Chap 2 le système squelettique PDF

Title Chap 2 le système squelettique
Author Coraline Garnier
Course Anatomie
Institution Université Catholique de l'Ouest
Pages 7
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Summary

Cours d'anatomie qui sont les mêmes en première année de médecine également seule la tournure des phrases et/ou l'ordre des chapitres est différent....


Description

CH1 : Le système squelettique I) Les os. A/ Généralités. Le système squelettique est constitué de l’ensemble des pièces osseuses qui permettent le maintien. On compte 206 os en moyenne (on parle d’anatomie modale), car il existe des variations. Les os jouent 4 grands rôles :    

Charpente : les os permettent de tenir assis ou debout. Protection (cage thoracique, crâne, vertèbres, petit bassin). Réserves de calcium (perte avec l’âge : ostéoporose plus fréquente chez les femmes, fracture du col du fémur chez les femmes âgées). Fabrication de cellules sanguines : hématopoïèse.

On distingue 2 types d’os :  Les os de l’axe du corps humain ou squelette axial (os du crâne, du cou et du tronc, scapula et clavicules, bassin osseux, vertèbres),  Et les os du squelette appendiculaire (de l’humérus jusqu’aux phalanges des doigts, du fémur jusqu’aux phalanges des orteils). On peut classer les os selon 3 catégories :   

Les os long : ils sont constitués d’une diaphyse et de deux extrémités (les épiphyses). La zone de jonction entre les os la diaphyse et l’épiphyse est appelée métaphyse. Les os plats (ex : scapula) : 2 dimensions plus grandes que la 3e qui est en général l’épaisseur. Les os courts (ex : vertèbres) : les trois dimensions de l’espace sont de même valeur.

A/ L’os embryonnaire.

2 (En anat, cartilage en jaune ou en bleu)

1

2

L’os embryonnaire est entièrement cartilagineux (car doit être mou pour l’accouchement).  Ainsi le crane des nouveaux nés est ovalisé suite à l’accouchement.  Il va durcir à partir de la diaphyse (1er point d’ossification) puis dans les épiphyses (2e série de points d’ossification).

B/ L’os adolescent de 13 ans (plus osseux)

Aux extrémités se trouvent des surfaces articulaires. L’os est recouvert, sauf au niveau des métaphyses et des surfaces articulaires par une membrane conjonctive élastique, le périoste (qui tapisse tout ce qui n’est pas cartilagineux). Ce périoste est chargé de la croissance en épaisseur et en largeur. L’os est compact sauf dans la région des métaphyses au niveau du cartilage de croissance (ou cartilage de conjugaison), structure qui permet la croissance en longueur des os. C’est une zone fragile, il y a un risque de décollement épiphysaire au niveau du cartilage lors de fracture.

C/ L’os adulte (recouvert de périoste)

Au niveau de l’os cortical diaphysaire, il existe un canal osseux, le canal médullaire, qui contient la moelle osseuse (la moelle jaune qui est de la graisse). A ce niveau l’os est très dur, on parle d’os compact. Dans les épiphyses les os sont moins durs, on parle d’os spongieux. C’est à ce niveau que se trouve la moelle rouge hématopoïétique. Elle est chargée de la fabrication des cellules sanguines.

Les os ont 4 grandes propriétés :  Croissance. 

Vascularisation : les os sont des structures vivantes donc vascularisées. Ceci explique que lors d’une fracture on peut observer une hémorragie. Les fractures du bassin (os plat) peuvent être mortelles de par l’hémorragie qu’elles provoquent.



Innervation sensitive (transmission de la douleur)



Régénération : les os peuvent se régénérer si les segments sont alignés. La traumatologie utilise cette propriété (clou, plâtre). Dans un premier temps le périoste rétablit sa continuité et produit des ostéoblastes qui envahissent la cavité. Cette production est parfois exagérée ce qui laisse une bosse, c’est ce qu’on appelle le cal osseux (c’est une sorte de cicatrice de l’os). Pour rétablir l’alignement on peut introduire un clou dans le canal centromédullaire, on parle d’enclouage, après régénération ce clou peut ensuite être retiré. Pour réduire, on utilise des clous centro-médullaire plus récemment.

Cal

II) Les articulations. Une articulation est le moyen d’union entre deux os ou entre un os et une dent. Certaines permettent un mouvement et pas d’autres. On classe les articulations en 3 grands types en fonction de la structure interposée entre les deux os.

A/ Articulation fibreuse : immobile, ne permet aucun mouvement.  La syndesmose. Exemple : l’articulation au niveau de la cheville = articulation tibiofibulaire distale. (entre le tibia et la fibula)

Normalement ça ne bouge pas, mais avec les talons, on peut se tordre la cheville vers l’extérieur. A la radio, on constante que l’articulation est mobile  entorse grave de la cheville. 

La suture. Exemple : les articulations entre les os du crâne.



La gomphose. Exemple : l’articulation située entre l’alvéole dentaire et une dent. Une dent saine ne bouge pas. En jaune le périodonte = ensemble des tissus fibreux permettant la fixation de la dent dans la mâchoire

B/ Articulations cartilagineuses : pas de mobilité. Exemple : la réunion des deux os en avant du pubis (symphyse pubienne). L’articulation est occupée par un fibrocartilage. Possibilité de disjonction mais difficile à remettre. Une rupture des ligaments provoque une entorse. Les ligaments ne sont pas contractiles. Une articulation qui se Ligaments déboite est une luxation.

