Approche socio des médias CMA PDF

Title Approche socio des médias CMA
Course Médias et sociétés
Institution Université de Franche-Comté
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Professeur Hure...


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Approche sociobiologique des médias et de la culture CMA

Moodle : approche sociologique des médias et de la culture clé : approchesocio

Introduction Sociologie des médias : médias hors du social capable de nous influencer. Objectif des sociologues : prendre du recul à tous ces préjugés. Observer phénomènes médiatiques et comprendre comment ils fonctionnent. N.ELIAS dit que les scientifiques sont des chasseurs de mythes. Recompléxification du monde et mise en nuance. Médias sont l’œuvre de groupes et d’individus qui ont des logiques d’action (acteur différents qui ont des logiques qui peut les pousser à être en contradiction). Produite en fonction d’une attente : on veut que les gens regardent.

Relatif aux problématiques d’audience. Concurrence entre chaîne, cherche à intéresser les publics de plus en plus importants. Les publics sont intégrés dans les programmes. Maintenant public présent sur les plateaux, ils peuvent voter (parfois intégrer au programme). Les pratiques des publics changent vite. Avec smartphones, internet etc pratiques évolutives : à prendre en compte pour la production des contenus.

Sociologie : science qui étudie la société, le problème pour N.ELIAS est que ainsi on a idée que le sociologue est extérieur à son objet d’étude, société est un ensemble d’individus, on fait partie des groupes ou au minimum on est en interaction avec. Je suis au centre de différentes entités (ex : la famille, l’école, l’industrie, l’Etat) (premier schéma) le deuxième : toujours en relation avec les autres. Les rapports de pouvoir sont intrasec à toutes relations sociales. Pour ELIAS adopter une approche socio c’est d’abord se percevoir individuellement en relation avec les autres, relations auxquels ont appartient, on est jamais tout seul.

2 éléments importants : (toujours pour N.ELIAS) Sociologie : science de la société : science des interactions humaines, des réseaux. Comprendre les liens entre les différents phénomènes observés. Relations sociales fondent la société. Les choses ne sont pas statiques, fixes. Elles sont toujours le produit de perspective historique, c’est processuelle.

Chapitre 1 : Les médias et l’espace public Dans ce chapitre on s’interroge sur le lien entre les médias et la formation des opinions. Volonté de peser sur l’opinion, faire en sorte que les gens soient d’accord avec vous. Médias deviennent de plus en plus l’endroit où il faut aller pour que les gens est accès à ce que vous pensez et que les gens vous prenne au sérieux (négocier avec un politique par exemple est plus simple si vous êtes passé dans un média, que vous êtes public) si passe pas aux médias il est difficile d’être connu publiquement. Pluralité des médias : presse, radio, télévision, internet. Périodicité ou en continu. Généraliste ou spécialisé. Public ou privé. Payant ou gratuit. National ou local. De diffusion ou de connexion. Médias sont de plus en plus flous, télé peut être regardée sur l’ordi ou sur le téléphone donc médias de connexion aussi, médias diffusion, plateforme, télévision. Conclusion : On se sert des médias pour avoir une influence et faire en sorte que les gens pensent comme nous. Il y a une pluralité de médias qui sont de plus en plus flous. Quels sont les rapports entre opinion publique et sondages ? Est-ce que les médias favorisent le débat public (dans l’espace public) ?

I.

Les médias et l’opinion publique A. L’opinion publique : essaie de définition

Petite histoire : une nouvelle culture politique qui « transfère le siège de l’autorité du seul vouloir du roi, décidant sans appel en secret, au jugement d’une entité qui ne s’incarne dans aucune institution, qui débat publiquement et qui est plus souveraine que le souverain » R.CHARTIER. = l’opinion publique désigne une deuxième culture politique. Le côté politique de l’opinion publique ressort, l’opinion publique rattachée à l’opinion politique. L’opinion publique et les sondages : 3 caractéristiques de l’opinion publique : -

Elle est relative à un public : on se forge une opinion à partir des contenus (télé …). Elle est commune : relative à un ensemble de personnes, partagé par un grand nombre d’individus. Elle est publique : elle est rendu publique, elle s’exprime dans la sphère publique, il y a certains éléments que l’on garde dans la sphère privée

