Réformes économiques de Solon PDF

Title Réformes économiques de Solon
Author carla Kopp
Course Histoire ancienne
Institution Université de la Rochelle
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Commentaire de texte...


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TD8 - les réformes économiques de Solon Dans l’ouvrage « La Constitution des Athéniens », rédigé en 329 et 324 av JC, son auteur Aristote met en lumière Solon et les réformes économiques qu’il a mis en place à Athènes au VIe siècle av JC. C’est un des premiers auteurs à vanter l’influence de Solon dans la mise en place de la démocratie Athénienne. Le document dont nous disposons est un extrait de texte tiré de l’ouvrage de Plutarque intitulé « Vies, Tome II : Solon, Publicola, Thémistocle, Camille ». Initialement rédigé en grec ancien, ce livre a été traduit en français par Robert Flacelière et Emile Chambry et publié aux éditions Les Belles Lettres en 1961. Son auteur, Plutarque, est né vers 45 après JC à Chéronée, en Boétie, et est mort vers l’an 125. C’est un biographe, moraliste et philosophe grec, considéré comme une figure marquante de l’hellénisme antique tardif. Son ouvrage, de son nom complet « Vies parallèles » ou « Vies des hommes illustres », est divisé en plusieurs tomes qui représentent à eux seuls une mine de renseignements concernant la civilisation grécoromaine. On estime la rédaction de ces oeuvre entre l’an 100 et l’an 120 après JC. Dans cette oeuvre, Plutarque mène une démarche biographique, mais également philosophique et moraliste en présentant des grands personnages grecs. Le texte à notre disposition relate de l’extrême fin du VII/début du VI avant JC à Athènes. C’est une époque pendant laquelle la cité Athénienne est secouées par des crises politiques et sociales politiques, séparées par de courtes périodes d’accalmies. La cité est donc instable et exposée au risque des invasions extérieures si l’ordre n’est pas rétabli.

Les réformes de Solon mettent-elles Athènes sur la voie de l’ordre et de la démocratie ? I)

La cité athénienne avant Solon : une cité en crise ? UNE INSTABILITÉ POLITIQUE, L’EXEMPLE DE L’AFFAIRE DE KYLON

« Les troubles causés par l'affaire de Kylon » A la fin du VIIe siècle avant JC, Athènes se voit troublée par des problèmes politiques. Kylon était le tyran de Mégare et un champion olympique. Il avait consulté l’oracle de Delphes pour des questions politiques, et l’oracle lui aurait conseillé de s’emparer d’Athènes et ce lors d’une fête de Zeus, que Kylon interpréta comme étant une cérémonie des Jeux Olympiques. Vers 632 av JC, Kylon tenta donc un coup d’Etat à Athènes, suivi de ses partisans. Ce coup d’Etat fut opposé et le conspirateur et ses partisans furent accablés par les archontes, maîtres de la justice. Si Kylon réussi à s’enfuir, ce ne fut pas le cas de ses partisans, qui furent incarcérés. Néanmoins, Megacles et ses archontes les dupèrent en leur promettant la vie sauve (mais un jugement quand même, évidemment), car finalement les partisans furent tués par lapidation par les archontes sur la place publique.

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« les vieilles dissensions politiques se ranimèrent à Athènes et la ville se partagea en autant de partis qu'il y avait de régions différentes en Attique. » Cette évènement, c’est à dire le coup d’état de Kylon et la duperie de Megacles et ses archontes, secouèrent largement Athènes et replongea la cité dans une instabilité politique certaine. On décèle une exagération lorsqu’il est dit « en autant de partis qu’il y avait de régions différentes en Attique », car il y avait en réalité 139 dèmes en Attique. Néanmoins cela nous permet de comprendre que la cité Athénienne était morcelée à cause de son instabilité politique et des désaccords sociaux. Toutefois, ce n’était pas l’unique crise dont Athènes était victime. UNE CRISE AGRAIRE

« (…) mais la plus grande partie du sol était infertile et médiocre » Athènes, et plus largement la région de l’Attique, était une région dont le sol était peu fertile, et donc les rendements étaient moindres. De plus, les surfaces agricoles étaient restreintes : la région ne comportait que peu de plaines pour une large surface de massifs montagneux. La topographie n’était donc pas idéal pour l’agriculture. L’aliment qui se cultive le plus facilement, et en plus grande quantité, en Attique est l’olive.

