Pédagogie Différenciée PDF

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Pédagogie Différenciée...

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Thème 4 : La pédagogie différenciée (PD) I - Un constat de réalité -Elle a toujours existé : un enseignant sait que les élèves n’apprennent pas tous de la même façon, donc il s’adapte. -Elle a concerné 3 niveaux : le lycée / le collège / à l’intérieur de la classe (possible qu’il y est des pédagogies différentes) Deux formes de différenciations de l’enseignement : 1) La différenciation d’enseignement tous les élèves n’ont pas la même destinée sociale et professionnelle  donc ils vont vire un enseignement différent (par exemple) et il faut s’adapter selon leur destinée. 2) La pédagogie différenciée pour un même objectif et pour des élèves qui sont dans la même classe : l’enseignant va s’y prendre différemment. Donc pédagogie différenciée = comment s’adapter pour enseigner selon les élèves qui ont le même objectif ?

II - Définition « Différencier les objectifs c’est anti-démocratique, par contre différencier les moyens c’est démocratique » A.Prost  cette déf part du principe que tous les é devraient travailler les mêmes objectifs.. mais comment on fait avec l’ é qui a déjà acquis l’objectif ? Mais différencier les moyens (c’est juste) tous les é n’apprennent pas à partir de la même méthode. Voir polycop  2 def (la 2ième permet de mieux comprendre la pédagogie différenciée).

III - Hétérogénéité des élèves : base de la pédagogie différenciée - les différences sont multiples : ex  en sport, certains sont bcp + sensibles à la météo que d’autres (athlé, escalade…) ; des élèves sont vraiment différents pour faire abstraction des problèmes familiaux (certains oublient tout à l’école, d’autre y pensent toute la journée en cours). Donc hétérogénéité valables pour toutes les disciplines car les é sont différents. - en EPS : * la morphologie (différente de chaque é). ex : lutte ou rugby  obliger de faire groupes de niveaux par exemple (sécurité).

*variations d’états de formes en EPS : certains sont toujours dans les mêmes états, d’autres varient des fois bien et des fois fatigués. La mixité en EPS : pose autant de problèmes qu’elle apporte de richesse. Cette hétérogénéité n’est pas forcément que 1 obstacle  elle peut être un atout !! *la motivation : sources de motivations différentes des é - a) motivation d’affiliation : quand on séparer un é de son copain (travaille moins) -b) sujet téliques et paratéliques : on est tous un peu les 2, mais un qui est fort que l’autre. Certains individus ont plus de difficulté à passer d’un état à l’autre. -c) la représentation que ce se fait l’é de l’école : échec ou réussite. Caricatural  on passe un questionnaire aux é « a quoi sa sert l’école ? » certains permet de réussir notre vie, d’autre non pas forcément. Même représentation dans les APSA : ex en volley  il faut faire passer le ballon au dessus du filet en jouant sur la tactique etc et l’autre  il faut tirer fort, mettre de la puissance  a partir des représentations qui sont différentes ils n’auront pas les mêmes motivations.  1er cas : avoir un é motivé par l’école car il se représente l’école comme indispensable = motivation intrinsèque  2ième cas : l’é est motivé car l’école est vécu comme plaisante ; *la gestion des apprentissages -il y a des vitesses d’apprentissage différentes : certains élèves apprennent vite et d’autres doucement. -différence sur la façon d’apprendre : tous les é ne vont pas rencontré des difficultés d’apprentissages pour les même problèmes. Ex : en bad un é va avoir du mal en smash a du mal a se représenter le prolongement de la raquette avec son schéma corporel et un autre é veut tellement taper fort qu’au moment de taper il va fermer les yeux  ces 2 é ne réussissent pas le smash et pas à cause des mêmes raisons. - Antoine De la Granderie « Les profils pédagogiques » apprentissages auditif, visuel, kinesthésique. Ex : les é qui sont + centré sur le visuel vont surement apprendre plus rapidement en sport co ou raquette / les é sensible aux kinésthésiques mieux sur la gym ou la natation par exemple. Conclusion : - en EPS on a + de facteurs d’hétérogénéité que dans les autres matières (notamment avec la morphologie et la mixité). -il y a différentes gestions et méthodes pour les appges mais le prof ne pourras jamais tous les utiliser  il va en utiliser 2 ou 3, il va en sélectionner.  Quels sont les grandes familles qui créer de l’hétérogénéité : motivation, apprentissage, la mixité (surtout pour EPS), et le niveau antérieur des élèves (EPS aussi surtout).