Pour qu’il y est opinion publique il faut qu’il y est convergence sur un sujet. Ne comprend pas des divergences de vue, elle est uniforme, une expression manifeste de ces jugements (le vote par exemple) et une participation d’un grand nombre d’individu. L’opinion publique n’est pas mesurable par les sondages. L’opinion publique rassemble des avis identiques, qui vont dans le même sens, elle est uniforme. Années 20 30 création de plusieurs outils pour le sondage. Différence entre opinion publique et sondage, ces résultats ne sont que représentatif de

questions posées. Aucune technique ne peut vraiment rendre compte de l’opinion publique vu qu’elle est abstraite. P.BOURDIEU : « l’opinion publique n’existe pas » 1980, critique des sondages. - Les sondés auraient forcement une opinion sur la question que on leur pose, leur opinion ne rentre pas dans les cases. - Toutes les opinions se vaudraient. Il existe des leaders d’opinion, en qui on a confiance, à qui on remet notre jugement. - Les gens répondent aux questions qu’on leur pose. Conclusion : L’opinion publique est liée à l’opinion politique. L’opinion publique est rattachée à un publique, elle est commune et s’exprime dans la sphère publique. Il faut qu’il est convergence sur un sujet. On ne peut pas réellement rendre compte de l’opinion publique. BOURDIEU critique les sondages (3 raisons).

B. L’influence des médias sur l’opinion publique ème La thèse de Gabriel TARDE (a vécu au 19 siècle) : La presse écrite a été l’un des facteurs qui ont favorisé l’émergence et l’essor de l’opinion publique. Un des premiers à souligner l’importance de l’influence de la diffusion des journaux en masse, que ils apparaissent dans les discutions. Il va distinguer la foule du public.

L’action de la foule est instable et soudaine, elle est asservie aux forces de la nature, régi par la passion, les impulsions, quand on voit une personne faire quelque chose on aurait envie de faire pareil, elle fait souvent preuve d’intolérance, de violence, soumise aux emballements et aux préjugés. Le public lui « une collectivité purement spirituelle, une dissémination d’individus physiquement séparés et dont la cohésion est toute mentale » ils sont plus réfléchit et partage une même idée, un même avis sur une question, les mêmes idées au même moment, ce public va donner naissance à l’opinion publique. Un public n’est pas forcement en coprésence. Le lien entre les deux, grâce à la floraison de la presse lors de la révolution française que nait l’opinion publique. Accélération de la diffusion des idées. L’intellectualisons du publique. Va créer une collectivité, autour d’opinion crées autour de ces contenus. Opinion publique : « un groupe momentané et plus ou moins logique de jugements, qui répondant à des problèmes actuellement posés, se trouvent reproduits en nombreux exemplaires dans des personnes de même pays, de même temps, de même sociétés » G.TARDE. Newman Difficile de dire si les médias imposent des opinions, avis etc. Conclusion : Thèse de TARDE : souligne l’importance de la diffusion de masse des journaux, il distingue la foule (fait comme les autres, instable, fait preuve d’intolérance,

soumise aux emballements et préjugés) du public (réfléchit et partage une même idée au même moment et va donner l’opinion publique).

II.

Opinion publique et espace public

Les médias favorisent-ils la consolidation d’un espace public où les citoyens échangent des arguments rationnels en vue du bien commun ou provoquent-ils une dilution des idéaux démocratique ? L’espace public est le résultat d’un mouvement d’émancipation et l’émergence des opinions.

C. Matérialité et élargissement de l’espace public : les modèles de Bernard Miège. Depuis 18 ème siècle se sont développés 4 modèles de communication, ils ne se suppriment pas, ils se superposent (Selon B.MIEGE). L’espace public n’est pas symbolique, il désigne des endroits que l’on va tantôt désigner comme des scènes, des arènes (l’assemblée nationale, le sénat).

Les 4 modèles de communication : La presse d’opinion (discours politique, littéraire, bourgeoisie éclairée qui en a le plus profité) La presse commerciale (milieu 19 ème siècle) (organisé sur une base industrielle, moment dissociation entre journalisme et littérature, s’intéresse à un plus grand nombre de personne car moins cher, il y plus de monde qui ait lire et écrire aussi) Implantation des médias audiovisuels (20 ème siècle) (va commencer à vouloir capter des audiences, mettre en place des techniques marketings pour avoir le plus de publique, avec télé et radio plus le truc de divertissement) Les relations publiques généralisées (années 70) (tous les acteurs vont pouvoir produire et s’exprimer dans les médias) Pour lui l’espace publique est tiraillée entre toutes ces formes de communication. L’échange des arguments est de plus en plus cadré par ceux qui possède les médias, de plus en plus de personnes peuvent participer mais dans les conditions de ceux qui détiennent les médias. Conséquences antithétiques Le bilan est sombre. Conclusion : pour B.MIEGE il existe 4 modèles de communication qui se superpose : La presse d’opinion (discours politique), presse commerciale (19ème sur base industrielle pour grand public), implantation des médias audiovisuels (20ème capter des audiences, + un divertissement), relations publiques généralisées (années 70 tous s’expriment sur les médias).

