Psychomotricité PDF PDF

Title Psychomotricité PDF
Author Mathilde Lecocq
Course Éducation Corporelle Et Psychomotricité
Institution Haute École Louvain en Hainaut
Pages 26
File Size 1.6 MB
File Type PDF
Total Downloads 12
Total Views 155

Summary

Résumé du syllabus d'éducation corporelle et psychomotricité afin de réussir au mieux l'examen ainsi que des exemples d'exercices importants...


Description

FONCTION TONIQUE - Table des matières

− Définition : Le tonus se définit comme « un phénomène nerveux complexe qui s’exerce sur les muscles lisses et les muscles striés, les maintenant dans un certain degré de contraction ». 3 types de tonus : Tonus résiduel (tonus de repos), Ex : Pour dormir, l’enfant va se coucher, s’allonger. L’enfant est dans un tonus de repos, il a positionné son corps de sorte à ce qu’il puisse relâcher ses muscles. Tonus postural (maintenir son équilibre), Ex : Pour écrire, l’enfant va être assis sur un siège à sa hauteur et pauser son bras sur un appui. L’enfant est dans un tonus postural, car il maintien son corps afin d’être dans une bonne posture pour écrire correctement. Tonus d’action (être en mouvement, en action). Ex : Pour jouer au ballon en le laçant dans un panier, l’enfant va devoir se mettre debout, va devoir s’étirer vers le haut et donner une impulsivité dans ce jambe afin de viser le panier. L’enfant est dans un tonus d’action, car il est en mouvement, l’action qu’il réalise est de lancer le ballon dans un panier. Les syncinésies (contraction musculaire ou mouvement involontaire, inutile et étranger au mouvement demandé » Ex : L’enfant dessine en tirant la langue. Quand l’enfant manipule une marionnette d’une main, l’autre man effectue les mêmes gestes.

1

Inhibition, c’est le contrôle de l’empêchement, de l’arrêt, du freinage d’un ou de tous les mouvements. Ex : Apprendre à s’arrêter à l’aide de signaux sonores, visuels ou tactiles. Les enfants se déplacent quand le feu est vert, quand le feu est rouge les enfants doivent s’arrêter. Variante, ajouter le feu orange quand il est orange les enfants marchent, quand le feu est vert les enfants courent, et le feu rouge à toujours la même fonction. Les enfants apprendraient comme ça à freiner, se déplacer à l’aide d’un signal, le freinage, l’arrêt, la marche. Ex : - Le jeu des statues, à l’aide d’une clochette les enfants se déplace dans la salle au rythme de l’instrument. Peut importe à qu’elle rythme celui-ci sonne, quand il s’arrête, les enfants doivennt s’immobiliser. Quand la clochette recommence les enfants se remettent en mouvement et toujours au rythme de l’instrument. - Jouer à 1, 2, 3 qui a la balle ? Un des enfants d’un groupe de minimum de 4 participants est face à un mur (Le meneur) pendant que les autre joueur sont à l’opposé de ce premier joueur contre le mur. Ce meneur se place face au mur, les autres se placent derrière lui à 1 mètre afin qu’il ne sache pas dans qu’elle main se trouve la balle. Lorsque le meneur annonce cette phrase (1, 2, 3 qui a la balle), les autres joueurs doivent vite s’échanger la balle, tout en avançant. Le meneur doit alors retrouver, tout en restant à sa place, dans qu’elle main se trouve la balle. Si le meneur a trouvé, on change de meneur, s’il n’a pas trouvé la partie recommence et ainsi de suite, jusqu’au moment où un enfant ait touché le mur avec ou sans la balle dans ces mains.