« l'Attique, naturellement pauvre et suffisant à peine à faire subsister chichement les paysans » « L’aventure grecque est d’abord la fille de la faim », dit Pierre Lévêque dans son ouvrage « L’Aventure Grecque ». Cela prend tout son sens dans le contexte que nous abordons : l’Attique manque cruellement de ressources naturelles pour sa population, du fait de son sol inadéquat pour une agriculture durable et florissante.

« l'inégalité qui séparait les riches des pauvres était, pour ainsi dire, à son comble, et la ville se trouvait dans une situation tout à fait critique » L’inégalité principale de laquelle il est question à Athènes, c’est au niveau de la répartition des terres. La grande majorité des terres appartiennent aux Eupatrides, les « biens nés », soit les riches et nobles. La classe populaire ne dispose que de parcelles dont la surface est dérisoire. Aucun partage des terres agricoles n’est mis en place. Ainsi, les petits propriétaires sont menacés par divers facteurs : tout d’abord, comme la qualité du sol est médiocre, celui-ci s’épuise rapidement et devient très vite infertile. S’ajoute à cela les changements climatiques (nombreux sur cette période, pendant laquelle il y a des périodes de gel) et les maladies. Les petits propriétaires, qui sont de la classe populaire, souffrent aussi de la famine du fait des mauvaises récoltes successives. LA MISE EN SERVITUDE DE LA CLASSE POPULAIRE PAR LES EUPATRIDES

« Le peuple tout entier était débiteur des riches. » 2

A cause de cette crise agraire, la classe populaire s’est retrouvée à devoir emprunter de l’argent aux riches. Les riches sont des grands propriétaires nobles, c’est ceux dont nous avons parlé précédemment : les Eupatrides. Enormément d’argent leur a été emprunté, mais s’est ensuite posé le problème du remboursement.

« (…) l’injustice des riches » Parmi les Eupatrides sont recrutés les Archontes, les dirigeants de l’Etat. Ces archontes forment le Conseil de l’Aréopage, conseil chargé de faire observer les loi et de rendre la justice. Face aux petite gens, les Eupatrides ont fait preuve d’abus de pouvoir : ils étaient les prêteurs, mais aussi la justice, et ont donc mené les sanctions pour les mauvais payeurs à leur guise. Athènes était en réalité une oligarchie, cad un Régime politique dans lequel la souveraineté appartient à une classe restreinte et privilégiée. Ici, les Eupatrides, donc la classe dite aristocratique.

« (…) prêter de l'argent en prenant comme gage la personne du débiteur. » Si le débiteur ne payait pas ses dettes, il était alors asservis par le créanciers auquel il avait emprunté. En d’autres mots, il devenait son esclave tant que le remboursement n’était pas réalisé ; or le remboursement, si l’individu devenait esclave, était alors impossible. Cette mise en esclavage sous dette repose sur le principe d’hectémore, dans laquelle l’esclave n’avait plus de liberté et était servile à son créancier, mais pouvait avoir une famille et un logement. Au delà de cela, il ne pouvait être vendu. Ce statut était héréditaire. Pourtant, cela posait un large problème, car ces petits proprios étaient très importants : ils formaient les hoplites, des fantassins utilisés en cas de guerre ou d’attaques de la cité. Mis sous esclavage, la cité athénienne perdait son moyen de défense et le risque d’être envahie planait sur elle.

