Chapitre 4-De la guerre fraiche à la fin de la guerre froide PDF

Title Chapitre 4-De la guerre fraiche à la fin de la guerre froide
Author laouiti Jade
Course Histoire moderne
Institution Université de Rennes-I
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Summary

I. Le regain des tensions
A. Le leadership américain contesté
B. La Guerre Fraiche
II. Une nouvelle détente
A. Les mutations du monde communiste
B. Des espoirs de paix
III. L’implosion du bloc de l’Est
A. La fin des démocraties populaires
B. L’eff...


Description

PUISSANCE ET CONFLIT DANS LE MONDE DEPUIS 1945 Chapitre 4 : De la « Guerre Fraiche » à la fin de la guerre froide Introduction En 1975, la conférence d’Helsinki semble confirmer la détente. Pourtant la décennie suivante est marquée par un renouveau des tensions, qui amène Léonid Brejnev à parler de "Guerre fraîche" : la course aux armements reprend et les deux Grands ne parviennent plus à gérer tous les conflits de la planète. Mais avec l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev en URSS, on assiste de nouveau à une décrispation des relations Est-Ouest, et, surtout, à la reprise du dialogue entre les deux Grands désormais résolus à procéder au désarmement. Quelles sont les causes de la "Guerre fraîche" et de la fin de l’affrontement Est-Ouest ? Comment la politique des deux Grands évolue-t-elle ?

I.

Le regain des tensions

A. Le leadership américain contesté Au cours des années 1970, la détente semble atteindre ses limites et les tensions internationales ne tardent pas à reprendre. C’est d’abord la puissance américaine qui est mise à mal par la crise polymorphe de 1973. En janvier, les accords de Paris imposent le retrait total des forces américaines du Vietnam. Les États-Unis subissent ainsi la première défaite militaire de leur histoire et doivent renoncer à empêcher l’extension du communisme en Asie du Sud-Est. En Amérique latine, ils tentent coûte que coûte de maintenir leur influence par le biais d’opérations secrètes : en 1973, la CIA intervient au Chili pour soutenir le coup d’État militaire du général PINOCHET contre le gouvernement de Front populaire dirigé par le socialiste Salvador ALLENDE. Si l’installation d’une dictature permet la sauvegarde des intérêts des États-Unis au Chili, elle contribue à ternir leur image de « défenseurs du monde libre ». Enfin, en octobre 1973, en pleine guerre du Kippour, les pays arabes producteurs de pétrole décident d’une augmentation brutale du prix du brut, en représailles du soutien apporté par les Américains à Israël. Ce premier « choc pétrolier » entraîne une crise économique qui affaiblit considérablement le monde occidental.

Ébranlée par l’affaire du Watergate, qui conduit à la démission du président NIXON en 1974, la puissance américaine subit de nouveaux revers dans la deuxième moitié des années 1970. Plusieurs régimes autoritaires alliés des États-Unis sont renversés. En 1975, une dernière offensive nord-vietnamienne conduit à la réunification du pays au sein de la République socialiste du Vietnam. Au Cambodge, le général LON NOL, dont les États-Unis avaient soutenu le coup d’État 5 ans plus tôt, est chassé par les Khmers rouges de POL POT. Ces derniers installent un régime d’une extrême violence qui décimera plus de 20 % de la population en 4 ans. Les États-Unis reculent également en Amérique centrale et au Moyen Orient : en 1979, au Nicaragua, la dictature pro-américaine de SOMOZA est renversée par la guérilla sandiniste, tandis qu’en Iran une révolution chasse le Shah, soutenu par les Américains, et permet à l’ayatollah KHOMEINY d’installer une république islamique. Toutefois, à la fin de la décennie, les États-Unis parviennent à faire progresser les négociations de paix israélo-égyptiennes : le président Jimmy CARTER accueille le Premier ministre israélien Menahem BEGIN et le président égyptien ANOUAR EL-SADATE aux ÉtatsUnis pour signer les accords de Camp David en septembre 1978. Ceux-ci sont le prélude à la signature d’un traité de paix définitif entre l’Égypte et Israël le 26 mars 1979.