Hypotonie >< Hypertonie Hypotonie, être mou dans ces gestes (peu précis). Hypertonie, le fait d’être crispé, d’être raide. Respiration : (trois composantes) la durée, la force, la rythme respiratoire. La respiration permet d’appréhender les notions de rythme. On peut jouer sur la durée (souffler le plus longtemps possible), sur le rythme (rapide, lent, en suivant un rythme) et sur la force (prendre ou souffler beaucoup d’air à la fois). M1 (3 ans). L’enfant souffle sur une balle de ping-pong à l’aide de sa bouche en expirant, car à 3 ans, l’enfant comprend mieux l’expiration buccale que nasale. M2 (4 ans). L’enfant souffle sur la balle de ping-pong à l’aide de sa bouche mais aussi souffle à l’aide de son nez, car à 4 ans, l’enfant sait distinguer l’expiration buccale et nasale. M3 (5 ans). L’enfant souffle sur la balle de ping-pong à l’aide de sa bouche et de son nez, mais aussi inspirer en essayant de faire revenir la balle vers lui. (poser la main sur son ventre pour le gonfler et le dégonfler afin de faire la distinction pour l’enfant de l’expiration, le ventre descend et de l’inspiration, le ventre monte) 2

Faire le chat : en dos creux inspirer et expirer en dos rond ; inspirer en montant les bras latéralement et expirer en les descendant ; inspirer mains vers le thorax et expirer en poussant les mains vers le bas ; s’élever sur la pointe des pieds en expirant…

Relaxation (La relaxation contrôle le tonus, améliore la connaissance de soi et de son corps.) Lieu calme, pas trop froid, avec de la lumière et de la musique douce sans être dérangé, avec des tapis ou couvertures. Consignes claires et simples sur un ton doux et uniforme. Veiller à ce que l’enfant se sente bien dans ses vêtements. Ex : A 4 pattes, l’enfant imite le petit chat qui s’étire, se met en boule, étend une patte, se couche et s’endort. M1 à M3 (>7 ans). Les enfants dans une position de préférence assise, vont se relaxer durant une période 3 minutes. Dans un premier temps, ils vont détendre leur visage et leur corps (fermer les yeux, laisser ses épaules tomber, …) ensuite, il y a différente façon de se relaxer (par imitation, par de la musique, avec un objet, …) Et enfin, ouvrir ses yeux, bouger son corps, s’éveiller doucement, s’étirer.

Jeu de contrastes et d’inhibition : Ex : Frapper et caresser. Ranger et déranger. Détruire et reconstruire.

Modérer le tonus : Ex : Jouer au roi du silence Se passer une clochette ou un trousseau de clés de main en main. Marcher en imitant des chats, des lions, mais très lentement et faire ces actions au ralenti. 3

Dynamiser le tonus : Les situations de jeux à forte mobilisation mobilisatrice augmentent le tonus. Ex : Exécuter des pas rythmés sur une musique pour suivre une pulsation.

Situation de relaxation : Ex : Les enfants sont allongés sur un tapis, ou assis, le dos bien droit. Ils détendent leur corps. Si on fait une relaxation par automassage, je vais demander aux enfants de caresser leur front, de se masser les joues, de tapoter son menton, de caresser ses sourcils, d’étirer chaque doigt, (si les enfants sont à pieds nu, de faire également les orteils, ensuite de secouer ces mains et ces pieds. En fin de relaxation, les enfants ouvrent leurs yeux, bougent leur tête, bougent leur épaule, leurs doigts, … se relèvent lentement, s’étirent et se réveille doucement. Variante : Par 2. De s’imaginer des métiers, un enfant tourne le dos à son copain, et on se représente le boulanger, on pose la farine en tapotant le dos, ensuite on pétrit la pâte en aplatissant en faisant des ronds dans le dos avec ces poignets, ensuite on modèle la pête pour faire une boule, … Et d’autre métier encore.

4

FONCTION POSTURALE - Table des matières

− Définition : La fonction posturale se définit comme « la fonction qui permet de maintenir la ligne de gravité du corps à l’intérieur de la base d’appui pour assurer l’équilibre à l’arrêt, en mouvement, avec ou sans l’intervention de forces perturbatrices ». Équilibre statique : maintien de la position du corps et de la tête en l’absence de mouvement Équilibre dynamique : maintien de la position du corps et de la tête suite à des mouvements comme des rotations, des accélérations ou des décélérations

3ans : monter et descendre les escaliers normalement 4ans : tenir sur un pied, saut à cloche-pied avec le pied dominant 5ans : cloche pied quel que soit le pied et la plus longue distance pour le pied dominant

Loi physique d’équilibre :

