Title | Stylistique - introduction (préparation au CAPES lettres modernes) |
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Course | Stylistique Des Textes Narratifs |
Institution | Université de Toulon |
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Stylistique
Lire le rapport de jury 2019 et 2014 (rapport de référence) de langue et style . Gérer son temps au concours : 3h en stylistique 1h30 max en AF 1h30 en didactique
Prose narrative - 19e Grammaire : fonction sujet Stylistique : Représentation de la vie maritime = description 2018 : Moliere - 17e Grammaire : question de «!que!» Stylistique Forme et monologue 2017 : Balzac Grammaire : Question de l’adverbe Stylistique :Description 2020 : on pourrait penser => La poésie La prose non narrative : l’essai Les siècles : 20e / le 18e Pour réviser la grammaire : - faire des fiches - Prendre la grammaire de poche «!saucier château!»: qui présente l’avantage de présenter les questions par ordre alphabétique . - Écrire une intro (définir la notion, la distinguer de notion connexe : ex: l’attribut : ne pas confondre avec l’apposition : la discriminer, et annonce de plan), un plan avec un exemple .
Pour réviser le style : Il y a tous les genres et les courants . Travailler avec les manuels du secondaires qui sont classés par siècles : «! le Mittérans!» : il y a dedans des synthèses par exemple de la poésie du 18e avec des explications de la préciosité, ou la poésie de cours etc. Pour réviser la 1ère question : (orthographe et lexicologie) : Se baser sur la GMF !! Faire le point sur différentes formes de graphèmes . Maitriser et apprendre épar coeur l’API (alphabet phonétique internationale) . On aura toujours à transcrire un mot, ou une phrase entière . Le constat de base c’est l’inadéquation entre les sons (phonèmes) et les lettres de l’alphabet (graphèmes) . Le français c’est 32 phonèmes voir 36 quand on est dans une région avec particularité . Et il y a 45 graphèmes. Cette dissymétrie s’explique par le fait que des lettres, se combinent entre elles pour ne former qu’un seul phonème . Une même lettre peut correspondre a des situation sphériques différentes ex: carapace . Et parfois, il y a des graphèmes qui ne transcrivent pas de phonèmes . Il faut avoir en tête que cette 1ère question vise a nous interroger sur cette dissymétrie . Il faut toujours observer cette dissymétrie entre phonème et graphème . En terme de définition : d’après la GMF : Le graphème est la plus petite unité distinctive d’un système graphique donnée constitué d’une lettre ou d’un groupe de lettre correspondant à un phonème. Ex: le substantif «!Trot!» se décompose en 4 graphèmes. Les 3 premiers : T R O correspondent chacun à un phonème, alors que le dernier graphème «!T!» n’est pas prononcé, donc n’a pas de réalisation phonique et relie le mot a sa famille lexicale . Cela veut dire que le graphème soit il correspond a un phonème, soit il fait référence a la construction des mots . Les phonogrammes : graphèmes chargé de retranscrire les sons : il peut s’agir d’une lettre simple, il peut s’agir d’une lettre simple à signe auxiliaire (accent, trémas, cédille), il peut s’agir de digramme ou de trigramme
=> digramme : 2 lettre qui fonctionnent ensemble pout donner 1 unique phonème .(bon = 𝐛o (faire le on en API) => Trigramme gâteau = 3 lettres qui fonctionnent ensemble pour donner un unique phonème «!eau!». Les morphogrammes : Ils sont ou non prononcés. Ils ont une double fonction, soit de maintien des familles dérivationnel («!t!» de trotter! » qu’on retrouve dans «!trot!», ou le «!t! » de enfant qui sert a «!enfanter!» . Soit de l’inscrire dans une flexion verbale ou nominale : ex le «!-ent!» à la P6. On va donc distinguer les morphogrammes lexicaux et les morphèmes grammaticaux qui eux vont permettre de construire les marques du nombre, les marques du genre, de temps (= tout ce qui est verbal ou nominal). Les logogrammes : c’est un mot souvent monosyllabique, généralement très fréquent et qui est appréhendé globalement . Sa fonction logogrammatique est de distinguer les homophones : ex : sot / sceau - champs / chant - conte/ compte/ comte . La GMF dit du logogramme : La graphie ne fait qu’un avec le mot qui s’inscrit …: on est sur l’image visuel d’un mot. Les lettres étymologique : contrairement aux trois types de graphèmes précédent, elles n’ont pas de valeur reliés à l’oral, elles ne jouent aucun rôle dans le système graphique actuel : comme le -s de «!temps!» (cf étymon tempus) = 5 lettres, 2 phonèmes, et 4 graphèmes (1 lettre simple «! t! », 1 digramme! qui transcrit le son «! an! », et 2 lettres simples : morphogramme qui permet de de construire «!tempérer…!» et le «!s!» est la trace de l’étymon . Ex : De temps à autre les hommes dorment ensemble . Voir fiche Faire attention aux consonnes doubles . En français, elles sont prononcés comme un seul phonème; la GMF dit à ce sujet : «! en dépit de l’illusion entretenu de l’orthographe…!» . Ex: il mouRRait et il mourrait => double phonème «!r!» en français standard. Étudier les différentes sorte de graphèmes dans le vers 4
