Projet Fintech dans la monétique orienté paiement PDF

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Summary

Study on the diffèrent types of Fintechs, their origin and how to locate them on 15 party model model...

Description

Ecole Publique d’Ingénieurs

Projet : FINTECH DANS LE DOMAINE MONETIQUE ORIENTEE PAIEMENT

Le 13 Juin 2021,

Travail réalisé NGUIMEZAP-KENFACK Romeo DAKITSE-BENISSAN Datévi D. Tafio NDATCHOUA-YOUSSA VickyCedric

Tuteur école : Benoit VIBERT (PhD) Tuteur entreprise : Ndiaga FAYE

www.ensicaen.fr

SOMMAIRE PLAN DU TRAVAIL

INTRODUCTION I.

PRESENTATION GENERALE 1) Contexte 2) Objectifs 3) Livrables attendus

II.

GENERALITES SUR LES FINTECH 1) Définition 2) Les failles des banques et l’essor de la Fintech

III.

LES DIFFERENTS SERVICES DES FINTECH 1) La tenue des comptes. 2) Les paiements. 3) L’émission : la gestion de la monnaie et le transfert d’argent. 4) Le financement et l’épargne.

IV.

LES FINTECH ET LA MONETIQUE 1) La monétique 2) Les fintechs de la monétique

V.

RAPPORT D’ETUDES

CONCLUSION

I.

PRESENTATION GÉNÉRALE

CONTEXTE : L’ENSICAEN (École Nationale Supérieure des Ingénieurs de Caen) est une école de référence dans la région de Normandie qui forme des ingénieurs dans différents domaines. L’une des formations qui font sa renommée dans le domaine bancaire est le Mastère spécialisé en MTS (Monétique et Transactions Sécurisées). Le MTS offre deux offres 2 types de formations à savoir les MOA (Maitre d’Ouvrage) et les MOE (Maitre d’œuvre). Dans le cadre de notre formation d’expert en Monétique et Transactions Sécurisées option MOA, nous sommes emmenés à travailler sur plusieurs projets d’étude et d’analyse. Ces projets sont sous la coordination d’un tuteur entreprise et d’un tuteur école qui nous encadre dans l’analyse et la rédaction de notre projet. Ainsi, dans le cadre de ce projet nous allons travailler sur les FinTech en général et mettre un accent particulier sur celles qui exercent dans le domaine du paiement. OBJECTIFS La monétique correspond à l’ensemble des traitements d’une opération financière (de paiement ou de retrait) générée à l’aide d’une carte bancaire grâce à des outils technologiques informatiques, magnétiques, électroniques, télématiques et sécuritaires. Elle fait le lien entre la carte, le GAB/DAB, TPE et l’établissement bancaire. L’objectif de notre projet est de définir le cadre traditionnel de la monétique avant d’étudier le fonctionnement des fintechs dans ce domaine. Ensuite, nous allons nous appesantir sur l’activité « paiement » des fintechs en nous appuyant sur les aspects technico-organisationnels. MÉTHODOLOGIE DE RÉDACTION Pour mener à bien notre travail nous allons commencer par une étude des différents types de fintechs en faisant une analyse détaillée, basée sur les spécifications organisationnelles, fonctionnelles et techniques. Une fois cette première étude réalisée, il sera question de nous concentrer particulièrement sur l’activité « paiement » des fintechs. Cela dans le but de pouvoir traiter des fintechs dans le domaine de la monétique ; étudier leurs spécificités et les apports dans le secteur du paiement : complémentarité ou concurrence (menaces) faite aux services bancaires classiques, détentrices à la base de la monétique et du paiement. Cette partie terminée, le dernier aspect de notre travail consistera à faire l’étude de cas pratique en prenant des exemples de fintech spécialisée dans les paiements afin de répondre à notre sujet.

