Système nerveux - Notes de cours 1 PDF

Title Système nerveux - Notes de cours 1
Author Marie-Soleil Lagacé
Course La médication psychiatrique
Institution Université TÉLUQ
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Summary

Note sur le système nerveux dans le cadre du dess en santé mentale ...


Description

Système nerveux Organisation du système nerveux Chez les grecs -

Hippocrate pensait, à juste titre, que le cerveau était le centre des sensations et le site de l’intelligence.

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Aristote croyait, que le cœur était le centre de l’intellect. Le cerveau n’était alors rien de plus qu’une machine thermique qui servait a refroidir le sang surchauffer par les émotions ressentie par le cœur.

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Hérophile, considérée comme le père de l’anatomie, remarqua au cours de ses dissections que chaque région du corps était connectés à la moelle épinière par des nerfs spinaux distincts, dont il traça le parcours.

Chez les romains -

Galien, à la fois gladiateur et médecin, nota que le cerveau est formé de deux parties distinctes, l’encéphale responsable des sensations et le cervelet qui semblait commander les muscles. Il fut également le précurseur de la théorie des humeurs aqueuses selon lui, les nerfs étaient des tubes creux dans lesquels quatre types de fluides pouvaient circuler.

Du moyen âge à la renaissance -

René Descartes aura tendance à conforter la théorie des humeurs aqueuses. Il élabora une théorie, dite corps-esprit mettant en jeu une séparation entre les fonctions physiques et mentales. Les unes étant régies par le mouvement des humeurs, les autres par Dieu, la communication entre ces deux parties se fait via la glande pinéale.

Vers la fin du XVII, début XVIII, 2 types de substances (blanche et grise) Trois fonctions du système nerveux 1- Information sensorielle : reçoit l’information sur des changements internes ou externes : stimulus. 2- Intégration (traite et interprète) 3- Réponse motrice : active des muscles ou stimule des glandes Deux grandes subdivisions 1- Système nerveux central (encéphale, moelle épinière) 2- Système nerveux périphérique (nerfs crâniens, ganglions, nerfs spinaux) VOIR TABLEAU

Le système nerveux est formé de deux types de cellules 1- les cellules gliales, gliocytes 2- neurones Glyocytes du SNC (principal) De forme étoilée, les astrocytes assurent un support mécanique aux neurones. Ils les approvisionnent en nutriments et assurent l’équilibre du milieu extracellulaire. Ils digèrent et éliminent aussi les débris de toutes sortes. La microglie constitue la première ligne de défense contre les envahisseurs étrangers. Ce sont les macrophages du cerveau. Les oligodendrocytes constituent la gaine de myéline qui entoure les axones de nombreux neurones. Le motif très particulier de cet enroulement accélère la conduction nerveuse. Glyocytes du SNP Cellules satellites pour le support mécanique des neurones et de cellules de schwann pour la fabrication de myéline. Voir tableau anatomie du neurone. Physiologie du neurone Les neurones forment des réseaux à travers lesquels circule l’influx nerveux des dendrites jusqu’à l’extrémité parfois très éloignée de l’axone, c’est sous forme électrique que se propage cet influx à la surface de la membrane neuronale. Liens entre la structure et la fonction -

La plupart des neurones multipolaires sont des interneurones qui conduisent les influx à l’intérieur du SNC.

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Certains neurones multipolaires sont des neurones moteurs qui conduisent les influx le long des voies efférentes, du SNC à un effecteur (muscle ou glande)

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Presque tous les neurones bipolaires sont des neurones sensitifs situés dans certains organes des sens. Par exemple, les neurones bipolaires de la rétine interviennent dans la transmission des informations visuelles de l’œil à l’encéphale.

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La plupart des neurones unipolaires sont des neurones sensitifs qui conduisent les influx le long de voies afférentes jusqu’au SNC, où ils seront interprétés.

Exemples de neurones unipolaires

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Les corpuscules de Meissner, sont des récepteurs sensoriels situés dans la peau, particulièrement sensible au toucher léger. Localisés sans les doigts, la plante des pieds, les lèvres, la langue.

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Les cellules de Merkel sont des mécanorécepteurs responsables de la sensation tactile fine celle du pianiste ou du lecteur de braille

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Les corpuscules de Pacini, sont des récepteurs situés dans la partie profonde de la peau, sensible à la pression intense. Très abondant dans les doigts, la plante des pieds, les organes génitaux externes et les mamelons.

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Un nocicepteur est un récepteur sensoriel à la douleur

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Mécanorécepteurs

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Thermorécepteurs

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Récepteur polymodal

L’électricité provient des neurones qui utilisent ces signaux électriques pour communiquer des informations entre eux aux muscles et aux glandes Ces signaux impliquent des changements de charge électrique à travers la membrane plasmique des cellules. Propriétés électriques des neurones -

La membrane plasmique agit comme une barrière qui sépare les changes

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La concentration en ions diffère entre l’intérieur et l’extérieur de la cellule

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Cette différence de charge génère une force électrique mesurée en Yolts (v)

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Il y a donc un pôle (+) : extérieur de la cellule, (-) : intérieur de la cellule

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Ainsi, un neurone est dit polarisé

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La différence de charge entre à l’intérieur et l’extérieur de la cellule st appelé le potentiel de membrane.