Les attendu de la question de lexicologie : Soit on nous demande d’étudier des mots : ex le mot «!misère!» a la ligne 3. On doit donc étudier le mot depuis son étymon jusqu’a son sens contextuel : donner l’étymologie => ses sens en langue jusqu’au français contemporain et l’étude du sens en contexte . Pour étudier le sens en contexte : dans ce texte c’est quel texte du dictionnaire qui est actualisé, dire si ce mot est pris dans une configuration sémantique : s’il est relié par des antonymes, s’il fonctionne avec des synonymes, homonymes … Indiquer la famille lexicale auquel il appartient . Étudier des mots en morphologie lexicale : étudier la manière dont les mots sont compris dans leur formation. Ex : étudier les mots construits dans le texte, la dérivation dans le texte …(cf cours de Devrient Emilie) Entrée sémantique : ex : question sur la synonymie, l’antonymie, tel mot et son champs sémantique : appel à d’autres outils . Pour réviser cette question de lexicologie : Acheter Lehmann et Martin Berthet . Savoir leur étymon, leur sens, et sur quelles bases ils s’accrochent : ex: le préfixe «sur» vient de «! super qui signifier «! au dessus! de!» et il s’accroche a une base verbale «!surélever!» . Les mots simples sont constitués d’un seul morphème. Les mots construits sont décomposable en plusieurs morphèmes (unités signifi catives) . Ce sont des mots créés en langue sur d’autres mots dont le français avait hérité ou emprunté a d’autres langues. Pour construire ces mots, le français procède soit par la dérivation ou la décomposition.
La dérivation qu’on appelle aussi dérivation affi xale consiste en l’ajout d’un l’affi xe . Si on ajoute a gauche de la base un affi xe c’est un préfi xe, si on l’ajoute a droite de la base, c’est un suffixe . On peut très bien imagine l’ajout de plusieurs affixes . Ex : composition => décomposition => redécomposition On va donc distinguer les cas de : - Dérivation progressive simple (dérivation affixale simple) : lorsqu’on ajoute 1 seul affixe . - Dérivation progressive (rajout de 2 affixes) - Dérivation progressive cumulative (ajout de plusieurs affixes ) - Dérivation progressive cumulative successive : ajout d’un après l’autre : ex «! anti/constitution/nel/lement! » = 4 morphèmes avec 1 base nominale (constitution) + 3 affixes dont 1 antonyme «!anti!». Les dérivations à se méfier : • Dérivation de progression progressive cumulative parasynthétique : C’est à dire : posé en même temps : Ex : en/cabl/ure = 1 préfixe / 1 suffixe (ure) . Ces 2 affixes ont été ajoutés simultanément car il n’y a pas en langue d’attestation en cablure ou encable. Dans ce cas c’est une progression progressive, cumulative parasynthétique (posé en même temps, simultanément sur un mot qui ne fonctionne pas seul : ici «!cabl!». • Dérivation régressive : on va enlever un affixe . Ex : branche > embranchement > embrancher . Pour passer de branche a embranchement : on a eu recours à une dérivation progressive cumulative (ajout de deux affixe) successive (on peut penser qu’il y a eu «! embranche! » et «! embranchement! ». Ce n’est pas une vrai dérivation car l’affixe le plus souvent n’est pas un affixe sémantique, mais un affixe flexionnel . • Conversion (appelé autrefois dérivation impropre) Ex : galoper > galop = on serait tenté de dire que c’est une dérivation régressive parce qu’on passe du verbe au nom, or ici galoper est un affixe purement vide . On fait sauter l’affixe flexionnel et on a une homologie de forme qu’on appel «!conversion!». Rire => le rire = conversion car identité de forme, on change de catégorie . Ici l’infinitif devient substantif . Pour le capes dire que aujourd’hui, la dérivation impropre n’existe plus, et que maintenant on parle de conversion.
• Conversion déguisé en dérivation progressive : « Sauf! » : préposition => Pendant très longtemps on a analysé sauf comme une dérivation impropre . Sauf passe dans la catégorie de «! conversion! » . Sauf adjectif qui devient «! sauf! » préposition = conversion déguisée en dérivation progressif . La conversion : pas de modification de forme + changement de catégorie discursive (passage de préprogrammé a l’adj …) Les Phénomènes d’ellipses : «!le sage!» «!le bon!» : on se demande si c’est un adjectif avec un ellipse du substantif ....