Cours analyse de contenu PDF

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François Yelle...

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COM 345 Été 2018

1. L'ANALYSE DE CONTENU on fera les deux types dans notre travail  l'analyse quantitative de contenu (AC) ce qui lui donne de la valeur est la quantité de données. À ne pas faire avec un roman. Elle nécessite de passer sous le crible, une grande quantité de contenu. (Ex. 100 articles de revues portant sur la mère publiés depuis 2012) Faire le tour des articles donne une portée à l’analyse.  l'analyse qualitative de contenu : sémiotique, structurale, narrative, etc. 1.1 Caractéristiques 1- Analyse quantitative de contenu :  Sous-entend que par l'examen du document, on peut dégager objectivement le sens de ce qui est DIT (signifié motivé) on prétend que si la grille a été bien construite, elle permet de tout dégager. Elle est la seule façon de dégager la réalité.  Il existerait UN MESSAGE dans le texte >> UNE chose est dite À la fin ce qu’on présente est les résultats de la grille.  La signification du message est dégagée par l’analyse de contenu  On présuppose également que ce MESSAGE est  1° conscient et volontaire, sinon désiré  2° que ce message sera perçu et décodé ainsi par le public  3° et que ce message provoquera les effets supposés (contrôle) Pourquoi faire une telle recherche? Pour voir l’impact sur la réalité, sur la vraie vie. (Ex. si un criminel dans la société est nécessairement un noir, comme ce qui est représenté dans les films)  Confiance aveugle en la quantification: ce qui donne l'autorité à l'AC, c'est la valeur du NOMBRE, la QUANTITÉ des fréquences. Ne jure que par la quantité, comme des pourcentages.  L'ACQ, c'est la RECHERCHE DU "QUOI" On recherche ce qui est dit.

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2) l'Analyse qualitative de contenu et/ou hybride : sémio / structurale / discursive / narrative:  Contrairement à la première, l'analyse qualitative de contenu se préoccupe du "COMMENT" complète l’analyse quantitative.  La question posée par de Bonville et Vermette: «Qu'est-ce que la télévision (les médias) fait voir et comment le fait-elle voir ?»  On examine la structure narrative, structurale, discursive des TEXTES, en se demandant «Comment raconte-on le monde ?», «Comment construit-on le monde?»  On examine également les moyens utilisés par le TEXTE ET LES MÉDIAS afin de préserver leur crédibilité (liens TEXTES/ SOCIÉTÉ/ CULTURE) dans la société: technologie, décors, discours d'autorité, valeurs, personnages, actualité, etc.  Au lieu de mesurer l'adéquation du message au réel, on analysera les processus mis en oeuvre pour construire le réel dans l'acte de communication spécifique aux produits culturels (selon Beat Munch, 1992).  Ce qui manque à l'analyse qualitative de contenu: une méthodologie systématique (trop de place à l'interprétation) 1.2 L'ANALYSE DE CONTENU 1.2.1 Définitions La première véritable définition provient de Bernard Berelson, un des premiers chercheurs en communication: «Une technique de recherche pour la description objective, systématique et quantitative, du contenu manifeste des communications ayant pour but de les interpréter.» Berelson, B. Content analysis in communication research, 1952. Encore une fois, l'objectif usuel de l'AC est de nous permettre d'identifier ce que nous pourrions nommer les «éléments de sens».

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Voici maintenant la définition contemporaine de l'AC, telle que présentée par Laurence Bardin: «Un ensemble de techniques d'analyse des communications visant, par des procédures systématiques et objectives de description du contenu des messages, à obtenir des indicateurs (quantitatifs ou non) permettant l'inférence de connaissances relatives aux conditions de production/ réception (variables inférées)il y a souvent un a priori derrière notre démarche de ces messages.» (Bardin, 1986:43) approfondir le contenu selon des notions scientifiques.

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1.2.2 Limites Selon Denis McQuail (1987), l'analyse de contenu n'est pas à l'abri des critiques. Les problèmes de cette démarche résident dans l'application de la grille: 1° La grille d'analyse que le chercheur a composée impose une façon de lire les textes qui n'a peut-être aucun rapport avec les significations imaginées par le producteur de l'oeuvre ou du produit ; biais : croire que l’on construit une grille qui correspond avec le contenu étudié 2° La culture du codeur risque d'être insuffisante lorsque celui-ci sera confronté à des textes qui proviennent d'une culture étrangère. Est-ce qu’on possède tous les référents culturels nécessaires pour bien comprendre les messages véhiculés ? Ex : des hétérosexuels qui codent (évaluent) des émissions sur des homosexuels 1.3 La procédure de la méthode de recherche 1.3.1 Le corpus  sélection du corpus  justification du corpus Réfléchir au choix du sujet à étudier en fonction de répondre à la question de recherche. 1.3.2 La grille d'analyse  s'inspirer de grilles déjà existantes ou en produire une toute nouvelle  structure claire, par sections: administrative; narrative; technique; thématique (les sections se sub-divisent!!) Au sommet, les données administratives qui ne portent pas sur le contenu (nom de l’émission,

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épisode, période, durée). Ensuite, les thèmes (les lister, donc les prévoir)  Réfléchir à l'échelle de codification (échelle d'intensité, etc.) Jusqu’à quel point tel thème est-il présent ? Très présent, moyennement présent etc. Ensuite, est-il favorable ou défavorable ?  Déterminer l'unité d'analyse (le plus petit dénominateur: émission; chanson; page; article; reportage; vidéoclip; scène; séquence; plan; image)  Composer la grille d'analyse et le guide de codification si nécessaire (bible) Comment on doit répondre à la grille. Une grille en analyse de contenu doit être conçue avec un guide comment y répondre, comme les meubles Ikea. 1.3.3 La codification  Comment et par qui ? Combien de fois ? Double codification?  La vérification de la codification (fiabilité)  Traitement des données; logiciels ? 1.3.4 Qu’est-ce qu’un thème ? «(...) une unité de signification complexe, de longueur variable; sa réalité n'est pas d'ordre linguistique mais d'ordre psychologique: une affirmation mais aussi une allusion peuvent constituer un thème; inversement, un thème peut être développé en plusieurs affirmations (ou propositions). Enfin, un fragment quelconque peut renvoyer (et renvoie généralement) à plusieurs thèmes...» Tous les thèmes doivent être mutuellement exclusifs. Une échelle rendra compte de l’importance du thème (présent vs absent). Utile lors des croisements de données (tableau croisé dynamique) d'Unrug, 1974, Analyse de contenu et acte de parole, cité dans Bardin, 1986:104....