Chapitre 5Questions - Chap5 PDF

Title Chapitre 5Questions - Chap5
Course Microéconométrie
Institution Université Laval
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Chap5...


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Chapitre 5

Les consommateurs et les incitatifs Questions 1. Pourquoi dit-on que les consommateurs d’un marché concurrentiel sont des preneurs de prix? Réponse : Comme un consommateur d’un marché concurrentiel peut acheter n’importe quelle quantité de biens sans que cela ait un effet sur le prix du marché, il est donc considéré être un preneur de prix. Il en est ainsi parce qu’un marché concurrentiel compte de nombreux acheteurs et vendeurs, et que chaque consommateur n’achète qu’une petite fraction de la quantité totale offerte d’un bien. 2. Qu’est-ce qui différencie l’ensemble budgétaire du consommateur de sa contrainte budgétaire? Pour un revenu donné, lequel de l’ensemble budgétaire ou de la contrainte budgétaire contient un plus grand nombre de combinaisons de biens et services? Réponse : On appelle « ensemble budgétaire » toutes les combinaisons possibles de biens et services qu’un consommateur peut acheter compte tenu de son revenu, que la totalité ou non du revenu y soit consacré. La contrainte budgétaire représente toutes les combinaisons possibles de biens et services qu'un consommateur peut acheter en épuisant la totalité de son revenu. Par conséquent, l’ensemble budgétaire compte plus de combinaisons de biens et services que la contrainte budgétaire. 3. Dans chacun des graphiques ci-dessous, la ligne bleu foncé représente la contrainte budgétaire initiale d’un consommateur et la ligne bleu pâle, sa nouvelle contrainte budgétaire. Examinez chaque cas et expliquez à quoi est dû le changement.

(a)

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(b)

(c) Réponse : Dans le graphique (a), la contrainte budgétaire pivote vers l’intérieur, le long de l’axe des abscisses. Ce changement peut s’expliquer par l’augmentation du prix du bien X. Dans le graphique (b), la contrainte budgétaire pivote vers l’extérieur, le long de l’axe des ordonnées. Ce changement peut s’expliquer par une diminution du prix du bien Y. Dans le graphique (c), la contrainte budgétaire se déplace vers l’extérieur. Cela veut dire que le revenu total que le consommateur est prêt et capable de consacrer aux biens X et Y a augmenté. Ce changement peut également résulter d’une diminution égale du prix des deux biens exprimée en pourcentage. Par exemple, une augmentation de 100 % du revenu aurait le même effet sur la contrainte budgétaire qu’une baisse de 50 % sur le prix des deux biens. 4. Pourquoi la satisfaction du consommateur est-elle maximisée lorsque le dernier dollar qu’il a dépensé pour acheter un produit est égal au dernier dollar qu’il a dépensé pour acheter un autre produit? Réponse : Le bénéfice marginal de chaque dollar additionnel dépensé devrait être égal pour tous les produits afin de maximiser le bien-être d’ensemble. Si ces unités marginales (dernières unités) de satisfaction ne sont pas identiques, il peut alors être plus satisfaisant pour le consommateur d’opter pour le bien qui lui procure le plus de satisfaction à la marge. Ainsi, l’équilibre se produit au point où la satisfaction du dernier dollar dépensé est identique pour tous les biens. C’est le raisonnement soustendant l’expression : « tirer le maximum de profit de son argent ».

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5. Qu’entend-on par « surplus du consommateur »? Comment le calcule-t-on? Réponse : Le surplus du consommateur est la différence entre le montant qu’un consommateur est disposé à payer pour un bien ou un service et le prix qu’il paie réellement. Il est représenté par le triangle qui se trouve entre la disposition du consommateur à payer et le prix du marché jusqu’à la quantité d’équilibre, dans la courbe de demande. 6. Dans le graphique ci-dessous, laquelle des aires représente le surplus du consommateur sur ce marché : A, B ou C?