II) Les réformes économiques proposées par le législateur Solon !

Qui est Solon ?"

« Les vieilles dissensions politiques se ranimèrent à Athènes » « C'est alors que les plus sages des Athéniens, considérant que Solon était vraiment le seul à se trouver au-dessus de tout reproche » La crise, tant politique, que sociale et agraire, devient critique à Athènes à cause des risques qui planent sur celle-ci. C’est pourquoi les citoyens se tournent vers Solon. Il est donc judicieux de s’interroger sur ce personnage, et sur pourquoi est-ce vers lui que le peuple s’est tourné.

« il ne partageait pas l'injustice des riches et qu'il n'était pas non plus soumis aux mêmes nécessités que les pauvres » 3

«!(…) accepté

volontiers par les riches, parce qu'il était lui- même dans l'aisance, et par les pauvres, parce qu'il était honnête homme. » « il fut choisi comme archonte après Philombrotos et en même temps comme arbitre et législateur » Solon est un homme d’Etat né à Athènes vers 640 av JC et décédé en 558 av JC vers Chypre. C’est un homme né chez les Eupatrides, il fait donc parti des riches et nobles propriétaires. Il a également fait beaucoup de marchandage dans le cadre du commerce des huiles : c’est ces pérégrination qui lui ont fourni une grande ouverture d’esprit. C’est vers 594 av JC qu’il remplace Philombrotos. Le titre d’archonte lui conférait donc une place au Conseil de l’Aéropage, là où la justice était rendue. Le titre de législateur, quant à lui, était attribué à des hommes sages accepté par tous les habitants de la ville ; ce fut le cas de Solon, car il faisait parti des riches, mais aussi car il ne participait pas à l’asservissement de la classe populaire. Solon est un des 7 sages de la cité. La médiation de Solon : la politique de la Siesachtéia Elu « par le peuple », si on peut le dire ainsi, Solon entre immédiatement dans son rôle d’arbitre entre la classe aisée et la classe populaire.

« Il décida que les dettes existantes étaient abolies et qu'à l'avenir personne ne pourrait prêter de l'argent en prenant comme gage la personne du débiteur. » En grec ancien, on qualifie la politique de Solon comme étant la politique de la Siesachtéia ; cela signifie la levée du fardeau (pour la classe populaire). Les mesures décidées par le législateur consistait en l’acquittement des dettes des classes populaires, afin qu’elle soient libérées de la servitude. Au delà de cela, il interdisait également la servitude pour dette dès lors que les dettes antérieures seraient abolies, afin que la cité Athénienne ne soit pas plongée à nouveau dans ce type de crise.

« il ne toucherait pas aux terres, mais qu'il était décidé à abolir les dettes. » Pour ne pas léser les individus de la classe populaire, ceux-ci pourraient continuer de jouir de leurs domaines acquis par le biais des emprunts.

« il mécontenta les riches en annulant les contrats » Sa politique de levée du fardeau fut mal accueillie par les riches. Ceux-ci, en plus de la mise en esclavage pour dette, avait réquisitionner les biens et les terres des individus asservis. Ceux-ci se voyaient donc dépossédés des terres, rendues aux individus libérés de l’asservissement.

« Solon tourna ses concitoyens vers l’artisanat » Pour que cette classe populaire ne soit pas condamnées à l’agriculture, peu florissante comme nous l’avons vu, Solon orienta les classes populaires vers des nouveaux corps de métiers. Les forêts étaient nombreuses sur les pentes dans massif montagneux dans la 4

régions de l’Attique, et le bois fournit par celle-ci fut utilisé dans le cadre de l’artisanat : menuiserie, charpente et metallurgie se développèrent donc sous l’impulsion du législateur. D’autres mesures économiques et commerciales «!Il

