Théorie du suicide de Durkheim PDF

Title Théorie du suicide de Durkheim
Course Sociologie
Institution Université Toulouse I Capitole
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Summary

travail sur la théorie du suicide que donne Emile Durkheim...


Description

Expliquez l’approche théorique d’Emile Durkheim à propos du suicide -

Présentation de l’auteur

Emile Durkheim est un philosophe français, théoricien du positivisme, de la « physique sociale ». Il est à l’origine du terme « sociologie ». Il est considéré comme le père de la sociologie française. -

Evoquer son approche

Tout comme Comte, l’objectif d’Emile Durkheim est de fonder une science autonome des phénomènes sociaux, autrement dit, de faire de la sociologie une science autonome. En effet, à la fin du XIXème siècle, après la révolution industrielle et intellectuelle, la sociologie est plus considérée comme un art qu’une science. Ainsi, Emile Durkheim se demande comment cette activité consacrée à la réflexion sur la société a-elle pu accéder au statut de science ? Le nouvel objectif de Durkheim est d’orienter la sociologie vers une recherche plus scientifique, il faut donc une démarche objective et scientifique. C’est pourquoi, Durkheim reprend la théorie du positivisme de Comte, dans lequel il évoque que le phénomène humain ne doit pas être étudié en fonction du vouloir d’entité religieuse mais à partir de l’explication scientifique soumis à la connaissance des faits à l’expérimentation. Il expose sa théorie dans son ouvrage « Les règles de la méthode sociologique » en 1895. De plus, il va appliqué cette théorie dans « Le suicide », où il n’explique pas qu’il est dépressif mais recherche des caractéristique de la société pouvant créer les conditions d’une augmentation du taux de suicide. -

Démarche analyse

En effet, en 1897 Emile Durkheim sort un ouvrage « Le suicide ». Dans ce thème on retrouve une double stratégie, tout d’abord celui-ci veut démontrer que le suicide n’est pas d’ordre intime mais obéit en réalité à des causes sociales. Puis il applique les règles de son ouvrage de 1895 « Les règles de la méthode sociologique ». Dans un premier temps, on retrouve une approche objective du sujet d’analyse, en effet il traite les faits sociaux comme des choses donc il les définit à partir des traits extérieurs reconnaissable. Il va d’ailleurs donner une définition du suicide « on appelle suicide tout cas des morts qui résulte indirectement ou directement d’un acte positif ou négatif accompli par la personne elle-meme et qu’elle savait devoir produire ce résultat » Cette définition précise va servir pour collecter des données statistiques afin d’obtenir tous les comportements qui rejoignent cette situation, et réduire un maximum les risques de confusion. Emile Durkheim base son analyse sur un raisonnement scientifique dans lequel il prend comme « unité d’analyse » le taux de suicide. Il va collecter des données de suicide en Europe correspondant à la définition. Cette collecte de série de statistique est une méthode comparative fondamentale. Ensuite, dans un second temps, il va écarter les prénotions et éliminer diverses explications qui ne correspondent pas aux séries de statistique dont il dispose et ne correspondent pas à sa définition. Au cours de ses recherches, Emile Durkheim remarque des régularités liées à des explications sociales pas seulement individuel, c’est pourquoi il affirme que le suicide est donc appréhendé comme un fait social et non individuel. Cette affirmation est expliquer par le social et l’analyse des taux de suicide. En effet, il retrouve des tendances similaires qui ne peuvent pas être expliquées par des faits individuels, dont l’age par exemple, il retrouve que plus on est âgé, plus on se suicide, ou encore qu’il est plus courant chez les hommes que chez les femmes.. A cette recherche s’ajoute la recherche de la cause du suicide. Durkheim se base sur le niveau social, il retrouve une multiplicité des causes sociales du suicide, dont 4 types de suicides. Il établit alors une typologie selon deux axes :

-intégration Selon lui, le suicide d’intégration apparait dans une société où les individus sont liés par des liens horizontaux très fort dans une communauté. Dans cet axe, il définit deux types de suicide : le suicide égoïste et le suicide altruiste. Le suicide égoïste concerne les personne dont l’intégration est nulle dans la société, c’est selon lui une valeur de l’individu en tant que tel est supérieure à la valeur de l’individu an tan que membre social. Le passage à l’acte procède d’un état de dépression et d’apathie provoquée par une individualisation exagérée. Ce type de suicide va d’avantage touché les êtres humains livrés à euxmêmes et qui manquent d’autorité intégrative, comme par exemple les célibataires. En revanche, le suicide altruiste concerne les individus si fortement intégré à leur groupe qu’ils sont incapables de résister à une situation grave le concernant. En effet, dans une société extrêmement intégrée, les liens social sont très forts, la contrainte sociale devient si insoutenable que le destin des une détermine le destin des autres. -régulation Ensuite, le suicide de régulation est un ensemble de moyens par lequel le groupe rend conforme et prévisible le comportement de ses membres. Deux types de suicides sont aussi définie dans cet axe : le suicide anomique et le suicide fataliste. Tout d’abord le suicide anomique est dû selon Durkheim a un manque de régulation sociale, il manquerait donc des règles pouvant maitriser les passions et les pulsions. En effet, à l’époque d’Emile Durkheim, il y a une hausse de suicide dans des moments de prospérité. Puis, le suicide fataliste est du a une forte régulation sociale c’est-à-dire que les comportements sont comprimés par une autorité oppressive, l’individu est trop limité et se suicide.

-remede au suicide : Emile Durkheim décrit le suicide comme un fait normal, mais il remarque une progression trop rapide et ce fait normal devient un état pathologique. La solution qu’il donne c’est de « rendre aux groupes sociaux assez de consistance pour qu’ils tiennent plus fermement l’individu et que lui-même tiennent a eu ». Donc former une nouvelle moralité au sein de la société...


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