III - Différencier quoi ? (dans la pédagogie) Les outils, la démarche d’apprentissage, le degré de guidage, les groupes de travail, le temps de travail, le temps de travail  P.Meirieu « apprendre oui, mais comment ? » 1. Les outils Les outils : ce sont les profils pédagogiques auditif, visuel, kinesthésique (outils = nom donné par Merieu). 2. Les démarches d’apprentissages = varier les démarches d’apprentissages. Ce sont les méthodes d’apprentissages : - le conditionnement behaviorisme (éviter à prendre pour le devoir) -méthode global (ex en sport co on travaille tout en même temps) -méthode analytique (ex : en sport co, on va tout décortiquer, savoir lancer le ballon, le réceptionner, avancer vers la cible) -méthode par essaie/erreur ; -méthode de tâtonnement ; -observation imitation d’un modèle ; -méthode Montessori, -SRP situation de résolution de problème 3. Le degré de guidage -possible de donner directement la réponse à l’é ou le laisser chercher tout seul. *guidage de l’é est fait entièrement (on lui donne la solution) *ou guidage extrême (il doit trouver la solution, possible de la guider, le mettre sur la voie). Guidage vers la solution : totale, casi nul ou intermédiaire. Avantages : - donner la solution : on gagne de temps mais… fort possible qu’il retienne moins bien que si il fait l’expérience lui-même pour trouver (il aura mieux retenue et compris). Ex : en basket, un ballon par é  é doivent trouver la meilleure solution pour marquer un panier avec zéro défenseur(s). 2ième possibilité : essayer de trouver la meilleure solution pour marquer, mais à chaque fois que vous avez une solution, faire 10 tirs à partir de la solution trouvé, puis une autre etc … et marquer à chaque fois le résultat = statistique donc on guide un peu + l’élève. 3ième possibilité : trouver les critères pour avoir beaucoup de chance de marquer un panier avec 0 défenseurs ? – la distance (1 ou 2m) / - à 2 mains le ballon risque pas de partir pas droit si l’une vise plus fort que l’autre donc favoriser à 1 main pour favoriser la précisions dans le trajet du ballon (si lance avec main droite mettre le pied droit devant) / - l’angle / - et

viser la planche ( le petit carré noir) car la planche va amortir un partie du rebond et minimiser les erreurs de puissances. Pourquoi le prof utilise très peu de méthode ou justement l’é à beaucoup de liberté ? car il a peur de se retrouver face à des propos auxquels le prof ne sait pas répondre. 4. Les groupes de travail -Groupe de niveaux : attention, à ne pas faire toujours les mêmes groupes de niveau dans chaque APSA avec une classe. L’élève peut se dire je suis toujours dans le groupe des « nuls ». -Groupe d’affinités : voir cours Dembourette -Groupe de besoins : Merieu « Apprendre oui, mais comment ? » -il faut que les emplois du temps sont conçut à l’avance pour ça. Exemple : il faut que classes de 6ième est cours d’EPS en même temps, une fois par mois on casse le groupe classe et on les répartie en fonction de leur besoin  intéressant car permet de faire de la péda différenciée. On prend ceux qui on des difficultés en danse, en hand, en volley et on les répartit. -Possible de faire des groupes en EPS par qualités sportives : défaut pour comprendre notion de temps en danse ou gr, ceux qui ont du mal à la coordination, d’autre au visuel. Groupes de besoins en EPS : par APSA, par qualités physique ou tout sur la même APSA.  le fait d’avoir autant de choix fais qu’on a du mal à réellement savoir ce qu’on doit faire, évaluer… 5. Le temps de travail -selon le temps de travail qu’on laisse aux é : certains vont mieux réussir que d’autre pour un même objectif. A l’inverse, possible d’avoir des é qui sont plus doués, si on les met en pression temporelle pour réussir un objectif. Pourquoi privilégier l’un ou l’autre ? Exemple : EPS, gym  les é par groupe de 3 ou 4 ont 15min pour fabriquer un mini enchaînement de 3 ou 4 éléments au sol (élément roulé, équilibre, rotation sans les pieds au sol) = pression temporelle. OU à ‘inverse  on est à la séance 4, à la séance 10 vous devez nous montrer votre enchaînement au sol = on laisse du temps au élèves. 6. APSA et tâches -Richesse de l’EPS par rapport au club  en EPS on fait une somme de x APSA sur l’année. On a largement une vingtaine d’APSA de la 6ièma à la Terminale. Beaucoup de variété. Tâches (ou situations / exercices) : exemple théorique

