieur, médial et latéral – 2 muscles obliques : supérieur et inférieur qui font des poulies → leur mouvement permet la rotation La paupière permet l'isolation et l'étalement du film des larmes. Si paralysie des muscles de la paupière plus de clignement, plus de répartition des larmes, risque de lésion de la cornée, problème de vue… La glande lacrymale est située en haut et en dehors de l'œil (latéralement), sous la paupière avec au niveau de la partie la plus médiale les canaux de drainage des larmes qui se terminent au niveau des fosses nasales.

 Les voies optiques La transmission se fait par le nerf optique II. Les fibres optiques stimulées par les cônes et bâtonnets convergent vers la papille, sortent du globe et forment le nerf optique. Les 2 nerfs optiques sortent chacun de leur orbite droite ou gauche, puis se croisent en formant le chiasma optique. Toutes les fibres ne croisent pas la ligne médiane, seule une partie forme le chiasma optique. De ce chiasma les voies visuelles se continuent par le corps géniculé latéral et se projettent sur le cortex primaire du lobe occipital du cerveau au niveau de l'aire visuelle. Le champ visuel est différent du champ rétinien. Champ visuel nasal → projette sur la rétine temporale. Champ visuel temporal → projette sur la rétine nasale. Les fibres de la rétine nasale comme les fibres temporales droite et gauche passent par le nerf optique. Les fibres nasales de l'œil gauche et celles de l'œil droit passent dans le chiasma optique et décussent (croisent la ligne médiane). Les fibres temporales droite et gauche passent dans le chiasma optique mais ne décussent pas. Puis projection sur l'aire optique. Quand AVC, avec une hémiplégie droite c’est le cerveau gauche qui déconne. Champ visuel différent champ rétinien Expériences : – coupure du nerf optique : cécité d'un œil car perte de la rétine nasale et temporale – coupure en B au niveau du chiasma optique où les fibres décussent (souvent en cas de tumeur) : perte de la rétine nasale G et D donc perte du champ visuel temporal G et D = hémianopie latérale – coupure en C au niveau de la rétine temporale G : perte du champ visuel nasal G – coupure en D sur les radiations optiques au niveau du champ rétinien temporal G et nasal D: perte du champ visuel nasal G et du champ visuel temporal D

Pathologie : Œil normal = emmétrope, cela dépend de la capacité de convergence du cristallin. Si son diamètre est trop important, l'image se forme avant la rétine → myopie mais si le rayon de courbure est trop petit, l'image se forme après la rétine → hypermétropie. Troubles de la réfraction de l'œil = astigmatisme = cornée n'est pas un fragment de sphère, ligne pas tout à fait verticales. Troubles de l'accommodation de l'œil = presbytie = diminution de l'accommodation avec l'âge et gène la vision de près.

3. Audition et équilibre  Généralités sur l'oreille Elle sert à capter le son et à pour sens l'ouïe et l'équilibre. On lui décrit 3 parties : – externe : capte les sons et les fait converger – moyenne : transforme un stimulus (vibration de l'air, le son) en une vibration liquidienne – interne : comprend l'organe de perception  Oreille externe L'oreille externe est composée de 2 segments : le pavillon et le conduit auditif externe CAE constitué lui-même de la corne acoustique diminuant de diamètre se terminant par le tympan. Le tympan est une membrane transparente globalement inclinée en bas et en dedans, séparant l'oreille externe (CAE) et l'oreille moyenne. Sa face externe est constituée : – d'une pars flaccida supérieure – d'une pars tensa, zone principale qui vibre beaucoup car tendue comme la peau d'un tambour – du relief du manche du malleus En cas d'otite, on vérifie que le tympan n'est pas perforé → plus de vibration → plus de transformation en signal liquidien.  Oreille moyenne L'oreille moyenne est constituée de cavités (besoin d’une cavité pour la résonance) remplies d'air avec : – en arrière, des cellules mastoïdiennes – au centre, la caisse du tympan ouverte vers les cellules mastoïdiennes en arrière et en avant vers la trompe d'eustache – en avant, la trompe d'eustache, elle-même ouverte en avant vers le pharynx Ces orifices permettent de réguler la pression d'air de part et d'autre du tympan. Sinon, le tympan est déprimé ou en surtension et ne vibre plus. Elle forme un cube irrégulier et déformé, dont le tympan constitue une face et renferme en son centre 3 osselets formant la chaine ossiculaire qui doit rester souple pour une bonne transmission: – le malleus – l'incus – le stapes Les parois de la caisse du tympan possèdent différents orifices dont 2 fenêtres avec l’oreille interne, qui sont, sur sa face médiale, la fenêtre ronde et ovale. • La fenêtre ovale = fenêtre vestibulaire qui touche la platine de l'étrier (entre la rampe vestibulaire de la cochlée) et vibre dans la chaine ossiculaire pour transformer l'onde sonore en onde liquidienne. • La fenêtre ronde = fenêtre cochléaire entre la rampe tympanique et la caisse du tympan.

