Syntaxe - Cours de L1 Lettres Modernes PDF

Title Syntaxe - Cours de L1 Lettres Modernes
Author Pauline Modolo
Course Syntaxe
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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Cours de L1 Lettres Modernes...


Description

Syntaxe – CM Mme Ruppli La Grammaire d’Aujourd’hui La Grammaire, Tome I-II, Garoles, Tamine

Syntagme = groupe de mots Il existe une hiérarchie, une structure de la phrase. On peut étudier une phrase a différents niveaux!: Ex. «!Le père élève sa fille!». Au niveau sémantique (du sens), cette phrase parle d’un père qui s’occupe de sa fille. Cette phrase fait référence à quelqu’un, et a un sens. Mais le sens n’est pas proposé n’importe comment! : il est proposé par des éléments organisés d’une certaine façon au sein de la phrase. Au niveau syntaxique (des syntagmes), on étudie les relations entre des groupes qui ont un rapport précis entre eux. Ce rapport est déterminé par l’ordre des mots (« ! la fille élève son père ! » ne veut pas dire la même chose) entre autres. Au niveau morphologie (des formes), on peut étudier la phrase « ! les pères élèvent leur fille! ». On entend les modifications à l’oral «!les! », « !leur! » et la liaison – mais cette distinction est minimale par rapport à l’écrit, où l’on met tous les mots au pluriel. Le dernier niveau est la phonétique (des sons). Le signifiant (c’est-à-dire le son) est fondamental pour les rimes et donc la fonction poétique.

Les unités de la langue (c’est-à-dire les mots) changent selon l’étude de la phrase. Les mots sont séparés surtout à l’écrit. Les parties du discours (chez Aristote par exemple), sont l’article, le nom, le verbe, l’adjectif, les conjonctions, les prépositions, les interjections, les adverbes etc. On a pu définir le nom comme lié à une personne, une notion (substantif, la substance) et le verbe comme une action!: quelque chose qui arrive (l’accident qui arrive à la substance). (On étudie des exemples (énoncés) tirés d’un corpus d’analyse.) Ex.!: «!Le père élève sa fille.!» «!L’élève travaille bien.!»

«!Il l’élève.!» = le L apostrophe est un pronom, «!élève!» est le verbe «!Il le connaît.!» On retrouve l’unité « l’élève ! » et même « !élève! » (en vert) dans trois de ces phrases. Le mot «!élève!» peut subir des modifications (élèvent, élèves, élèvera…). Du point de vue phonétique, ces mots sont les mêmes. Or, du point de vue syntaxique, il existe une grande différence entre élève le nom, et élever le verbe. On peut remplacer «!l’élève!» le nom par «!Pierre!»!: «!Pierre travaille bien!» Mais pas dans l’autre phrase!: «!Il Pierre!»!? Quelle est la preuve que les deux mots «!l’élève!» ne sont pas les mêmes!? Leur place dans la phrase est différente!: en début ou en fin de phrase. L’apostrophe n’est pas le même!: dans «!il l’élève!» on peut le remplacer par «!sa fille!». Les deux « !le! » (en violet) n’ont pas le même contexte, c’est-à-dire la même place dans la phrase. L’un est un déterminant, l’autre un pronom (comme l’apostrophe dans la phrase «!Il l’élève!»). Une phrase simple!: «!A élève B!» Chaque mot qui peut remplacer A fait partie du même paradigme que A. Pareil pour B. On peut dire que les éléments qui peuvent commuter dans la chaîne parlée à la place de A sont de la même classe (d’équivalence) que A. La relation syntagmatique reste la même entre A et B. Il existe une hiérarchie entre les éléments qui se suivent. Ce ne sont pas comme les wagons d’un train. Quelque soit la place de la voiture, la destination est la même. A l’inverse, les éléments d’une phrase font des ensembles et des sous-ensembles. Comme l’université de Reims (ensemble), qui se divise en différents UFR (sous-ensembles) dont l’UFR de Lettres qui peut encore se diviser suivant les différentes composantes (enseignants, étudiants, secrétaires…), et l’on peut encore prendre le sous-ensemble des étudiants de L1. La phrase est l’élément supérieur de l’analyse. On rendra compte cette année de toutes les phrases françaises. «!Le chien est gentil!» «!Gentil!» est adjectif attribut du sujet «!chien!» qui est masculin et singulier, donc il s’accorde en conséquence. «!Le gentil chien est couché!» ou «!Médor est couché!» ou «!Le chien est couché!»