B. La « Guerre fraiche » Dans le même temps, l’URSS affermit ses positions dans le monde. Le soutien que les Soviétiques apportent à la réunification du Vietnam et à la création de la République populaire du Laos (1975) en témoigne. Trois ans plus tard, l’URSS aide les Vietnamiens à chasser du Cambodge les Khmers rouges pro-chinois. À la fin des années 1970, toute la péninsule indochinoise se trouve ainsi placée sous l’influence soviétique, tandis que l’Afrique est devenue depuis le milieu des années 1970 un objectif stratégique. L’URSS s’implante en effet en Angola et au Mozambique en 1975, profitant de l’indépendance de ces pays acquise grâce à l’intervention de troupes cubaines. La mer Rouge, qui est la voie privilégiée d’acheminement du pétrole, est sous contrôle soviétique grâce à l’envoi de « conseillers » soviétiques en Éthiopie et au sud du Yémen. Les communistes au pouvoir en Afghanistan depuis leur coup d’État d’avril 1978 sont rejetés par la population afghane dont la résistance est soutenue par les États-Unis. Les communistes afghans sont ainsi contraints de faire appel à l’URSS, qui déploie ses troupes dans le pays à partir de décembre 1979.

L’invasion de l’Afghanistan par l’URSS constitue un tournant important dans l’attitude des États-Unis. Elle pousse le président Jimmy CARTER et son administration à durcir la politique suivie à l’égard de l’URSS. Dès janvier 1980, sont adoptées des mesures de durcissement qui sont à la fois symboliques (boycott des JO de Moscou) et économiques (embargo sur les ventes de céréales à l’URSS). La course aux armements reprend alors : les accords SALT II, visant à la limitation des armes stratégiques, signés à Vienne par Jimmy CARTER et Leonid BREJNEV le 18 juin 1979, ne sont pas soumis à l’approbation du Congrès. Bien au contraire, Jimmy CARTER décide la mise en place de missiles Pershing II en Europe, en riposte à l’installation par les Soviétiques de fusées SS 20 de moyenne portée, pointées sur l’Europe occidentale. C’est cette politique que poursuit et amplifie Ronald REAGAN, élu en novembre 1980. Son slogan électoral « America is back » témoigne de son intention de reprendre l’initiative dans la lutte contre une URSS dénoncée comme l’« Empire du Mal ». Ce volontarisme est notamment perceptible à travers son projet d’« initiative de défense stratégique » (IDS) présenté en 1983 et communément appelé la « guerre des étoiles ». Celui-ci vise à protéger le territoire des États-Unis des missiles nucléaires à longue portée, mais également à épuiser l’économie soviétique en l’entraînant dans une nouvelle course aux armements. En outre, l’administration de Ronald REAGAN contribue aussi à financer des interventions extérieures dans différents pays (île de la Grenade, Nicaragua), afin d’empêcher des victoires politiques qui lui seraient défavorables.

II.

Une nouvelle détente

A. Les mutations du monde communiste En URSS, sur le plan intérieur, les années BREJNEV correspondent à une période d’enlisement économique et de crise du système soviétique. Le niveau de vie régresse et la population est confrontée à des pénuries tandis que la nomenklatura maintien jalousement ses privilège et que le poids de la bureaucratie s’alourdit. Iouri ANDROPOV puis Konstantin TCHERNENKO qui lui succèdent à la tête du pays, respectivement en 1982 et en 1984, exercent le pouvoir trop brièvement pour engager de véritables réformes. En outre, la reprise de la course aux armements entraine un alourdissement des dépenses militaires (entre 15 et 20 % du PIB) et une aggravation des difficultés économiques du pays.