Toute lésion de l'oreille moyenne donne des troubles de l'audition = troubles de transmission à la différence d'une surdité de perception quand les cellules nerveuses sont atteintes.  Oreille interne

Le labyrinthe est logé dans le rocher, en dedans de la caisse du tympan qui comprend le labyrinthe osseux avec à l'intérieur le labyrinthe membraneux. Dans chacun, on trouve 3 parties : – partie vestibulaire : équilibre – partie cochléaire : ouïe – les canaux semi-circulaires : équilibre Entre la partie osseuse et membraneuse se dispose un espace liquidien périlymphatique où l'on trouve la périlymphe. La cochlée ou limaçon permet l'audition : c'est un conduit en cul de sac enroulés autour d'un axe = la columelle. A l'intérieur de cette columelle, on trouve des rampes vestibulaires et tympaniques.  organe de l'ouïe Le vestibule et les canaux semi circulaires sont en charge de l’équilibre. Ils sont capables par la présence de cellules ciliées qui sont irritées par des petites formations calcaires d’arriver à déterminer la position de la tête dans l'espace et l'accélération selon la vitesse à laquelle ces cellules sont stimulées et selon quelles cellules sont stimulées. Donc en cas de lésion de l'oreille interne : surdité et trouble de l'équilibre. Les cellules nerveuses de l'audition présentent des cils, avec au-dessus de ces cils la membrane tectoria. Le son va arriver, va être transmis par la platine de l'étrier → mouvement liquidien qui stimule les cils → déplacement liquidien donc en fonction de l'intensité et de la fréquence à laquelle vibre l'étrier, l'onde dans le liquide se propage plus ou moins loin dans l'organe et dans les spires → en fonction de la zone cellulaire stimulée, on intègre une fréquence au son. Cette répartition dans l'espace = sonotopie est conservée jusqu'au bout.

Si telle cellule est stimulée, on a un nombre précis de hertz qui lui correspondent, qui font vibrer le tympan a un nb précis de hertz, l'onde se déplace dans le liquide a un nombre précis de hz etc... L'intensité va également jouer car des cellules sur-stimulées par la vibration peuvent se détruire, c'est pour ça qu'on a également une membrane avec un muscle qui permet de stimuler la vibration des cils pour protéger les cellules sensorielles. Dans cet organe, on a la cellule sensorielle puis nerveuse et le premier nerf qui sort (= le vestibulo-cochléaire) par le port acoustique interne. Les cellules ciliées les plus proches de la base de la cochlée donnent les fréquences aigus, celles situées en son apex donnent les basses fréquences.  Les voies de l'audition. Voie d'intégration : 3 neurones se terminent au diencéphale. La projection consciente se fait au niveau du lobe temporal. On conserve la sonotopie tout au long.

4. Goût  La langue. La langue est un muscle situé dans la cavité buccale, elle permet la mastication, la phonation et la déglutition, mais c'est également un organe du goût grâce aux papilles gustatives. Sur sa face supérieure se trouvent 2 parties : – le corps de la langue – la racine – entre les 2 : un sillon en V ouvert vers l'avant = sillon terminal = V lingual – le sillon médian part de la pointe du V à la pointe de la langue En avant du V lingual se trouvent des papilles : – caliciformes – fongiformes – filiformes En arrière du V lingual se trouvent les amygdales linguales. Le goût : acide, sucré, salé, amer. – amer → partie au niveau du V lingual – en avant → sucré, salé puis acide Superposition de ces aires....


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