LIVRABLES Afin de bien mener à terme notre travail, nous allons le diviser en 4 livrables que nous allons mettre à la disposition du client en des temps précis : 1) Dans un premier temps, le cahier de charge où nous prendrons 2 semaines pour sa réalisation. 2) Ensuite, la présentation des Fintechs en général et de leurs spécificités. Il est prévu un délai de 3 semaines. 3) Le troisième livrable sera la présentation à mi-parcours de notre travail dans un délai de 3 semaines aussi. 4) Et enfin, ce sera la livraison du travail définitif. Pour sa réalisation, on prendra 12 semaines.

II.

GENERALITES SUR LES FINTECHS L’industrie du paiement est en pleine expansion mondiale ces dernières années. Elle se

développe rapidement car, avec la démocratisation des technologies mobiles, de nombreuses opportunités se créent dans le secteur financier. Ces entreprises, souvent des startups, concurrencent ou mettent en place des partenariats avec les institutions financières (par exemple, la BNP Paribas Securities Services qui a pris une participation minoritaire dans la startup fintech Fortia Financial Solutions) dans le but de fournir des produits et solutions innovants. Elles proposent par exemple des solutions de financement, de dépôt ou encore des systèmes de paiement. Le public est devenu très intéressé par les solutions proposées par les Fintechs, car elles permettent de ne plus passer par l’intermédiaire des institutions financières et de rendre plus accessible et à faible coût des services bancaires autrefois opaques. Nous expliquerons durant ce travail, le comportement des fintechs dans le domaine du paiement ainsi que les menaces et opportunités qu’ils présentent. Le rapport se divise en 4 grandes parties. Dans une première partie, nous allons d’abord définir ce que sont les Fintechs et donner une vue d’ensemble des services qu’elles proposent. Ensuite, nous ferons une analyse PESTEL afin d’identifier les facteurs d’influence macro environnementale pour comprendre les raisons qui ont motivé leur développement ces dernières années. En seconde partie, après une définition de la monétique, nous planterons le champ d’études des Fintechs orientées dans le domaine du paiement. Enfin, grâce à des Fintechs pivots qui opèrent dans le domaine, nous mettrons mettre en lumière (exergue), leur description technico-organisationnelle.

1. DÉFINITION GÉNÉRALE : La notion de FinTech reste simple et découle de la combinaison des termes « finance » et « technologie ». Selon une tentative de définition du Comité de stabilité financière (FSB-Financial Stability Board, Avril 2016), la Fintech désigne : - Start-up ou entreprise innovante de la finance - Innovations technologiques applicable aux services financiers et bancaires. Ces organisations grâce à la révolution numérique ont un fort potentiel de développement et utilisent des technologies innovantes, souvent connectées, afin d’offrir à un large public des prestations financières plus adaptées que celles des institutions bancaires traditionnelles. L’objectif étant d’améliorer une partie du système financier grâce à la technologie tout en assurant les mêmes fonctions qu’un banquier pour donner aux clients une meilleure alternative. Ces sociétés cassent les habitudes établies en proposant des services plus flexibles, plus fluides, moins chers et accessibles ; en somme une nouvelle façon de consommer. Cela passe par la suppression d'acteurs actuels en proposant un nouveau modèle d'affaires, applications, processus ou produits ayant déjà un effet sur les marchés financiers et les institutions. Les fortes technologies de pointes utilisées sont les Big Data, l’intelligence artificielle, la cryptomonnaie et la blockchain. Leur avantage est de profiter d’un manque de règlementation (Banque Centrale) qui leur permet d’être plus actifs sur le marché et d’apporter une concurrence accrue dans le secteur au sein duquel elles évoluent (banque, assurance ou paiement). 2. LES FAILLES DES BANQUES ET L’ESSOR DES FINTECHS La récente crise financière des années 2007/8 a joué un rôle prépondérant dans l’émergence des Fintechs tout simplement parce qu’elle a réussi à écorner la confiance des clients domestiques vis-àvis du système financier. De nouvelles règlementations sont apparues durcissant les règles autour des activités bancaires et ouvrant la porte du secteur à l’entrée de nouveaux acteurs très concurrentiels. L’analyse PESTEL menée, nous a permis de noter dans un premier temps, les facteurs qui ont motivé le développement des fintechs en trois principales catégories : la crise financière, la rupture digitale et l’évolution réglementaire du secteur financier (banquier). Que ce soit dans les moyens de paiement à distance électroniques tels que la carte, le prélèvement, le virement, le virement instantané, mais aussi avec les agrégateurs de comptes, ou les services de financement (financement participatif ou « crowdfunding »), les Fintechs se positionnent en concurrents des banques seulement auprès de leur clientèle. En effet, elles cherchent à les capter en leur proposant une expérience clientèle renouvelée, une offre digitale à la pointe de la technologie pour une tarification inférieure à celle des banques : carte gratuite, commissions faible et agile en utilisation.