L’ordre des éléments la phrase ne change pas. Le fait que ce soit un adjectif ne dit pas ce qu’est une qualité, un élément… C’est qu’un adjectif, au sein du syntagme, peut être supprimé. Entre le nom et l’adjectif, l’adjectif est toujours celui que l’on peut supprimer. Que fait le nom au sein du syntagme!? C’est un signe linguistique qui permet de référer au monde. Mais le mot «!chien!» ne peut pas référer sans l’aide d’un article «!le!», «!son!» etc. Ainsi, et le nom ET l’article ne sont pas supprimables dans une phrase. Suivant le type de langue, l’ordre du nom et de l’article peut changer, mais en français, l’article est toujours avant le nom. Le Français est de type S-V-O (Sujet-Verbe-Objet). Mais heureusement, en contexte, toutes les phrases ne sont pas forcément de type S-V-O ! : «!Attention, chien méchant!» est une phrase nominale qui fait tout de même sens en situation. Le nom (ou substantif) et l’article connaissent des variations morphologiques, masculin ou féminin, singulier ou pluriel. La phrase française peut être résumée en une structure très simple!: «!Le chien dort maintenant.!» 1. Procédures d’analyses d’une phrase

Remplacer plusieurs éléments d’une phrase par un seul!: la commutation. Cela permet de mettre en avant le fait que «!Le chien !» dans l’exemple suivant, même s’il y a deux éléments, est une unité, un syntagme. Ex. I «!Le chien garde le maître!» Par écrit, on a une succession de 5 mots. Est-ce que ces 5 mots sont des unités au sens syntaxiques!(et donc des syntagmes)!? Je n’ai pas une suite aléatoire d’éléments, «!le chien!» vont ensemble dans cet ordre-là, «!le maître!» également. «!Le maître garde le chien.!» Le sens change, mais syntaxiquement, la phrase a la même structure. Mais «!Médor!», « !Il! », « !Celui-ci! », etc. peuvent remplacer « !Le chien! » car ils sont du même paradigme/de la même classe d’équivalence et peuvent utiliser la même fonction – même si ces mots n’ont pas la même nature. Même « ! Le gentil chien jaune que ma maman m’a donné quand j’avais 8 ans!» peut remplacer «!Le chien!». Ainsi, «!le chien!» est une unité en elle-même. «!Le chien!» est donc un syntagme nominal. «!Garde le maître!» Est en fait une autre unité!: on peut tout remplacer par «!dort!» pour avoir la phrase!: «!Le chien dort.!» «!Le maître!» est en fait une unité par lui-même, mais à un autre niveau.

La test de la suppression ! : les éléments que l’on peut supprimer n’ont pas la même fonction que ceux qui ne sont pas supprimables. Ex. II «!Le chien garde le maître maintenant!» / «!Le gentil chien garde le maître!» Les mots «!maintenant!» et «!gentil!» sont supprimables de la phrase sans que celle-ci ne perde son sens.

Le test de déplacement Ex. III «!Le chien garde le maître maintenant!» ou «!Maintenant, le chien garde le maître!» ou «!Le chien garde maintenant le maître!». «!Maintenant!» est déplaçable et donc supprimable.

Le test d’insertion Ex. IV «!Le chien garde le maître!», on peut rajouter «!maintenant!» « Le chien maintenant garde le maître!» «!Le chien garde maintenant le maître!» On ne peut insérer le mot «!maintenant!» qu’entre deux syntagmes/unités syntaxiques. Comment prouver que «!pomme de terre!» n’est qu’un seul mot composé!? On ne peut pas insérer de mot au milieu!: «!pomme chaude de terre!». Analyse en Constituants Immédiats (A.C.I) Ex. «!Le chien garde son maître!» Ier niveau!: A.C.I de la phrase «!Le chien garde son maître!» «!Il garde son maître!» «!Le petit chien jaune que ma maman m’a offert quand j’avais 8 ans et que j’ai encore garde son maître!» L’élément en violet est une unité!: c’est le syntagme nominal. «!Le chien garde son maître!» «!Le chien dort!» «!Le chien marche!» «!Garde son maître!» représente une seule unité, même si ce sont 3 mots!: en vert, c’est le syntagme verbal.

IIe niveau!: A.C.I du syntagme nominal

On commute le premier mot du syntagme nominal ! : c’est le déterminant qui est constituant immédiat du S.N «!Le chien garde son maître!» «!Mon chien garde son maître!» «!Un chien garde son maître!» Mais aussi le second mot du syntagme nominal!: c’est le nom qui est constituant immédiat du S.N «!Le chien garde son maître!» «!Le garçon!» «!Le lapin!» «!Le monsieur!»