Réponse : Le surplus du consommateur correspond à l’aire du triangle située au-dessus du prix du marché et sous la courbe de demande. Dans ce graphique, le surplus du consommateur correspond à l’aire A. 7. Est-ce que le surplus du consommateur est le même pour tous les consommateurs d’un marché concurrentiel? Expliquez votre réponse en donnant un exemple. Réponse : Le montant du surplus dont chaque consommateur jouit dépendra du prix du marché et de la disposition du consommateur à payer, laquelle découle de sa courbe de demande individuelle. Ainsi, dans un marché où tous les consommateurs paient le même prix, plus la disposition d’un consommateur à payer est élevée, plus le surplus de ce consommateur sera élevé. Supposons que votre ami et vous achetez des frites, mais que vous les aimez beaucoup plus que votre ami. Votre surplus du consommateur dans ce cas sera plus élevé que celui de votre ami, parce que votre disposition à payer pour elles est plus élevée. 8. Choisissez un produit que vous n’appréciez pas du tout, par exemple le navet. Étant donné le prix du marché des navets, quel serait votre surplus du consommateur? Réponse : Votre surplus du consommateur sera nul (égal à zéro). Si vous n’aimez pas les navets, votre disposition à payer sera nulle. Ainsi, votre disposition à payer sera toujours inférieure au prix, et vous n’achèterez donc jamais de navet. Si vous n’achetez pas de navet, votre surplus de consommateur doit être nul. 9. Pourquoi l’élasticité d’une courbe de demande qui a une pente constante n’est-elle pas constante? Réponse : La pente et l’élasticité d’une courbe de demande sont des notions différentes, mais voisines. La pente de la courbe de demande montre comment les prix varient en fonction de la quantité. L’élasticité de la demande montre la variation en pourcentage de la quantité demandée qui résulte de la variation en pourcentage du prix. Si vous consommez, par exemple, deux unités d’un

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bien, puis en consommez ensuite une unité de plus, vous augmenterez de 50 % votre consommation de ce bien. Si toutefois vous avez consommé 100 unités du bien, et que vous ajoutez 1 unité, votre consommation n’aura augmenté que de 1 %. Cependant, dans ce cas, la pente sera égale à la diminution du prix, divisée par l’augmentation du nombre d’unités consommées. Si la courbe de demande est linéaire, la pente sera constante, mais l’élasticité (qui mesure la variation en pourcentage de la demande) ne sera pas constante. 10. Qu’est-ce que l’élasticité-prix de la demande montre? Supposons que, sur le marché des chandails, l’élasticité-prix de la demande de Jean est de 0,2; que celle de Jacques est de 1,2; et que celle de tous les autres consommateurs est supérieure à 0,2, mais inférieure à 1,2. Est-ce que l’élasticité-prix de la demande du marché pourrait être inférieure à 0,2 ou supérieure à 1,2? Réponse : L’élasticité-prix de la demande mesure la variation en pourcentage de la quantité demandée d’un bien qui résulte de la variation de 1 % de son prix. L’élasticité-prix de la demande du marché ne peut pas être inférieure à 0,2. Si le prix baisse de 1 %, Jean achètera 0,2 % plus de chandails et l’augmentation de la consommation de tous les autres consommateurs sera supérieure à 0,2 % (puisque leur élasticité-prix est supérieure à 0,2). Comme la demande totale augmentera de plus de 0,2 %, l’élasticité-prix de la demande du marché doit être supérieure à 0,2. Un raisonnement semblable montrerait que l’élasticité-prix de la demande du marché doit être inférieure à 1,2. 11. Comment calcule-t-on l’élasticité-prix de la demande à l’aide de la méthode de l’élasticité d’arc de la demande? Réponse : L’élasticité d’arc de la demande est une méthode de calcul de l’élasticité qui ne tient pas compte du point de départ du calcul, puisqu’elle utilise la moyenne des prix et des quantités comme dénominateur. Si P1 et Q1 sont le prix et la quantité initiaux, et P2 et Q2, les nouveaux prix et quantité, l’élasticité d’arc est alors égale à :

