Résumé - Géopolitique de la Guerre Froide PDF

Title Résumé - Géopolitique de la Guerre Froide
Course Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques
Institution Lycée Général
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RÉSUMÉ / GÉOPOLITIQUE DE LA GUERRE FROIDE I- La Guerre froide s’invente avec premières crises (1947-1956) A/ L’entrée en Guerre froide est officialisée par des doctrines La méfiance entre les Etats-Unis et de l’URSS est croissante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. En 1945, l’Europe orientale est libérée et occupée par l’Armée rouge soviétique. Lors de la conférence de Yalta, l’URSS s’engage à organiser des élections libres dans ces pays mais en réalité elle impose des régimes marxistes léninistes grâce à une double tactique : celle de l’alliance nationale et celle du « salami », aidée par la présence de l’ Armée rouge. Ainsi de 1947 à 1949 de nombreux pays d’Europe occidentale deviennent marxistes-léninistes. Les déclarations de Churchill, de Truman et de Kennan témoignent de l’inquiétude de l’avancée communiste et du développement du sentiment anticommuniste. La 2nde Guerre mondiale a modifié les rapports entre les dirigeants soviétiques et Etats-Unis et plus largement la donne géopolitique en Europe et dans le monde. L’URSS est sortie de son isolement diplomatique et a pu par ce biais récupérer des territoires perdus depuis la fin de l’empire tsariste. Afin de préserver ses conquêtes, l’URSS forme un glacis protecteur nécessaire face aux Etats-Unis qui disposent de l’arme nucléaire. En 1947 a lieu la rupture officielle entre les deux Grands. La doctrine Truman propose une nouvelle politique américaine d'endiguement. L’objectif est d’aider les pays menacés par les Soviétiques et les Etats où les communistes pourraient gagner les élections et de favoriser la division au sein du bloc communiste. Au même moment, l’Europe, en proie aux pénuries est bloquée dans une situation économique difficile. Pour éviter que ces pays ne tombent aux mains des communistes, le secrétaire d’État américain Marshall propose une aide économique connue sous le nom de plan Marshall en 1947. Les Etats-Unis désirent également leur adhésion aux pratiques du libéralisme économique. L’URSS refuse l’aide du plan Marshall et incite les démocraties populaires d’Europe de l’ Est à en faire autant. En 1947 Jdanov appelle à la solidarité du camp soviétique « antiimpérialiste et démocratique » contre le « camp impérialiste » que forme le bloc de l’ouest, dans un texte depuis nommé la doctrine Jdanov. La rupture entre l’URSS et les Etats-Unis est consommée. La même année se crée le Kominform, organisme de tutelle des partis communistes du monde. Son objectif est double : d’une part l’URSS cherche à satelliser les démocraties populaires d’Europe de l’ Est et d’une autre part elle tente de déstabiliser les pays alliés des EtatsUnis. B/ Les premières crises de la Guerre froide inventent les modalités et les règles de la GF Tout commence avec la crise de Berlin. Très rapidement les Occidentaux désirent mettre fin à la politique de sanctions contre l’Allemagne : ils unifient leur zone d’occupation en 1948 et instituent une nouvelle monnaie. Staline veut obtenir la fin du statut quadripartite de Berlin qui constitue une enclave occidentale dans la zone d’occupation soviétique. En juin 1948 Staline fait bloquer tout accès ferroviaire ou routier reliant les zones d’occupation occidentale à Berlin ouest. En réponse, Truman organise un pont aérien pour ravitailler Berlin ouest. Face à l’inefficacité du blocus Staline le lève le 1er mai 1949. Cette crise est caractéristique de la Guerre froide car il n’y a pas de combats directs entre les deux Grands et une intense propagande se développe de part et HGG - ECS 1

