Révision: Mémoire de la Seconde guerre mondiale PDF

Title Révision: Mémoire de la Seconde guerre mondiale
Course Histoire-géographie
Institution Lycée Général
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Résumé du cours sur les mémoires de la seconde guerre mondiale...


Description

Révision H1 : Mémoire de la seconde guerre mondiale Rappels généraux (1939-1945): - Force de l’Axe (Allemagne, Italie, Japon) qui s’opposent aux Allier (France libre, R-U, Australie, E-U 1941) - Affrontement total : partout sur la planète (surtout Europe), sur terre mer et air, mobilisation totale de la société - Guerre d’anéantissement : bcp de destruction (Pologne détruite, Hiroshima et Nagasaki aout 1945, Europe en ruine) ; 65 M de morts (plus de civils que de de miliraires) - Enjeux idéologique : Allier = lutter pour la démocratie ; Axe = conquérir son espace vitale Chronologie : - Septembre 1939 : début de la Guerre lorsque l’Allemagne envahit la Pologne - Mai 1940 : L’Allemagne envahit les Pays Bas, la Belgique, le Luxembourg et la France - 1941 : L’Allemagne occupe les Balkans et une partie de l’URSS + le Japon bombarde Pearl Harbor ce qui est suivit de l’entrée en guerre des E-U e, 1942 - 1942-1943 : Bataille de Stalingrad gagné par Staline - 1943 : L’armée rouge libère l’Europe centrale et orientale - 8 Mai 1945 : Fin de la guerre en Europe (libération des camps de concentration) - Aout 1945 : bombardement atomique Hiroshima et Nagasaki, fin de la guerre pour le Japon Résumé : - Les victoires de l’Axe (1939 à 1941) - Tournant de 1942 avec entrée en G des E-U et bataille de Stalingrad - Les victoires de Allier (1943-1945)

PLAN TS SUR LES MEMOIRES : I – Des historiens qui portent une mémoire résistancialiste (1945- fin années 60) A – Les Français : tous résistants ? 1) Le mythe du résistancialisme 2) Pourquoi l’Etat véhicule cette image de guerre B – Des victimes oubliées 1) Les déportés 2) Les survivants du génocide se sentent oubliés C – Une certaine amnésie sur les responsabilités de Vichy et peu d’objectivité des historiens 1) La responsabilité de l’Etat français de Vichy nié

II – Réveil des mémoires : début années 70, véhiculé par des historiens, film d’archives qui tendent à plus d’objectivité A – Sur les collaborations 1) Un autre regard 2) Un livre publié par R.Paxton B – La mémoire du génocide des juifs dès les années 80 1) Par les films 2) Les procès de certains responsables de la Shoah jugés en France 3) La construction d’une identité juive C – Des mémoires multiples dès les années 90 1) Celles des résistances 2) Le devoir de mémoire 3) Une nouvelle mémoire

CONTENU DU COURS TS : Intro :

- Période tjrs très présente chez les français qui a donnée lieu a de nombreuses commémorations

- Conflit dramatique : plus de 600 000 morts et blessés en France, français très divisés -

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(collaborateurs, résistance et attentistes) Mémoire : pluralité des souvenirs, les français ont vécu différemment la guerre (mémoire de l’Etat français, des résistants, de la France libre, des rescapés des camps de concentrations) ; = subjective car fait appels aux sentiments et à l’oubli alors que l’histoire est objective, elle s’appuie sur des sources Historien : travail de scientifique qui critique les sources reçues en les confrontant, normalement objectif mais parfois il a des erreurs : pour être objectif il faut du temps, prendre du recul (il vaut mieux ne pas avoir vécu la guerre). Parfois l’histoire est difficile d’accès : archives non autorisées Comment ont évolués les mémoires de la seconde guerre mondiale à travers les historiens depuis 1945 ? Plan.

I – Des historiens qui portent une mémoire résistancialiste (1945- fin années 60) A – Les Français : tous résistants ? 1) Le mythe du résistancialisme Henry Rousso élabore cette thèse : tous les français seraient restés unis et résistants (1987) Les livres d’histoire (collégiens, lycéens) insistent énormément sur la résistance (glorification), parlent très peu du génocide et ne mentionnent pas du tout la collaboration de l’Etat français avec l’Allemagne. Des mémoires vont être construites à la gloire des résistants (Croix de Lorraine), la France veut glorifier ces héros et c’est l’Etat lui-même qui véhicule ces mémoires (gaullistes et communistes) 2) Pourquoi l’Etat véhicule cette image de guerre

- Volonté de gommer la collaboration, la défaite de Vichy et faire en sorte que la France -

soit unie (l’objectif de de Gaulle était d’unir la nation car les français étaient tous divisés Volonté de maintenir les consensus Républicains (l’union de la République) Consensus Républicain : 1946 IVe République