Équilibre dynamique : Ex : S’équilibrer à l’arrêt : Par deux face à face, pointes de pieds contre pointes de pieds, les enfants se donne les mains-poignets, afin de former un V. Pour cela, les enfants doivent se laisser aller en arrière jusqu’au moment où leur bras sont tendu au maximum. A ce moment, les enfants ont formé un V. Ex : S’équilibrer en mouvement : se déplacer sur des supports étroits au sol ou en hauteur (avant, arrière, pas latéral, talons ou pointe de pieds, yeux fermés ou non, en se croisant, en transportant un objet, …), se déplacer sur un plan incliné, avec des échasses… - se déplacer sur la pointe des pieds ou sur ces talons. 5

MOTRICITE GLOBALE - Table des matières

− Définition : La motricité globale se définit comme « la fonction qui permet l’action dissociée, associée ou coordonnée de plusieurs parties du corps ou de tout le corps avec ou sans contrôle visuel ». Elle comprend des actions de locomotion, de changement d’orientation ou de position et des actions de transmission de forces. Coordination dynamique générale : Un mouvement efficace est produit grâce aux différentes parties du corps qui agissent ensemble, tout le corps est en mouvement : rouler à vélo, courir… Ex : Lever un bras vers l’avant. Coordination « association-dissociation » : L’association est caractérisée par les deux côtés du corps qui font la même chose simultanément : pousser un mousse avec les deux bras. Ex : Lever en même temps les deux bras jusqu’à 90°C. La dissociation est représentée par les deux côtés du corps qui font des choses différentes : plier une jambe et tendre l’autre. Ex : 1. Lever le bras gauche jusqu’à 135°C. 2. Lever le bras droit jusqu’à 135°C 3. Retour du bras gauche contre le corps. 4. Retour du bras droit contre le corps. Ex : « association-dissociation combinées » : Lever le bras gauche vers l’avant et poser la main sur l’épaule gauche et, en même temps, lever le bras droit sur le côté et poser la main sur l’épaule droite.

Coordination oculomotrice : L’activité motrice est associée à un travail visuel, les yeux et le reste du corps sont coordonnés. On parle de coordination oculo-manuelle (bras, mains et yeux) Ex : Je vois la balle et j’anticipe sa trajectoire, je tends la main dans la bonne direction. et de coordination oculo-pédestre (pieds, jambes et yeux).

Vers 2-3ans : l’enfant n’est pas encore vraiment précis dans ses gestes, ses mouvements sont approximatifs et peu amples. Vers 4-5ans : l’enfant amplifie ses mouvements et acquiert une meilleure coordination. Vers 6-7ans : la coordination, la fluidité, l’amplitude et la continuité du mouvement sont acquises. L’enfant va de plus en plus loin lors de sauts et de plus en plus vite lors de courses. 6

7

Variantes pour des exercices qui travaillent la coordination oculo-manuelle : Lancer – rattraper : seul, seul contre un mur ou sur le sol, à deux, à plusieurs, à l’arrêt, en équilibre, en mouvement (marche, course, sauts…), le plus vite possible… Propulser : au sol, dans l’espace (vers le haut, vers le sol, vers une cible fixe ou mobile, verticalement, horizontalement…), avec une recherche de distance, en frappant (avec la main, avec un autre engin), faire rouler une balle entre des quilles, envoyer une balle dans une zone, faire rouler une balle dans un parachute…

Variantes pour des exercices qui travaillent la coordination oculo-pédestre : Lancer – rattraper : seul, seul contre un mur ou sur le sol, à deux, à plusieurs, à l’arrêt, en équilibre, en mouvement (marche, course, saut…), le plus vite possible… Propulser : au sol, dans l’espace (vers le haut, vers le sol, vers une cible fixe ou mobile, verticalement, horizontalement…), avec une recherche de distance, en frappant (avec le pied, avec un autre engin), faire rouler une balle entre des quilles, envoyer une balle dans une zone…

Prise de conscience : Faire comprendre à l’enfant ce qui se passe dans son corps en parlant de ce qu’il a vécu et ressenti, en montrant des photos, en utilisant un miroir, en utilisant des images, en le faisant dessiner, en imitant, en utilisant des figurines… 8

GRAPHISME - Table des matières − Définition : Le graphisme est l’habileté manuelle la plus complexe, elle est orientée ici vers le dessin et l’écriture. Il s’agit d’un « tracé significatif ou non sur un surface ». Les habiletés graphiques sont alors définies comme « des habiletés qui permettent de produire des traces sur un support dans le but d’exprimer ses sentiments, sa pensée, de garder une trace du réel ou de communiquer ».

