Ibsen, les Revenants - Notes de cours 1 PDF

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Analyse de l'oeuvre - Ibsen les revenants ...

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Ibsen ; les revenants Edition de! «!la Pléiade!» ou «!Oeuvres complètes!» Lire des introductions, notices directement sur les levures du programme . Regarder les pièces théâtrales : «!la maison de poupée!» (adaptation d’Ibsen) «!les revenants!» .

Introduction C’est un norvégien . Il est cosmopolite . L’univers des pièces de Ibsen : c’est la province . De Norvège et des villes danoises . C’est un fondateur de dramaturgie moderne, auteur important . Il est né dans le milieu de la bourgeoisie moyenne. Sa langue parlé est le dialecte «! rismael! » : la langue norvégienne n’est pas encore fixé . Il unifie la langue norvégienne et intègre dans sa langue natale la langue populaire . «!Il n’était pas le fils de son père! » on disait que son père était un ancien amant de son père . Le thème de la naissance illégitime est important dans toute son oeuvre . Il lit la bible (en tant que bon protestant), et il a en tête l’univers biblique, qui est sous jacent dans son oeuvre. Il a exercé plusieurs métiers : - apothicaire - Journaliste - Répétiteur Il lit beaucoup en autodidacte . Il aura un enfant d’une employé de maison de l’apothicaire . Il ne va pas vivre avec elle : il a eu une paternité secrète : thème obsédant dans son oeuvre (dimension autobiographie). Il va produire une pièce «!Catilina!» : psychologique … Il va tenter de passer a l’université en autodidacte et va échouer a la 1ère session . Il aura toujours cette amertume envers ces académies officielles de l’institution . On le retrouve dans son oeuvre . En 1850 : il devient assistant directeur au théâtre . Il a une solide formation dans ce domaine . Il devient de plus en plus connu car il fait beaucoup pour sa langue norvégienne . Il défend l’identité norvégienne face a l’identité danoise . Il va séjourner a Rome longtemps et obtiendra du roi une allocation, une bourse pour étudier , pour pouvoir vivre confortablement. Il se sent investit d’une mission que, et il veut éveiller son peuple et lui inspirer des pensées élevées. Ce n’est pas un théâtre de divertissement, mais réflexif sur l’histoire . Oeuvres : Peer Gynt : comte norvégien avec personnage farcesque et populaire .: il y a une adaptation musicale de Grieg . A cause de la musique orchestrale de Grieg, cette oeuvre va devenir très populaire . Il y a des pierres de théâtre qui referont a «!les revenants!» : 1 sur 20

1869 :«! L’union des jeunes! » : il a quitté l’univers historique et folklorique pour créer une dimension sociologique . Il disait aux étudiants c’est qu’il voulait les aider a clarifier les questions temporelles et intemporelles qui se pose dans une société . 1877 : «!les piliers de la société!» : satire sociale, il va ridiculiser un consul et va essayer d critiquer des personnalités officiels qui sont les piliers de la société . Il se veut le défenseur de la liberté individuelle (qu’on retrouve dans les revenants). Ibsen : a eu différentes liaisons féminines et sentimentale : la question de la condition de la femme dans le monde moderne . Pour lui «! la question de la femme c’est la tache essentielle l’écrivain de voir la question ed la transition féminine!» : pour lui, c’est un point essentiel . Dans «! la maison de poupée! » : paru en 1879 : pièce la plus joué d’Ibsen . C’est une pièce qui va mettre en scène le personnage de Nora, héroïne d cela maison de poupée . Femme qui est marié a un professeur gravement malade, et pour soigner son mari, elle va s’endetter et emprunter d l’argent . Il va se fâcher contre elle ce qui finira par un divorce . Elle est passé de la tutelle de son père a la tutelle de son mari «!quand jetait chez papa, il me disait ce qu’il pensait et moi je pensais comme lui! » on fait ce que l’on veut d’une poupée . Elle finit par se revoler par l’aliénation subit en tant qu’épouse . E personnage de Nora soit être une femme libre, elle va se défaire des gens de préjugé, de la société figé en se libérant de ces préjugés. En quittant son mari, elle quitte aussi ses enfants car dit elles «! ils étaient aussi mes poupées!» Les revenants : 1882 : il y a cependant un lien entre Nora et madame Alvin. Freud : est fasciné par les caractères que met en scène Ibsen. Les caractères en question : complexes familiaux, noeud familiaux psychologiques . Hedda Glaber : 1890 : histoire d’une femme en rupture avec son milieu social . Elle va par une névrose, finir par se suicider . Cela montre le soucis d’évoquer un sujet : l’amour est il possible dans le mariage ? Il dénonce dans cette pièce, l’entrave par les contraintes sociales conjugales, matrimoniales … Ce qui est important sont les caractères de la destinée humaine individuelle «!j’ai tenté de décrire des gens avec beaucoup de détails possible …!» Il va devenir l’un des plus célèbre de son époque dans on pays . Beaucoup s’intéresse a son oeuvre (question des rites familiales, noeuds familiaux …)