La nomination de Mikhaïl GORBATCHEV au poste de Secrétaire général du PCUS, en 1985, marque un tournant. Conscient de la faillite économique et de la sclérose politique de l’URSS, celui-ci cherche à sauver le système soviétique par une série de réformes internes connues sous les termes de Glasnost (« transparence ») et de Perestroïka (« reconstruction »). Son arrivée au pouvoir correspond également au début d’une nouvelle détente. Chacun des deux Grands comprend la nécessité de réduire les dépenses militaires : l’URSS afin de relancer son économie, les États-Unis pour réduire leur déficit budgétaire. Mais ce n’est qu’en décembre 1987 que le désarmement est engagé, par la signature d’un accord sur la destruction de tous les missiles nucléaires de moyenne portée (Pershing II et SS 20) installés en Europe. Deux ans plus tard, en décembre 1989, lors du sommet de Malte, les deux dirigeants américain et soviétique, George BUSH et Mikhaïl GORBATCHEV, déclarent mettre fin à la guerre froide. À l’issue de plusieurs autres sommets bipartites, le traité START (Strategic Arms Reduction Talks) est signé à Moscou le 31 juillet 1991. Contrairement aux traités SALT qui ne cherchaient qu’à limiter la course à l’armement, ce traité est le premier à envisager une réduction des différents arsenaux existants. Le traité START, qui cherche à réduire d’un tiers l’ensemble des missiles stratégiques, n’est pas seulement un accord bilatéral : en mai 1992, les quatre États issus de la disparition de l’URSS détenant des armements nucléaires (Russie, Ukraine, Kazakhstan et Biélorussie) y adhèreront à leur tour. En Chine, les années qui entourent la mort de MAO (en septembre 1976) sont marquées par de nouvelles luttes de pouvoir qui s’achèvent en décembre 1978 par la victoire de DENG XIAOPING et des partisans de la ligne pragmatique et gestionnaire. Ceux-ci introduisent des réformes qui conduisent à une libéralisation progressive de l’économie chinoise et à son ouverture aux capitaux étrangers. En 1980, la Chine entre au FMI et, dans les décennies suivantes, intensifie ses relations commerciales avec les pays développés. Cette évolution – désignée à partir de 1992 par la notion d’« économie socialiste de marché » – permet une élévation générale du niveau de vie des Chinois. Toutefois, elle génère également une forte inflation et une aggravation des inégalités sociales. Enfin, cette libéralisation reste exclusivement économique et ne s’accompagne d’aucun assouplissement du caractère autoritaire du régime. Le militantisme en faveur des droits de l’homme et de la démocratie est toujours sévèrement réprimé, comme la contestation étudiante de la Place Tiananmen écrasée dans le sang en juin 1989.

B. Des espoirs de paix La fin des années 1980 n’est pas seulement décisive pour l’URSS et les pays du Bloc de l’Est. En effet, cette période marque également la fin de plusieurs conflits régionaux. En Afrique australe, tout d’abord, le protocole de Brazzaville de décembre 1988, entérine le retrait des troupes cubaines d’Angola et l’indépendance progressive de la Namibie (ancienne colonie allemande confiée en mandat à l’Afrique du Sud). L’année suivante, Frederik DE KLERK accède au pouvoir en Afrique du Sud et jette les bases d’un processus qui met fin pacifiquement au régime d'apartheid et qui conduira à l’élection du premier président sud-africain noir, Nelson MANDELA, en mai 1994. Au Moyen-Orient, ensuite, les huit années de guerre entre l’Iran et l’Irak s’achèvent en août 1988 par la signature d’un cessez-le-feu qui entérine le retour au statu quo ante bellum. À l’automne 1989, l’accord de Taëf établit un cessez-le-feu au Liban et jette les bases d’une réconciliation nationale, mettant fin à une guerre civile et religieuse qui dure depuis 1975. Enfin, cette même année 1989, l’URSS prend la décision de retirer ses troupes d’Afghanistan tandis que les forces vietnamiennes évacuent le Kampuchea (exCambodge), cédant la place aux forces de l’ONU qui permettront au pays de retrouver un peu d’autonomie et de stabilité. La question palestinienne semble aussi évoluer vers une solution négociée. Au sein de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), la stratégie défendue par Yasser ARAFAT en faveur du dialogue et pour obtenir un soutien de la communauté internationale à la cause palestinienne aboutit à des résultats tangibles. En 1988, le Conseil national palestinien (Parlement palestinien en exil) réuni à Alger accepte de reconnaître l’existence d’Israël et réaffirme sa condamnation du terrorisme. Le 13 décembre, ARAFAT est invité à prononcer un discours devant l’Assemblée générale des Nations unies, au cours duquel il appelle à une résolution pacifique du conflit israélo-arabe. En 1992, des négociations secrètes se déroulent à Oslo, entre l’OLP et le gouvernement israélien, pour parvenir à un accord de paix. Les « accords d’Oslo » sont signés le 13 septembre 1993 à Washington, par le Premier ministre israélien Yitzhak RABIN et Yasser ARAFAT, sous l’égide du président Bill CLINTON. L’année suivante, ARAFAT, RABIN et Shimon PERES (alors ministre israélien des Affaires étrangères) reçoivent le prix Nobel de la paix. Ces accords permettent aux Palestiniens de disposer d’un territoire autonome (mais non indépendant) comprenant la bande de Gaza et des territoires en Cisjordanie, qu’ils sont chargés d’administrer. Toutefois, ils laissent en suspend trois