fixa en effet à cent drachmes la valeur de la mine, qui jusque-là était de soixante-treize drachmes, de sorte que les débiteurs, en s'acquittant, rendaient numériquement la même somme, mais donnaient moins en réalité et gagnaient ainsi beaucoup sans léser en rien leurs créanciers. » Solon se charge aussi de modifier la valeur de la mine, une unité monétaire très répandue en Grèce Antique et dont la valeur fluctue en fonction des régions. Solon met en place l’équivalence d’une mine comme étant 100 drachmes. Le drachme, c’est la monnaie d’Athènes (également celle d’autres régions de Grèce Antique). 1 drachme correspond à 4g32mg d’argent, ce qui veut dire que la mine était alors évaluée à 432g d’argent. Ce changement permet d’éviter la spéculation auparavant faites par les créanciers : le bénéfice que les riches se faisaient auparavant n’est plus, et cela sourit aux pauvres sans pour autant poser problème aux créanciers car ils seront tout de même remboursés. Néanmoins controverse sur ce point là ; c’est Aristote qui a attribué à Solon la réforme de la monnaie, toutefois dans d’autres travaux, notamment ceux de l’historien Androtion (-410 à -346), cela n’est pas mentionné. En réalité, il semblerait que la monnaie du drachme n’existait pas encore à cette époque là : elle aurait été adoptée vers la fin du VI avant JC, or Solon intervient à l’extrême fin du VIIe. Il faut donc prendre du recul sur ce point là.

III) Un chemin vers la démocratie et l’ordre qui s’avère compliqué LA MÉDIATION DE SOLON ENTRAÎNE LE MÉCONTENTEMENT DES DEUX PARTIS

« il mécontenta les riches en annulant les contrats » Le mécontentement des riches, qui perdent définitivement les sommes qu’ils avaient précédemment prêté et perdent par la même occasion les biens et les terres confisquées aux débiteurs, ainsi que leur esclave (le débiteur), a été abordé précedemment. Ceux-ci s’estiment lésé par cette nouvelle juridiction.

« Aussitôt ceux-ci, prenant les devants, se hâtèrent d'emprunter beaucoup d'argent aux riches et d'acheter de grands fonds de terre (…) , ce qui souleva contre Solon de graves plaintes et des calomnies et fit croire qu'il était, non pas leur dupe, mais leur complice. » La duperie dont Solon fut victime par ses proches amis participa également au mécontentement des riches, qui se sont sentis eux aussi dupés par Solon. Du point de vue des Eupatrides, les mesures prises par Solon ne souriaient qu’à la classe populaire, et 5

non pas à la majorité des citoyens, étant donné qu’ils se voyaient définitivement dépossédés de tout ce qu’ils avaient prêté auparavant.

« Il mécontenta (…) plus encore les pauvres en se refusant à partager les terres, comme ils l'avaient espéré, et à uniformiser et égaliser absolument les fortunes » La classe populaire, ici désignée comme « les pauvres » se voit aussi mécontente par les mesures proposées par Solon. Ce à quoi elle aspire ici, c’est « l'établissement de la tyrannie », qui est d’ailleurs abordé au début du texte :

Athènes « ne pouvait retrouver son assiette et cesser d'être troublée que par l'établissement de la tyrannie. » Les exigences de la classe populaire, étant le partage des terres et l’uniformisation ainsi que l’égalisation des fortunes, relèvent de la lutte contre l’aristocratie ainsi que son affaiblissement. L’affaiblissement de l’aristocratie ne pouvait être obtenu que par l’établissement de la tyrannie. Ces volontés font écho à la tyrannie, un régime politique dans lequel le pouvoir est pris de façon illégitime. Il est caractérisé par le pouvoir unique et absolu du tyran, un personnage qui veut se faire aimer du petit peuple et se dresse donc comme un meneur des classes inférieures. Bien que le tyran soit, la majorité du temps, une personne issue d’une classe supérieure, il lutte contre l’aristocratie et l’affaiblit. Les régimes tyranniques prennent souvent place dans des contextes de crises sociales profondes.