D. Matérialité et élargissement de l’espace public : les espoirs nés d’internet

Les 4 conséquences entraînées par les TIC selon P.CHAMBAT : Technicisation des relations ex : passe par l’interface SNCF et plus au guichet Marchandisation de la communication : des médias payant et pas payant Fragmentation des publics : avec une diversification des contenus, on va vers ceux qui nous intéresse le plus, de petits paquets de gens vont se dispersés vers différents programmes. Mondialisation des flux d’information : on n’est pas dépendant des contributeurs français, on peut avoir accès à l’information non censurée de plain pays (USA, Espagne …) A travers ces 4 conséquences il y a eu de l’espoir. La réflexion sur Internet et ses ressorts démocratiques incite à la prudence. Cela change des choses mais ce n’est pas la grande révolution que tout le monde attendait.

DOMINIQUE CARDON : Les 6 vertus politiques d’internet : La présupposition d’égalité : dès que on prend la parole, se présente on va hiérarchiser à partir de ce que les gens font ou dise et non pas à partir de ce qu’ils sont. Libération des subjectivités : on dit plus librement ce que l’on pense, diversité d’opinion plus grande. Proximité avec la conversation : peut débattre de manière plus souple. L’échange est a porté de plus de personnes. La « force de coopération des faibles » : retrouver des personnes qui ont le même avis que nous. L’auto-organisation : permet à des plateformes, médias d’émerger sans qu’il soit chapoter par des entreprises. Règles de fonctionnement qui doivent être respecté par tous. Ex : Wikipédia c’est d’abord des gens qui se sont mis d’accord sur le fonctionnement du site. La légitimité à postériori : la légitimité s’obtient après coup, ce que on dit n’est pas forcement légitime, c’est en fonction de la qualité de ce que on va dire que on va être rendu légitime ou pas (même un médecin qui parle si il exprime et explique mal comparé à quelqu’un d’autre il n’aura du coup pas de légitimité.)

Les 6 écueils (risques) politiques d’internet : Exclusion des silencieux : isole les personnes qui ne prennent pas la parole. Dépolitisation et désengagement : raison d’un culte du narcissisme. Fin de la vie privée Fragilité des engagements Lourdeur et volatilité des dispositifs : Les procédures changent (de notifications, publication etc…) Ecrasement de la diversité : nourrit le déséquilibre entre les sites

Conclusion : l’ensemble des études nous empêche de rester dans un déterminisme technique ; le fait d’attribuer un effet à la technique (ex : la télé rend idiot) on y donne un effet prévisible.

III.

Les médias et la manipulation

Persuasion dure ; ex : propagande. Persuasion « douce » ou « soft power » : d’abord développé par le commerce et s’appuie sur le média de masse et internet (propagande sociologique) porte sur l’ensemble des procédés par lesquels une société va diffuser certaines valeurs, style de vie. Commencer avec la pub et le cinéma et ensuite dans l’ensemble des programmes (notamment téléviser) capacité d’influencer directement les individus par un modèle culturel.

Chapitre 2 : Les médias et les professionnels de la politique

Médias de masse : les premier à influencer l’opinion publique. Télé : extrêmement visée par les politiques. Les années 1960 : Télé apparait dans les foyers. Télé est sous monopole d’Etat, elle est uniquement publique, publique au niveau politique, dépend du pouvoir politique (les programmes). Le Générale De Gaulle l’utilise beaucoup pour s’adresser directement aux français. Les années 1980 : Mitterrand arrive au pouvoir (premier président socialiste) : libéralise des ondes et retire le monopole d’Etat sur la radio et la télévision. Chaînes privées émerge (pas contrôlé par l’Etat). Chaînes privées peuvent par exemple donner parole à l’opposition (canal + première chaîne privé). Double concurrence qui émerge.

Accroissement de la médiatisation de la vie politique : (côté journaliste) Parler de l’action des politiques à la télévision : interaction journaliste – politique forte (côté politique) Utilisation de plus en plus systématique des médias par les politiques (côté politique) Poids grandissant des pratiques et des acteurs en rapport avec les médias dans l’entourage politique. Dans les médias que se jouent les carrières politiques, les rapports de pouvoir. Il y a de plus en plus d’émissions qui tournent autour de la politique, de l’actualité et aussi des personnalités politiques : « vivement dimanche » « le grand journal ».

En quoi la médiatisation de la vie politique engendre-t-elle des changements dans la façon dont la politique est menée ? Ne pas surestimer les évolutions décrites. La communication est consubstantielle à la politique : la communication ne s’ajoute pas à la politique, peut pas faire de politique sans communiquer, elle transforme la façon dont la politique se fait, elle ne la dénature pas. Les médias sont tous différents. L’explosion de la communication n’est pas un processus naturel : développée par des acteurs. La communication ne se limite pas aux médias : communication politique comprend le fait d’aller sur les marchés, à la sortie des usines et de tracter, de faire des conférences etc. La communication n’est pas exclusivement politique.