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d’autre. Cette crise a accéléré la division de l’Allemagne : la RFA nait en mai 1949, la RDA en octobre. Avec le coup de Prague, l’URSS achève son glacis protecteur en Europe occidentale. La Tchécoslovaquie, dans laquelle les communistes ne détiennent pas encore tous les pouvoirs dans le gouvernement en 1948, est sommée de refuser le plan Marshall par l’URSS. En 1948 huit nouveaux commissaires communistes sont nommés. S’ensuit la démission des ministres libéraux dans l’espoir de provoquer une crise politique et déclencher de nouvelles élections générales. Toutefois le parti communiste tchécoslovaque, muni d’une milice soutenue par l’armée, mobilise la population et le président Benes est bientôt contraint d’accepter la situation. Cette crise marque un tournant : à partir de 1949, chaque Grand dispose de sa zone d’influence dans laquelle l’autre Grand n’intervient pas. La guerre de Corée constitue le premier conflit militarisé de la Guerre froide. La Corée est divisée en deux depuis 1945 : la Corée du nord est occupée par l’URSS et la Corée du sud par les EtatsUnis. Les élections de 1948 n’ont lieu que pour la Corée du Sud et donnent naissance à un régime anti communiste autoritaire. Au nord est mis en place un régime communiste plutôt agressif qui décide d’envahir la Corée du Sud. Les Etats-Unis, sous mandat de l’ONU, interviennent militairement pour libérer la Corée du Sud. Cette guerre se termine en 1953 par le retour à la frontière initiale, le long du 38ème parallèle. Face à la puissance de la Chine communiste et à l’acquisition de l’arme nucléaire par l’URSS, les Etats-Unis profitent de cette guerre pour se lier stratégiquement avec le Japon et pour remplacer la politique du containment par la politique du rollback associée à la « théorie des dominos » : il ne faut plus seulement contenir le communisme mais le refouler. La Guerre de Corée témoigne, comme la crise de Berlin, de l’absence de confrontation directe entre les deux Grands et de l’intense mobilisation idéologique des populations. C/ Une organisation bipolaire du monde se met en place autour de deux blocs antagonistes L’affrontement entre les deux blocs est d’abord idéologique. Dans l’idéologie libérale, ce sont les individus qui, par des initiatives personnelles visant le bonheur et le progrès, construisent l’histoire. Les libéraux sont favorables à la démocratie libérale et à l’économie libérale. Dans l’idéologie marxiste-léniniste, ce sont les classes sociales qui font l’histoire par le biais de la lutte des classes. Cette dernière est à l’origine d’une révolution qui instaure le socialisme qui doit aboutir à la société communiste. Le bloc états-unien se constitue à travers des alliances économiques et militaires. De 1947 à 1955, la pactomanie états-unienne multiplie les alliances militaires et les traités défensifs multilatéraux. Dans l’objectif de mieux repartir les crédits américains, de favoriser la libéralisation des échanges et de renforcer la coordination économique entre certains pays, les Etats-Unis mettent également en place des alliances économiques. Le bloc soviétique se constitue selon un modèle assez similaire mais avec des finalités partiellement différentes. Afin de faire face à la pactomanie des Etats-Unis, l’URSS noue également des alliances militaires. Cette entraide militaire sert surtout à intervenir dans les démocraties populaires. Par ses alliances économiques, l’URSS a fait des démocraties populaires des pays HGG - ECS 1

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dépendants les uns des autres et tous mis au service de l’URSS. Chaque pays est spécialisé dans un type de production en fonction de ses capacités. Le CAEM est donc un outil de satellisation.

