CM Clinique Rorschach - Mélanie Laurent PDF

Title CM Clinique Rorschach - Mélanie Laurent
Course Psychologie clinique
Institution Université de Lorraine
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Cours sur le protocole du Rorschach donné par Mélanie Laurent...


Description

CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT

Cotation d’un protocole, psychogramme, premiers éléments d’interprétation

EXAMEN : protocole à côté et faire le psychogramme. Prix rorschach : copie où la cotation est la plus fine et l’étudiant aura les planches rorschach. Le rorschach est un nouveau langage. Il y a une part de subjectivité qui fait la richesse du test (mais certaines personnes sont en désaccord sur la cotation). Les minuscules et les majuscules sont très importantes. Pour l’interprétation : quand on a le protocole sous les yeux, avant même de le quoter, il faut se laisser aller et faire confiance à notre vision clinique. Prendre en note tous les éléments qui nous viennent spontanément. Livres : Azoulay C & Emmanuelli M - Nouveau manuel de cotation des formes au rorschach CHABERT C - Le rorschach en clinique adulte 3è édition : interprétation psychanalytique DE TRAUBENBERG - La pratique du rorschach Pratique des épreuves projectives à l’adolescence, rorschach et TAT

I/ Introduction Rorschach : inventé par Herman Rorschach Dans un protocole rorschach c’est toujours le même sujet qui parle. Parfois on se rend compte que ce qui est dit dans les échelles et les tests projectifs ça ne s’emboîte pas. Plus on multiplie les outils plus on va avoir du mal à rassembler une image concrète d’une personne : il faut avoir des outils privilégiés et creuser cet outil un maximum. Utiliser pleins de test est contra-phobique, ça nous rassure dans notre insécurité clinique. Toujours le même sujet qui parle mais il parle différemment d’un test à un autre. Les données obtenues au rorschach ne constituent pas une vérité absolue, c’est la part visible que le sujet veut bien nous montrer. Pour faire passer un rorschach il faut qu’il y ait déjà une relation de confiance établie entre le thérapeute et le patient. Herman RORSCHACH : psychiatre Suisse et artiste peintre (œuvre d’art faites de tâche d’encre). Ce n’est pas lui qui a eu l’idée du test, c’est BINET. Il se rend compte que son test mesure l’imagination et met en exergue certain élément de la personnalité des sujets. Il va faire 2 groupe : 1 contrôle et 1 atteint de pathologie diverses, et qu’en fonction de la pathologie il y a des récurrences qu’on peut observer entre les sous-groupes. RORSCHACH : test projectif. C’est un lieu de rencontre entre un sujet testé (=locuteur) qui va produire un texte, une production orale que nous supposons signifiant(e) avec le sujet testeur (=le destinataire) : on analyse les données en fonction de notre approche théorique personnelle. Dans le rorschach il y a différents systèmes de cotation et d’interprétations : certains sont plus cognitifs ou psychanalytique. Ecole de Paris : (la nôtre) On ne force pas le sujet à voir des choses, on ne force pas une réponse Méthode basée sur l’association libre : le patient voit ce qu’il veut, où il veut, de la façon dont il le souhaite. Chaque planche a une valeur symbolique (maternelle, paternelle, relationnelle, etc.) 1

CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT Il y a un étayage dans la passation du test (EX : si un patient réagit mal à une planche on peut arrêter le protocole). Règle d’or : ne jamais faire passer une épreuve projective s’il n’y a pas une relation de confiance et d’empathie entre le psychologue et son patient. Système intégrée (méthode d’Excler) Approche plus cognitive On utilise les statistiques, le traitement des données se fait par les statistiques L’interprétation est cognitive : on s’intéresse au raisonnement, au langage On ne peut pas interpréter les protocoles qui ont moins de 14 réponses ➔ donc certains psy vont forcer la réponse (donc souvent des réponses difficilement exploitables) Le sujet ne peut pas donner plus de 4 réponses par planches. Méthode très développée en Europe (Europe du Nord et de l’Est) Orientation phénoménologie de WAWRZYNIAK Ecole Suisse de Lausanne S’intéresse au discours : manière dont le contenu est verbalisé qui est plus importante que le contenu luimême (EX : « un papillon » différent de « Je vois un papillon ») Il y a une société internationale du rorschach qui se réunit tous les 3 ans pour un gros colloque Un des tests les mieux validé au monde car énormément de chercheur qui ont utilisé cette méthode. Cependant il y a aussi un aspect de « c’est pas sérieux ».

