1. Les nerfs crâniens (cours) PDF

Title 1. Les nerfs crâniens (cours)
Course Anatomie et physiologie humaine
Institution Université Catholique de Lille
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UE 5 – Anatomie (DABROWKI)

LES NERFS CRANIENS I – GENERALITES 1) Définition Les nerfs crâniens sont des nerfs particuliers situés comme leur nom l’indique au niveau du crâne. On en a douze paires. Ce sont des structures particulières. Ils ressemblent à des nerfs rachidiens comme tous les nerfs qui vont s’échapper la moelle épinière sauf qu’ils ont des particularités : ils sont aussi bien moteurs que sensitifs. La particularité des nerfs crâniens c’est qu’il y a toujours sur leur trajet une structure neuro-végétative. En réalité, on devrait parler de seulement dix paires de nerfs crâniens. En effet les paires I et II, bien qu’elles soient englobées dans la classification des nerfs crâniens sont ce qu’on appelle des faux nerfs crâniens car ils ne dépendent pas de la même structure que les dix autres paires. (voir schéma à la fin) N°2 Ces nerfs crâniens s’écrivent en chiffre romains. C’est la dénomination internationale. En résumé : Un nerf crânien est un nerf qui ressemble à un nerf rachidien – comme n’importe quel autre nerf qui s’échappe de la moelle épinière – avec comme particularité le fait d’avoir une formation neuro-végétative participant à un moment ou à un autre au trajet du nerf crânien et entrainant des actions et fonctions particulières. 2) Origine Ces douze paires de nerfs crâniens sont toutes situées dans la zone de connexion entre l’ encéphale, le cerveau primitif et la moelle épinière. C’est ce qu’on appelle le tronc cérébral (voir figure 1). Ce tronc cérébral comprend trois portions. Il comprend dans sa partie inférieure, une portion qui commence à s’élargir par rapport à la moelle épinière qui est sous-jacente : c’est le bulbe cérébral (voir figure 2). Ce bulbe cérébral va être en connexion avec une structure un peu plus étalée latéralement. Avant, on appelait cette structure la protubérance, désormais, en anatomie, on parle de pont, de sa dénomination pont de Varole (voir figure 2). Ce pont de Varole est ensuite prolongé par des structures qui vont être directement au contact avec le cerveau et donc l’encéphale qui se retrouve au-dessus, c’est ce qu’on appelle les pédoncules cérébrés faisant partie eux-mêmes partie d’une structure appelé mésencéphale (voir figure 2).

Figure 2 : le tronc cérébral Le bulbe cérébral est en jaune, le pont de Varole en rouge et le mésencéphale (dont pédoncules cérébraux) est en bleu.

Figure 1 : le cerveau

Les vrais nerfs crâniens (de la paire III à la paire XII) émergent au niveau du tronc cérébral. Essentiellement au niveau du bulbe cérébral et de la région inter bulbo-pontique (aussi appelée inter bulbo-protubérantielle) et très peu au niveau de la région pédonculaire. Ils naissent tous sur la partie antérieure du tronc cérébral à l’exception du nerf IV. Bien qu’on le voie sur la partie antérieure, il prend son origine sur la partie postérieure du tronc cérébral. Il contourne la région pédonculaire. Le nerf III, quant à lui, naît au niveau de la région pédonculaire.

II – OSTEOLOGIE DE LA REGION CRANIENNE

Le crane est un ensemble d’élément osseux avec une partie faciale, une partie basale qui va être perforée et qui comprend différents éléments également et une partie périphérique. 2

