Adolescence et scolarité, toute l\'histoire de l\'adolescence PDF

Title Adolescence et scolarité, toute l\'histoire de l\'adolescence
Course école et société EPS
Institution Université de Poitiers
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Adolescence et scolaritéChapitre 1 : adolescence et puberté1- Introduction« La jeunesse d’aujourd’hui aime le luxe ; elle manque de tenue, raille l’autorité et n’a aucun respect pour ses ainés. Les enfants ne se lèvent plus quand une personne d’âge entre dans la pièce où ils sont, ils contredisent l...


Description

Adolescence et scolarité

Chapitre 1 : adolescence et puberté 1- Introduction « La jeunesse d’aujourd’hui aime le luxe ; elle manque de tenue, raille l’autorité et n’a aucun respect pour ses ainés. Les enfants ne se lèvent plus quand une personne d’âge entre dans la pièce où ils sont, ils contredisent leurs parents, se tiennent à table comme des gloutons et font une vie d’enfer à leurs maîtres » SOCRATE, philosophe Grec 5 siècle av. JC    

Représentation de certaines personnes mais pas forcément la réalité. Pensée qui n’est pas moderne Jeunesse en rupture par rapport aux valeurs de la société, des adultes. Codes sociaux non intégrés par les jeunes.

A l’époque, Socrate qualifiait la jeunesse en général. Aujourd’hui, ce terme ne veut pas dire grandchose, puisqu’on ne sait pas quand elle commence et quand elle se termine, et dépend de pleins de facteurs.  Terme journalistique. Sujet possible : « Grand saut dans l’inconnu, l’entrée au collège engendre un véritable big bang identitaire : durant quatre ans, l’enfant subit toutes sortes de métamorphoses, tant dans son corps que dans sa tête. Le corps devient source de préoccupations et d’angoisses… » Nicole CATHELINE, 2009, pédopsychiatre chu Poitiers.  Adolescence = inconnu. On rentre dans une évolution dont on ne connait pas la forme, la durée, la nature  méconnaissance, ce n’est pas forcément une panique.  Collège= étape d’entrée dans l’adolescence du CM2 à la 6ème. Le collège c’est une rupture. Les enseignants sont des enseignants de l’adolescence. Le collège doit redessiner les contours d’une identité. L’ado doit rénover son identité, se séparer de l’ancienne et en reconstruire une  big bang (révolution) identitaire.  4 ans : Explosion qui dur, les enseignants doivent s’adapter au big bang de chaque élève puisqu’il n’arrive pas au même moment chez tous les élèves.  Subir : on ne commande rien (pilosité, pratiques sociales, poitrine…).  Métamorphoses : sur le plan de la nature (corps) de l’adolescence, de la biologie (puberté) Prend une forme très différente  transformation  Corps : l’enfant préfère des fois le cacher à cause de la puberté, ou alors certains corps ne sont pas encore passé par le big bang identitaire. Sujet : En quoi les expériences que l’élève de collège réalise en EPS peuvent-elles, selon vous, l’aider à vivre son adolescence ?  Tension car en EPS, sommes-nous du côté de l’adolescent ? Est-ce qu’on accompagne les filles grâce à nos pratiques ?

2- L’adolescence, ou la période du « Big-bang » « Big-bang identitaire » Nicole CATHELINE (09)  Collision de deux mondes contradictoires. Monde de l’enfance >< monde des adultes (tentations, inquiétudes…). Il faut sortir de la sécurité pour aller vers un monde de moins en moins sécurisé, plus incertain, propice à des rencontres Entre les 2, un passage, une étape, une période. a) Période de CHANGEMENTS associé à des CONTRADICTIONS Transformations corporelles : pubertaires -

-

Certes, il y a rapprochement physique pour prendre progressivement les traits (visage, morphologie) d’un adulte. Mais tous les élèves ne changement pas à la même période  hétérochronique Il y a aussi un rapprochement des cultures des adultes (faire comme les parents)  cultures ado-adultes. Les enfants sortent des préoccupations du domaine du jeu, à celles de l’adulte (sport). Ce passage doit être nuancer car le sport ne veut pas forcément dire adulte, mature. Le jeu doit toujours exister.