12. Comment l’élasticité-prix croisée de la demande permet-elle de déterminer si deux produits sont des biens substituts ou des biens compléments? Réponse : Si l’élasticité-prix croisée de la demande de deux produits est négative, les deux produits sont des biens compléments. Deux produits sont considérés comme des biens substituts si l’élasticitéprix croisée de la demande des deux biens est positive. Prenons les exemples suivants. Le café et le thé sont des biens substituts. Si le prix du thé augmente, j’achèterai plus de café. L’élasticité-prix croisée pour le thé et le café est par conséquent positive (le prix du thé et la quantité de café varient toujours dans le même sens). La confiture et le pain sont des biens compléments. Si le prix de la confiture augmente, je mangerai moins de pain, et j’en achèterai donc moins. L’élasticité-prix croisée pour la confiture et le pain est donc négative (le prix de la confiture et la quantité de pain varient toujours en sens contraire). 13. Que dit l’élasticité-revenu de la demande sur la nature d’un bien? Réponse : L’élasticité-revenu de la demande d’un bien est égale à la variation en pourcentage de la quantité demandée qui résulte de la variation en pourcentage du revenu du consommateur. L’élasticité-revenu permet de classer les biens en deux catégories : les biens normaux et les biens inférieurs. Les biens dont l’élasticité-revenu est supérieure à 1 sont appelés des « biens de luxe ». Une élasticité-revenu qui est supérieure à 0 mais inférieure à 1 indique que le bien est normal. Les biens inférieurs ont une élasticité-revenu négative.

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14. « Puisque les hamburgers et les frites sont des biens compléments, si le prix des frites augmente, la demande des deux produits diminue »? Cet énoncé est-il vrai, faux ou incertain? Justifiez votre réponse. Réponse : L’énoncé n’est pas totalement vrai. Une augmentation du prix des frites réduira la demande des hamburgers, mais entraînera une baisse de la quantité de frites demandée. Cette baisse de la demande se traduira par un mouvement vers le haut le long de la courbe de demande. Par suite de la hausse du prix des frites, la courbe de demande des hamburgers se déplacera vers la gauche. 15. Si un produit est considéré comme un article de luxe, peut-on dire que la loi de la demande ne s’applique pas dans son cas? Réponse : Les articles de luxe sont ceux pour lesquels l’augmentation de la demande est proportionnellement plus élevée que celle du revenu et, par conséquent, l’élasticité-revenu de la demande est supérieure à 1. Cela ne veut pas dire pour autant que la loi de la demande ne s’applique pas dans leur cas. Lorsque le prix de ces biens monte, la quantité demandée de ces biens diminue quand même, quelle que soit l’élasticité-revenu de la demande.

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Les consommateurs et les incitatifs Problèmes 1. Tim fait un devoir sur la fusion éventuelle d’American Airlines et de US Airways. Il constate que les recettes annuelles de US Airways ont augmenté de 3,7 % entre 2011 et 2012, alors que celles d’American Airlines ont augmenté de presque 6 % durant la même période. En se basant sur ces chiffres, Tim conclut qu’en 2012 le nombre de passagers d’American Airlines a augmenté davantage que celui de US Airways. La conclusion de Tim est-elle juste? Expliquez votre réponse. Réponse : La conclusion de Tim est erronée. Les recettes d’American Airlines ont peut-être augmenté plus que les recettes annuelles de US Airways, mais ce n’est pas suffisant pour conclure que l’augmentation du chiffre d’affaires était plus élevée pour American Airlines. Même si le pourcentage de la hausse était supérieur, le montant de l’augmentation du chiffre d’affaires aurait pu être inférieur. Ainsi, une augmentation de 6 % sur 100 $ (qui est égale à 6,00 $) demeure inférieure à une augmentation de 3,7 % sur 200 $ (qui est égale à 7,40 $). Tim confond aussi peut-être la variation des recettes avec celle de la quantité (dans ce cas, le nombre de passagers). Si les deux compagnies aériennes ont des élasticités différentes, la même variation en pourcentage de la quantité donnera alors des variations différentes des recettes pour les deux compagnies aériennes. 2. Maya gagne 1 000 $ par mois et dépense tout son revenu pour s’acheter des vêtements et des livres. Supposons que le prix d’un livre est de 40 $ et celui d’un vêtement, de 25 $. a) Illustrez la contrainte budgétaire de Maya. Déterminez la pente et l’ordonnée à l’origine de cette contrainte budgétaire. b) Le sénateur Martin a proposé d’imposer une taxe de 10 $ sur chaque livre acheté par un consommateur. Comment représenteriez-vous la contrainte budgétaire de Maya sur votre

