Arts-et-techniques - Cours Philosophie de l\'art - Esthétique : Art et technique PDF

Title Arts-et-techniques - Cours Philosophie de l\'art - Esthétique : Art et technique
Course Philosophie - Esthétique
Institution Université Rennes-II
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Cours Philosophie de l'art - Esthétique : Art et technique ...


Description

ART ET TECHNIQUE PRÉAMBULE

Ce rapport art et technique est une question fondamentale de la philosophie de l'art.

INTRODUCTION Les rapports entre art et technique sont étroits et se confondent, se juxtaposent. Le mot d'art vient d'ars qui signifie, en latin, l'ensemble des règles techniques de la production des objets humains. Le terme de technique est un terme d'origine grec, tèkné qui signifie l'ars chez les latins. Dans tout art, les beaux-arts, il y a de l'ars. C'est le sens du $43 de La critique de la faculté de juger de KANT. Il était question d'art distinct de la science et donc lié au savoir-faire. Peut-être que ce qui relève des beaux-arts contient quelque chose de plus que la considération des règles techniques de production. Il n'empêche que la m e production par un artiste est considérée par lui comme ce qu'il y a x. HEIDEGGER dan , dans Chemins qui ne mènent nulle part, « la création d'une œuvre requiert par elle même le l. C'est d'ailleurs le que les grands artistes tiennent en leur plus . Ils sont les premiers à exiger son entretien à partir de la pleine maîtrise ». Donc de leur activité artistique. L'artiste est avant tout un artisan, un fabricant, un . Du point de vue du spectateur, ce que nous aimons en art c'est la virtuosité technique de l'artiste. Importance de la maîtrise des règles techniques dans toute activité artistique. Il n'y aurait pas d'art sans technique. Pourtant cette thèse a été e À tel point qu'elle apparaît comme thèse classique que les contemporains ont transgressé notamment au début avec les avants gardes du début du XXe siècle. La grande transgression de par exemple qui produit des œuvres d'art du », son art s'éloigne des premières remarques. C'est un art sans art, sans virtuosité, sans rien faire. Il utilise un objet technique sans art. Rendu possible car transforme un objet industriel en œuvre d'art. Contemporain de l'émergence du dadaïsme puis du surréalisme où il y a dans leur esthétique cette exigence d Dans la musique c'est plus compliqué. Il faut connaître la maîtrise de son instrument. Cf 4'33 de CAGE (1960') morceau de piano où il n'y a rien de plus que le silence mais qui comporte trois mouvements. Il n'y a pas d’exécution. Il réclame une musique silencieuse et un abandon de la maîtrise des règles techniques. Il y a donc contestation de et l'importance de la maîtrise des règles dans l'art. Notre époque contemporaine serait une époque des arts de la récession technique, de la technique. Un et aussi cet art est contemporain d'un art inverse, de la technique, technologique. dans l'univers culturel, artistique de Époque des des arts-machines qui se nient eux même non pas dans l'abandon de la virtuosité technique mais qui se nient eux même dans la maîtrise des machines, d'arts machines, qui n'existent pas sans ces machines de montage, de captation et de programmation. On pense notamment à la photographie où l'artiste est un imageur comme le cinéaste. Ce qui apparaît c'est que e = la technique et la technologie avec les machines. C'est l'époque des techno-arts avec les techno-sciences. À cette époque l'art change de sens et d'enjeux.