questions majeures : le droit au retour des réfugiés palestiniens, le statut de Jérusalem et l’avenir des implantations juives dans les territoires palestiniens.

III.

L’implosion du bloc de l’Est

A. La fin des démocraties populaires Les réformes engagées par Mikhaïl GORBATCHEV encouragent l’essor d’un mouvement de contestation du modèle soviétique dans les démocraties populaires d’Europe de l’Est. En Pologne et en Hongrie ont lieu des élections libres qui portent des opposants ou des réformateurs au pouvoir, sans entraîner de réaction de l’URSS. En mai 1989, le gouvernement hongrois décide d’ouvrir sa frontière avec l’Autriche. Au cours de l’été, les Allemands de l’Est affluent massivement en Hongrie pour tenter de passer à l’Ouest par cette brèche ouverte dans le rideau de fer. La fermeture des frontières de la RDA entraine des manifestations populaires dans les grandes villes du pays. Celles-ci conduisent le chef du Parti, Erich HONECKER, à se retirer. Le mur de Berlin est détruit en novembre 1989 ; des élections libres consacrent la défaite communiste en RDA. Le nouveau gouvernement engage alors des pourparlers avec la RFA en vue d’une réunification des deux Allemagnes. Celle-ci est effective à la fin de l’année 1990. Les unes après les autres, les démocraties populaires d’Europe sortent du communisme et adoptent les modèles occidentaux de la démocratie libérale et de l’économie de marché. Mais si la transition politique s’effectue généralement sans heurts, la transition économique vers le capitalisme est plus douloureuse. Le chômage et l’inflation frappent de larges pans de la population tandis que les inégalités sociales s’aggravent au profit d’une minorité de privilégiés qui profitent des privatisations pour s’enrichir.

B. L’effondrement de l’URSS Confrontés aux difficultés économiques, beaucoup de Soviétiques reprochent à Mikhaïl Gorbatchev de brader le communisme avec ses réformes. D’autres, en revanche, estiment que celles-ci ne vont pas assez loin. C’est le cas notamment du réformateur Boris ELTSINE qui s’est acquis une très grande popularité en dénonçant les abus des apparatchiks et les retards de la Perestroïka. Le 29 mai 1990, il accède à la présidence du Soviet suprême de la République socialiste fédérative soviétique de Russie (la principale république d’URSS). Il

proclame alors sa volonté de rendre la Fédération de Russie autonome vis-à-vis de l’Union puis annonce sa démission du PCUS. Le 12 juin 1991, Boris Eltsine est élu au suffrage universel président de la RSFS de Russie et apparaît désormais comme le principal rival de Gorbatchev. Les réformes en cours suscitent également la montée des revendications nationalistes parmi les peuples qui composent l’Union soviétique. Si Mikhaïl Gorbatchev s’est refusé à employer la force face aux bouleversements dans les démocraties populaires et a finalement accepté l’éclatement du bloc de l’Est, il reste cependant attaché à l’unité de l’URSS. Ainsi, dans un premier temps, il tente de s’opposer aux velléités d’indépendance qui fleurissent au début de l’année 1990, dans les Républiques baltes (Estonie, Lettonie et Lituanie) et dans le Caucase. Au printemps 1991, il organise un référendum sur l’appartenance à une Union soviétique rénovée, qui préserverait la souveraineté des États membres : une large majorité l’amène à préparer la ratification d’un nouveau traité de l’Union qui devrait permettre, selon lui, de sauver l’URSS. Mais le délitement du régime s’accélère. En août 1991, une tentative de coup d’État par des communistes « conservateurs », hostiles aux réformes, fait long feu. Gorbatchev, dont certains ministres ont soutenu la tentative de putsch sort de l’épreuve très affaibli face à Eltsine qui a harangué la foule moscovite pour s’opposer au coup de force. Par décret du président russe, le PCUS est suspendu puis dissout. Toutes les républiques qui composaient l’URSS proclament leur indépendance (Biélorussie, Ukraine, Moldavie, Géorgie, Ouzbékistan, Azerbaïdjan et Kirghizistan pour le seul mois d’août 1991). Le 8 décembre, onze d’entre elles (dont la Russie et l’Ukraine) forment une Communauté des États indépendants (CEI). Le 25 décembre 1991, Mikhaïl Gorbatchev démissionne de la présidence de l’Union soviétique qui est officiellement dissoute le lendemain.