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Récapitulatif : Son oeuvre théâtral est classé par les spécialistes d’Ibsen en 3 catégoriques

- Drames historiques : lié à l’histoire de l’identité norvégienne, culture du pays - Drames sociaux : théâtre sociale : il a cette idée de remettre en cause et refleurir sur -

les fondement de la société , hypocrisie et lutte sociale . Le problème de la femme, de la famille, question de l’inceste … Théâtres psychologiques : «! Hedda Glaber! » «! les dames de la mer! » «! RosmertSholm! » : dans ces trois pièces : la psychologie est plus important que la catégorie sociale .

Les revenants : il reprend le thème qui était déjà cher : le monde des apparences, qu’il va stigmatiser . Il va dénoncer un ordre sociale entièrement régie par la loi des hommes . Le concept de féminisme a été repris par la reprise d’un nom propre qui caractérise la maison de poupée (univers masculin) : féminisme en chinois veut dire «!Nora!» . Il sait en publiant Les revenants, qu’il va susciter une polémique . Chez lui la question des apparences de la question de la femme est fondamentale .

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Les Revenants : Les personnages : I. Les personnages des revenants entre Présent / Passé Ibsen, a toujours dit qu’il vivait avec ses personnages et regardait vivre les individus «! en général j’écris trois brouillons de mes drames …je connais les personnages comme on les connaitrais après quatre semaines … Il nous fait entrer donc, dans sa création dramatique . Ces personnages deviennent de plus en plus présent . C’est a ce point vrai, qu’il était très préoccuper par le choix des acteurs . Il se fâche souvent avec les metteurs en scène pour les critères physiques, plastiques….: il se projeté dans un hyper-réalisme . A. Engstrand et Régine Il y a un destin qui se joue, a chaque fois c’est un destin qui est mit en scène . Chez Moliere, les personnages sont dans le présent, il n’y a pas de profondeur historique . Alors que chez Ibsen, il y a un passé et un présent. Engstrand : père de Régine, il est vulgaire et a u coté farces que et diabolique, manipulateur . Régine est une employé de maison, fille naturelle d’Alvin. La vraie mère de Régine: Jeanne, a été vendu et Engstrand récupère Jeanne . Acte 1 : Engstrand dit «! l’anglais, celui avec le yotte, il a donné a ta mère 300 .. et elle était pas plus jolie que toi! » on apprend que officiellement Mr et Mme Alving a eu une liaison avec un anglais richissime. B. Mme Alvin et le pasteur Manders Acte 2 : la fille de Régine a été «! renvoyé sur le champs avec une somme d’argent pour qu’elle se taise!» on apprend que c’est le pasteur qui a célébré le mariage de l’anglais et de la mère de Régine . Le pasteur apprend qu’il a été trompé par Alving : ce monde d’apparence fait surface . A l’acte 1 : Régine accuse son père d’avoir maltraité sa mère . Il est cupide, violent et ivrogne . On vit ensuite Régine dans le jardin : Mme Alving la regarde et voit que son fils Osvald est en train de la courtiser (alors qu’ils sont demi-demi-frères et demi-soeurs) : elle dit : «!Des revenants, le couple du jardin d’hiver est revenu!» : superposition d’une scène . Elle dit au pasteur Mme Alving : Sorte de couple avec le pasteur . Elle incarne la rigueur luthérienne, elle est complexe . Le pasteur est borné, conservateur … Ibsen privilégie toujours la femme «!Manders devait être joué comme un bel homme!» car il faut qu’il y ai une attirance entre Mme Alving et lui . Il faut que ce soit plausible . C’est leur liaison entre eux qui petit a petit se met en place . Ils ont un passé commun : Acte 1 : Manders dit «! ce n’est plus votre ami de jeunesse qui se tient devant vous! » : il fait allusion a cette amitié sentimentale qu’il y a eu entre les deux . Puis lorsqu’elle était malheureuse dans son mariage, elle voulait se réfugier chez lui mais il l’a renvoyé car cela serait vu comme un adultère . On apprend aussi, qu’il est lui aussi 4 sur 20