C’est dans la base du crâne qu’on voit les orifices crâniens correspondant aux nerfs crâniens. Cependant, Tous les orifices de la base du crâne ne sont pas uniquement pour les nerfs crâniens. Par exemple le canal carotidien laisse passer la carotide la carotide interne et le foramen magnum laisse passer la moelle épinière. Cette base du crâne comprend plusieurs éléments osseux dont : en avant, l’ éthmoïde qui va s’articuler avec l’élément osseux intermédiaire de la base du crane qui est le sphénoïde articulé lui-même avec le rocher. En arrière, l’orifice entre l’occipital et la partie postérieure du corps du sphénoïde qu’on appelle le clivus, est le foramen magnum à partir duquel le tronc cérébral devient la moelle épinière. En avant il y a le frontal. L’os ethmoïde la portion osseuse antérieure avec une structure centrale qu’on appelle l’apophyse crista galli et avec pleins de petits orifices au niveau du corps de l’ethmoïde qui va donner latéralement les masses latérales de l’ethmoïde. Articulé avec la pièce immédiatement en arrière c’est le sphénoïde. Il comprend plusieurs pièces. La pièce centrale est le corps du sphénoïde. Il comprend aussi une petite aile antérieure et une grand aile postérieure qui sont superposées : ce sont les petites et grandes ailes du sphénoïde. Cette partie entre frontal ethmoïde et sphénoïde, c’est ce qui va déterminer une première partie au niveau de la base du crane : étage antérieur de la base du crane ou fosse cérébrale antérieure au niveau de l’endocrane. En arrière, on va avoir la grande aile ; une structure centrale, qui est pratiquement opposé, ce sont les apophyses clinoïdes postérieures et antérieures ; la partie antérieure du corps du sphénoïde et qui se prolonge en arrière ; le clivus de lame quadrilatère et l’articulation de l’os occipital.

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Latéralement, on va avoir un relief qui va être relativement incliné légèrement vers le bas et la pointe toujours orientée vers le dedans. Cette structure c’est la partie interne de l’os temporal. Il contient trois parties : - Une partie externe qui fait partie de la calvaria, c’est la boite temporale. - Une toute petite partie en dessous qui fait partie de l’oreille, c’est l’os tympanal. -

Une grosse partie interne qui est le rocher. A l’intérieur il y a tout l’appareil statoacoustique (l’oreille interne).

Le rocher ressemble à une structure losangique donc à une crête en coupe. Au niveau de la crête du rocher, on sépare entre la petite aile sphénoïde et la partie antérieure à la crête du rocher une autre section qu’on appelle la fosse moyenne ou étage moyen de la base du crâne. Enfin, en arrière, c’est ce qu’on appelle la fosse postérieure ou étage postérieure de la base du crâne. Ce compartimentage est notamment utile en neurologie et en neurochirurgie dans l’étude de tumeur du cerveau. Une tumeur de la fosse antérieure se ne développera pas de la même manière car les structures adjacentes à ce niveau ne sont pas identiques Evidemment, une tumeur de la fosse postérieure au contact du tronc cérébral, de tous les nerfs crâniens, du cervelet et du cerveau va faire beaucoup plus de dégâts qu’une tumeur frontale qui va atteindre le lobe frontal. Voilà à quoi sert cette délimitation anatomique de la base du crâne et des cavités encéphaliques sous-jacentes.

III – DISTRIBUTION DES NERFS CRANIENS

Les nerfs crâniens sont des nerfs avec une fonction particulière. A chaque nerf crânien correspond une fonction bien précise au niveau de la région cervico-faciale car ce sont des nerfs essentiellement à destinée cervico-facial. Ce n’est pas le cas du nerf X.

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1) Nerfs crâniens I et II (les faux nerfs) Les nerfs crâniens I et II sont respectivement les nerfs olfactif et optique. Ils ont une destinée sensorielle. Ce ne sont pas des nerfs crâniens à proprement parlé. Le nerf olfactif (I), composé plein de filaments olfactifs, passe toujours à travers les orifices ce qu’on appelle la lame criblée de l’ethmoïde. L’ethmoïde étant le 1er os impair central de la calvaria dans la partie antérieure de la base du crâne. Le nerf optique (II), quant à lui, passe dans le canal optique entre la petite et la grande aile du sphénoïde qu’on retrouve d’ailleurs au fond de la cavité orbitaire.

2) Nerfs crâniens II, IV et VI (les nerfs oculomoteurs)

Ces nerfs oculomoteurs passent tous par la fissure orbitaire supérieure au niveau de la jonction entre la petite et la grande aile du sphénoïde et le zygoma. Ces nerfs

oculomoteurs

ont

tous

une

fonction motrice et sensitive pour l’œil ainsi que neurovégétative. Le nerf optique a des interconnexions avec les nerfs

oculomoteurs

et

donc

ces

interconnexions font que les fonctions neurovégétatives du nerf III vont se répercuter sur la fonction iridienne. Le nerf III Le nerf III est le nerf moteur oculaire anciennement appelé nerf moteur oculaire commun . Il a une destinée motrice. Il innerve le muscle oblique inférieur ainsi que le muscle droit supérieur, inférieur et médial/interne.