On peut donc constater un affaiblissement de la barrière de l’âge : la séparation entre enfance et âge adulte est assez floue. On ne sait pas repérer quand on sort de la période de l’enfance.  « Jeunisme » : volonté de rester jeune dans notre culture pour certains adultes, c’est à dire rester jeune dans tous les plans (sportif, sexuel…). Valorisation de tout ce qui fait caractéristique de la jeunesse : force, puissance, dynamisme. Ce sont des adultes qui ne veulent pas grandir.  La confusion des âges (DESCHAVANNE, 2004) : lorsque dans une famille, ce sont les enfants qui décident de tout et que les adultes demandent toujours aux enfants de choisir. Confusion alors des responsabilités. Les jeunes veulent devenir adultes et vice-versa. Les ados sont invités à regarder les cultures d’un autre âge, mais maintien de l’adolescence dans un statut inférieur. Dans notre société, l’adolescent n’est pas responsable. Dans les sociétés occidentalisées (fort développement économique, forte ouverture culture…), l’adolescent reste un mineur, on lui confie très peu de responsabilités. Il n’est pas responsable car il doit le devenir, il est sous la responsabilité de ses parents ou des enseignants. Adolescent : « En train de grandir » L’enfant va avoir 2 transformations : la maturation (naturel et pas choisi) et la maturité qui elle est influencé par le milieu éducatif et la volonté de motivation de découvrir le monde. On peut voir une croissance biologique mais être dans une maturité enfantine. Les deux ne s’activent pas forcément au même moment, la maturité arrive souvent après  hétérochronique

 Asynchronie : 1ère contradiction : inciter à la culture adulte mais l’ado reste dans un statut mineur en lui donnant peu de responsabilité. b) Période de PASSAGE - Période de passage pour sortir de l’enfance : obligation à devenir mature. - Période de sécurité car l’enfant est dans une dépendance parentale : Les enfants sont dépendants de leurs parents : « symbiose biologique maternelle… autonomie respiratoire mais il reste sous la dépendance étroite de sa mère à peu près pour tous ses autres besoins » Henri WALLON, 1952 1ère étape : sortir de la « symbiose biologique maternelle » (nouveau-né) - Naissance : 1ère « autonomie respiratoire » - Besoins : de découvertes sont assurés par la mère - Naissance : 1ère autonomie, 1ère obligation de fonctionner tout seul. 2ème étape : « symbiose affective parentale » : à partir de 6 mois l’enfant vit presque autant de ses rapports humains que son alimentation matérielle. Ces rapports se construisent dans la dépendance parentale, dans la symbiose affective. Dans une famille ou la violence est présente, ‘enfant apprendra la violence. Enfance = forte dépendance parentale 3ème étape : « Période de latence » :7-8 ans (FREUD 1905) - Gains successifs d’autonomie - Nouveautés pour les adolescents : interrogations + inquiétudes + perturbations + déséquilibres psychologiques + oppositions + remises en question... - Il va falloir accompagner (étayage) l’autonomie dans le cadre scolaire  Plusieurs contradictions imbriquées, période qui sera animée de crises, colères, conflits… >> tensions >> crises ! c) Période de RECONSTRUCTION d’une IDENTITE personnelle L’adolescent doit Reconstruire, c’est-à-dire qu’il a déjà quelque chose de construit  Il faut alors reconstruire son identité et que l’adolescent soit d’accord. L’enfance a déjà participé à la formation d’une identité (1ère identité) grâce à ses parents. Identité première de l’enfant, celle qu’il a construit dans ses premières années (avec les parents), identité très étayée (étayage familial). L’enfant s’identifie au parent du même sexe que lui et a les mêmes gouts sportifs qu’eux  L’identification est déjà présente dans l’enfance.  Identité première très proche de l’identité parentale (mimétisme parental) Mais à l’adolescence ce n’est pas la même choque qu’à l’enfance… - L’identification aux parents ne fonctionne plus. - « Être comme... » < « être soi » - L’identique ne définit plus l’identité, il faut chercher de nouvelles choses. Ouverture sur le monde culturelle. L’ado cherche à s’identifier à ce qui est différent de lui (douloureux)