La tyrannie implique donc une pseudo abolition de l’aristocratie, un point que la classe populaire réclame car cela permettrait d’améliorer la qualité de vie des paysans. AU DELÀ DE CES RÉFORMES ÉCONOMIQUES, ON VOIT DES AVANCÉES SOCIALES ET UNE VOLONTÉ DE LES MAINTENIR

« il décida que les dettes existantes étaient abolies et qu'à l'avenir personne ne pourrait prêter de l'argent en prenant comme gage la personne du débiteur. » Au delà de la dimension économique de la mesure prise par Solon, qui est celle de l’acquittement des dettes et l’interdiction de la mise en esclavage pour dettes, on distingue aussi une dimension sociale. Par le biais de cette nouvelle législation, Solon interdit aussi l’asservissement d’un citoyen athénien. Leur titre d’individu et de citoyen est donc considéré et respecté. Cela représentent donc une première évolution dans le rôle qu’occupe la classe populaire dans la société athénienne.

« Solon tourna ses concitoyens vers l’artisanat » De plus l’orientation de la classe populaire vers l’artisanat est aussi dans un but de la faire évoluer au delà de la paysannerie. L’agriculture n’étant pas glorieuse, tant au niveau des 6

rendements que des gains économiques, l’impulsion vers l’artisanat est une porte pour que la classe populaire s’insère mieux dans la société et s’enrichisse quelque peu. Une homogénéisation du corps social athénien est donc impulsé par Solon. Cette homogénéisation est le premier pas vers la démocratie ; on parle de l’Eunomia de Solon, un principe qui repose sur la liberté du citoyen, l’ordre, et l’équité des classes sociales. Des inégalités subsistent entre les riches et les pauvres, évidemment, mais le statut de la classe populaire s’est vu rehaussé. On décèle aussi une volonté de maintien de ces nouvelles mesures, assurée par le biais du Conseil de l’Aéropage. C’est une assemblée de juges, de savants et d’hommes de lettres qui sont réunis et se répartissent le travail relatif au bon fonctionnement de la cité.

Solon « entoura les métiers d'une grande considération et chargea le Conseil de l'Aréopage d'examiner d'où chacun tirait ses moyens d'existence et de punir les oisifs. » Tout d’abord, il encadre la société afin que celle-ci soit équitable, qu’aucun ne soit lésé ou vivent au dépens d’autres. On voit donc à nouveau cette volonté d’avancée sociale.

« Il décida que toutes ses lois resteraient en vigueur pendant cent ans. (…) Le Conseil jura en commun qu'il maintiendrait fermement les lois de Solon ». Pour garantir la mise en vigueur de ses nouvelles lois ainsi que leur bon fonctionnement et le maintien, Solon et le Conseil de l’Aréopage jurèrent cela sur la place publique. L’établissement de ces lois sur le long terme, garantie par le Conseil de l’Aéropage, chargé de rendre et faire respecter la justice, semble être un squelette d’une possible constitution, celle qui met Athènes sur le chemin de la démocratie.

CONCLUSION

Athènes est tirée de la longue période d’instabilité politique et sociale dans laquelle celle-ci était ancrée grâce à l’intervention de Solon. Par le biais de sa médiation, Solon met en place une juridiction dans laquelle il insiste sur l’égalité des classes ; il y a une réelle volonté qu’aucune ne tire un avantage sur l’autre de ces nouvelles mesures. Malgré les vives réactions et les mécontentements immédiats découlant de ces nouvelles lois, Solon met en place un premier principe d’égalité des classes et abolit l’asservissement du citoyen Athénien. Ses réformes mettent donc la cité Athénienne sur la voie d’une démocratie primitive.

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Tyrannie => pdnt les troubles sociaux ds une cité. Le tyran veut se faire aimer du petit peuple. Meneur des classes inférieures

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