A. Consigne de passation Consignes à donner : « Je vais vous montrer des planches et vous allez imaginer ce que cela pourrait être ». « Vous pouvez me donner une ou plusieurs réponses ». « Vous pouvez tourner la planche dans tous les sens ». « Vous pouvez me donner une réponse pour toute l’image, pour une grande partie de l’image ou une petite partie de l’image ». « Vous avez tout le temps que vous voulez ». (Phrase importante car on doit utiliser un chronomètre). Chronomètre Temps de latence : temps que va mettre le sujet à verbaliser le 1er contenu. Temps total par planche : une fois que le patient ne voit plus rien, on peut lui demander s’il a fini. Enquête : A la fin des 10 planches, on remontre les planches et on demande au sujet où il a vu ce qu’il a vu et qu’est-ce qui a déterminé sa réponse (EX : est-ce que c’est la forme ou la couleur qui a déterminé la réponse) Enquête des limites : si sur certaine planche on pense que le patient donne trop de banalité et n’approfondi pas les choses où qu’il oubli un élément vraiment important (EX : planche 5 papillon, s’il ne dit pas un papillon) ➔ donc demandé « Est-ce que vous voyez pas quelque chose d’autre ? » Tout doit être noté : les mimiques, les expressions, si le patient est agité (tous les éléments qui peuvent être utile dans la cotation ou dans l’interprétation clinique), ainsi que le sens des planches ^ = la planche est à l’endroit V = planche tournée en bas < = planche tournée à droite >= planche tournée à gauche P++ / P-- = Quelle est sa planche préférée (P ++) et sa planche la moins aimée (P--) et pourquoi ?

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CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT Planches maternelle, paternelle, de Soi : quelle planche évoque la mère, le père, et celle qui tend à nous ressembler ? Prendre des notes à la main (pas d’ordinateur) On peut enregistrer avec l’accord de la personne

Localisation : où la personne voit ce qu’elle voit (code pour chaque chose) Déterminant : qu’est-ce qui est à l’origine de la perception (EX : forme, couleur, mouvement, l’angoisse, l’estompage : quand le patient fait référence soit à la texture, ou par exemple des vues du ciel, satellite ➔perspective) Contenu : il faut côté la nature du contenu (EX : animal, humain, une part d’un animal, une part d’un humain, objet, architecture, géométrie, paysage, humain/animaux mort, etc.) Qualitatif : manifestation particulière, ce qu’on va ressentir. (EX : si le patient voit un nez pointu = référence phallique) (dans l’hystérie, énormément de référence au pointu donc au phallique). FC’ = forme et couleur noire D = grand détail A = Animal

II/ Colonne 1, la localisation : où est-ce que le patient voit la réponse ? Il y a 4 grandes catégories : A. Les réponses G G = Réponse globale : le patient voit la tâche en entier (EX : planche 1 : le patient voit tout). Le sujet peut faire une combinaison de réponse pour arriver à une réponse globale. ➔ « Une chauve-souris » on voit dans l’enquête que la personne dit « ensemble », « dans le tout »

G/bl = Si le sujet introduit du blanc. EX : un papillon qui vole dans la neige ➔ Enquête « le tout + le blanc bl/G = il peut voir d’abord le blanc et ensuite le tout. EX : « Des yeux blancs qui font un animal » ➔ Enquête : le blanc puis le tout.

DG = Quand le sujet part d’un grand détail et qu’il finit par donner une réponse globale. EX : « un crabe à cause des pinces » Un grand détail c’est une partie qui est fréquemment interprétée (rien à voir avec la taille de la tâche).