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Le potentiel de repos est le potentiel de membrane lorsque la neurone n’envoie pas d’influx nerveux.

Potentiel de repos -

La diffusion des ions K à travers les nombreux canaux à fonction passive rend le potentiel de la membrane négatif.

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La diffusion du K+ est favorisée par son important gradient de concentration parce que la membrane est fortement perméable aux ions K+

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L’entrée de Na+ à travers les canaux à fonction passive réduit légèrement la charge négative du potentiel de membrane.

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Le Na+ est attiré vers l’intérieur de la cellule par son important gradient de concentration, mais la membrane n’est que légèrement perméable aux ions Na+

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La pompe à sodium potassium actionnée par l’ATP maintient le gradient de concentration des ions K+ et Na+ de part et d’autre de la membrane.

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Présence de molécules chargées négativement comme les protéines qui sont plus abondantes à l’intérieur de la cellule.

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Le potentiel de repos est donc l’équilibre qui résulte de la répartition de ces ions de part et d’autre de la membrane. Dans cet état de base qui sera modifié par le passage de l’influx nerveux, l’intérieur du neurone est chargé négativement par rapport à l’extérieur.

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-70millivolts

Communication entre neurones -

La communication entre neurones débute lorsqu’une cellule reçoit un stimulus qui modifie la perméabilité de la membrane plasmique à certains ions provoquant un changement local du potentiel de repos de la cellule

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2 types de stimulus

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Dépolarisation : L’intérieur de la cellule devient moins négatif, moins polarisé

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Hyperpolarisation : L’intérieur de la cellule devient plus négatif, plus polarisé

Les neurones sont des cellules excitables -

Car elles peuvent générer des signaux électriques

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Pour qu’un neurone puisse générer un signal électrique elle doit être capable de changer son potentiel de membrane très rapidement

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Des canaux protéiques fermés permettent au neurone d’accomplir cela.

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Un canal voltage-dépendant s’ouvre ou se ferme en réponse à des modifications du voltage.

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Un canal ionique ligand-dépendant s’ouvre quand le neurotransmetteur approprié se lie au récepteur

Potentiel gradué -

Le potentiel gradué est une dépolarisation ou une hyperpolarisation

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Dépend de la force du stimulus

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Plus un stimulus est grand, plus le nombre de canaux ioniques voltage-dépendant vont s’ouvrir et plus la dépolarisation se propagera loin.

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Propagation de la dépolarisation : il se crée des courants locaux qui dépolarisent les régions adjacentes de la membrane et qui permettent la propagation de la vague de dépolarisation.

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Les potentiels gradués ne se propagent que sur une courte distance

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Se produisent sur les dendrites ou les corps cellulaires

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Peuvent servir de signal gâchette pour le potentiel d’action

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Décroissance du potentiel de la membrane avec la distance : comme le courant est rapidement dissipé, le voltage diminue à mesure qu’on s’éloigne du stimulus.

Potentiel d’action -

Succession rapide d’événement qui se regroupe en 2 grandes phases : Dépolarisation : le potentiel négatif devient moins négatif, puis positif. Repolarisation : le potentiel revient au repos.

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Le stimulus doit être assez fort pour que la dépolarisation atteigne sur le seuil d’excitation (-55mV) du cône d’Implantation du neurone(zone gâchette)

La loi du tout ou rien Répond à la loi du tout ou rien : si le seuil d’excitation est atteint, les canaux à Na+ sensibles au voltage s’ouvrent et le potentiel d’action est généré. Myélinisation de l’axone -

L’axone revêt souvent une gaine isolante qui permet l’influx nerveux de circuler plus rapidement

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Cette gaine est faite d’une substance grasse : la myéline, formée par l’enroulement de la membrane d’une cellule gliale

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La myéline des neurones du cerveau provient des oligodendrocytes et celle des nerfs périphériques des cellules de Schwann.

Myélinisation de l’axone -

La gaine de myéline ne couvre pas entièrement l’axone et en laisse de petites sections à découvert. Ces petits bouts exposés s’appellent les nœuds de Ranvier et sont espacés de 0,2 à 2 millimètres.

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La gaine de myéline accélère la conduction nerveuse parce que le potentiel d’action saute littéralement d’un nœud de Ranvier à l’autre

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En effet, ce n’est qu’à cet endroit que les échanges ioniques générant le potentiel d’action peuvent avoir lieu.

Propagation de l’influx nerveux : conduction continue Dans une membrane plasmique dénudée, comme sur une dendrite, le voltage décroît parce que le courant fuit. Dans un axone non myélinisé, les canaux à sodium potassium voltage dépendant regénèrent le potentiel d’action à tous les points le long de l’axone. C’est pourquoi le voltage ne décroît pas. La propagation est lente. Propagation de l’influx nerveux : conduction saltatoire Dans un axone myélinisé, la myéline garde le courant des axones. Les potentiels d’action sont générés seulement dans les nœuds de la neurofibre et semblent sauter rapidement d’un nœud à l’autre....


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