Ensuite, le facteur socio-environnemental dans l’ère du temps mis en vue par l’analyse PESTEL est celui de la modernisation. Simplement, le fait que les nouvelles générations dites Y, les millennials (en anglais), en ayant plus confiance dans les nouveaux outils digitaux que les anciens, sont plus enclines à les utiliser et sont plus portés vers la volonté de maitriser leur usage de bout en bout plutôt que de recourir aux services bancaires classiques. III . LES DIFFERENTS TYPES ET LES SERVICES DE FINTECH : Les services proposés par Fintech sont divers et variés. Chaque jour, de nouvelles prestations sont mises en place par ces sociétés. Pour une question de simplification, nous allons différencier et expliquer brièvement les principales activités bancaires et financières sur lesquelles les Fintech se sont positionnées. 1) La tenue des comptes, 2) Les paiements, 3) L’émission, la gestion de la monnaie et le transfert d’argent, 4) Le financement et l’épargne. 1) La tenue des comptes La tenue des comptes concerne tout ce qui touche aux transactions du compte courant, que ce soit au débit ou au crédit. Certains services visent principalement les entreprises, généralement les PME (B2B), et d’autres les clients finaux (B2C). 2) Les paiements a. Le E-commerce : Le e-commerce s’est beaucoup développé depuis le début du XXIe siècle et surtout en cette période de crise sanitaire. Il permet d’effectuer ses achats par internet et de se faire livrer. Chaque année, la part des ventes en ligne augmente et bien que les moyens de paiement utilisés soient différents selon les habitudes de chaque pays, c’est généralement la carte bancaire qui est favorisée. Les sociétés Fintech ont su proposer des solutions adaptées dans l’e-commerce. D’abord, elles proposent aux commerçants, contrairement aux banques, d’augmenter les visites sur leur site marchand en améliorant la convivialité de leurs interfaces, la rapidité d’exécution et la possibilité d’utiliser plusieurs moyens de paiement. Ensuite, elles se sont spécialisées dans la réduction de la fraude en utilisant des technologies comme le big data et les machines-learning. C’est un avantage clé, car les sites de e-commerce ont besoin d’avoir la confiance des clients pour être utilisés.