-é qui vont mieux s’exprimer dans des tâches non définies et d’autres qui vont mieux s’exprimer dans des tâches définies par exemple. 7. L’évaluation Cf CM n°1 -évaluation a priori la même pour tous les é. Mais, possible de faire éval avec barème différent pour un é avec un handicap reconnu  ex pour le bac : pour pouvoir fabriquer un barème adapté à son handicap obligatoire de faire une demande au rectorat. 8. Les objectifs ? A-ton le droit ? -Péda différenciée : même objectif pour tout le monde mais par des moyens différencies MAIS est ce qu’on a le droit de mettre des objectifs différents ?  certains é peut déjà maîtriser les objectifs. Ex : objectif est de réussir a attraper et lancer un ballon de hand sans déf -> ils vont rien apprendre, donc on peut dire que pour eux, on change l’objectif… on mettant des défenseurs… IV - Différencier comment ? 1. En utilisation l’évaluation formative Principe du « projet » exemple : musculation. On a formulé nos objectifs (soulever 60% de mon poids de corps, et en respectant les consignes de sécurité). Celui qui est loin de l’objectif on va lui mettre des contrats en lui faisant comprendre qui faut qu’il accepter de progresser tout doucement, et celui qui arrive bien, lui dire de bien s’échauffer pour pas râter son objectif. Pour l’autre objectif en sécurité : toi tu débute en muscu donc tu accepter de te faire aider, et toi qui arrive et bien tu accepte d’aider les autres. 

Comment différencier avec l’évaluation formative ? 3 choses

- pour que le prof puisse faire son éval formative  obliger de prendre en compte les représentations des é. ex : certains pensent qu’il faut pousser le plus fort possible, il risque de faire des erreurs de placements, ou un autre qui est très minicieux sur le placement ect et il oublie de forcer vite et fort…) - l’é doit être capable de s’auto-évaluer -« pédagogie du contrat » (ouvrage de Raynal et Rieunier) = comme un projet 2. En recherchant les interactions entre besoins et ressources des é Càd chercher un lien entre : les besoins et les ressources des é Exemple : une partie de la classe est ludique, combatif (sport co, challenge) ce sont leurs ressources. Autre moitié de la classe sont très scolaire. Mais en natation, ils ont tous le même objectif (ne savent pas nagé) : ceux qui sont plutôt ludique proposer un parcours

ludique, ou du water polo (car ils sont combatif etc et a un moment donnée pour aller chercher le ballon ils vont nager et prendre en compte au fur et à mesure les consignes du prof)  donc en faisant cela on va accéder bcp + vite à l’objectif. Et l’autre groupe fait de la natation avec des consignes précises, individuelles etc… 3. Par la pédagogie différenciée individuelle C’est + facile à faire dans les sports individuelles mais possible aussi en sport co. Exemple : en triple saut on voit un é qui fait une erreur  on lui fait la remarque, et pourquoi etc.. En sport co  un é fait une mauvaise action, on le fait sortir du terrain lui demande pourquoi il a fais ce choix etc… Avantages : - facile à utiliser pour le prof et efficace - on s’intéresse à 1 seul é  donc on lui donne des consignes spécifiques pour lui - ça évite de perturber ou d’arrêter tous les autres é -ça évite de faire des groupes de niveaux 4. Différencier les contenus Exemple : tous nos élèves travaillent le même objectif, mais ils n’ont pas tous les même caractère et les mêmes qualités. On travaille la propulsion en natation : certains vont avoir du mal sur la propulsion au niveau des jambes et d’autres au niveau des bras. Donc certains vont avoir des palmes ou d’autres des paddles, mais au dela des outils possible de donner des contenus différents. Ex avec les mains  propulsion mauvaise car trajet moteur trop petit (trouver des consignes pour corriger ça) ou car trajet trop grand (il faut que ta main doit aller vite) et d’autres leur mains est trop profonde ou trop à la surface  donc on les corrige pas de la même façons  possible aussi de faire des groupes de besoins. a) En soignant la pédagogie (important) Prof très sérieux, met longtemps à préparer sa séance  on est dans la didactique, super séance. Mais quand on la met en place  prof n’ose pas intervenir, pas d’interaction profélève  on loupe quelque chose… Citation de Marsenach : « réalisation des élèves et intervention des enseignants : c’est dans cette interaction qu’il y a les meilleurs contenus d’enseignements transmis »  elle travailler dans l’institut national de la recherche pédagogique (INRP) Elle s’est aperçut que ceux que les é retenaient vraiment  c’est surtout grâce aux interactions des Ea. Pour que des CE (contenus d’enseignement) soit appris par les é  il faut que le prof interviennent au maximum pour corriger les défauts.

