Vidéo 2 Le monde de bébé PDF

Title Vidéo 2 Le monde de bébé
Course Psychologie du Développement
Institution Université de Picardie Jules Verne
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Summary

Notes concernant une vidéo pour le TD Psychologie du développement...


Description

Vidéo 2 : Le monde selon bébé. Au 7e mois  les 5 sens sont opérationnels ainsi que l’apprentissage. Il goute et sent ce que la mère mange, entend les sons alentours. Le fœtus fait coïncider deux vies : celle d’où il vient et celle où il va. C’est par le sang que les premières recherches prénatales ont débuté. Le fait que le fœtus entend a été très difficile à faire accepter. Le système auditif de fœtus devient fonctionnel 6 à 8 semaines avant la naissance. L’eau atténue le son. Le fœtus est sensible à tous les bruits maternels et reconnait donc la voix de la mère à la naissance. Le rythme cardiaque du fœtus permet de mesurer ses réactions. Pendant son sommeil, les sens du fœtus sont constamment en éveil. Le rythme de vie du fœtus n’est pas le même que le nôtre. Il est dans un milieu où il n’y a pas de point de reconnaissance. A partir de 35 semaines, il peut discriminer des hauteurs (grave/aigu), des intensités de sons, … Ils reconnaissent les structures rythmiques de différentes langues avant la naissance. L’environnement amniotique est une soupe de saveur : c’est un milieu très dynamique. Mais le fœtus a un système qui lui permet de distinguer les changements. Il arrive à mémoriser les éléments, de manière suffisamment stable, pour qu’ils l’influencent après la naissance. C’est la mère qui impose la palette des odeurs aux bébés à travers les aliments qu’elle ingère. A 7 mois, bébé s’équilibre, se tourne, tourne la tête (quand il a assez d’espace). Sa perception lui permet de détecter un mouvement et d’y répondre grâce à l’appareil vestibulaire (l’oreille interne). Quand la mère se relève, le fœtus fait un bond. Quand elle marche, le rythme cardiaque redevient normal. Le milieu utérin est l’expression de la totalité vitale (le fœtus voit ses besoins automatiquement satisfaits à la nanoseconde près). La sensibilité tactile du fœtus fonctionne (si on injecte de l’eau froide, son rythme cardiaque s’accélère). Si une lampe torche est dirigé sur le ventre de la mère, le fœtus réagit car quelques photons arrive à franchir la barrière du ventre. Mère musicienne : lorsque la mère ne joue pas, le bébé est agité (rythme cardiaque rapide et irrégulier), alors que lorsqu’elle joue à la harpe, il rentre dans un sommeil calme, son rythme cardiaque se régularise. Le fœtus réagit principalement aux sons nouveaux et non aux sons qu’il connait. L’apprentissage est plus efficace si deux sens sont activés plutôt qu’un seul. Le fœtus peut retenir des stimulis.

Le fœtus dispose d’un champ d’excitation optimale. Le développement du fœtus est négatif quand les stimulis sont trop importants et trop fréquents. Il y a lien entre la mère et le fœtus qui n’est pas encore découvert ni même expliqué. Quand la mère s’adresse au fœtus, ce dernier réagit. L’enfant traduit par son changement de rythme cardiaque qu’il se passe quelque chose pour lui. Il faut que le bébé se retourne, descende dans le bassin et que le col se dilate pour accoucher par les voix naturelles. Le cortex n’est pas programmé génétiquement. Pendant la vie prénatale, il y a un stock de « neurones non programmés ». Est-ce que le bébé pleure à la naissance parce qu’il vient d’être arraché à sa première vie et qu’il sait qu’il doit s’adapter. Tout est différent à la naissance : il n’y a plus que le tympan qui donne le son, la pesanteur est différente (les capacités motrices sont différentes : il ne peut pas bouger librement.). La relation avec les parents va être le secret de continuité. Le bébé est un être naïf. Bébé est guidé dans sa venue au monde par la voix et l’odeur de sa mère. Quand il est sur la poitrine de sa mère, il ressent les ondes vibratoires, la chaleur, l’odeur, les sons, … La vie individuelle commence dans l’utérus. Rien ne se perd, ce n’est que le début. Les modalités sensorielles appréhendent le monde de manière spécifique (on ne peut pas entendre le monde avec ses yeux). Est-ce que le bébé a besoin de rencontre avec l’environnement pour unifier ses sens ? Le cortex cérébral permet d’apprendre et de s’orienter vers ce qui est nouveau. Nous découvrons le monde avec la faculté d’adaptation et d’admiration. On interroge bébé en observant ses mouvements de tête et la façon dont il focalise son attention pour savoir ce qu’il préfère. Il se focalise principalement sur des visages (il est capable de discriminer des visages entre eux, de s’adapter aux visages qu’on lui propose (adaptation à un visage de chimpanzé, …)). Le cerveau dispose de système près organisé et élémentaire, qui vont être développés par l’expérience elle-même. L’expérience du regard de bébé dans son expérience de la vie intéresse les chercheurs. A 5 mois, ils peuvent détecter un changement d’activité mais pas de personne car ils sont absorbés par l’activité. Lorsqu’on fait un arrêt sur image, le bébé différencie les visages. Ils sont donc attirés par les mouvements. On se demande s’ils peuvent distinguer une utilisation correcte ou incorrecte de l’objet. On remarque qu’ils regardent plus l’image où l’utilisation de l’objet est incorrecte. Le nourrisson a un sommeil différent de l’adulte. Il passe son temps à dormir. Les différences de sommeil peuvent s’expliquer par une activation du cerveau qui permet d’assimiler les nouveautés apprises. Durant les phases de sommeil agité, on voit sur le visage du nourrisson des émotions. Il répète les mimiques fondamentales qui lui permettront plus tard de communiquer. Ces mimiques disparaissent à partir de 4 mois et demi, lorsqu’il est capable d’utiliser ces mimiques de façon volontaire pour communiquer avec son entourage. Chez le tout petit bébé, alors qu’il ne sait pas parler, les régions qui traitent que le langage qu’il entend sont les régions présentes chez l’adulte beaucoup plus tard. Les réactions innées du langage commence à un stade très précoce, généralement lorsqu’ils sont sous état de fœtus. L’aptitude au

langage est donc innée. Dès la naissance, les enfants bilingues se rendent compte qu’il s’agit de deux langues différentes car les structures rythmiques sont différentes. Quand ils sont exposés à leur langue maternelle, il est capable de faire des différences plus subtiles (si leur langue maternelle est l’anglais, ils arriveront à la distinguer du néerlandais (alors que les structures rythmiques sont similaires)). Les tous petits apprennent des choses à travers le son de la langue et qu’ils isolent des mots avant même d’en connaitre le sens. Les notions d’acquisition du langage se développent en même temps que d’autres systèmes cognitifs. C’est un système étroitement lié aux parents, à leurs émotions, leur façon de s’exprimer. Quand l’enfant nait, il possède tous ses neurones mais ils ne sont pas reliés entre eux. Cela se fait au fil du temps et cela peut se produire bien au-delà de l’adolescence. Le bébé n’est pas futé mais il a une colossale capacité d’apprentissage. La naissance ne se termine pas. Le jour où elle s’arrête, ça s’appelle la dépression. Nous sommes des naissants : la naissance est perpétuelle car on sent qu’on a une âme. Vivre c’est assurer sa naissance perpétuelle....


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