CHAP. I - QUESTIONS DE DÉFINITIONS I – TEKNE Terme d'origine grec, qui donne théorie en français. Ce dernier terme c'est e mais par contemplation on entend une activité purement intellectuelle par réité, de la matérialité et du sensible. La théoria c'est le domaine e la s, de la science. Dans la culture grecque, la connaissance suppose dont le monde est fait. On retrouve cette théorie de la purification chez PLATON et PLOTIN. On considère alors la theoria comme >>> catharsis = purification. Les Grecs distinguent donc cela avec la tékné, l'activité opposée, l'activité qui se veut dans le sensible, de attachée au . La tékné opère au niveau des = la phusis = la physique, la en tant qu'elle est corporelle. La phusis pour un Grec se définit par un , par ) et en n. Cette activité met donc en œuvre des règles sur lesquelles reposent l'efficacité de sa production, la . L'artisan fait reposer sa réussite sur son , qui s'apprend. Ce qui caractérise l'artisan, c'est ce qui le , c'est son obéissance. La technique obéit à la , à autrui (car il travaille p fabriquer un objet et qu'il va vendre à autrui) et aux règles de l'art. Cette n'existe pas dans l'activité théorique, scientifique, l'homme échappe à la contrainte de la nécessité matérielle, naturelle et même si le savant obéit à des règles, son activité ne repose pas sur des règles mais sur un don divin. Il y a quelque chose qui dépasse cette obéissance des règles pour guider l'esprit. La t et la téknè une activité des esclaves. s. Les Grecs fondent une distinction qui fonctionne encore aujourd'hui mais aussi une hiérarchie qui fonctionne aussi aujourd'hui. Autre distinction entre p , disent les Grecs, relève du faire. Il y a : la poésis (la poésie, l'activité de extérieur au processus de la production) et le praxis (la pratique, la pragmatique). La poésie suppose le terme grec de fabrication. Le terme grec de poésis est à distinguer de praxis : l , qui ne vise que elle même comme le jeu ou l'action morale dans la mesure où me. La n et étranger à l'activité qu'il produit. L . Qu'est-ce qu'une poétique ? Vient de poeiein = . Un auxquelles le fabricant (d'instrument, de tragédie, de tableau) devait se conformer. Le premier traité qui représente la Il porte sur la poésie mais . Il dégage les règles techniques des tableaux, des poèmes, que nous appelons

E : ARISTOTE dit qu'il faut repérer les , des le poète est un compositeur, un assembleur. Cela suppose un qui n'est pas très différent d'un menuisier. Il y a le projet d'assimiler l'artiste à un artisan dès les premières lignes. D'autre part, ARISTOTE, qu N, qui rejette les artistes et p écrit ce texte qui semble être une pr cet art, il en fait la science. C'est un text Il prend le contre-pied de son maître. La justification qui est sous-entendue est de ne pas nier l'existence des œuvres d'art. ARISTOTE projette sur l'art son t. C'est un biologiste, il biologie. [De Pictura de ALBERTI est une poétique de l'art pictural]. Ce traité a été nommé L et non pas par ARISTOTE. Son analyse consiste à . L'ensemble des . Et repère les e. Ce couple vient de la science d'ARISTOTE, la biologie. Il dégage n = le qui utilise l'opération de la narration, du récit, c'est-à-dire l'épopée, le récit s'oppose à un autre mode de la c'est le théâtre, le drame, à l'intérieur de l'espèce théâtr ie. Son traité est appelé ainsi et est consacré à la tragédie. Son traité a pour ambition de en tant que ces règles sont aussi les r Règles que . Il signale que ce que fait le poète, le peintre le fait aussi. O Une . C'est sa définition de la technique. Il renverse la perspective platonicienne puisqu'il élabore une alors que PLATON pensait que c'était peine perdue car nuisible. Une disposition à prod r ? Le peintre ? Il démontre que l'artiste est un fabricant des systèmes imaginaires. C'est l'opération principale des artistes. Qu'est-ce qu'un système imaginaire et quelles en sont ses règles ? Avant il faut revenir à cette disposition dont il parle. C'est une , en grec hexis, il n'y a . Le propre des règles de production c'est de pouvoir d'apprendre et d r dans la pratique et sous la . L'art est une disposition à créer Cet hexis, c cet enracinement. Au c

, repose sur la n il explique que la p

Elle y est enraciné. Il démontre La s tient de la nature humaine. Elle est légitime car elle est naturelle aux hommes. Al un homme ? Imiter serait une tendance naturelle de l'homme. Différents des animaux car ils apprennent en imitant. L'homme a une . Qu'est-ce que c'est qu'imiter ? C'est . Ce monde de représentation prend ne forme dans les arts comme un certains type de représentation. L'imitation est une d attaché à la nature de l'homme. L'art, les arts s'enracinent dans la nature de l'homme. Qu'est-ce qui prouve que l'homme est un animal mimétique ? D'abord, que le t (nous parlons car nos parents parlent), l'imitation n'est pas un n, une