b) En faisant l’EPS ! « L’EPS est une discipline à part entière parce que entièrement à part » Alain Hebard « Peut-on définir l’EPS ? »  jeux de mots. Besoin de matériel, CE sont à part, modalités d’évaluation sont à part des autres matières etc… V - Conclusion/ réflexion Plusieurs idées : * pédagogie différenciée : à l’intérieur d’une même classe on a le même objectif pour tout le monde et on va trouver des moyens différents pour que les é atteignent l’objectif  donc une bonne pédagogie est forcément différenciée. *Prost : différencier les moyens c’est démocratique ; ne pas différencier les moyens c’est anti-démocratique (complètement utopique de croire que le même exercice permet d’acquérir l’objectif à tous le é). * De Landshere : les bons programmes (valable en EPS et autres matières)  vont faciliter la péda différenciée si ils permettent de distinguer l’essentiel de l’accessoire.  pas sûr que ce marche pour programmes d’EPS… quand on prend les fiches programmes par APS (bad niv 1 construire l’opposition  ne parle pas si je dois faire du simple, du double, comment je tiens ma raquette.. c’est TROP LARGE). Fiches de programmes mieux faite que d’autres ex en course de haies on voit clairement que la Distance d’attaque est un élément essentiel et je sais sur quoi m’orienter. *la péda différenciée peut enfermer un é dans ses différences. *pour que la PD soit efficace  il faut 2 types de compétences de la part du prof : 1- c’est savoir observer un élève 2- savoir observer les compétences et savoir comment s’y prendre selon la psychologie de l’é *peut etre que la PD en elle-même pose un pb éthique (un pb de valeur) : la PD part de l’idée que les é peuvent atteindre leur meilleur niveau dans pleins de domaine par le travail  sa veut dire que sa donne bcp de poids à la culture par rapport à la nature. Par le travail on peut acquérir bcp de choses, mais c’est un peu utopique… il faut des qualités innées ! Gros avantage en EPS c’est que c’est tellement varié (vitesse, sport co, sport artisitque…) que tout le monde peut être satisfait et va trouver chaussure à son pied. *Idée de Meirieu : « transformer l’hétérogénéité de contrainte en ressources »  Exemple qui marche quasiment dans toutes les disciplines : en début d’année, quand prof récupère leur classe, il connaît des élèves qu’il a déjà eu. Cas 1 : il a un classe très hétérogène et cas 2 : classe très homogène. Le prof débutant préfèrent souvent une classe homogène. Le

prof expérimentée n’aime pas car il sait que il va se faire chier, il préfère avoir des grosses différences de niveaux et mettre en place des péda différenciée. *la PD renvoie à un problématique très large : trouver bon compromis entre unité-et diversité. Barnard Xavier René « L’un est le multiple en EPS ou la puissance du mythe unitaire ».  c’est une utopie de croire que 25 élèves peuvent atteindre le même objectif. Ce serait une catastrophe de vivre dans une société ou tous les individus se ressembleraient, il faut de la diversité. Mais…si on est tous différents on n’arrivera pas à s’entendre donc  quelle culture commune pour pouvoir communiquer ? Retour sur enseignement différenciée (possible de le mettre dans la conclusion) Est-ce que ca vaudrait pas le coup de différencier un peu + les objectifs selon les é ?  intrêts : tous les é peuvent progresser à leur niveau  inconvénients : on arrive en 6ième, on a les é les + faibles (ils sont 5), on a 5 élèves qui sont les plus forts, et tout le reste normal. Arrivée en 3ième l’écart entre les + faibles et les + forts est super grand… Stratégie du système français  tant qu’on a pas 14 ans, on fait un gros effort pour faire rattraper les + faibles. Ex très clair : la savoir nager, on peut pas laissé un élève qui ne sait pas nager… 1er idée : Avantage de l’EPS 1er avantage : en EPS + qu’ailleurs, on a le moyen de faire la différenciation. On a pleins d’APS support. 2ième avantage : discipline très facile pour travailler avec les autres profs des autres matières. 3ième avantage : pleins de façon d’évaluer les é. 4ième avantage : les profs d’EPS doivent coopérer ensemble (gestion du matériel, du lieu ou on fais sport). 2ième idée : (attention à pas faire de quiproquo) -> l’idée de la diversité et de la PD est autant + forte à partir du moment ou l’école n’accueille pas que des français, des é du culture différente. On a des é espagnols, bilingue, etc… Est-ce que l’école doit adapter sa culture en fonction des élèves de culture différente de la France ou est ce que c’est à eux de s’adapter à notre culture ?...