C. La « fin de l’histoire » ? La rapidité et le caractère relativement pacifique de cet effondrement, qui apparaît comme l’un des phénomènes majeurs de la seconde moitié du XXe siècle, ont beaucoup surpris les observateurs de l’époque, y compris la majeure partie des spécialistes de la question, et notamment les « kremlinologues » occidentaux. Tentant d’en mesurer les conséquences, le politologue américain Francis FUKUYAMA a formulé l’hypothèse de la « fin de l’histoire », en

1992. Sans ignorer que la dislocation du bloc de l’Est risquait d’entraîner des troubles importants dans l’avenir, il voulait néanmoins souligner que la fin de dynamique d’affrontement entre l’Est et l’Ouest, qui avait été le comme moteur explicatif de l’histoire contemporaine, laisserait place à un consensus universel sur la démocratie libérale, mettant fin aux conflits idéologiques. Toutefois, dans les pays sortis brutalement du communisme, le suffrage universel et les élections libres compensent mal l’absence de traditions démocratiques. Si les pays de l’ancienne Europe de l’Est adoptent rapidement les standards occidentaux, l’absence de cadres d’opposition permet à d’anciens communistes plus ou moins reconvertis de se maintenir aux commandes. Au Kazakhstan ou en Ouzbékistan, par exemple, d’anciens dirigeants de l’époque soviétique sont parvenu à installer des régimes présidentiels autoritaires qui leur permettent de concentrer l’essentiel des pouvoirs. En Biélorussie, Alexandre Loukachenko se maintient à la tête du pays depuis 1994 en restreignant les libertés publiques et en réprimant toute forme d’opposition. Enfin, la dislocation de l’URSS et le discrédit qui a frappé l’idéologie communiste ont permis la renaissance de revendications nationalistes qui ne tarderont pas à engendrer de nouveaux conflits.

Conclusion L’effondrement de l’URSS est un événement majeur de la fin du 20ème siècle tant il représente la fin d’un modèle ou d’une construction idéologique. Il entraîne de ce fait l’instauration d’un nouvel ordre international au centre duquel se trouvent les Etats-Unis. Cependant, la Russie ne cesse pas d'exister. Elle est encore aujourd’hui hui considérer comme un pays émergent faisant parti du BRIC et est encore très présente sur la scène internationale. Un monde nouveau apparaît dans lequel les progrès du désarmement éloigne la menace d'une guerre générale mais les conflits localisés n'ont pas disparu. Cependant une interrogation demeure : Peut-on parler d’un ordre sécurisant ?

1. Guerre du Kippour : ou guerre israélo-arabe, opposa Israël (soutenue par E-U) à une collation entre Egypte et Syrie (soutenue par URSS), au mois d’octobre 1973.

2. Affaire du Watergate : Affaire d'espionnage politique américaine : pdt la campagne pour les élections présidentielles, 5 hommes sont arrêtés en train d'inspecter dans les locaux du parti démocrate, l'immeuble Watergate à Washington. Ils sont condamnés : considérés comme 5 collaborateurs de Richard Nixon, il sera contraint de démissionner. 3. Les Khmers rouges : surnom d'un mouvement politique et militaire communiste radical d'inspiration maoïste, qui a dirigé le Cambodge de 1975 à 1979. 4. Protocole de Brazzaville : marque la fin de la guerre froide en Afrique australe et préfigure la paix globale dans cette région et surtout la libération de Mandela le 11 février 1990.Cette guerre de la frontière sud-africaine...


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