amoureux d’elle : «! je ne vous ai jamais considéré comme la femme d’un autre! » Acte 2 . Elle lui répond «! on oubli souvent ce qu’on a été! » = personnages qui apparaissent conventionnels mais le passé apparait et fait surface. Ce sont des revenants car ils étaient autre chose de ce qu’ils sont maintenant . C. Le chambellan Alving Homme respectable, époux exemplaire, qui avait une fortune et qui met a profit pour les gens qui n’ont rien . Mais on s’aperçoit qu’en réalité : c’est un séducteur, jouisseur, bon vivant . Le passé du personnage revient D. Osvald Il revient . On s’aperçoit que son passé n’a pas été aussi préservé comme Alving voulait . Il est atteint d’une maladie qu’il a attrapé auprès d’une prostituée. Il est aussi séducteur et essaye de séduire Régine : ce qui horrifie Mme Alving car cela est condamné par l’église .

II. Apparences / profondeur - simplicité / complexité A. Les personnages typés = Engstrand / le pasteur / Régine Engstrand : incarne le fourbe, hypocrite, rusé : personnage qui est noir : on est dans l’ordre du mensonge . En réalité, il est intéressé par l’argent et aimerait prostituer sa fille dans l’hôtel qu’il est censé construire pour les jeunes orphelins . Personnage assez typé, haut en couleur. Débauché et jouisseur . Le pasteur : c’est un peu un tartuffe, il se donne l’apparence de respects religieux . Il n’est pas débauché mais il est hypocrite . Il sait très bien que Mme Alving est malheureuse mais il ne va pas vouloir dévoiler tous, il veut que tout cela doit être conservé . Régine : apparait comme un personnage doux. Elle n’a pas d’épaisseur psychologique, pas travaillé dans son caractère . Elle se révolte contre son père . Son caractère n’est pas complexifié . Elle est plus conventionnel et va suivre son père . B. Les personnages complexes : le couple Alvin / Osvald ( à l’image de ses parents) Mme Alving : a eu une enfance bourgeoise . Amoureuse par un jeune étudiant en théologie qui n’était pas encore un pasteur. Ses amours sentimentales ont été contrarié par ses parents, on lui a imposé un mariage de raison . Elle est déçue de son mariage déconvenu. Elle va voir le pasteur Mandes qui la renvoi a son mariae. Elle joue un double jeu : elle cache la vérité à son fils et construit une image artificielle de son mari . Elle construit des images en dehors du réel : elle dit que son homme est honnête … 5 sur 20

On apprend par la suite que si son mari est un débauché, que c’est sa faute : elle était insupportable, elle ne lassait pas vivre, elle était austère…! Le Chambellan Alving : riche débauché, pire naturel de Régine dont on a caché l’existence . On apprend qu’il était un homme charmant au début de son mariage «! il était le fils des elfes! » : personnage joyeux, facétieux, pleine de vie … et donc ce personnage :Mme Alving dit a son fils «! il était habité autrefois par la joie de vivre! » «! si tu avais connu ton père .. lui il portait haut la joie due vivre!» : elle ne l’a donc pas épousé a contre coeur et que c’est elle qui est peut être la responsable de son comportement d’aujourd’hui . «!Je crois que j’ai rendu la vie insupportable a ton père!» : avoue de culpabilité partielle. Olsvald : Alving : personnage tragique : il avait lui aussi la joie de vivre . On nous dit a l’acte 3 qu’il a hérité de son père la joie de vivre . Il y a l’idée que cette maladie qu’il a contracté est une forme d’atavisme (Cf Zola, les rougeons-macquarts) : question du déterminisme biologiste : ce qu’on appelle l’atavisme . C’est l’héritage que nous avons de nos parents .