création. Ensuite, les hommes y prennent du plaisir. L'imitation a une et une . Ce fait s'observe chez tous les hommes et d'abord chez les enfants mais aussi à tous les âges de la vie. Le plaisir est la et vaut pour toutes les images et représentations. é (le cadavre). Mais la représentation du cadavre est plaisante. Il y a dans toutes images un mouvement de retournement du l admirable. Pour PLATON c'était un pour montrer l' ARISTOTE le fait pour en déterminer la nature. Il se demande comment marche une image. Elle imite mais fait une . Démontage du paradoxe sur l’œuvre d'art, , qui aiguise le paradoxe de la manière la plus spectaculaire à savoir la tragédie. Pourquoi la tragédie ? Car elle est l’œuvre d'art, Avant de s'y intéresser, ARISTOTE essaie de dire humain à regarder des images, des représentations. Ce plaisir est triple : ces images apportent un enseignement, les représentations apprennent des choses du monde réel, c'est pour cela que l'on voit les éléments du quotidien qui nous entoure mais nous ne les regardons pas. : il le fonde sur le modèle pictural, on reconnaît quelqu'un par son ressentons du plaisir à l'identifier. Et puis, un plaisir lié à l'image, non pas en tant qu'elle représente quelque chose qu'on peut reconnaître mais en tant qu'image e, celui quant à l'évaluation de l'image elle-même qui naît d' e, c'est donc le Il faut maintenant s'intéresser au plaisir tragique, celui du spectateur de tragédie. Cette dernière pousse le paradoxe du mimésis de la réalité qui montre des sentiments négatifs mais qui procure du plaisir aux spectateurs, transforme la peine en plaisir. C'est un discours scientifique qui cherche les causes et par les lois. Ce discours explicatif et descriptif devient aussi un discours normatif car de ces deux derniers discours ARISTOTE va en déduire des règles que les artistes devront suivre pour réussir leur tragédie. Qu'est-ce qu'une tragédie ? Comment ça fonctionne ? Comment produit-elle ce retournement ? Réponse au chapitre VI : la tragédie est l'imitation d'une action noble, conforme à la nature humaine. C'est une complication de la réalité. Concept principal est l'action en tant qu'elle est noble. Noble présuppose une humanité des personnages, héros, supérieurs à nous. Nous rions quand les personnages sont « inférieurs » à nous, nous rions de nos défaut. Or ici nous réfléchissons à notre grandeur. Il demeure cependant un être capable d'avoir des défauts, d'échouer. Le héro tragique a des défauts parce que nous pouvons ainsi nous y identifier. L'imitation d'une action, l'action est au singulier, désigne une unicité de l'action. Ce n'est pas le personnage qui fait la tragédie. L'action a d'autres propriétés. Il définit l'action comme muthos (=le mythe), qui veut dire action ou intrigue/histoire, l'action c'est l'histoire. En quoi consiste cette histoire ? C'est ce qui est raconté soit par le récit soit par la narration dans un roman ou une épopée, soit par des personnages en action comme au théâtre. Mais de quoi est constitué l'action ? Il dit que ce sont des faits qui la constitue qui sont rassemblés, synthétisés afin de constituer une action. Le muthos est définit comme sunthèsis ton pragmaton = synthèse de faits ou susthèsis = un système. C'est le lieu où se rassemblent plusieurs éléments. Un système est un ensemble synthétique d'éléments qui sont en relation déterminée et précise et avec tous les éléments. Le muthos détermine l'agencement du système. Ces faits sont dans une relation déterminée et fixe. La règle : c'est dans une relation causale qui relit début, milieu et fin. Les faits ne se juxtaposent pas que dans le temps, ils s'engendrent les uns les autres. L'intrigue est faite d'épisodes. Pragmaton = faits sont des épisodes (relation de cause et conséquence entre les faits) et non des événements (ce qu'il se passe dans nos vies temporelles, ils sont hasardeux). Le muthos est l'âme de la tragédie, son essence = fable, intrigue, histoire. Une tragédie est une représentation d'une intrigue par l'intermédiaire du théâtre.