DG/bl = EX : « je vois un crabe à cause des pinces avec des yeux dans le blanc »

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CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT Dd G : réponse globale à partir d’un petit détail. EX : « un papillon à cause des écailles » ➔ Dans mon rorschach = les petites tâches sur les ailes. Dd G/bl = la même chose mais en rajoutant du blanc. G barré = réponse rare. Le sujet qui interprète toute la tâche sauf un petit bout. EX : « un grand tapis mais sans cette partie en haut (EX : Planche 1 « un tapis mais sans les petits crochets en haut ») Toutes les G sont signées (+ ou -) : ne pas oublier de mettre le signe à l’examen !!! Les 3 critères pour coter G+ (ils sont cumulatifs, les 3 critères doivent être présent pour parler d’un G+, si un critère est absent on note G-) : 1. Le contenu doit être entier, il ne doit pas être éparpillés. EX : si c’est un animal entier : G+/ Si la personne voit une tête de renard = G- ; Si le patient voit une salade = G2. Le contenu doit être certain, il ne doit pas être détérioré par la verbalisation EX : c’est une chauvesouris mais elle est vraiment moche, elle est détériorée = G3. La forme doit être bien vu : forme fréquemment donnée par les personnes. EX : chauve-souris (fréquemment donné par les patients) = G+ / Salade d’endive (peu donné) = G-

B. Grands détails (D) et Di

D = « un chapeau pointu » D/bl = « une tête de chien dans la neige » bl/D = « La mer qui s’écrase contre une falaise »

Di = détail inhibitoire. C’est une restriction perceptive à un détail d’une partie habituellement vue dans sa globalité. EX : « Un crabe à cause des pinces » ➔ habituellement les patients voit plutôt la globalité. / EX : Planche 5 (le papillon) « les antennes du papillon » Les D et Di n’ont pas de signes.

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CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT

C. Petits détails (Dd) Parties pas souvent interprétées.

Dd = « Une patte de canard » Dd/bl = « des ventricules d’un animal dans le blanc »

Blanc pur (dbl) Le sujet ne tient pas compte de la tâche colorée, ce qui est interprété c’est uniquement le blanc

dbl = « Une mouche »

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CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT EXERCICE :

Planche 4 « Un ver écrasé » - « Le tout » = G« On dirait l’Italie » - « Partie claire de la botte » = D « Des grosses chaussures » «- « saillance latérale inférieure » = Di (Car généralement les personnes voient un ogre avec des grosses chaussures) Planche 5 « Un espadon » - « un côté en entier » = D Planche 1 « Une citrouille d’Halloween » - « L’ensemble moins un petit bout des côtés et sans le blanc » : G barré + « Comme une poitrine » - « Une partie de la petite partie centrale supérieure » = Dd

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CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT III/ Colonne 2, Déterminant : qu’est-ce qui est à l’origine de la perception ? FAKEC : acronyme F : Forme ➔ est-ce que la réponse a été déterminée par la forme ? A : Angoisse ➔ réponse déterminée par l’angoisse ? K : Kinesthésie ➔ réponse déterminée par le mouvement ? E : Estompage ➔ réponse déterminée par l’estompage (texture, perspective) C : Couleur ➔ réponse déterminée par la couleur ? A. Les formes pures Quand on n’a pas d’éléments d’angoisse, de kinesthésie, de couleur et d’estompage, c’est de la forme pure. On l’écrit F. Elles prennent un signe :

• • •

F+ FF+/-

Comment savoir quel signe prend la forme ? Voir le manuel A l’examen c’est l’intuition qui va jouer : ▪ Si on voit la forme c’est F+ ▪ Si on ne la voit pas : F▪ Si ce n’est pas déterminé : F+/EX : P. 1 « Un animal » ; « Un nuage » ; « Une bestiole » = ce n’est pas déterminé, on ne sait pas quel animal donc : F+/EX : P. 1 « Chauve-souris » : F+ EX : P.1 « une fourchette » : F-

Tous les F sont signés B. L’angoisse On l’appelle le clair/obscure : clob On côte CLOB lorsqu’il y aura une tonalité anxiogène exprimée EX : P. 3 (planche relationnelle) : « une araignée » = F- CAR angoisse non exprimée par le patient « Une araignée vraiment flippante » = Fclob Trois façons de noter clob ➢ Fclob : quand la forme est précise + une tonalité anxiogène EX : « araignée très flippante » ➢ clobF : forme imprécise + tonalité anxiogène EX : « Impression d’orage d’imminent » ➢ clob : angoisse pure, sans forme EX : « l’enfer » ; « c’est terrible, ambiance de mort »

