Title | 9 Fiche Oral Huis Clos dénouement |
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Author | Omar triki |
Course | Derivatives |
Institution | Université de Tunis |
Pages | 2 |
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Fiche huis clos scène du dénouement
Jean-Paul Sartre, philosophe, essayiste et dramaturge du 20e fut le maître à penser de toute une génération. Chef de fil de l’existentialisme qu’il exprime dans Lettre et le néant, il utilise la littérature pour analyser les individus confrontés à l’absurde. C’est ainsi qu’il écrit Huis Clos en 1944. Dans cette pièce trois personnages sont introduits les uns après les autres dans un salon du style second empire. On apprend à travers leur propos qu’ils sont en enfer et qu’ils y seront pour à jamais. N’ayant aucune autre occupation Garcin, Inès et Estelle s’interroge sur le fonctionnement de cet enfer. Dans le dénouement, Garcin le lâche, Estelle l’infanticide, Inès méchante et lesbienne se torturent mutuellement mais ne peuvent se tuer : ils sont déjà morts. L’enfer sartrien est dans ce monde et consiste à vivre sous le regard d’autrui. I – Inès empêche le couple Estelle-Garcin d’être heureux ensemble a) Estelle continue sa tentative de séduction auprès de Garcin - Elle fait rager Inès « chante ! chante » répété 4x -> métaphore=rager - Elle s’offre physiquement à Garcin « serre moi » ou encore « embrasse-moi », « prends ma bouche ; je suis à toi » ou « mon amour » - Et elle finit par désirer détruire Inès didascalies : « la tuer avec un coupe-papier » mais elle ne peut pas ils sont déjà mort. b) Inès tourmente donc les amants possibles : - Ravale l’amour à la grossièreté « mêlez vos chaleurs » ou le compare à un sommeil (celui de l’oubli). - Ridiculise Garcin : C.l péjoratif « grosses pattes », « mains moites », « il faut tiré » - Les rappelles à leur réalité : il est lâche(répété 5 fois) et elle est infanticide or ils viveront etrnellement sous son regard et cl du regard : « je vous vois »x2- « tous ces regards » (l.36) « elle me voit » (l.46) - Le « je » d’Inès forme emphatique je…moi….c’est moi => c’est insupportable pour Garcin « il dessere son étreinte » (didascalies aspiré à la nuit pour échapper au regard) « elle ne viendra jamais », « ils seront toujours vus », « il abandonne Estelle (didascalie) et comprend enfin. » c) L’enfer c’est les autres : - Il a une hallucination métaphorique vous n’êtes que 2 … « nombreuses ». « Tous ces regards qui ne mangent ». il évoque L’enfer représenté par les religions, énumérations : « souffre, bûcher, grill,cet enfer n’est que plaisanterie», Sartre se situe ds une perspective athée c’est sur terre que l’enfer existe l.43 paradoxe que l’enfer raccourci insistant.
II – Un dénouement ambiguë et philosophique
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a) Ambigu ambigu puisqu’il ne dénoue rien=> ils seront éternellement ensemble sans le regard de l’autre. Ils ne le comprennent qu’à cet instant : mourir est impossible ! ils sont MORTS (l.49,50,51). C’est Garcin qui comprend le premier. Il caresse le bronze objet qui rappelle la vie bourgeoise comme le salon second empire c’est dans le présent que l’enfer se réalise. Tous éclatent de rire (didascalies)=> désigne du désespoire
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Anadiplose pour toujours ! Pour toujours – alors continuons ! b) Philosophique Philosophe la pièce s’inscrit dans la philosophie sarttrienne. Sartre dénonce les poses et les comédies que nous faisons… devant autrui. C’est une tendance à faire la responsabilité intérieur pour la remplacer par un semblent extérieur.
Conclusion : Ainsi nous avons vu que ines empechait le couple estelle et garcin d etre heureux et que garcin realise que l’enfer c les autres nous pouvons dire que le denoument est a la fois ambigu mais philosophique. Sartre glisse ses pensées philosophiques ds le cadre traditionnel et relativemment étroit du théâtre comme le fera Camus ds Canigula....