IIIe niveau!: A.C.I du syntagme verbal «!Le chien garde son maître!» «!Le chien voit son maître!» «!Le chien appelle son maître!» Ce mot, qui est au milieu de la phrase en général, est un verbe, qui est constituant immédiat du S.V «!Le chien garde son maître!» «!Le chien garde Edward!» «!Le chien garde celui-ci!» On retrouve un syntagme nominal au sein du syntagme verbal. Ce syntagme nominal est toujours constitué immédiatement d’un déterminant et d’un nom.

Il existe alors un rapport précis entre «!le chien!» et «!garde son maître!» «!le!» et « chien!»!: déterminant du nom «!garde!» et «!son maître!»!: complément d’objet

Ex. «!Le chien garde son maître maintenant!» «!Maintenant!» n’est ni syntagme nominal ni syntagme verbal. Il est supprimable de la phrase. On peut alors dire que «!maintenant!» est le syntagme adjoint de la phrase. «!Aujourd’hui, alors qu’il fait un temps exceptionnellement mauvais, le chien garde son maître attentivement pendant le cours de syntaxe.!» Tout ce qui est en rouge est syntagme adjoint.

La phrase en français est alors constituée immédiatement et obligatoirement d’un syntagme nominal et d’un syntagme verbal – puis facultativement d’un syntagme adjoint. Le S.N et le S.V entretiennent une relation syntagmatique (relation entre deux syntagmes). Tout ce qui peut être commuté à la place d’un syntagme (classe d’équivalence) entretient une relation paradigmatique avec celui-ci. 2. L’occurrence et la distribution La distribution d’une unité est l’ensemble des contextes d’occurrence dans lesquels l’unité peut apparaître. Ex. «!Le chien!», S.N a plusieurs contextes possible s!: «!Le chien garde son maître!» «!Paul voit son chien!» «!Médor est le chien de Paul!» «!As-tu pensé à la pâté du chien!?!» «!Fais attention au chien!» Les différences contextes de l’unité définiront sa fonction dans la phrase. L’ensemble des positions qu’une unité (mot ou syntagme) peut avoir constitue le répertoire de ses différentes fonctions. Ex. «!Pierre mange ______!» «!Pierre mange une pomme!» «!Pierre mange lentement!» On peut supprimer «!une pomme!» et «!lentement!». Mais on peut déplacer «!lentement!» («!Lentement, Pierre mange!») et pas «!une pomme!». Et enfin, on peut mettre les deux à la suite!: «!Pierre mange une pomme lentement!» On ne peut pas les coordonner!: «!Pierre mange une pomme et lentement!» Mais on peut dire «!Pierre mange une pomme et une banane!» Ainsi, une pomme est le premier syntagme nominal, une banane est le 2e syntagme nominal, les deux ensemble coordonnés avec «!et!» constituent un syntagme nominal. Les deux syntagmes ont une relation de coordination. On peut dire «!J’aime la pomme!» et pas «!J’aime lentement!». Ces deux mots, même s’ils peuvent se remplacer dans certaines phrases, n’appartiennent donc pas au même contexte – ces deux unités ne font pas partie de la même classe d’équivalence. Pour analyser la phrase «!Pierre mange une pomme et une banane!»!: → Pierre = SN → mange une pomme et une banane = SV

→ mange = verbe → une pomme et une banane = SN composé compris dans le SV → une pomme = SN à l’intérieur du SN composé → et = entretient la relation de coordination → une banane = SN à l’intérieur du SN composé Dans la phrase «!Paul n’est pas venu, il est malade!» il y a une juxtaposition et dans «!Paul n’est pas venu car il est malade!» il y a coordination Ex. «!Paul dit qu’il fera beau demain!» → Paul = SN → dit qu’il fera beau demain = SV | On peut dire «!Paul dit cela!». La proposition subordonnée «!qu’il fera beau demain!» est un SN constituant immédiat du SV. Ex. «!Paul mange quand il a faim!» → Paul = SN → mange = SV → quand il a faim = déplaçable «!Quand il a faim, Paul mange!» = SA (Certes, « ! quand il a faim ! » est remplaçable par « !cela! » mais il ne faut pas oublier que «!quand il a faim!» est déplaçable!)