Pas de signes pour l’instant Par convention, certains contenus sont cotés clob même quand le sujet ne l’exprime pas clairement : Le monstre et l’ogre. Ils seront notés Fclob

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CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT C. Kinesthésie Il y a 1 grande kinesthésie et des petites kinesthésies. On côte quand la réponse est déterminée grâce au mouvement. Grande kinesthésie :

K pour : • •

Mouvement d’un être humain entier et vivant EX : « une danseuse » ; « un enfant qui joue » Mouvement de forme parahumaine EX : « Dracula » ; « Fantôme » Petite kinesthésie :

kp = Kinesthésie partielle : mouvement d’une partie d’un être humain/parahumain vivant EX : « Deux petites mains qui agrippent quelque chose »

kan = kinesthésie animale : mouvement d’un animal ou d’une partie d’un animal EX : (P10) « des petits oiseaux qui picorent » kob = Kinesthésie objectale : EX : « volcan en éruption » Les kinesthésies sont signées K- : mouvement que l’on ne peut pas percevoir dans ce que dis le sujet. Une forme en mouvement cesse d’être une forme et devient une kinesthésie DONC plus de F dans la notation de la colonne Attention aux kinesthésies de posture ! EX : « un chandelier allumé » ; « un homme assis » = K

D. Estompage Pas de signes en L3 Quand la réponse est déterminée par la texture, la nuance ou la perspective

FE = Forme précise + estompage EX : « Une peau d’animal très douce » (P6) EF = Forme imprécise + estompage EX : « Une radiographie » (P3) E = Estompage pur sans forme rare EX : « du velours moiré » (P1) ; « du croustillant, de la friture » (P9) ; « une impression de hauteur, de vertige »

E. Les couleurs Quand la réponse est déterminée par la couleur et non pas quand la réponse est localisée par la couleur. Se poser la question « Est-ce que la couleur à déterminé la réponse. Si la couleur avait été différente est-ce que le patient aurait donné la même réponse ? » EX : « une mygale ornementale de Gooty dans le bleu » ou « une araignée bleu » (P10) ➔ FC

Différent de : EX : « une araignée dans le bleu » (P10) ➔ le bleu sert à localiser la réponse ➔ F+

FC : Forme précise + couleur. EX : « un papillon rouge » (P3) FC’ : quand la couleur est achromatique (noir, gris, blanc) EX : « un bonhomme de neige » CF : Couleur + forme imprécise EX : « Une tâche de sang » # « Du sang » = C 8

CM CLINIQUE – MELANIE LAURENT C’F : quand la couleur est achromatique (noir, gris, blanc) EX : « un tas de charbon » C : Couleur pure sans élément de forme EX : « du sang » ; « le soleil » ; « la lumière » C’ : quand la couleur est achromatique EX : « de l’encre » FCarb = couleurs arbitraires voire délirantes + forme précise EX : « Un éléphant couleur arc en ciel » Carb F = Quand la forme n’est pas précise Carb = Couleur arbitraire sans forme pure EX : « Du sang violet »

IV/ Les combinaisons « Une chauve-souris noire qui a attendu son heure pour vous sauter dessus, toute velue, beurk on dirait qu’elle vole pour aller s’agripper sur ma tête et me triturer là-dedans » (P1) - Sergio, patient psychotique kan (la kinesthésie annule la forme donc pas de F) clob E C’ (car couleur achromatique) Résultat : kanclobC’E EXERCICE « Autour c’est du moisi, c’est pas propre, dans le verre près du rose, autour du récipient » CEF Peut-être que la couleur à déterminé le moisi. Estompage : moisi, c’est pas propre « Alors ça pourrait être deux africains qui jouent du tam-tam avec le feu autour avec les flammes quoi, c’est une fête » KCC’ « Deux tâche de sang qui dégoulinent sur une vitre » kobC kob car kinesthésie objectale C: car couleur (pas de F car kinesthésie) « Un ensemble de sous-vêtements avec de la dentelle rouge » FCE F= forme e (sous-vêtement) C : couleur E : estompage

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V/ Colonne 3, Contenu : qu’est-ce que c’est ? Est-ce que c’est, un animal, un humain, un parahumain, de la nourriture, un paysage, un monument, de l’architecture, etc.