Le professeur prend une place de référent dans la vie des adolescents. On peut devenir captif d’une affection qu’il ne maîtrise plus (des élèves qui tombent amoureux d’un professeur).  2ème contradiction d) Imposer au groupe sa propre ORIGINALITE Imposer sa propre identité, affirmer sa « singularité » (singularis : unique en son genre), tout en s’intégrant (adopter les référents du groupe ciblé), et en recherchant l’affiliation (la reconnaissance de ses pairs, liens de confiances)  singularité et affiliation : dialectique : 2 mots qui vont ensemble mais qui sont contradictoires  tension ! Composer avec les singularités des autres membres du groupe. « Moi je… » compatible avec « nous on… ». Il faut être différent mais aussi comme les autres, rechercher des autres qui sont différents de moi… Nous sommes le résultat des interactions que nous avons vécues.  Importance des interactions avec le groupe des pairs. On construit avec les relations ce que nous sommes. L’EPS permet alors ces INTERACTIONS (équipes, troupes= rôles sociaux) ORIGINALITE   CONFORMITE Être à la fois unique et semblable et singulier et identique. Contradiction : Se différencier et s’intégrer + s’affirmer et composer (s’assumer devant ses pairs, composer ensemble c’est-à-dire prendre des décisions à plusieurs). L’EPS doit permettre à l’élève d’être différent tout en s’intégrant avec les valeurs communes en incluant nos élèves dans des projets = approche inclusive. e) S’appuyer sur des VALEURS D’ADULTES S’appuyer sur des choses que les adultes ont déjà expérimenté et validé (liberté, respect de la loi, tolérance, bienveillance…). Il y’a donc un travail à faire sur les règles, les devoirs et les droits pour tous afin d’établir un équilibre chez les élèves. En EPS, il faut alors inventer des conditions  formes scolaires de pratique cohérentes. Ces pratiques, ce sont à nous de trouver une cohérence. Il faut travailler sur les interactions plus ou moins équilibrées, la stabilité des collectifs, l’alternance des rôles, la coopération, l’entraide, de composition, des projets collectifs ou individuels et des échanges de savoirs... L’idée de compétition n’est pas forcément bonne (domination, fort/ faible...). L’enjeu est de permettre aux élèves de changer la société future. L’école traite la coopération mais c’est bien le seul endroit, dans la société la compétition est déjà présente alors pourquoi traiter ce sujet à l’école. Notre métier revient à inculquer des valeurs qui sont opposé à la société (compliqué car c’est le monde où vie les élèves. Pour cela il faut avoir des valeurs, les incarner. Mais constater que certaines de ces valeurs sont détournées, ou contournées par les adultes.     

Liberté unilatérale : « moi d’abord, je fais ce que je veux » = égoïsme Egalité : « moi seulement » = individualisme Fraternité : les « anti » masque ou vaccin Irrespect des hommes politiques/institutions : abus de position… Tricheries : fiscales, routières, sportives… = culte de la performance +concurrence, recherche du profit.

 Injonctions contradictoires : temps d’écran (sommeil, socialisation, sédentarité, affaiblissement physique) MAIS, se satisfaire de l’école en visio (contradiction)  L’abus du tabac est dangereux pour la santé : « fumer tue !» mais tabac vendu en vente libre.  Promotion pour l’alcool… mais « avec modération » « Consommez modérément » mais consommez !  Contradictions f)

Construire une « morale de vie »