b. Mobile Banking : Payer via son téléphone facilite les transferts d’argent et a été rendu possible avec le développement des smartphones. Ce service a été mis en place pour les commerces de proximité. De plus, ce type de paiement permet d’éviter au commerçant de payer des commissions aussi importantes qu’avec un TPE. Les Fintech ont rapidement élaboré des programmes de fidélité pour aider les commerçants à fidéliser leur clientèle via le paiement mobile avec des rabais sur des produits préférentiels. Le paiement mobile permet un gain de temps pour la gestion de la caisse ainsi qu’une réduction du risque opérationnel. 3) L’émission, la gestion de la monnaie et le transfert d’argent a. Émission et gestion de la monnaie : Plusieurs monnaies virtuelles ont vu le jour ces dernières années, notamment Litecoin ou Ripple, Ethereum, Cardano etc. Mais le Bitcoin est la monnaie virtuelle la plus connue. Ces monnaies utilisent le système Blockchain et ne sont pas soumises à une banque centrale contrairement aux autres monnaies. Le principal avantage est le faible coût des transactions. Malheureusement, de par son anonymat, le bitcoin peut être utilisé pour des activités de blanchissement d’argent et de financement du terrorisme. Les Fintech se sont principalement développées dans la conversion de monnaie virtuelle en monnaie fiduciaire ou scripturale. Cela permet aux commerçants d’accepter d’être payés par monnaie virtuelle puis de rapidement la convertir. b. Portefeuille en ligne : Le portefeuille en ligne (wallet) a été principalement développé pour les smartphones et permet de stocker toutes ses cartes (bancaires, cartes de fidélité, carte d’étudiant) en les numérisant dans un système pour effectuer des paiements à la caisse ou en ligne. Le portefeuille en ligne est également ergonomique, car il n’y a plus besoin de retaper à chaque fois son numéro de carte lorsque l’on effectue une transaction en ligne. Toutes les cartes sont centralisées et deviennent alors moins encombrantes dans le portefeuille « physique ». De plus, il est beaucoup plus facile d’utiliser la carte de fidélité et ainsi recevoir des rabais. Les Fintech mettent en place des services annexes aux portefeuilles pour favoriser leur utilisation, par exemple la création d’une cagnotte, achat entre particuliers ou encore comparaison de prix. c. Transfert d’argent : Les Fintech ont su concurrencer les institutions bancaires qui proposent ce service à coûts élevés, surtout s’il s’agit de transfert international. Pour comparaison, en moyenne, les frais d’une transaction internationale représentent 6-7% du montant de la transaction lorsque l’on passe par l’intermédiaire d’une banque. TransferWise et Wave proposent la même prestation mais pour 0,5-1%

du montant de la transaction. De plus, il est plus évident d’avoir un suivi des paiements et à moindres frais que ce que propose une banque. Le financement et l’épargne a) Financement participatif Le crowdfunding, traduit en français par financement participatif, est le processus de financement d’une entreprise ou d’un projet par la collecte de petites sommes d’argent auprès d’un grand nombre de personnes sans passer par la banque. Les demandeurs de fonds présentent leur projet sur un site internet et sont mis en relation avec les investisseurs pour être financés. On retrouve quatre grandes catégories de crowdfunding : b) Equity crowdfunding (investissement participatif) L’investisseur, institutionnel ou particulier, finance l’entreprise dans l’idée d’acquérir des parts de la société par la suite. Il devient alors un actionnaire de l’entreprise et peut donc s’attendre à recevoir une contrepartie financière si le projet porte ses fruits. c) Crowdlending (sous forme de prêt) C’est la forme qui ressemble le plus à ce que proposent les banques. L’investisseur prête de l’argent à l’entreprise et reçoit en contrepartie le remboursement du nominal ainsi que des intérêts. d) Crowdgiving (sous forme de don) Il est généralement utilisé pour le financement d’association ou causes humanitaires. Le principe est simple : la personne donne librement de l’argent sans aucune récompense ou incitation monétaire. Cette solution de crowdgiving permet de faciliter les dons avec son système convivial et intuitif. e) Reward based crowdfunding (sous forme de récompense) L’investisseur engage en contrepartie de son financement, un certain avantage ou une récompense symbolique, souvent de la marchandise que crée l’entreprise ou un service. Généralement, la récompense est proportionnelle à l’apport et permet de maximiser le montant d’argent collecté. LES FINTECHS ET LA MONETIQUE 1. LA MONETIQUE : Comme nous l’avons appris dans les principes du E-paiement, la monétique peut être définie comme l’ensemble des traitements d’une opération financière (de paiement ou de retrait) générée à l’aide d’une carte bancaire.