Il y a un certain manichéisme chez Ibsen (les bon et les mauvais / les femmes et les hommes/ conformistes et non conformiste…) : il procède par contraste . Le personnage type est mander : il n’a pas de profondeur . Ibsen dit qu’il vit avec ses personnages le temps d’écrire la pièce . «!Le noeud de vipère!» : psychologie formidable . Thérèse d’Esquerou; Francois Mauriac: il dit aussi qu’il vit avec ses personnages : vision psychologique. Traumatisme chez Osvald qui fait surface .

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Acte I, les Revenants Pasteur (Manders) : personnage qui vient d’arriver par bateau dans les lieux ou se trouve la propriété de campagne de Mme Alvin . Il vient pour la circonstance . Premier échange entre ces deux personnages dans la pièce . Dans cette pièce, on commence par la question du «!fils!» de Mme Alvin . «!je suis curieux de voir que vous allez le reconnaitre! » : fils qui est allé a l’étranger … qui arrive a la fin de l’extrait (idée de préparation) . La question des livres dans la bibliothèque . Les actes officiels de l’institut (orphelinat) qui va être fondé : dans cet entretien des démarches administrative : la démarche des assurances => Mme Alvin contacte un assureur or le pasteur lui déconseille car c’est un institut religieux : elle ne ferait donc pas confiance a la providence de Dieu (Dieu va assurer le bâtiment/ elle n’a pas confiance en Dieu d’après lui) + mauvaise interprétation de l’opinion publique si elle souscrivais une assurance . ! Engstrand: personnage menuisier : chargé de construire l’orphelinat . Personnage curieux. Cet extrait met en place les rapports . I. L’importance de l’opinion publique Dans ce contexte social, c’est l’homme d cela morale, de la voix autorisé, de l’opinion . A. Les livres Les livres que Mme Alvin lit, cela menace le monopole qu’a le pasteur (sa morale, sa conception de la science etc) . Les livres : moyen d’émancipation de la pensée religieuse, et le pasteur s’en méfie (on est ici dans le règne de l’opinion . Les livres sont du coté de l’opinion des sujets . Elle dit que les livres exprime ce que la plupart des fers pensent sans en avoir pris conscience! » : le théâtre a pour but d’émanciper l’opinion publique (avec des réflexions comme la place de la femme, l’inceste, l’euthanasie) = ces livres sont le reflet du théâtre d’Ibsen . Le pasteur ne connait pas ces livres, mais juge quand même : attitude caricaturale du pasteur borné et obscurantiste, par les préjugés . Le pasteur sait que Mme Alvin a raison de lire. Il dit en tant que pasteur qu’il ne faut pas lire ça .. mais au fond de lui, il lui donne raison (à ses influences 7 sur 20

littéraires) : idée de double personnalité : il est prisonnier de son image religieuse «! toute vérité n’est pas bonne a dire! » : peut être que ces livres contiennent une vérité, mais il ne vaut pas en parler . Cela est important car Ibsen en écrivant cela pense a lui : quand le roi lui a attribué une bourse, le roi lui a dit qu’il n’aurait jamais écrire «! Les Revenants! » et il lui a répondit «! mon majesté, je devais écrire cette pièce!» : ici quand il critique le statut du pasteur, il exprime que même si il y a quelque chose qui n’est pas bon a dire, il faut le dire . B. Les notables «! Avoir voix au chapitre! » : être autorisé a exprimer son opinion : vient du monastère : le chapitre désigne la réunion des moines (prendre une décision) . Les notables sont ceux qui ont le droit de donner leur avis. Le pasteur a peur des compromissions et de l’avis des notables (ils pourraient conseiller Mme Alving de prendre une assurance) . On voit donc un homme prisonnier des préjugés (de la DOXA : opinion des autres), il pense d’abord a l’opinion des autres, et a se conformer a ces préjugés . «!Chez nous la vie dans notre pays!»!»dans notre ville!» = univers clos : microcosme dont il attaque les travers sociaux . C. Engstrand Ici aussi, l’opinion va s’opposer a la vérité .On apprend qu’Engstrong n’est pas le père de Régine. Il est aux yeux du pasteur : l’homme repenti . Manders sera de plus en plus horrifié au fil de la pièce quand il apprendra petit a petit la vérité concernant Engstrong . Au début du théâtre, dialogue entre Engstrong et Regine : personnage sulfureux «! j’ai pris une fameuse cuite hier soir! » (mélange de vocabulaire populaire) = personnage a double facette . Manders veut se donner l’apparence d’être un pasteur : quelqu’un qui doit être bienveillant, tolérant et compréhensif . Mme ALving elle, est lucide : elle s’oppose a ce que Régine retourne avec son père . D’un coté il y a l’opinion fausse d’un pasteur artificiel et de l’autre Mme Alving , complètement lucide et véridique qui lis des livres . II. Le règne de la providence A. Providence VS manque de foi Le dieu est protecteur. S’opposer a ça c’est manquer de confiance en Dieu, c’est manquer de foi . Cf : Matthieu : chapitre 6 V 19-34 : personnes ne peut avoir deux maitres : c’est Dieu ou l’argent . 8 sur 20