Conclusion : Années 60 : Télé uniquement publique et sous monopole d’Etat, dépend du pouvoir politique. Années 80 : Première chaînes privées émergent, libéralisation des ondes et plus de monopole d’Etat sur la radio ou la télé. Voir les points.

I.

La sélection du personnel politique

A. Les compétences Le phénomène de la médiation va commander une certaine sociologie politique. On prend en compte la médiatisation des politiques, dans quel média ils passent, s’ils sont à l’aise ou pas. 5ème république : 1958 (commence à beaucoup utilisé les médias). Il faut avoir une base militante. Il faut réussir ses prestations. Il faut gagner des élections locales. S’imposer au parlement = avoir un capital partisan et parlementaire (ça c’est sous la 3ème république). Aujourd’hui il faut un capital partisan, parlementaire et médiatique. Il faut séduire le publique des médias généralistes. B. La formation Favorise des personnes qui sortent de certains cursus. Médias rajoutent un niveau de compétences qu’on acquiert dans certaines écoles. Cursus traditionnel. Cursus médiatique : être dans les médias (télé etc.) et ensuite faire de la politique. On ne peut pas envoyer n’importe qui en tête de liste (celui qui représentera à la télé etc.)

II.

Redéfinition de ce que veut dire être gouvernant A. Personnalisation de la politique

Politique s‘installe chez nous (télé, radios etc.) Dévoilement de la vie privée. Psychologisation. Cohérence de l’image. B. Théâtralisation du comportement Au niveau de la personnalité : apprennent à parler en fixant l’objectif, les vêtements, fait attention à la mise ne scène de notre personnalité. Au niveau des évènements : prend pour idée que ça va être filmé, donc met tout en forme fait attention. C. Changement dans la façon de parler Rapidité : être concis. Simplicité : Formatage de la parole politique, appauvrissement du discours, émotion et séduction. III.

L’action des professionnels de la politique est modifiée

A. Focalisation sur le court terme Le temps des médias est rapide VS le temps de la délibération et de l’action politique : Le temps des médias est continu, médias s’intéressent à la décision et pas vraiment à la délibération. Des citoyens mieux et plus rapidement informés. Vont vouloir que les politiques réagissent vite sur un évènement auquel ils auront été informés.

B. Rendre visible son action dans les médias Il faut montrer qu’on travail. Choix des actions se fait en fonction du potentielle de médiatisation. Donc politiques n’ont plus le max de temps pour travailler sur les sujets politiques, ont pas le temps de creuser donc laissent le boulot aux experts, la tête politique ne devient qu’un acteur (le risque).

C. Prendre en compte les citoyens Persuader le lectorat qu’on le fait ou le faire. Préoccupation des citoyens est sondée, l’action des politique est aussi sondé au près des citoyens. Montrer qu’on prend en compte ces sondages. Conclusion : A renouveler la façon dont on fait de la politique mais aussi le personnel politique. Ces changements viennent affecter les médias par retour parce que les journalistes font face à des personnes qui sont rompus à l’exercice, les formats des émissions sont analysées donc il devient difficile de récupérer un parole sincères, non maitriser, une parole spontanée, ça affecte le journalisme et le journalisme politique et vient changer la façon dont on vient produire les nouvelles.

Chapitre 3 : Les professionnels des médias Les journalistes

I.

Identité sociale floue :

Le premier journaliste en 1631 : Théophraste Renaudot et lance la gazette : le premier mouvement d’information, on parle de gazottier. 1684 : apparait le terme journaliste 18 ème siècle : des journalistes salariés apparaissent 1918 : premier syndicat national des journalistes Loi de 1935. 1936 : commission de la carte d’identité des journalistes professionnels : certain pourcentage de nos revenus revient de notre activité journalistique. Ce n’est pas un groupe unifier et homogène : pluralité de situations, d’activité, profession très ouverte. Identité réelle : image de soi, intériorisation de ce que l’on veut être. Ils se voient donc comme des artisans pédagogues, là pour apporter la connaissance, que les citoyens fassent des choix éclairés et comme des artisans curieux. Image virtuelle : attribué par les autres, comment les autres me voient. On les voit comme des grands reporters et des menteurs hypocrites auxquels on ne peut pas faire confiance. II.

Morphologie de la population

Forte croissance au 20ème siècle, en 50 ans ils ont triplés (1965 : 9990 – 2014 : 36317) 8 caractéristiques : Il y a une féminisation de la profession : elle est tardive et progressive. 2012 : 45.4% qui sont des femmes. Vieillissement des journalistes Sont de plus en plus diplômés Précarisation : augmente entre 1990 et 2015 (14.8 à 21.8%) De plus en plus de postes de direction Evolution de la distribution des journa...


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