Le nerf IV Le nerf IV est le nerf trochléaire qu’on appelait avant le nerf pathétique. En effet, puisqu’il innerve le muscle oblique supérieur de l’œil, lorsqu’il est paralysé le regard a l’air pathétique. 5

Le nerf VI Le nerf VI est le nerf abducens anciennement appelé nerf moteur oculaire externe. Il innerve le muscle oblique externe de l’œil et sert donc à l’impulsion de ce dernier. 3) Nerf crânien V Le nerf V est le nerf trijumeau. C’est le plus gros nerf crânien. Il est composé de 3 branches particulières d’où son nom. Il va donner : -

Racine V1 ; branche ophtalmique de willis : puisqu’elle est à destinée oculaire, elle va passer au niveau de la fissure orbitaire supérieure comme les nerfs oculomoteurs. Racine V2 ; branche maxillaire (ou maxillaire supérieur) : elle passe dans le foramen rond, un petit orifice à travers la grande aile du sphénoïde.

-

Racine V3 ; La branche mandibulaire (ou maxillaire inférieur) : elle passe dans le foramen ovale, un petit orifice à travers la grande aile du sphénoïde.

Ces trois branches ont toutes une fonction motrice, sensitive et neurovégétative. Même si le nerf maxillaire a une fonction neurovégétative limitée. Il va servir de transporteur à des fibres neurovégétatives même si la destinée de ces fibres neurovégétatives ne se fera pas par l’intermédiaire de cet élément nerveux. 4) Nerfs crâniens VII et VIII Les nerfs VII et VIII passent tous les deux à proximité de l’arrête du rocher. Ils vont pénétrer par le méat auditif interne dans le conduit auditif interne. Ils y sont tous les deux en même temps. La partie cochléaire passe en avant du nerf facial tandis que la partie vestibulaire passe en arrière. Les fibres se séparent déjà à ce niveau. Le nerf VII Le nerf VII est le nerf facial. Il régit la mimique de la face. Il possède aussi une petite partie sensitive et une grosse portion neurovégétative. Le nerf VIII Le nerf VIII est le nerf cochléovestibulaire (avec une partie cochléaire pour l’audition et une partie vestibulaire pour l’équilibre), anciennement appelé nerf auditif. Il est à destinée sensorielle. On parle aussi de nerf stéto-acoustique. 5) Nerf crânien IX

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Le nerf IX est le nerf glossopharyngien. C’est un nerf sensoriel pour la gustation. Il va aller innerver la partie postérieure de langue à la fois au niveau sensitif et surtout au niveau sensoriel. Il a de multiples fonctions : motrice, sensitive, sensorielle, neurovégétative mais aussi régulation de la tension etc. Il passe par le foramen jugulaire (ou trou déchire postérieur) qui laisse le passage en arrière à un drainage veineux qu’on appelle le golfe jugulaire. 6) Nerfs crâniens et X et XI Comme le nerf glossopharyngien (IX), les nerfs vague (X) et spinal (XI) passe par le foramen jugulaire. A la seule différence près que le nerf IX passe par le foramen jugulaire dans sa partie médiale tandis que les nerfs X et XI passent dans le foramen jugulaire dans sa partie moyenne. Le nerf X Le nerf X est le nerf vague si on se trouve au-dessus de l’orifice supérieur du thorax ou le nerf pneumogastrique si on se trouve en dessous. Il le plus long des nerfs crâniens puisqu’il débute dans le crâne et se termine au niveau du nerf anal. C’est aussi un nerf moteur, sensitif et surtout neurovégétatif. Les fonctions neurovégétatives au niveau du pelvis sont contrôlées par le système sympathique, certes, mais aussi par le système parasympathique dont les fibres viennent du nerf X qui contrôlent la région anale. Le nerf XI Le nerf XI est le nerf spinal qu’on appelait avant le nerf accessoire. Sa particularité est qu’il a une double origine. C’est surtout un nerf moteur avec des connexions neurovégétatives. Sa partie neurovégétative se dirige vers le nerf X et va y être jointe. Le nerf XI innerve le sterno-cléidomastoïdien et le trapèze. 7) Nerf crânien XII Le nerf XII est le nerf hypoglosse qu’on appelait avant le grand hypoglosse. Le nerf hypoglosse est le nerf moteur de la langue (sauf pour le muscle palatoglosse n’est jamais innervé par le nerf XII) qui participe aussi bien à l’ élocution qu’à la mastication. On est obligé d’avoir une musculature normale pour une avoir une élocution et une mastication normale Au niveau intracrânien, le nerf XII va très vite plonger dans le canal condylien antérieur à la base du crâne juste en avant du foramen magnum entre l’occipital et la deuxième vertèbre cervicale pour arriver au niveau de la région cervicale où il va donner son innervation. La seule particularité est que le nerf XII est surmonté par l’artère cérébelleuse inférieure.