La proposition relative fonctionne dans un syntagme nominal!: «!que!» remplace un adjectif. Ex. «!Pierre lit un roman!» «!Pierre lit la nuit!» 3. Le syntagme nominal Le syntagme nominal peut être constituant immédiat du syntagme verbal. Avec le syntagme verbal, constitue fondamentalement la grande majorité des phrases. Le plus souvent, les référents d’un énoncé sont noms propres ou un noms communs. Le syntagme nominal est une unité syntaxique composés d’éléments liés entre eux par des relations de dépendance. Le nom commun en français est précédé d’un déterminant!: le chien. Le déterminant permet d’actualiser le nom pour qu’il renvoie à un référent réel. Le mot «!chien!» (les lettres, sa prononciation) est un signifiant (Sa) qui renvoie à un signifié (Sé)! (sa définition).

Le signifiant + le signifié = le signe linguistique Pour que ce signe linguistique / la langue réfère à quelque chose dans le monde, on a besoin du déterminant. La plupart du temps, le déterminant est obligatoire – «!chien garde maison!» ne marche pas. (Dans les proverbes notamment, il n’y a pas de déterminant!: Pierre qui roule n’amasse pas mousse. Mais c’est archaïque, on ne peut plus le faire.) Exemples de déterminants!: Le chien et Un chien ne sont pas pareil sémantiquement (article défini ou indéfini). ! Le déterminant possessif est compatible avec les six personnes de la conjugaison !: mon chien, ton chien, son chien… Ce chien est un démonstratif. Les déterminants indéfinis comme aucun chien, tous les chiens, etc. Il ne faut pas confondre le déterminant possessif (ton chien, leur chien, doit marcher avec un nom) avec le pronom possessif (le mien, je leur parle, fonctionne tout seul)!! Dans la phrase, «!quel gâteau veux-tu!?!», quel est un déterminant fonctionnant avec «!gâteau!» (déterminant). Dans la phrase, «!voici des gâteaux, lequel veux-tu!?!», lequel fonctionne seul (pronom). Il y a aussi des déterminants cardinaux!: un chien, quatre chiens, mille chiens... Les pronoms Il y a les pronoms personnels qui renvoient aux 6 personnes de conjugaison!: je, tu, il… Le pronom «!on!» peut aussi être indéfini «!On n’est jamais mieux servi que par soi-même!» Parfois, un numéro peut servir de pronom!: «!Trois étudiants étaient absents mais quarante sont venus.!» L’infinitif ou un groupe infinitif peut servir de pronom. «!Lire des romans est mon activité préférée!» → Lire des romans est commutable avec «!cela!» Ex. Notre chien s’appelle Mirza Ex. Le vôtre s’appelle Mirza Pronom et déterminant peuvent commuter.

La classe des modifieurs du nom!: L’adjectif Est souvent post-posé au nom. Le même adjectif, s’il est antéposé, peut avoir un sens différent!: Ex. Un homme grand vs Un grand homme Un adjectif est un modifieur du nom c’est-à-dire qu’il est un constituant facultatif du syntagme nominal. L’adjectif s’accorde en genre et en nombre avec le nom – lorsque c’est possible. Certains adjectifs sont épicènes (ne varient qu’en nombre)!: pâle, malade, fragile… Le complément du Nom Dans la phrase «!J’ai lu le livre de français !», on a une subordonnée introduite par une préposition – que l’on peut supprimer. «!De français!» est un syntagme prépositionnel!(SP) : mais il est au sein du syntagme nominal, luimême au sein du SV. Il n’est donc pas un syntagme adjoint car il n’est pas Constituant Immédiat de la phrase. D’autres exemples!: «!Un sac avec fermeture éclair!» Ce qui caractérise le syntagme prépositionnel c’est le contexte. Il est à côté du nom, est forcément post-posé («!Le fils de Pierre!») et est un modifieur du nom et donc facultatif.

Ex. Les enfants regardent les fleurs du balcon En contexte, l’ambiguïté est toujours voulue. Soit « ! du balcon ! » est complément du nom/un modifieur: c’est-à-dire que les fleurs sont sur le balcon. → Les enfants regardent cela → Les enfants les regardent Ou bien les enfants sont sur le balcon et regardent les fleurs !: «!du balcon !» est alors déplaçable et est un syntagme adjoint. → Du balcon, les enfants regardent les fleurs → Les enfants, du balcon, regardent les fleurs Dans les deux cas, «!le balcon!» est supprimable. Ex. 2 Jean a reçu un livre de Pierre → Pierre a envoyé le livre ou Pierre l’a écrit!?