A. Les réponses humaines H : humain entier vivant (H) : humain entier iréel ou mort (EX : fantôme ; le comte Dracula, un robot, Hitler) Henf : enfant, bébé, fœtus humain (Henf) : enfant, bébé, fœtus humain, irréel ou mort Hd : partie d’humain (EX : la tête d’un homme, des mains qui font coucou, des mains qui agrippent) (Hd) : partie d’humain irréel ou mort (EX : une main d’homme coupé) Hdenf : partie d’enfant, bébé, fœtus humain (EX : la main d’un enfant qui fait coucou) (Hdenf) : partie d’enfant, bébé, fœtus humain irréel ou mort (EX : un bébé coupé) Hbarré : humain fonction (EX : un maître d’hôtel, un roi) (Hbarré) : humain fonction, irréel ou mort Hdbarré : partie d’humain fonction (EX : la main de la reine d’Angleterre) (Hdbarré) : partie d’humain fonction, irréel ou mort (Hdenfbarré) : partie d’enfant, bébé, fœtus, fonction, irréel ou mort B. Les réponses animales A : animal vivant et entier (A) :animal irréel ou mort (EX : licorne) Ad : partie d’animal (EX : le cou d’un cheval) (Ad) : partie d’animal irréel ou mort (EX : tête de licorne) Aenf : bébé, fœtus, début de la vie d’un animal Adenf : partie de bébé, fœtus, début de la vie d’un animal (Adenf) : partie de bébé, fœtus, début de la vie d’un animal irréel ou mort ATTENTION : ne faites pas la confusion avec les réponses alimentaires EX : côte de porc : Alim

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C. Tous les autres éléments : Elem : éléments de la nature. Eléments bruts (eau, terre, feu) EX : « une étendue d’eau » (P9) Frag : fragmenté. Correspond à tout fragments de formes indéterminé EX : « un nuage » Bot : correspond aux éléments végétaux/nature. EX : « une fleur » (P2) Geo : géographie EX : « Italie » ; « on dirait la moitié de la France » Art : réponses artistiques (art pictural, film, références culturelles) Pays : description d’un paysage complet (eau, maison, cabane, colline) EX : « la jungle » ; « une sorte de montagne » Obj : toute la famille des objets (Exception : vêtement) Vet : les vêtements EX : « chaussures » ; « manteau » Arch : éléments de l’architecture EX : « une église » : « ça ressemble au haut de la tour Effel »

Alim : références alimentaires Geom : formes géométriques Symb : tout ce qui est pictural et qui ressemble à un symbole EX : « point d’exclamation » OU tout ce qui est symbolique EX : « un totem » ; « une pierre tombale »

Sign : lettres alphabétiques, notes de musiques, code informatique Mq : masque Abs : éléments qui renvoient à l’abstrait EX : « printemps » ; « joie » Sc : référence à la science EX : « virus » ; « cellule » Po : réponse déterminée par la position Nb ou Nbr : quand la personne compte Scène : quand le patient décrit une scène de vie EX : « des montagnards qui escaladent un rocher » Sg : le sang Anat : contenu anatomique : quand ça fait référence a des parties à l’intérieur du corps (humain ou animal) EX : « cœur » ; « poumon »

Lumière : quand le patient en parle Sex : références aux organes génitaux Feu Robot 11

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IV/ Colonne 4 : Les phénomènes particuliers – Le qualitatif On cherche à étudier le fonctionnement inconscient. Il y a 3 écoles qui ont participé à l’élaboration de cette 4ème colonne : o BOHM o BERGERET o Le groupe de Lausanne Il y a 2 livres qui traite des phénomènes particuliers : « Les phénomènes particuliers au Rorschach » (volume 1 et 2) La réflexion sur les phénomènes particuliers représente un approfondissement et une complexité qui peuvent intéresser les psychodiagnosticiens désireux de s’ouvrir à un regard moins classique et plus clinique. On procède à une analyse dynamique de la 4ème colonne. Deux informations utiles : • Les éléments du qualitatifs sont cumulables comme ils peuvent être absents (en ce cas : seules les trois colonnes précédentes seront codifiées). • Parfois on ne peut pas remplir les trois premières colonnes mais inscrire tout de même un élément en 4ème colonne.

A. Les chocs Ils traduisent une stupeur affective et as...


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