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IV – VUE ANATOMIQUE DU QUATRIEME VENTICULE Les cellules d’origine motrice se trouvent dans des noyaux au niveau du tronc cérébral, plus précisément niveau du bulbe ; dans une région qu’on appelle le quatrième ventricule. Le quatrième ventricule est une grande cavité couverte de méninges et remplie de liquide cérébrospinal. (voir schéma à la fin) N°5

1) Coupe en C1 ; vue postérieure. (voir schéma à la fin) N°6

C’est une structure losangique qui est en communication par des espaces où circule le liquide cérébro-spinal entre les différents éléments du cerveau. On peut séparer ce losange en quatre. Le tronc dépasse légèrement vers le bas et on s’aperçoit qu’on l’impression que cet espace est totalement compartimenté. On note également les attaches cérébelleuses que l’on appelle les pédoncules cérébelleux inférieurs moyens ou supérieurs. On précise que le quatrième ventricule est en arrière de la région pontique. On a l’impression qu’il est compartimenté en trois zones. On a l’impression à partir de la zone centrale de voir une dépression centrale et au contraire de convexité postérieure. Les trois zones sont : - le faisceau pyramidal ou cortico-spinal. - le relief de l’olive bulbaire - un petit sillon latéral

Un nerf crânien se traite toujours de la même manière : - Définition. - Origines : réelle et apparente. - Trajet intracrânien (l’endroit où ça passe) et extracrânien

-

(au niveau de la région cervicale) Branches collatérales Anastomoses avec les différents systèmes Conclusion : tout ce qui concerne la pathologie des nerfs crâniens

On va trouver latéralement deux structures qui correspondent à des zones de passages importantes : une structure centrale qu’on dit médiane qui est le faisceau médian du bulbe et au contraire une partie latérale : le faisceau latéral du bulbe. 2) Le trajet des nerfs crâniens 8

Chaque nerf correspond à une fonction. Chaque nerf va passer au niveau d’un des orifices de la base du crane. Ces nerfs crâniens vont tous passer à travers des orifices de la base du crâne, à travers des canaux osseux. Ils vont donc passer de leur portion purement crânienne vers la région cervicale. Ils vont donc passer de leur trajet intracrânien vers leur trajet extracrânien à travers un orifice que l’on appelle le trajet crânien. Le nerf XII Le nerf XII passe directement au niveau du tronc cérébral. Il va passer en dehors du faisceau pyramidal (= tractus cortico-spinal) qui est la commande nerveuse de l’ensemble des éléments musculaires des membres et du corps ; et en dehors d’un relief qu’on devine à la partie supérieure de ce tronc cérébral qu’on appelle l’olive bulbaire. C’est le seul à passer à ce niveau-là, en avant du tronc cérébral. Faisons une coupe en C3 – C4. On se retrouve dans la zone de la gouttière carotidienne. Au niveau cervical, le nerf XII sort de la boite crânienne et se retrouve dans la région cervicale postérieure que l’on appelle maintenant l’espace sous-parotidien postérieur car on se retrouve en arrière de la partie supérieur de la parotide Les nerfs IX, X et XI Ils vont passer en arrière de l’olive bulbaire, dans ce qu’on appelle le sillon latéral des nerfs mixtes (aussi appelé sillon collatéral du bulbe ou de sillon des nerfs mixtes ) avec : - le nerf IX en haut - le nerf X en intermédiaire - le nerf XI en dessous Ce sillon est situé latéralement et en arrière par rapport au trajet du nerf XII. Entre deux, on va trouver tous les autres éléments nerveux. Le nerf V Le nerf V passe entre les deux niveaux de la partie haute de la région pontique. Les nerfs VI, VII et VIII Les nerfs VI et le VII sont vraiment très proches de l’autre. Le nerf VI très interne, le nerf VII est un peu plus latéral et le nerf VIII est pratiquement dans une disposition horizontale. On dit qu’ils sont