II – La Coexistence pacifique et Détente (1956-1975) permettent d’apaiser les tensions entre les deux grands sans toutefois faire disparaitre les crises. A/ La « Coexistence pacifique » est imposée par Khrouchtchev dans un nouveau contexte Il s’agit d’une invention soviétique. Dès 1956, Khrouchtchev entame une déstalinisation et dissout le Kominform. Il se prononce pour une « coexistence pacifique » entre les deux blocs, recentrant leur affrontement vers une compétition économique et idéologique. Il souhaite poursuivre la compétition tout en établissant un dialogue et en apaisant les relations internationales. L’objectif de Khrouchtchev est aussi économique car l’URSS a un besoin urgent de transferts de technologies de la part des Occidentaux. Le contexte est favorable à la coexistence pacifique. Dans les années 1950, un équilibre de la terreur s’installe, la dissuasion nucléaire devenant réciproque en 1957. La vague de décolonisation qui advient dès 1945 et l’émergence du Tiers-monde dans les années 1950 modifient l’ordre international : le refus de certains pays décolonisés de la logique bipolaire force les deux Grands à repenser leurs relations conflictuelles. Les manifestations du dégel des relations internationales sont multiples. Les échanges économiques et commerciaux mondiaux connaissent un essor sans précédent. Khrouchtchev se rend en Occident pour des visites officielles. Chaque bloc gère ses crises internes sans intervention du camp adverse ( Iran pour les Etats-Unis ; Hongrie pour l’URSS ). Lors de cette crise de Suez en 1956, impliquant la France, le Royaume Uni, Israël et l’Égypte à propos de l’accès au canal de Suez, les Etats-Unis font pression sur les Français et les Britanniques, aidés par les menaces soviétiques contre ces pays. B/ La coexistence pacifique n’empêche pas le maintien de crises majeures (1959-1962) La première crise concerne à nouveau Berlin. Le départ massif de ressortissants de la RDA vers la RFA affaiblit la RDA et montre l’échec du modèle communiste face au modèle libéral. Pour pallier à cela, Khrouchtchev lance un ultimatum : il demande la démilitarisation de Berlin ouest. Se heurtant à un refus catégorique, le dirigeant de la RDA, Ulbricht, ordonne la construction en 1961 d’un mur séparant Berlin-est et Berlin-ouest coupant tout passage entre les deux parties de la ville. La crise des fusées de Cuba est à l’origine d’une tension majeure entre les Etats-Unis et l’URSS. En 1962, les services de renseignement américains découvrent des rampes de lancement soviétiques en capacité d’atteindre les États-Unis. Kennedy ordonne un blocus maritime qui ferme alors les voies d’accès à Cuba. L’URSS finit par céder en retirant ses missiles ; en contrepartie les Etats-Unis promettent de ne pas envahir Cuba et de retirer les fusées de l’ OTAN en Turquie. C/ La Détente de 1962-1975 constitue une période d’apaisement des relations entre les deux Grands qui connait toutefois des limites HGG - ECS 1

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Les deux Grands ont intérêt à la Détente. Pour l’URSS, le transfert de technologies demeure une impérative nécessité et les dépenses militaires engendrées par la course aux armements, de plus en plus importantes, pèsent lourdement sur l’économie soviétique. L’URSS a donc intérêt à apaiser ses relations avec les Occidentaux. Les Etats-Unis, constatant la saturation de leur marché intérieur, cherchent à nouer de nouvelles relations commerciales. Ils désirent, de plus, eux aussi diminuer la course aux armements car la guerre du Vietnam augmente considérablement leurs dépenses militaires. Par ailleurs, les deux superpuissances sont en proie à de fortes pressions à l’intérieur de leur bloc. L’URSS est critiquée par la République populaire de Chine qui n’accepte pas la déstalinisation et qui décide par conséquent de se différencier du bloc soviétique. Le printemps de Prague vient également ébranler l’empire marxiste-léniniste. Promouvant un socialisme à visage humain, la Tchécoslovaquie voit en 1968 l’armée du Pacte de Varsovie faire irruption sur son territoire pour mettre fin à cette émancipation. De leur côté, les Etats-Unis ont vu leur image se ternir suite à la guerre du Vietnam. La France du Général de Gaulle conteste de plus en plus l’hégémonie américaine et les débuts de la CEE accentuent la concurrence économique. La Détente a plusieurs manifestations. En 1963, un téléphone rouge relie les deux capitales pour éviter tout malentendu. Plusieurs accords visent également à limiter la course à l’armement et éviter la diffusion du nucléaire dans le monde : le Traité de Moscou prévoit l’arrêt des essais nucléaires autres que souterrains ; en 1968, les cinq puissances nucléaires officielles s’engagent en signant le traité de non-prolifération, à ne pas diffuser la technologie militaire nucléaire ; en 1972 les accords SALT I sont signes par Nixon et Brejnev. Grâce aux nombreux voyages officiels de Nixon et Brejnev, l’URSS parvient à obtenir des crédits avantageux de la part des occidentaux et les EtatsUnis s’ouvrent à de nouveaux marchés. La détente progresse également grâce à l’Ostopolitik menée depuis 1969 par le chancelier de la RFA Willy Brandt. Cette politique d’ouverture vers l’est permet un rapprochement et une détente entre les deux Allemagne. Les relations avec l’URSS et les démocraties populaires se normalisent. Enfin, la Détente atteint son apogée en 1975 avec la conférence d’Helsinki. Elle aboutit aux accords d’Helsinki qui comportent trois points clés : la reconnaissance des frontières héritées de la Seconde Guerre mondiale, le renforcement des échanges et des coopérations, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales. La Détente connait toutefois des limites. Les accords conclus sont partiellement respectés. La course aux armements est maintenue. La Détente est avant tout européenne et ailleurs la lutte d’influence entre les Etats-Unis et l’URSS continue. Les conflits périphériques résistent au Moyen Orient avec la guerre des six jours en 1967 et la guerre du Kippour en 1973. La guerre du Vietnam alimente les tensions : les Etats-Unis sont critiqués par l’opinion publique et ce conflit déstabilise les pays voisins du Vietnam.