B – Des victimes oubliées 1) Les déportés

Déportés distincts mais tous dans le même lot : souffrants de la guerre, résistants, déportés politiques, juifs…) 1,5 M de déportés 2) Les survivants du génocide se sentent oubliés On passe sous silence le génocide Ex : témoignage de Simone Veil à son retour d’Auschwitz qui montre la volonté d’oublier le génocide (les français ne veulent pas en parler, elle est victime de remarques méprisantes et déplaisantes car les français veulent minimiser le génocide ; les politiciens compris) Les français ne sont pas prêts à entendre le récit de ces horreurs : sentiment de culpabilité Certains rescapés juifs écrivent leur mémoire (même si pas de publication) et tentent de chasser les criminels de la guerre, aidé par le nouvel état juif en 1948 par l’ONU : Israël. C – Une certaine amnésie sur les responsabilités de Vichy et peu d’objectivité des historiens 1) La responsabilité de l’Etat français de Vichy nié Robert ARON, Histoire de Vichy en 1954 : Le gouvernement de Vichy par Pétain était obligé de collaborer avec les Allemands car les nazis avaient imposé leur ordre à Vichy. Sinon, la France serait sous administration Allemande et problème avec les prisonniers français menacés de morts ; Pétain aurait donc sauvé une partie de la France Film documentaire Nuit et Brouillards, Alain Resnais en 1956 : montre un camp prisonnier juif gardé par un français : film censuré, on a enlevé l’image de ce policier français = volonté d’occulter la participation française au génocide. Dans les manuels scolaires (français tous résistants) Résumé I : Les historiens entre 1945 et la fin des années 60 portent une mémoire résistancialiste avec une glorification de la résistance mais les victimes sont oubliées, notamment le génocide et la responsabilité de l’Etat de Vichy est niée, par exemple dans le livre de Robert ARON. Cependant, dès le début des années 70, on assiste à un réveil des mémoires.

II – Réveil des mémoires : début années 70, véhiculé par des historiens, film d’archives qui tendent à plus d’objectivité A – Sur les collaborations 1) Un autre regard

- Permis par une nouvelle génération 25 ans après : personnes intéressées par la guerre qui s’interrogent (silence des familles qui mènent à des interrogations)

- Mort du général de Gaulle : nouvelle génération d’Hommes politiques qui n’ont pas -

vécu la guerre Ouvertures des archives plus accessibles pour les historiens + archives Allemandes occupées par les E-U (RFA) qui intéressent les historiens Nouveaux regards sur la France et les français de Vichy liés aux films (Lacombe de Lucien 1974 qui montre des français collaborateurs dans la milice ; Le chagrin et la pitié 1969, documentaire qui montre l’antisémitisme des français et minore les faits de la résistance) et à davantage de libérté de parole, mois de censure. 2) Un livre publié par R. Paxton : La France de Vichy, 1973

Sources pas encore accessibles en 1973 pour Paxton : il ne peut pas correctement faire son travail d’historien Se sont les sources Allemandes qui vont lui apporter une nouvelle vision de la France de Vichy et qui vont lui permettre de complètement contredire la thèse d’Aron. Conclusion de Paxton : L’Etat français a lui même voulu collaborer et a sa part de responsabilité dans le génocide. B – La mémoire du génocide des juifs dès les années 80 1) Par les films Rappel : 7 600 déportés juifs en France = 2 tiers de la pop juive, 1 tiers sont revenus - Les documentaires se multiplient ex : La Shoah de Lanzman (témoignage)

- Nouvelles fictions sur le génocide qui interpellent une forte audience : les français d’une autre génération

- Holocauste et Shoah : deux mot d’origine hébraïque qui vont rentrer dans le vocabulaire français = reconnaissance progressive du génocide 2) Les procès de certains responsables de la Shoah jugés en France

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Actions intensives d’associations juives et de l’Etat d’Israël pour pourchasser et arrêter les responsables de l’Etats de la Shoah jugés en France ( procès d’Eichman qui marque un tournant dans les années 60 : débloque de nouveaux témoignages) ; Fondations juives qui cherchent les criminels nazis : Fils et Filles des déportés juifs en France En France, il y a de nouveaux procès, ex : arrestation de Klaus Barbie qui a torturé Jean Moulin, Affaire Touvier chef de la milice chargé de traquer les résistants, … Cela permet de dire que, 45 ans après le génocide, l’Etat français a bel et bien une grande part de responsabilité dans le génocide juif. Il y a des thèses négationnistes dans les années 80 (ceux qui nient l’existence du génocide) mais elles vont être interdites 3) La construction d’une identité juive

- Le mémorial de la Shoah à Paris : rendre hommage aux victimes, montre l’ampleur du -

phénomène, preuve de l’existence du génocide, éviter l’oubli, lieu de recueillement et endroit éducatif Difficulté pour les hommes politiques de reconnaître la responsabilité de l’Etat français (ex Mitterrand qui refuse de reconnaître la participation de l’Etat français ; mais Jack Chirac va reconnaître plus tard la participation et va s’excuser, notamment grâce à l’accusation de Simone Veil)

C – Des mémoires multiples dès les années 90 1) Celles des résistances

- Résistance gaulliste : volonté de faire passer les résistants pour des martyrs pour -

sensibiliser et e, faire des héros ; des personnes qui ont sacrifier leur jeunesse et parfois leur vie pour sauver la démocratie Résistance communiste : Guy Moquet, martyr de la résistance communiste, héro pour la résistance 27 Mai = journée nationale de la Résistance pour commémorer tous les martyrs 2) Le devoir de mémoire

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Visites des lycéens, collégiens à Auschwitz Visites de camps en France tenus par l’Etat FS Reconnaissance à l’égard des Tziganes, des handicapés, des homosexuels Dès 1990 : on parle de manière objective de la seconde guerre mondiale dans les livres d’histoires français. 3) Une nouvelle mémoire

- Des archives bcp plus disponibles (1997), ouvertes pour les chercheurs - Les Justes = civils qui ont cachés les juifs ; Cérémonie de Panthéon qui les remercie en 2015

CONCLUSION : Les mémoires de la seconde guerre mondiale entre 1945 et la fin des années 60 sont essentiellement portées sur une mémoire de la résistance : les autres sont souvent passées sous silence. Puis, au début des années 70, grâce aux historiens, au fils des archives, ces mémoires tendent à plus d’objectivité jusqu'à la reconnaissance en 1995 par le Président de la République de la participation de l’Etat français dans le génocide. Comment les Allemants ont-ils porté la mémoire de la seconde guerre mondiale ?...


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