C’est entre 2 et 6 ans que se développent les habiletés manuelles. L’enfant passe par différents stades avec l’écriture formelle vers 5 ans. Stade du gribouillis : l’enfant peut expliquer ce qu’il a dessiné et écrit. L’objet et la trace écrite sont un même dessin Stade de la distinction entre l’écrit et le dessin : l’enfant explique ce qu’il a dessiné et écrit Stade de l’utilisation des pseudo-lettres et des lettres : l’enfant écrit des mots Faire vivre corporellement les exercices aux enfants de 2° et 3° maternelles : Ligne droite horizontales ou verticales : sauter de plot en plot, courir entre deux bancs, se mettre en files/rangs/lignes, marcher pieds nus avec du talc sur un tapis en ligne droite, faire rouler une balle sur un banc, par deux : se lancer une balle ou un sac de riz et visualiser le trajet par une corde, tracer des lignes au sol ou sur une feuille ; sauter d’un banc, d’une caisse de plint, d’une chaise, sauter vers le bas, grimper sur l’espalier et se laisser tomber dans le mousse, laisser tomber une balle de tennis d’une table… Ligne croisée : se faire des passes ou s’échanger des objets en réalisant un trajet croisé, relier des cerceaux de même couleur avec une craie…

Vagues : slalom entre cônes/quilles, monter et descendre d’un banc à chaque obstacle rencontré, en file : passer une balle par-dessus la tête et entre les jambes, dessiner les vagues de la mer…

9

Ponts : sauter pieds joints ou cloche-pied dans des cerceaux, faire rebondir une balle, dessiner des ponts, en file : se passer la balle par-dessus la tête…

Boucles : marcher en faisant le tour de quilles, faire plusieurs culbutes l’une à la suite de l’autre, tourner une corde autour d’un échelon …

Ligne brisée : sauter d’une part et d’autre d’une corde, faire rouler un ballon d’enfant à enfant, découper en ligne brisée…

Sens graphique : se déplacer de gauche à droite sur un banc en marchant latéralement, sur des espaliers, sur des plots, faire rouler une balle de gauche à droite sur un banc, se passer des objets de gauche à droite, coller des images de gauche à droite et réaliser une histoire…

10

MOTRICITE EXPRESSIVE - Table des matières

− Définition : Le langage corporel se définit comme « l’ensemble des gestes, des déplacements, des attitudes qui mobilisent le corps ou une partie du corps et qui expriment intentionnellement ou non une idée, une émotion, un désir, un besoin ». Il peut être non intentionnel (manière de dire, d’agir, d’être) ou intentionnel (gestes d’expression symbolique). = expressivité motrice, communication non verbale, langage non verbal, langage corporel, geste expressif, expression corporelle. Développer l’imaginaire et l’imagination : Montrer aux enfants des créations artistiques, des représentations de danse, de cirque, de théâtre… Enrichir ses images visuelles, auditives et sensorielles. Ex : Aller au théâtre avec les enfants afin de voir, d’entendre et peut être même parfois de sentir des créations artistiques qui éveil leur sens de l’imagination. Développer la création : À partir d’une histoire, d’une musique, d’un conte, laisser l’enfant exprimer ce qu’il ressent. Plus l’enfant aura l’occasion de s’exprimer par le mouvement, plus il aura confiance en son corps et en ses aptitudes à se mouvoir. Créer des espaces d’expression, proposer des situations stimulantes et attirantes en fonction du public, danser, jouer à être quelqu’un d’autre… Ex : Les enfants sont en dispersion dans la salle et je leur demande de crée des mouvements différents par rapport a des images, par exemple d’animaux. Pour un lion, je leur demande qu’elle pas de danse, ils inventeraient afin de représenter un lion dans une danse, avec un serpent, … Prendre conscience de l’expressivité motrice : Jouer « à faire semblant », on peut utiliser masque, miroir, mimiques, … Exemples : exprimer sur le visage des sentiments, des émotions ; mimer avec un support de mots : je suis dans une grotte, dans un tunnel très étroit, sur une branche d’arbre fragile, dans la rue, sur la lune… ; mimer avec un support d’objet : un bic peut représenter une brosse à dent, une cuillère, une épée, un couteau, une baguette magique… ; raconter une histoire et les enfants doivent mimer la fin de l’histoire… - Prendre des masques et se rendre compte de notre action sans masques, juste l’expression de notre corps et sans masque l’expression notre visage.