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bulbo-pontiques alors qu’ils sont véritablement à la jonction entre le bulbe et la région protubérantielle ou pontique. A cote de ces éléments nerveux, on va avoir des éléments vasculaires. A la face antérieure du tronc cérébral, on va retrouver une grosse partie de la vascularisation cérébrale par l’intermédiaire des deux artères vertébrales. Ces deux artères vertébrales se réunissent pour former la partie postérieure la vascularisation de l’encéphale sous la forme du tronc basilaire. 3) Origine réelle des nerfs crâniens Les nerfs crâniens ont des origines apparentes, que l’on voit et une origine réelle qui n’est pas forcément visible. En d’autres termes, l’origine réelle est le trajet initial du nerf crânien pour sortir du bulbe cérébral. Les dix vrais nerfs crâniens ont tous une origine apparente dans le tronc cérébral. Par exemple, l’origine apparente du nerf XII se fait en avant du tronc cérébral, en avant de la région bulbaire plus précisément entre la région bulbaire et le faisceau pyramidal. En réalité, les origines réelles sont différentes. On s’aperçoit que l’origine réelle de chaque nerf crânien se fait par l’intermédiaire de noyaux particuliers qui sont moteurs, sensitif ou neurovégétatifs. Au niveau de ce qu’on appelle le plancher de quatrième Noyau moteur = rouge ventricule, on va voir une sorte de convexité postérieure qui Noyau sensitif = bleu Noyau neurovégétatif = vert correspond au noyau moteur du nerf XII (soit son origine réelle) qui est en fait très allongé dans cette partie interne. Cette partie interne celle dans laquelle on trouve les noyaux moteurs. C’est ce qu’on appelle l’aile blanche médiane ou aile blanche interne. La partie latérale, là où on trouvera les noyaux neurovégétatifs (il n’y en a pas pour le XII), est ce qu’on appelle l’aile grise centrale alors que la partie tout à fait latérale est ce qu’on appelle l’aile blanche latérale. C’est donc au niveau du quatrième ventricule, que l’on va retrouver pratiquement tous les noyaux d’origine.

En ce qui concerne les structures motrices : Le noyau moteur des nerfs IX, X et XI est ce que l’on appelle le noyau ambigu. Le noyau moteur du nerf XII s’appelle le trinôme de l’hypoglosse. En ce qui concerne les structures neurovégétatives : Le nerf XI n’en a pas. En revanche un très gros noyau neurovégétatif dépend du nerf X dans le thorax (nerf pneumogastrique). C’est le noyau vital ou le noyau pneumo-cardio-entérite. C’est le noyau neurovégétatif qui va contrôler le cœur, les bronches et le fonctionnement du tube et des membres digestifs. 10

En ce qui concerne les structures sensitives : En ce qui concerne la partie sensitive, elle déborde légèrement vers le haut et elle comprend le nerf X, le nerf IX et une petite partie qui correspond à la sensibilité du nerf VII ainsi qu’une petite anomalie qu’on appelle le nerf VII bis : on l’appelle le nerf intermédiaire de Wrisberg. Le faisceau solitaire est un ensemble de fibres et de noyaux correspondant à la sensibilité du nerf VII bis, du nerf IX (glossopharyngien) et du nerf X (vague) à ce niveau-là  C’est la sensibilité du pharynx, du larynx et de la partie tout à fait postérieure de la langue. Si on veut être complet, on peut aussi positionner les noyaux moteurs du nerf VI et du nerf VII . On a l’impression que les nerfs VI et VII sont l’un à côté de l’autre : VI à l’intérieur et VII à côté...


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