ARISTOTE démontre que le théâtre relève de règles techniques, d'écriture or le théâtre n'a pas essentiellement des règles d'arts du spectacle. C'est un art de l'écriture. Une pièce de théâtre ne se joue pas dans la représentation théâtrale mais dans le texte = agencement du texte ou par le texte de la fable. Justification : son discours descriptif et normatif (en dégageant les règles de production technique, il dit ce qu'est une bonne pièce de théâtre), elle est réussi quand elle possède l'unicité de l'intrigue, du muthos et de son unité, elle doit posséder une cohérence interne, une causalité immanente qui confère à la tragédie une logique. C'est décrit comme un système de faits. Un système repose sur la logique interne qui relie les faits. Les faits ne sont pas des événements mais de épisoque, les premiers se suivent dans l'ordre du temps, sans lien causal quand les seconds s'engendre les uns les autres par une suite logique. La tragédie est l'imitation d'une action noble car différente de la comédie. Conséquence : cette « action représentée est conduite jusqu'à sa fin et ayant une certaine étendue ». Plusieurs règles, l'unité et l'unicité de l'action, et il faut que cette action soit conduite jusqu'à sa fin = 2 choses, avec les deux sens, le sens de terme, et second sens est la fin d'une action c'est aussi son but. On voit la nature de cette logique, c'est une logique causale. C'est une causalité finale. L'action se réalise selon la fin, le but. La logique de la tragédie est une logique téléologique (télos = le but). Il veut nous dire que l'action doit posséder un but et que la fin de l’œuvre est le but qui se réalise. Une tragédie a une fin et donc un commencement et un milieu. Pas entendus au sens ordinaire. Dans la vie ils ont une dimension chronologique, dans un roman, ils ont une signification absolue = d'habitude notion relative, il y a toujours quelque chose avant et après. Devant une œuvre d'art qui se déploie dans le temps, un commencement et une fin absolue, rien avant ou après. Il y a une clôture autour de l’œuvre. Elle produit une étendue dans le temps qui est clos. Cette clôture signifie une rupture. La rupture et la clôture vient de la nature du système car il tient ses parties dans ses frontières. L'espace du tableau est traité comme le temps d'une œuvre. L'espace du tableau n'est pas le même que l'espace de notre existence. L'espace se clôt sur lui-même avec le cadre. Les œuvres d'art sont là pour nous faire vivre des expériences, spatiales, temporelles et spatiotemporelles que nous ne vivions pas dans la vie. « Ayant une certaine étendue » = demeure floue dans le texte. Détermination de l'étendue d'une œuvre d'art. Comment le déterminer ? Il précise au chapitre VII = deux critères pour déterminer l'étendue. Le premier ne relève pas de l'art donc de la technique de production. Pour déterminer l'étendue d'une pièce de théâtre, il faut prendre en compte la capacité psychologique du spectateur à embrasser l'étendue temporelle sans qu'il oublie le début. Critère extrinsèque à la technique artistique. C'est un critère esthétique. Un critère artistique c'est un critère qui relève de l'art, de la technique. Esthétique vient du grec aisthésis (sensation, perception), qui tient à la capacité perceptive du spectateur. Puis critère artistique qui tient à la logique de l’œuvre. Rapport entre la longueur et la clarté de l’œuvre = optimum. Calcul du rapport le meilleur. C'est la logique interne du muthos, de la représentation de cette action. Chaque action détermine sa propre temporalité. Privilégier l'impossible croyable, vraisemblable au possible incroyable, invraisemblable. L'effet de croyance qu'une œuvre d'art a sur nous ne vient pas de son adéquation à notre réalité mais du fait qu'elle est adéquate à elle-même. Dans notre réalité, il se passe des choses incroyables. Mais il faut un univers cohérent autour pour pouvoir les mettre dans une fiction. Scandale de COURBET qui peint sans stylisation la vie ordinaire, un enterrement, c'est un très grand format, un format de scène mythologique. Tableau transgresse la règle aristotélicienne du format. La définition de la tragédie : « en un langage relevé d'assaisonnements » = précise la définition. Pour ARISTOTE la tragédie relève d'un art d'agencement des histoires. L'essence de la tragédie se trouve dans le texte théâtral car c'est là que se trouve l'histoire, l'agencement réglé du muthos. Le tragédien est l'artiste, le compositeur. Dans sa thèse le théâtre n'est pas un art du spectacle. C'est un art de l'écriture, les auteurs sont des fabriquants d'histoires, des compositeurs d'histoire parce qu'ils maîtrisent le langage, le discours.