11

Habileté cognitives PREREQUIS POUR CERTAINES ACQUISITIONS SCOLAIRES - Table des matières

− La lecture : Pour écrire, - l’enfant va devoir acquérir une bonne coordination oculaire afin de ne pas sauter des parties de phrases par exemple. - Il devra également faire preuve d’une bonne discrimination et mémoire auditive pour effectuer le lien entre ce qu’il voit et ce qu’il entend. - Les structurations spatiale et temporelle sont également nécessaires pour les activités de lecture : percevoir les formes, les orientations des lettres, suivre l’ordre et la succession des lettres et des mots, respecter l’intervalle donné par la ponctuation dans un texte. Ex : Essayer de lire un mot comme « anticonstitutionnellement »

− L’écriture : Lors d’activités d’écriture, - l’enfant va apprendre à s’asseoir correctement - à adopter une force adéquate du bras, du poignet, des doigts et de l’épaule (tonus postural). - il va également travailler sa coordination oculo-manuelle (coordination des yeux et du travail de la main) - apprendre à s’arrêter et décélérer ses mouvements (inhibition du membre supérieur). - le schéma corporel et la latéralisation sont également concernés par l’écriture : représentation de la position des doigts, réalisation de mouvements complexes, choix de la main dominante. - Pour écrire, l’enfant va structurer son espace : écrire entre deux lignes (occupation de l’espace), - percevoir les formes des lettres, reconnaitre les orientations des lettres (orientation spatiale). - Mais il va aussi trouver son propre rythme et adapter sa vitesse, tout en respectant un ordre précis (structuration temporelle). Celles-ci sont d’ordre moteur, instrumental et congnitif.

− Les mathématiques : Par les mathématiques, - ce sont les notions principalement liées à la structuration spatiale - et à la structuration temporelle qui sont concernées : ordre, succession, situation et orientation temporelle, organisation spatiale, formes, distances… Exemples : le chiffre 7 vient avant le 8, utilisation de réglettes, d’ensembles…

12

Habileté cognitives LA CREATIVITE - Table des matières



Définition : La création est « une production très large, gestuelle, vocale, graphique, sonore, verbale et même cognitive, destinée à autrui. Créer, c’est une manière très personnalisée et médiatisée de se dire à autrui ; c’est affirmer sa compétence à investir l’espace, les objets, les personnes, et leur donner une variété de sens symbolique… ».

La créativité est un concept qu’on va pouvoir aussi travailler à travers la motricité expressive. Il existe trois composantes : La fluidité (= somme des réponses de l’enfant) Ex : passer de l’autre côté du tapis de différentes manières. L’enfant va trouver huit façons différentes de le faire. La flexibilité (= somme des catégories de réponses (< à la fluidité) Ex : passer de l’autre côté du tapis 1 Sauter 2 Rouler 3 Ramper. 3 actions motrices différentes L’originalité (= la fréquence de présentation d’un exercice.) Plus la fréquence d’apparition de l’exercice est petite, plus l’enfant est dans l’originalité. Ex : trois enfants sur toute la classe sont passés en dessous du tapis.

13

Habileté cognitives RESOLUTION DE PROBLEME - Table des matières

− Définition : Une situation-problème est « situation exigeant une réponse adaptative que le sujet ne peut fournir en utilisant directement les procédures, les compétences, les connaissances dont il dispose ». Si l’enfant est capable de résoudre des problèmes, il va pouvoir s’adapter aux différentes situations, survivre, se développer et appre...


Similar Free PDFs