III / La reprise des tensions est à l’origine de la fin la Guerre froide (1975-1991) A/ La Détente est remise en cause de 1975 à 1980 La querelle des euromissiles éclate lorsqu’en 1977 l’URSS installe des missiles pouvant atteindre l’Europe occidentale et le Proche et Moyen Orient. Les Etats-Unis installent en réponse à partir de 1983 des missiles Pershing II notamment en RFA.

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La question des droits de l’homme relance les tensions entre les Etats-Unis et l’URSS. Les Occidentaux dénoncent le non-respect des droits de l’Homme en URSS et dans les démocraties populaires, malgré les engagements pris par ces derniers à Helsinki en 1975. L’URSS critique à son tour l’ingérence des Etats-Unis dans leurs affaires internes d’Etats souverains, en violation avec un principe adopté à Helsinki en 1975. Ceci a pour conséquence de radicaliser les relations internationales. La décision la plus lourde de conséquence est l’invasion de l’Afghanistan par l’Armée Rouge en décembre 1979 afin de remplacer le dirigeant communiste du pays. Cette intervention suscite une forte résistance dans le pays et conduit à une condamnation internationale de l’URSS. B/ La guerre fraiche de 1980 à 1985 consiste en une reprise des tensions entre les deux Grands Lors de sa campagne Reagan constate la perte de prestige des Etats-Unis et promet de mettre fin à la détente et de reprendre la lutte contre « l’Empire du mal » ; son slogan de campagne est alors America is back. Pour lutter contre l’URSS, les USA fournissent des aides financières et matérielles aux mouvements anticommunistes notamment ceux d’Afghanistan, du Nicaragua. Ils organisent également une intervention sur l’île de Grenade, dans les Caraïbes, contre le gouvernement communiste. Les Etats-Unis relancent également la course aux armements. En 1983, Reagan annonce la mise en place de l’initiative de défense stratégique, visant à créer un bouclier au-dessus du territoire américain grâce à des lasers lancés de satellites géostationnaires. Cela pourrait mettre fin à la dissuasion réciproque et provoquerait l’étouffement économique de l’URSS épuisé par une relance de la course à l’armement. C/ Une nouvelle Détente se met en place et elle aboutit à la fin de la Guerre froide (1985-1991) Les deux Grands ont intérêt à la nouvelle détente. C’est encore une fois une initiative soviétique, menée cette fois-ci par Gorbatchev. Il constate que l’économie soviétique n’est pas suffisamment productive et que l’effort militaire fourni est trop important. Il entame alors la politique de la perestroïka alliée à celle de la glasnost et demande également une aide économique aux Occidentaux. Les Etats-Unis répondent à ces demandes favorablement pour des raisons idéologiques car ce déclin soviétique peut être considéré comme une victoire du libéralisme mais également pour des raisons géopolitiques, empêchant ainsi l’expansionnisme soviétique. Les dirigeants américains de l’URSS se rencontrent à nouveau régulièrement. De plus des traités comme celui de Washington en 1987 et Start 1 en 1991 afin de réduire les arsenaux, sont signés. Outre la perestroïka, Gorbatchev abandonne la doctrine Brejnev et se prononce en faveur de la non-ingérence dans les affaires des pays frères. Cela déclenche un processus révolutionnaire dans les démocraties populaires. La fin du pacte de Varsovie et du CAEM en 1991 permet aux premières démocraties libérales d’Europe orientale de naître. La Glasnost et le retour de la liberté d’expression facilitent la critique de la politique de Gorbatchev. Face à la situation, Gorbatchev démissionne le 25 décembre 1991 et l’ URSS disparait, ce qui met fin à la Guerre froide.