C’est aider, écouter, se mettre à la place des autres, tolérer, composer. Capacité, sensibilité qui s’éveille dans l’enfance, avec laquelle il faut aider les élèves à vivre dans les pratiques physiques  empathie : être attentif aux émotions des autres, se mettre à la place de l’autre être sensible !  Solidarité dans la classe : juxtaposition, coprésence = fausse mixité ! Il faut alors essayer de créer des collectifs d’élèves solidaires. « Passer d’un collectif d’élèves solitaires, ou chacun reste centré sur son parcours scolaire personnel sans porter attention à l’activité des autres, à un collectif d’élèves solidaires source d’attentions mutuelles entre les élèves et fédéré par des expériences collectives » Jacques SAURY, 2013  Attentions mutuelles : GRAHAIGNE, élaborer une stratégie dans une équipe pour battre une autre équipe. Il faut alors de la confrontation.  L’enseignant doit travailler sur cette dimension au vu du nombre d’interactions dans une classe. On change les interactions (groupes de niveaux, formats de travail…)  Solliciter sa « théorie de l’esprit », WIMMER et PERNER, 1983 Capacité à penser comme pense l’autre, être capable de penser les erreurs des autres, sa capacité à « penser ce qu’autrui pense », penser « sur » autrui (tenter de comprendre...) En EPS, on peut permuter les rôles pour comprendre les sensations de l’autre (porteur/ voltigeur), faire des activités duelles. Il faut alors construire l’altérité : construire un « autre que moi », autrui m’est différent, sur le comportement, mais aussi sur la façon de penser le comportement.  Mon désir correspond-il au sien ?  DISSONANCE (2 idées qui ne vont pas ensemble et qui suscite un débat chez la personne) : conflit d’idées à issue positive, C.S.C (conflit socio cognitif) (DOISE et MUGNY, 81) Les relations sociales sont moins « limpides » que pendant l’enfance. Les relations deviennent de plus en plus problématiques, quant aux questions sur son corps changé par la puberté.  Permet de comprendre l’écart de penser l’écart de ma pensée avec celle d’autrui.  SUBJECTIVATION : penser sur soi, son point de vue personnel. En me demandant ce que je pense, et l’écart entre ce que moi je pense et autrui, je peux mieux me connaitre (façon de penser trop succincte...) Penser ses propres pensées, choix, stratégies… Pour travailler en éducation physique, il y a beaucoup de situations pour travailler : jeux collectifs, interactifs de stratégies, projets créatifs collectifs, pratiques à risque… Toutes les situations où l’adolescent est en interaction avec d’autres.

 S’individualiser au sein de la société Devenir un individu singulier, particulier, au sein d’une société qui ne se limite plus à la famille (s’éloigner de la sécurité familiale)  Intégrer une communauté élargie  Une communauté reliée par des cultures, qui créent un lien.  Un « minimum de culture partagée » ANNICK DAVISSE, 89  culture qui soit le résultat d’un partage. Mais il ne s’agit pas de tout enseigner, il faut enseigner le minimum qui permet de partager. Les médias font des cultures dominantes et non une culture commune d’un point de vu économique.  Il faut une culture apprise ensemble, dans une histoire construite ensemble en partageant des émotions (il faut des efforts à engager, des responsabilités, des attentes, des victoires, des créations, des découvertes, des déceptions, des JOIES. « La joie est le passage de l’homme d’une moindre (perfection) à une plus grande perfection » Baruch SPINOZA, XVIIème  Il faut faire connaitre la joie à tous les élèves !  Le plaisir est consécutif à du divertissement (tribune stade) # La joie est consécutive à l’apprentissage, a l’obtention d’une plus grande efficacité. Il faut fabriquer l’histoire de vie des élèves :  EXPERIENCE mémorable, celle-ci doit être longue (ex en STAPS : on va toujours se rappeler du stage)  souvenir  RESSENTI inhabituel mais volontaire  sensations 3 types d’expériences (GAGNAIRE et LAVIE, 2005) : - Les EPREUVES (escalade, CO, snowboard...) - Les DEFIS (sprint, judo, battle…)  contre autrui - Les RECONTRES (relais, rando, basket de rue, cirque et danse contemporaine)  Juxtaposition les enfants les uns à côté des autres ne marchent pas, il faut les mettre dans les projets engageants, stimulants. « La participation des élèves à des communautés amène à intégrer progressivement les normes et les règles… qui ainsi les unissent et leur donnent un sentiment d’appartenance » VEYRUNES et VORS, 2015  Très bon sujet, ce sont les règles et les normes qui les unissent.  Les cultures en EPS sont nourries de normes et de règles  Il faut donc essayer de faire passer les élèves par des apprentissages, des contraintes avec des liens. Il n’y a pas de liens dans la classe si on n’apprend pas ensemble  COMMUNAUTES  Expériences = ++, ne revient pas à les faire jouer mais à vivre des émotions. Nicolas TERRET : pédagogie des histoires, il faut fabriquer des souvenirs en EPS (souvenirs) MEYERSON en 1948 : Mettre en expériences les élèves pour qu’ils se construisent eux-mêmes. Apprendre ensemble :  S’intégrer et intégrer autrui : double sens car on peut aussi intégrer une personne dans ses relations, il ne s’agit pas que de s’intégrer.  Intégration= processus réciproque