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graphique si la proposition du sénateur Martin entrait en vigueur? Déterminez la pente et l’ordonnée à l’origine de cette contrainte budgétaire. c) Le sénateur Gaston a proposé une modification de la loi du sénateur Martin. Selon sa proposition, le gouvernement devrait accorder une subvention de 5 $ pour chaque vêtement acheté par un consommateur, n’imposer aucune taxe sur les livres et instaurer un impôt de 20 % sur le revenu des consommateurs. Maya serait-elle plus avantagée par la loi du sénateur Gaston ou par celle du sénateur Martin, ou les deux propositions reviendraient-elles au même pour elle? Réponse : a)

La contrainte budgétaire initiale est la suivante :

b)

La nouvelle contrainte budgétaire est la suivante :

c) La contrainte budgétaire est maintenant la suivante :

L’impôt sur le revenu abaisse le salaire de Maya à 800 $ par mois. Ainsi, sans aucune taxe sur les livres, elle pourrait en acheter 20 par mois et avec une subvention sur les vêtements, elle

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pourrait acheter 40 morceaux par mois. Pour Maya, les deux propositions des sénateurs reviennent au même, étant donné que les contraintes budgétaires sont identiques en b) et en c).

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3. Supposons que le prix du bien X est de 40 $, celui du bien Y, de 50 $ et le revenu du consommateur, de 400 $. a) Tracez la droite du budget de ce consommateur. Quel est le coût d’opportunité de l’achat d’une unité du produit X? b) Lesquelles des combinaisons suivantes des biens X et Y seront représentées graphiquement par un point sur la contrainte budgétaire de ce consommateur? i.

10 unités de X et 1 unité de Y.

ii.

5 unités de X et 4 unités de Y.

iii.

1 unité de X et 2 unités de Y.

Réponse : a)

Le graphique suivant présente la contrainte budgétaire (ou droite de budget) du consommateur :

Le coût d’opportunité de l’achat du bien X est calculé en divisant le nombre d’unités au point d’intersection de la droite de budget et de l’axe des y (8) par le nombre d’unités au point d’intersection de la droite de budget et de l’axe des x (10), qui est égal à 0,8. Ce qui veut dire que le coût d’opportunité de l’achat d’une unité du bien X est égal à 0,8 unité du bien Y. b)

Une combinaison des biens X et Y se situant sur la contrainte budgétaire correspondra à l’équation suivante : 40 $ (bien X) + 50 $ (bien Y) = 400 $. i.

Pour acheter 10 unités de X et 1 unité de Y, le consommateur aura besoin d’un revenu de 450 $ (40 $ × 10 + 50 $ × 1 = 450 $). Puisqu’il ne dispose que de 400 $, cette combinaison se situera au-dessus de sa contrainte budgétaire.

ii.

Lorsque le consommateur achète 5 unités de X et 4 unités de Y, il dépense exactement 400 $ (40 $ × 5 + 50 $ × 4 = 400 $). Par conséquent, cette combinaison des biens X et Y se situera sur sa contrainte budgétaire.

iii.

1 unité de X et 2 unités de Y coûteront au consommateur 140 $ (40 $ × 1 + 50 $ × 2 = 140 $). Comme le consommateur n’utilise pas tout son revenu de 400 $, cette combinaison se situera sous sa contrainte budgétaire, mais fera partie de son ensemble budgétaire.