Fibro cartilage

C/ Articulations synoviales (mobilité) de la plus mobile à la moins mobile. Le lubrifiant ressemble à du blanc d’œuf (d’où le nom synoviale). A RTICULATION SPHÉROÏDE (ANCIEN NOM ÉNARTHROSE ) Exemple : articulation coxo-fémorale ou entre la scapula et l’humérus : Membrane synoviale Labrum SCAPULA

Eloignement = abduction

Rotation latérale -

-

Rapprochement = adduction Rotation médiale

Les articulations sphéroïdes sont les plus mobiles mais sont celles qui peuvent être déboitées le plus facilement (luxation). La cavité articulaire du côté de la scapula est quasiment plane, on peut l’assimiler à une assiette plate accrochée à la scapula. Dans celle-ci va venir s’emboiter la tête humérale ( 1/3 de sphère). Il existe des bourrelets appelés labrums qui améliorent la fixation, on peut les comparer à des bouées arrondies qui rendent l’assiette beaucoup plus creuse (partie inférieure et postérieure de l’articulation). Au genou on retrouve une structure équivalente : les ménisques.

L’articulation est emprisonnée dans une capsule articulaire contenant du liquide synovial (aspect de blanc d’œuf) qui est un lubrifiant chargé d’améliorer le glissement entre les deux surfaces articulaire. Le liquide est fabriqué par la membrane synoviale qui membrane tapisse toute l’articulation sauf au niveau des surfaces articulaires et des labrums. HUMHUM Artrite : infection Artrose : Cette articulation sphéroïde permet des mouvements dans 3 plans de l’espace :  

Abduction : éloignement du corps. Adduction : rapprochement du corps vers le corps

dans le plan frontal

/!\ Exception à la règle de l’adduction/abduction : les doigts. L’axe de référence est le troisième doigt.



Mouvements giratoires : l’humérus tourne sur son axe (rotation médiale et latérale) dans le plan horizontal

 

Flexion : bras tendu vers l’avant Extension : bras ramené vers l’arrière

dans le plan para-sagittal





Mouvement plus complexe alliant abduction/adduction et flexion/extension : mouvement de circumduction (cf. mouvement de crawl)

A RTICULATION ELLIPSOÏDE (CONDYLIENNE ) Exemple : entre les métacarpiens et les doigts (sauf pouce). = articulation métacarpo-phalangienne.  Il s’agit d’articulation sphéroïdes imparfaites, elles ne permettent des mouvements que dans deux plans (flexion/extension et abduction/adduction) mais pas de rotation autour de son axe. La circumduction est possible (plan sagittal et frontal).

ARTICULATION GINGLYME (=TROCHLÉENNE ) Exemple : l’articulation du coude (en position coude fléchi). Elle a une forme de poulie et ne permet de mouvement que dans un seul plan (mouvement de flexion / extension). Présence de butées osseuses qui empêchent certains mouvements : l’extension est de 0° en position anatomique. S’étudie au niveau para-sagittal. Sur le schéma on est en position de flexion à 90°. La flexion n’est pas toujours vers l’avant (cf le genou) donc on étudie bien en para-sagittal.

Incisure trochléenne

Flexion

Butée

Extension

L ES T ROCHOÏDES La petite trochlée est l’articulation entre les deux os de l’avant-bras, mouvement dans un seul plan de l’espace. Aussi appelée petite ginglyme. ARTICULATION PLANE (AUCUN MOUVEMENT) Exemple : os du carpe (poignet) ou du tarse. Elle ne permette aucun mouvement os pour os mais les os peuvent bouger par bloc de 3 ou 4 (au carpe).

III) Les muscles. A/ Les types de muscles. 

Muscles lisses = muscles dont la commande est indépendante de notre volonté.  Exemple : muscles de la paroi des viscères, les muscles de la paroi du tube digestif.  Exception : le myomètre, muscle utérin qui lors de l’accouchement est un muscle à commande volontaire.



Muscles striés = muscles à commande volontaire  Exception : le myocarde (muscle du cœur), sa contraction est automatique, on ne la maitrise pas.

Les muscles sont les structures contractiles qui permettent le mouvement, élastiques (cependant si on tire trop fort le muscle va se déchirer = claquage), excitables via un stimulus électrique, ils sont toniques (il n’est jamais totalement au repos). Ce tonus peut maintenir les articulations.

B/ Structure du muscle. 

Corps du muscle : structure centrale contractile /partie contractile / ventre musculaire / gastre du muscle / chef du muscle.



Tendons : amarres du muscle (pas contractiles)

 Certains muscles possèdent 2 corps musculaires côte à côte et donc 3 tendons (cf. biceps).  Certains muscles possèdent 3 corps musculaire côte à côte et donc 4 tendons (cf. triceps).  Les muscles digastriques sont composés de deux corps alignés et donc comportent 3 tendons. Dans le cou, homo-hyoïdien Les déchirures = claquage  certains temps 3 semaines a un mois. Les muscles sont enveloppés dans des fascias.

Un tendon entre les deux (en tout, ça fait 3 tendons)

Biceps

digastrique...


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