 Accepter les différences individuelles L’adolescent doit accepter les exigences du groupe, surtout si elles « permettent de s’élever au-dessus de leur être naturel » MARZANO, 2007 = si c’est cette culture qui est en vigueur dans le groupe, on peut faire des concessions pour s’intégrer. Cependant, cette réflexion exclue tout critère régressif.  Se forger une conscience politique / faire construire des valeurs C’est résister à l’injustice, aux injustices sociales  égalité devant la loi = Isonomie. Faire évoluer le rapport à la règle. En tant qu’enseignant, on doit éviter de reproduire des formes de comportement actifs en dehors de l’école, comme par exemple accepter la « dévalorisation des femmes » F. HERITIER, 1996 Il y a une conception de la place des femmes dans le monde, dans différentes sociétés. Il y a une forte tendance à dévaloriser le statut féminin, elle a un statut mineur/ inférieur. Elle parle d’un « invariant » dans toutes les sociétés, à propos de la condition des femmes. En EPS il faut lutter contre ça pour ne pas être le relai de cette « idéologie » discriminatoire homme/femme.  Égalité des droits. Cependant, attention : égalité de droit ≠ égalité de compétence.  Confusion faite par les élèves sur laquelle il va falloir travailler. Les groupes par affinités ne sont pas toujours équitables. - Les élèves doivent reconnaitre qu’ils ont des niveaux différents, sans animosité. - La classe en tant que regroupement, est un atelier pour apprendre la démocratie. Société régie par les « droits humains », lien entre la liberté et la loi qui la protège. La loi protège la liberté. Il n’y a pas de dominants et donc pas de dominés (souvent les filles). Notre loi doit protéger la captation du ballon, de l’espace par les dominants. « La liberté commence là ou commence celles des autres » Bernard Defrance 1987

Être adolescent c’est être confronté à un monde (d’adultes et personnel) CONTRADICTOIRE.

3- Etymologie et histoire >>> origine latine -

ADOLESCERE  grandir (sens lié à la croissance) ADULESCENS  qui est en train de grandir (=grandissant)L’origine est ancienne, et la signification est aujourd’hui différente. - ADULTUS  qui a fini de grandir (croissance achevée)  Désigne avant tout une réalité biologique 0 – 7 ans 7 – 17 ans

VIR (homme ) INFANS (petit enfant) PUER (enfant)

MULIER (femme) INFANS (petite enfant) PUELLA (jeune fille)

17 - 30 ans 30 – 46 ans 46 – 60 ans

ADULESCENS (jeune homme) JUVENIS (homme jeune) SENIOR (homme mur

UXOR (maturité – précoce – épouse) MATRONA (mère de famille) ANUS Vieille femme, sorcière

On commence à voir une distinction dans la culture latine à partir de 7 ans. Le garçon est dans une enfance plus longue (17 ans). Enfance courte chez les filles, maturité sociale plus tôt. On devient jeune homme entre 17 et 30 ans. Les filles n’ont pas le droit à cette période d’« adulescence ». La femme à très vite un rôle, avec des responsabilités. Les droits sociétaux n’ont pas toujours été équivalents. ADOLESCENCE = mot rare jusqu’à une époque récente. - Pas d’existence au Moyen-Age. - Jusqu’au 20è siècle : Jeune = représenté comme déjà adulte… en miniature.  Un enfant c’est la même chose qu’un adulte en plus petit, conception qui domine. On va lui confier des tâches d’adulte très tôt. L’enfant n’a pas d’adolescence. Il est sollicité pour son agilité, pour des tâches que les adultes ne peuvent pas faire. L’adolescence n’existe que de manière négative, c’est un jugement négatif. Être adolescent c’est être « le débile ». Le terme est utilisé pour un état, un état particulier qui souligne une faiblesse, souvent intellectuelle. Histoire de la protection de l’enfance : courte et récente. -

Contre les violences (affectives, sexuelles, physiques) Contre l’exploitation dans le travail Jusqu’en 1850 : 1 ouvrier sur 5 est un enfant En 18...


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