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4. Robert achète deux types de biens : des livres et des T-shirts. Son revenu est de 24 $, le prix d’un Tshirt, de 4 $ et celui d’un livre, de 2 $. a) Supposons que ses parents lui donnent 8 $ en cadeau d’anniversaire. Représentez graphiquement la droite du budget de Robert. b) Supposons maintenant que ses parents lui offrent deux T-shirts plutôt que de lui donner 8 $. Comme il est un jeune homme très poli, Robert ne retournera jamais au magasin un cadeau de ses parents. Représentez graphiquement la droite du budget de Robert. c) Selon vos réponses aux deux questions précédentes, Robert préfère-t-il recevoir en cadeau 8 $ ou deux T-shirts, ou est-ce que cela lui est égal? Réponse : a)

Le budget de Robert se trouve dans l’aire ABC.

b)

Si Robert dépensait la totalité de son revenu pour des T-shirts, il pourrait acheter 24 $ ÷ 4 $ = 6 T-shirts. Ses parents lui ont donné deux T-shirts; il pourrait donc consommer un maximum de 6 + 2 = 8 T-shirts, soit le point B dans le graphique ci-après. S’il dépensait tout son argent en livres, il pourrait acheter 24 $ ÷ 2 = 12 livres. Il consommerait quand même les deux T-shirts que lui ont donnés ses parents. Cela correspond au point E dans le graphique ci-après. L’ensemble budgétaire de Robert correspond donc à l’aire FEBC.

c)

Robert peut choisir n’importe quelle combinaison de biens dans l’ensemble budgétaire FEBC si ses parents lui ont donné deux T-shirts. Toutefois, tout panier de biens qui se trouve dans FEBC se trouve également dans le plus grand ensemble budgétaire ABC, qui est à la portée de ses moyens compte tenu de son revenu et du cadeau de 8 $. Ainsi, Robert ne sera pas avantagé si ses parents lui donnent deux T-shirts, mais il pourrait l’être si ses parents lui donnent 8 $. S’il reçoit 8 $ de ses parents, il peut choisir un panier se situant dans l’aire AEF. Supposons, par exemple, qu’il choisit d’acheter 1 T-shirt et 14 livres. Il ne pourrait pas acheter 14 livres si ses parents lui avaient donné 2 T-shirts, et il pourrait donc être moins avantageux pour Robert d’avoir les 2 T-shirts que l’argent. Enfin, il pourrait lui être égal d’avoir les T-shirts ou l’argent. Supposons, par exemple, qu’il choisit d’acheter quatre Tshirts et huit livres si ses parents lui font un cadeau en argent. Il pourrait consommer ce panier, même si ses parents lui donnaient aussi deux T-shirts.

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5. Anne peut dépenser 100 $ en billets de cinéma et de concert. Supposons que le prix d’un billet de cinéma est de 10 $ et celui d’un billet de concert, de 50 $. a) Représentez graphiquement la contrainte budgétaire d’Anne pour des billets de cinéma et de concert. b) De quelle façon sa contrainte budgétaire changerait-elle si le prix des billets de concert passait de 50 $ à 40 $? c) De quelle façon sa contrainte budgétaire changerait-elle si le prix des billets de cinéma doublait? d) De quelle façon sa contrainte budgétaire changerait-elle si Anne avait 200 $ plutôt que 100 $? e) Pourquoi ne pouvons-nous pas déterminer où se situerait la consommation d’Anne sur la contrainte budgétaire? Réponse : a) Avec 100 $, Anne pourra acheter 10 billets de cinéma ou 2 billets de concert. Sa contrainte budgétaire est présentée dans le graphique suivant :

b) Si le prix des billets de concert baissait à 40 $, Anne pourrait acheter 2,5 billets. La contrainte budgétaire pivoterait vers l’extérieur le long de l’axe des abscisses, qui mesu...


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