La ou le pasteur est un peu hypocrite, son problème est «! quelque les gens vont dire de moi, si je n’ai pas confiance en Dieu! » : il rabaisse ce débat mystique a ce que pense les gens . Cela est toujours le soin de l’apparence = le pharisaïsme ( le pharisien est celui qui se prétend le gardien de la pureté juive, des traditions, mais qui s’intéresse d’abord aux apparences plus qu’au fond . Qui va reprocher a jésus de ne pas se soucier des apparences et donc de rompre les traditions) . Donc le pharisien c’est l’hypocrite, rattaché qu’a l’apparence . B. Le «!quand diras-t-on!» Ici, il y a donc toute une discussion sur la providence. Les livres qu’elle lisait remette en cause la question de la providence . Cf : Candide : ce que fait Voltaire d’n de vue philosophique : le monde est en vérité cruel. Candide deviens de plus en plus lucide en parcourant ce monde et découvrant les tragédies de ce monde . C. La valeur dramaturgique de ce débat Toute cette discussion contribue a la dramatisation de ce qui va suivre . «! Voila le châtiment qui embrase ce bâtiment! » «! tout est en flamme! » : dramatisation un peu manichéenne de ce qui va suivre : on anticipe ce qui va se passer = prolepse . C’est le pasteur qui, a la fin de la pièce rejettera la faute sur Mme Alving, alors que c’est lui qui n’a pas voulu qu’elle prenne d’assurance . III. Le règne du passé A. Le passé d’Enstrong (le menuisier) et de Régine Haut de page 5 : je sais mieux que quiconque quel genre de père il a été : Ibsen fait des allusions progressives sur le personnage d’Ensstrong . Le retour d’Osvald Il revient : scène de reconnaissance : le pasteur n’avait pas vu Osvald depuis des années .c’est le portrait tout craché de son père : il porte le même chapeau, la pipe => On apprendra plus tard que Mr Alving fumait la pipe dans le salon = idée que le passé revient en force . Le pasteur a cru voir un revenant (comme le titre de la pièce) . Pour terminer, on a ici un fils qui va revenir en filigrane => Cf Parabole évangélique : idée d’un fils qui revient chez lui après des années, ou la maison fraternelle est évoqué = appelée parabole de l’enfant prodigue ( Jésus parle d’un fils qui réclame son héritage pour aller s’amuser avec des prostitués. A la fin après avoir tout dépensé, il n’a plus rien a mangé. Il revient donc vers son père qui 9 sur 20

l’accueil a bras ouverts) = ici il y a un peu une inversion parce que le fils va revenir dans la maison de la mère, et c’est la qu’il va annoncer la mort, la maladie et ne présente aucune excuse, pardon comme dans l’évangile qui représente le pardon de Dieu (toute faute est pardonné. Le pasteur en disant qu’il ressemble a son père, Mme Alving lui répond «! mais comment pouvez vous dire ça , il ne ressemble qu’a moi! » = attitude excessive et possessive + incestueuse . Ce texte est une méditation sur la philosophie du temps : il est question du présent mais aussi du futur (par la providence) et d’un passé (on n’échappe pas a tous les déterminisme de notre...