Le spectacle c'est ce qui se voit. Le théâtre se met en scène, propose une représentation. Henri GOUHIER, Les arts à deux temps = le plus vieux est le théâtre. Deux temps : le temps de la composition de l’œuvre puis le temps de la représentation, du spectacle, de l’exécution. Un interprète exécute mais l'interprète au sens qu'il en donne un certain sens. C'est aujourd'hui l'ère de la sur-interprétation. L'interprète prime dans notre société du spectacle. Retour sur chapitre VI : la tragédie se trouve dans le langage, l'auteur de la tragédie est le poète donc. Le reste, à savoir le spectacle, la mise en scène, relève des assaisonnements. Qu'est-ce qu'un assaisonnement ? C'est ce qui relève un plat. L'essence du plat qu'on mange c'est la viande et pas l'assaisonnement. La lecture d'ARISTOTE ébranle notre lecture. Permet de remettre en cause ce qui semble aller de soi. Problème d'ontologie de l’œuvre d'art. L'ontologie c'est la science de l'être. Quel mode d'existence des œuvres d'art ? Les œuvres d'art relèvent d'ontologies différentes. On se heurte à des questions philosophiques difficiles. La peinture renvoie à un objet idéal. Pour le cinéma où se trouve La nuit du chasseur ? Dans ses copies. Pas la question de l'original et de la copie comme en peinture. Peinture a son original et ses copies. Pour ARISTOTE, la tragédie est dans le texte et tout ce qui relève du spectacle est l'assaisonnement (lumières, acteurs, musique, etc.). Puis fin de la définition : « c'est une imitation […] » « par l'entremise de la pitié et de la crainte accomplie la purgation des émotions de ce genre » = le théâtre produit la catharsis = la purification, la purgation. Catharsis vient du vocabulaire médical, la purge. Qui est purgé, purifié ? C'est le double sentiment de pitié et de crainte qui est purgé. Par quels moyens la tragédie va purger ces émotions ? Il faut d'abord produire ces sentiments. Par le langage et l'écriture, le tragédien produit ces émotions, par l'écriture même de la pièce, par l'agencement du muthos. Quand ces sentiments sont produit par le spectacle, cela ne suscite rien. En quoi c'est problématique ? Commet on peut dire que le but de l’œuvre d'art c'est le plaisir et dans le même temps que la tragédie produit la pitié et la crainte ? Ce sont deux sentiments de peine, de déplaisir. Comment se sortir de ce paradoxe ? Par la notion de purgation. Ces sentiment sont purgés ici. Deviennent alors plaisants. En ce sens, cela répond au paradoxe du chapitre IV, avec le plaisir de regarder des choses déplaisantes. ARISTOTE avec la notion de purgation de la pitié et de la crainte, il explique le paradoxe. Produire du plaisir par le déplaisir dans l'art. Cela est possible. Pour PLATON, les arts produisent du plaisir au spectacle de choses déplaisantes, l'art serait donc nuisible, un art pervers. Il faudrait donc prendre ses distance avec l'art. ARISTOTE se pose la question de l'opération qui retourne le déplaisir en plaisir, c'est dans la nature de l'image, la mimesis. Comparaison de deux types de pitié et frayeur : en tant qu'elles même et au théâtre. Ces sentiments comme tels, les émotions dans la réalité ordinaire. Leur propriété dans la réalité : ce sont donc des émotions (motion = movere = mouvoir), ce sont des mouvements. Ce sont des émotions violentes qui mettent en mouvement notre pathos. Ces émotions violentes sont vécues purement pathologiquement, affectivement. Quand on est bouleversés par ces émotions, il se passe des processus tel qu'une difficulté à réfléchir, difficultés à se maîtriser. La pitié c'est la crainte pour autrui et la crainte concerne nous-même. Ces sentiments...


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