La Proposition Relative Ex. L’homme qui marche là-bas (SN) est mon frère → Il est mon frère La relative est un élément du SN!: elle peut commuter avec un adjectif. → L’homme rapide est mon frère La relative peut également être supprimée. → L’homme est mon frère La proposition est reconnaissable par son verbe. La proposition est épithète du nom « !homme! » car elle complète le nom et est introduite par un pronom relatif. Le pronom «!qui!» a une triple utilité!: → il permet à «!qui marche là-bas!» de faire partie du SN (subordonnant) → il représente un nom (l’antécédent homme, qui est le sujet) → le pronom appartient à la classe SN (peut servir de sujet) Quelque soit le pronom utilisé, la relative a la même place syntaxique. On peut le remplacer par son antécédent. Ex. L’homme que tu vois là-bas est mon frère L’homme dont je parle est mon frère L’homme à qui tu penses est mon frère

A propos du pronom «!Dont!» «!Dont!» est l’équivalent du SP, il marque la possessivité → L’homme dont je connais la sœur On entend parfois «!dont!» être remplacé par «!que!» → L’homme que je connais sa sœur Ex. La fille dont je connais la mère ‘Je connais la mère de la fille’ → de la fille est syntagme prépositionnel complétant «!mère!» donc dont est complément de ‘mère’ → ‘dont’ = de + SN = ‘de cette fille’ → ‘de’ est donc complément du nom ‘mère’ Or, ‘dont’ a aussi d’autres rôles!: il introduit la subordonnée et n’est donc pas supprimable

Ex. Cette fille dont je connais la mère vient de réussir → on ne remet pas ‘je connais la mère de cette fille’ car le ‘dont’ indique déjà la possessivité → ‘dont je connais la mère’ est un modifieur de l’antécédent ‘fille’ → ‘dont’ est modifieur de ‘mère’

Quelque soit la forme du relatif (laquelle, dont, qui, duquel, auquel etc.), la relative est modifieur et complément de l’antécédent c’est-à-dire du nom qui la précède. Le pronom relatif peut avoir plusieurs fonctions ! : il change de forme lorsqu’il change de fonction!(je/me/moi, tu/te/toi, etc.). ‘Lequel’ est un pronom composé relatif, mais qui fonctionne dans les phrases interrogatives!: ‘Parmi ces deux gâteaux, lequel veux-tu!?’ → Il ne faut pas confondre pronom interrogatif (‘quel gâteau ! ?’) et déterminant interrogatif (‘lequel?’) Ex. ‘L’homme qui marche là-bas est mon frère’ → En bleu, le SN, qui est remplaçable par ‘Il’ ou ‘Paul’ → ‘qui’ est un syntagme nominal (car il renvoie à ‘l’homme’) constituant immédiat de la subordonnée soulignée On peut faire une phrase interrogative!: Qui marche là-bas!? Qui renvoie à un animé (humain en fait). Que vois-tu là-bas!? Que renvoie à un inanimé. 2. Les fonctions Ce qui importe en syntaxe, c’est l’existence d’une relation marquée d’un point de vue formel. Ex. ‘J’ai mal appris à parler clair ’ Le mot clair n’est ni attribut ni adjectif car il est invariable, supprimable et fonctionne avec un infinitif!: c’est un adverbe et un syntagme adjoint. L’infinitif parler est la forme nominale du verbe. C’est la place des mots dans la phrase qui détermine en partie leur fonction!: Ex. ‘Pierre est jeune’ Pierre est sujet car il est le premier mot. Ex. ‘Pierre donne une bague à Marie’ La préposition à sert aussi à savoir la fonction de ce qui suit. Ex. ‘Je le vois’ ‘Je lui parle’ Les trois formes du pronom personnel montrent les trois fonctions différentes.

L’utilisation du coordonnant!: Ex. ‘Il lit le journal la nuit’ On ne peut pas dire ‘Il lit le journal et la nuit’, le fait qu’il est impossible de coordonner les deux syntagmes montre qu’ils n’ont pas la même fonction.

L’accord!: Ex. ‘L’enfant dort’ vs ‘Les enfants dorment’ On a une forme au singulier puis une forme au pluriel pour les deux mots constituants du SN et pour le verbe. La structure passive!: Ex. ‘Son père lui a donné ce livre’ vs ‘Ce livre lui a été donné par son père’ Ce sont les contextes d’occurrence du mot qui permettent de déterminer s’il appartient à telle ou telle classe. La définition sémantique est trop variable, et dépend du contexte. Dans la phrase ‘Il pleut’, Il est bien le sujet et non un pronom person...


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