Analyse Boule de Suif PDF

Title Analyse Boule de Suif
Course Etude de cas
Institution Université Toulouse-Jean-Jaurès
Pages 3
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Summary

Analyse d'étude de cas / Oeuvre : Analyse de boule de suif
Université toulouse jean jaures...


Description

Analyse de Boule-de-suif Boule-de-suif est une nouvelle de Maupassant parue en 1880, c’est une nouvelle réaliste qui respecte les codes. Les personnages de la nouvelle se connaissent, ils sont propres au milieu social auxquels ils appartiennent, sans être embellis ou mis en valeur dans leur misère ou leurs vices. Ce sont des gens du quotidien, non plus des héros romantiques, qui montre leur héroisme ou leur vile attitude en temps de crise. L’histoire se déroule lors de la guerre contre la Prusse. Les faits dans la nouvelle sont au plus proche de la réalité. Cette nouvelle aurait pour origine une anecdote comptée à Maupassant par son oncle qui a inspiré d’ailleurs le personnage de Cornudet à Maupassant. Les personnages évoluent dans des lieux connus et affectionnés par Maupassant en Normandie. Même l’auberge où se retrouvent les protagonistes existe vraiment. Ils constituent une sorte de microcosme où peuvent se dépeindre des caractères variés, représentatifs des diverses classes sociales de l’époque. Huit couples et deux individus se confrontent. Boule-de-suif et Cornudet, les seuls électrons libres semblent devoir faire face à la morale et la décence représentées par les autres couples.

Cette dernière est l’image que garde Maupassant des prostituées qu’il a largement fréquenté. « Boule-de-Suif » est une prostituée qui tient son nom de ses formes généreuses et grasses. Lors qu’il faut la décrire, l’écrivain utilise un champ lexical propre à la nourriture, étant « appétissante » avec son « visage de pomme rouge », comme si elle était prête à consommer. C’est d’ailleurs le seul personnage de la nouvelle désignée par un surnom, ce qui d’office la déclasse en respectabilité par rapport aux autres personnages de la nouvelle. Son surnom désigne son identité, elle ne peut être appelée autrement, femme-objet qu’elle est. Symbole de l’immoralité, elle saura pourtant faire preuve de sacrifice et de générosité pour ses compatriotes en se donnant à l’ennemi, en cédant aux avance de l’officier prussien qui les autorise à quitter l’auberge à cette seule condition. La respectabilité et l’honneur ne sont pas toujours là où l’on pense la trouver, semble nous montrer Maupassant. Elle n’a pas hésité à partager sa nourriture avec les deux religieuses dans la diligence, parce qu’elle est autant dévote que patriote. Ses actes sont motivés par des aspirations nobles. Ces qualités d’une fille de mauvaise vie tranche avec l’égoïsme et l’hypocrisie des autres personnages au dehors respectables. Les compagnons de Boule-de-suif sont assez caricaturaux et réalistes, représentant chacun un milieu social bien défini. Cornudet est un personnage bruyant, au franc-parler, un patriote dont Maupassant se sert pour exposer ses idées politiques. Mais c’est aussi un personnage qui parle plus qu’il n’agit en s’attaquant à la bourgeoisie, ici représentée par

les Loiseau. Ces derniers sont un couple de médiocres parvenus qui se montrent odieux envers Boule-de-Suif. Ils forment le tableau de la bourgeoisie rongée par l’avarice, sournoise et sans scrupule. Les Carré-Lamadon sont des bourgeois qui semblent plus respectables grâce à l’argent qu’ils possèdent, faisant d’eux un couple respecté dans le monde. C’est aussi le couple de l’hypocrisie, avec un homme qui compte combien va lui coûter son patriotisme et sa jeune femme adultère qui méprise Boule-de-suif la prostituée. Les Bréville, eux, représentent l’aristocratie normande, la caste au-dessus. Ils ont pourtant l’apanage de la lâcheté, en argumentant pour que Boule-de-suif cède au Prussien sans aucun remords. C’est leur supériorité intellectuelle qui leur permettra à manipuler et à convaincre leurs compagnons, en poussant les deux religieuses qui réussiront ensuite à faire céder Boue-de-Suif. Boule-de-Suif n’obtient aucune reconnaissance de la part de ses compagnons de voyage, après leur départ de l’auberge, possible grâce à son sacrifice. Elle se voit refuser un partage de nourriture et redevient la cible du mépris de tous. Ces derniers ne veulent voir aucune noblesse à cet acte qui les a libéré.

Correction : voir l’analyse de Chloé sur fb p37 « pendant plusieurs jours.. jusqu’à «4h30 du matin les voyageurs se réunirent » mise en place de l’histoire de « 4h30 du matin » Tout le voyage de « Cornudet [..] la tente Réunion mystérieuse entre Boule de Suif et Cornudet […]

Boule de Suif donne le ton de l’ambiance Intro → fait un tableau général Puis une anecdote avec deux volets semblables (les lieux) Maupassant écrit la deuxième partie du voyage sans se répéter grâce a la nourriture

Récit écrit à la 3e personne mais le narrateur n’est pas objectif (prise de parti pour Boulede-suif) Le lecteur doit prendre parti pour Boule De Suif Le narrateur est omniscient, il rentre dans les maisons, il connaît bien les personnages et sait tout, connaît tout ce dont il parle Mais il ne se met pas tout a fait a la place de Boule de suif sinon on n’aurait pas les 4 premières pages de l’introduction Du point de vue de la géographie, on a un cadre réaliste, on est en Normandie, on a des noms propres qui sont des vrais villes/villages, on nous donne des indications géographiques car l’itinéraire est déjà tracé On a une demi douzaine de personne, pas pauvre, avec une raison de quitter la ville, avec un but précis → départ en accord avec l’occupant (on sait où ils vont) On a 4 pages au début qui ne se passent pas pendant l’anecdote (à Rouen) On veut seulement Rouen par ce qui est dit des personnages et non par une description en elle-même On ne sait pas combien de temps dure la nouvelle, on sait juste combien de temps dure l’anecdote à partir du moment où ils sont montés dans la diligence Toute l’introduction joue avec une chronologie floue alors qu’en réalité c’est extrêmement précis Est en répétition « le lendemain » pour faire durer l’histoire. 4 premières pages : 2mois 1er voyage : 29 pages 2e voyage : 6 pages → L’utilisation du temps ne correspond pas à l’utilisation de l’écriture comme ce n’est pas parce qu’on parle plus d’un personnage qu’il est le principal c’est sa fonction dans l’histoire...


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