En effet, elle va s’appuyer sur des technologies informatiques, magnétiques, électroniques, télématiques et sécuritaires. Elle permet l’échange de fonds sans support fiduciaire et fait le lien entre le porteur (de la carte), le marchand (les différents outils ou terminaux GAB/DAB, TPE) et l’établissement bancaire. La monétique pourrait être définie comme un système de paiement électronique et un ensemble mis à la disposition du client. Tout système étant perfectible, cela a donc permis aux fintechs de trouver une faille pour s’insérer dans cet univers afin de mettre en priorité, la satisfaction du client. 2. LES FINTECHS DANS LA MONETIQUE : Sur le marché mondial, une grosse majorité des transactions sont réalisées via des solutions digitales. Cela est devenu tellement omniprésent dans le secteur du paiement que même le traitement du sujet de la monétique met souvent plus l'accent sur les solutions mobiles, minimisant l’importance de la carte. Cependant, ce secteur devrait poursuivre sa transformation sous l'effet des innovations constantes, souvent portée par les entreprises offrant des services de paiement. Ces entreprises au départ, étaient généralement des établissements financiers (banques, établissements de crédit) mais ont rapidement vu pousser de nouveaux acteurs technologiques dans ce domaine. Entrée en vigueur en 2007, la directive sur les services de paiement (DSP) a pour objectif de favoriser l’innovation, la concurrence et l’efficience sur l’écosystème du paiement. Elle a ouvert le secteur des paiements à la concurrence. Ce qui impacte non seulement les banques mais aussi, les Fintechs du paiement car elle permet à des prestataires externes, d’accéder aux données bancaires des clients avec leur accord. L’un de ses objectifs est de renforcer la concurrence et garantir des conditions équitables dans un marché en mutation rapide. Grâce à cette directive, nous définissons dans son article 11, le rôle d’un établissement de paiement qui est une personne morale ayant obtenu un agrément l’autorisant à fournir et à exécuter des services de paiement. Dans son article premier, la directive a distingué 6 catégories d’acteurs ou de prestataires de services de paiements ; a) les établissements de crédit au sens de l’article 4, paragraphe 1, point 1), du règlement (UE) n o 575/2013 du Parlement européen et du Conseil (1), y compris leurs succursales au sens du point 17) dudit article 4, paragraphe 1, lorsque ces succursales sont situées dans l’Union, qu’il s’agisse de succursales d’établissements de crédit ayant leur siège dans l’Union ou, conformément à l’article 47 de la directive 2013/36/UE et au droit national, hors de l’Union; b) les établissements de monnaie électronique au sens de l’article 2, point 1), de la directive 2009/110/CE, y compris, conformément à l’article 8 de ladite directive et au droit national, une succursale d’un tel établissement, lorsque celle-ci est située dans l’Union et son siège hors de l’Union, dans la mesure où les services de paiement fournis par ladite succursale sont liés à l’émission de monnaie électronique ;

c) les offices de chèques postaux qui sont habilités en droit national à fournir des services de paiement ; d) les établissements de paiement ; e) la BCE et les banques centrales nationales lorsqu’elles n’agissent pas en qualité d’autorités monétaires ou d’autres autorités publiques ; f) les États membres ou leurs autorités régionales ou locales lorsqu’ils n’agissent pas en qualité d’autorités publiques. Afin de donner une vision plus claire et situer les établissements de paiements dans la chaine monétique, nous allons faire appel au schéma très complet du 15 coin de Mr Marc Pasquet pour l’illustrer.

Source : le 15 coin de Marc Pasquet Ainsi, pour mieux dérouler la suite de notre analyse, nous allons étudier les aspects technicoorganisationnels des fintechs, acteurs intervenants dans la chaîne de paiement présents dans le bas du tableau tels que les EP (Lemonway et Dejamobile), les EME (Paypal) et les PSP (spécialiste dans le routage et la télécollecte (CONECS) et ceux spécialisés dans le paiement internet (Worldline)).

3. ÉTUDE DE CAS Le décor planté, nous allons faire l’étude des quelques cas cités plus haut, afin de comprendre le fonctionnement technico-organisationnel des fintechs pour assurer la fonction de paiement. 3.1 Les établissements de paiement : Un établissement de paiement (EP) est une entité jur...