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Personnages clés : Staline : Homme d'État soviétique ( 1879 - 1953 ). Fils de cordonnier, il rejoint au séminaire le Parti socialiste, puis rejoint les bolcheviks. En 1912, appelé par Lénine, il intègre le Comité central du parti bolchevique. Déporté en Sibérie, il revient d'exil en 1917 et reprend la charge du journal communiste La Pravda. Il devient Premier secrétaire du PCUS en 1922. A la mort de Lénine, il entreprend l'élimination de ses concurrents. En 1928, Staline est seul au pouvoir. A partir de cette date commence la stalinisation du régime avec la fin de la NEP, la collectivisation et la marche forcé du pays vers l'industrialisation. La politique intérieure est marquée par un climat de terreur permanent et la recherche systématique de tous les opposants et leur élimination. Les procès de Moscou ( 1936-1938 ) et le culte du chef montrent l'emprise de Staline sur le pays. Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Staline est à la tête du bloc communiste et s'oppose à l'autre grande puissance que sont les États-Unis. Staline essaie d'étendre l'influence du communisme en Europe et dans le monde. Sur le plan intérieur, le culte de la personnalité atteint son paroxysme et jamais les libertés n'ont été autant bafouées. Il meurt en 1953. Truman : Homme politique démocrate, vice-président des États-Unis, Harry Truman devient président des États-Unis à la mort de Roosevelt en 1945. Il décide d'utiliser la bombe atomique contre le Japon en août 1945 et obtient la capitulation du Japon le 2 septembre 1945. Réélu président des États-Unis en 1948, Truman souhaite endiguer la poussée communiste ( doctrine Truman ). Pour cela, il crée la CIA (1947), favorise l'aide à l'Europe occidentale (Plan Marshall, 1947), et contribue à la fondation de l'OTAN (1949/1950). Il réagit aussi à l'attaque de la Corée du Sud par la Corée du Nord communiste (juin 1950) en envoyant des troupes américaines, mais il refuse de faire bombarder les bases chinoises. Kennedy : Homme politique démocrate, John Fitzgerald Kennedy est resté président à peine trois ans de 1961 à 1963. Prônant une coexistence pacifique avec les Soviétiques, il a su imposer le point de vue des Etats-Unis lors de la crise des missiles de Cuba en 1962. À l’intérieur, il s’est efforcé de relancer l’économie, s’est battu contre la ségrégation raciale et a favorisé la conquête spatiale, conformément à son programme organisé autour de l’idée de New Frontier Khrouchtchev : Après sa mobilisation pendant la Première Guerre mondiale, Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev est nommé à la tête d'un soviet en Ukraine, ce qui témoigne de sa participation à la révolution de 1917. Il ne rejoint les bolchéviques que pendant la guerre civile, en 1918.Khrouchtchev devient, dès 1925, un apparatchik qui gravit rapidement les échelons dans l’appareil du parti jusqu'à devenir chef du Parti de la région de Moscou en 1935. Il prend une part active dans les grandes purges staliniennes. Durant la Seconde Guerre mondiale, il est présent à Stalingrad durant toute la bataille. Il reste en Ukraine de 1943 jusqu'à son rappel à Moscou en 1949. Après la mort de Staline le 5 mars 1953, Khrouchtchev devient Premier secrétaire du...


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