Neuropsychologie clinique PDF

Title Neuropsychologie clinique
Course Neuropsychologie clinique
Institution Université Libre de Bruxelles
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Summary

NEUROPSYCHOLOGIE CLINIQUE Examen QCM Ouvrage de référence : traité de neuropsychologie clinique de l’adulte tome 1 - évaluation (2e ed) De Boeck Source scientifique Articles revus par les pairs : en général en anglais (les articles en français sont souvent de moins bonne qualité, ils ont moins de ra...


Description

NEUROPSYCHOLOGIE CLINIQUE • Examen QCM • Ouvrage de référence : traité de neuropsychologie clinique de l’adulte tome 1 - évaluation (2e ed) De Boeck

Introduction Qualité des références scientifique Source scientifique - Articles revus par les pairs : en général en anglais (les articles en français sont souvent de moins bonne qualité, ils ont moins de

rayonnement internationnal, moins de discussions par rapport à leur contenus et sont peu valorisés sur un CV). C’est la source la plus fiable scientifiquement grâce au processus de revue par des spécialistes. - Livres, articles ou chapitres non revus par les pairs. Ex : les manuels : ils sont encadrés par les éditeurs mais ont moins de force scientifique. Ils sont utiles pour se faire une idée du domaine et leur valeur scientifique provient de leurs références et de l’expertise de leurs auteurs - Résumés (abstract) de conférence - Résumés et posters scientifiques Recherche d’articles :

-

Moteur de recherche scientifique (ex : Scopus) Pubcrawler : on peut entrer des mots clés et chaque semaine, on nous envoie un mail avec les nouveaux articles sur le sujet Researchgate : le fb des chercheurs, on peut facilement demander aux auteurs de nous envoyer leurs articles. …

Sélection d’article sur base du nombre de citations, de la qualité de la revue (IF) et de la Récence Le Facteur d’impact (IF)

- Estimation indirecte de la visibilité d’une revue scientifique. C’est une mesure de l’influence dans le domaine de la publication scientifique

- IF = nombre moyen de citations de chaque article publié dans cette revue par an (calculé sur 2 ans). C’est en fait une estimation de notre chance d’être cité quand on publie dans une revue

- Une revue avec un IF élevé sera considérée comme plus importante (car + lue et + citée) mais il existe aussi des petites revues avec des IF moins importants qui sont pourtant de grande qualité. Leur IF est souvent bas en raison de leur grande spécialisation.

Open access en science Principe de l’Open acces : C’est l’auteur qui paie la revue pour y être publié en échange de quoi son article sera mis à disposition du public gratuitement. Problème : c’est devenu un marché qui influence la qualité des articles publiés. De fausses revues de très mauvaises qualités (sans processus de révision par les pairs) sont crées dans l’unique but de faire de l’argent ; les revues prédatrices. Il faut donc être prudent quand on cherche une information et vérifier que la revue est sérieuse.

Histoire Clinique : Dans son acceptation générale, l’activité clinique est celle d’une personne qui va se retrouver face à un patient pour poser un diagnostic, un pronostic et prescrire un traitement ou mettre en place des rééducations. - Sémiologie : étude des symptomes et de la façon de les relever et présenter afin de poser un diagnostic des principales affections neuropsychologiques.

Période préscientifique 18e s : Franz Joseph Gall : père du courant pseudo-scientifique de la Phrénologie : La forme de notre crâne est représentatives de nos caractéristiques : notre caractère, notre intelligence, nos émotions,… → développement de toute une localisation des émotions, de l’intelligence et des divers caractères,… L’idée étant que si la caractéristique est fort développée chez une personne, la région responsable de cette caractéristique va former une bosse sur notre crâne → Possibilité de décrire une personne en palpant son crâne. → Pas du tout scientifique mais c’est l’ancêtre de l’approche localisationniste. 1

Neuropsychologie localisationniste 19e s : Broca : un des père de la neuropsychologie. Patient Leborgne : Suite à une lésion acquise dans la région Sylvienne gauche (aire de Broca), il présentait des troubles du langage et ne savait plus dire que « Tan ». Au décès du patient, Broca est allé récupérer son cerveau ce qui lui a permis de mettre en évidence la lésion. Tâche de Last • Contexte : évaluer les patients en aphasie aigue. Ce test évalue à la fois la compréhension et la production de façon à pouvoir comparer les deux. • Consignes : • Reconnaître et nommer des objets dessinés (production) • Répéter des mots (production) • Compter jusqu’à 10 (production + automatique) • Écouter un mot et reconnaître l’objets correspondant parmis des dessins (compréhension) • Suivre des consignes données oralement : pointer le plafond, mettre une main sur la tête et un doigt sur le nez,… (compréhension) Cas clinique Vidéos illustrant une aphasie de Broca (aphasie de production) Tâche de Last : • Reconnaître et nommer des objets dessinés (production) : le patient se rend compte quand ses réponses sont incorrectes • Répéter des mots (production) : il a beaucoup de mal et s’en rend compte • Compter jusqu’à 10 (production + automatique) : il y arrive mieux : on voit que le langage automatique est mieux préserver (compter est + automatique que reconnaître des images ou répéter) • Écouter un mot et reconnaître l’objets correspondant parmis des dessins (compréhension) : il y arrive bien • Suivre des consignes données oralement : il y a arrive quand l’énoncé est simples (montrer le plafond) mais pas trop quand l’énoncé est plus complexe (mettre la main sur la tête et un doigt sur le nez). Il y a également des persévérations (il continue de montrer le plafond quand on lui donne la 2e consigne de mettre la main sur la tête et le doigt sur le nez). → On voit donc des difficultés à la production du langage. Sa compréhension est meilleure mais pas complètement préservée surtout quand il est face à des énoncés longs et complexes. → On remarque aussi des persévérations. → C’est typiquement une aphasie de Broca qui a un peu récupéré. On est pas au stade ou un seul son peut sortir (comme c’était le cas avec leborgne). 19e s : Wernicke : Il a mis en évidence des patients qui sont un peu le reflet inverse des patients avec aphasie de Broca : langage fluent (aucun problème à prononcer des mots) mais incompréhensible (Jargon : langage qui ne veut rien dire, le sens des mots n’a plus de signification) et troubles de la compréhension. Certains patients vont avoir une jargonaphasie néologistique ; Ils vont parler de façon incompréhensible mais en + ils vont inventer des mots. L’aire de Wernicke se trouve dans la région temporale postérieure et elle est impliquée dans la compréhension du langage. Au début les patients ne s’en rendent pas compte et dans les premiers stades après leur AVC, ils peuvent être agressifs car ils ne nous comprennent pas et surtout on ne les comprends et ils ne savent pas pourquoi. Ils prennent un certain temps à comprendre que leur langage est inadapté → Problèmes de compréhension et prise de conscience très parcellaire. Cas clinique Vidéos d’un patient avec un jargon

→ Broca et Wernicke ont essayé d’associer des régions cérébrales avec des fonctions cognitives. → Le premier objectif de l’évaluation neuropsychologique à l’époque est donc de déterminer un symptômes associé à des lésions → démarche anatomo-clinique. Encore aujourd’hui cette démarche localisationniste a un impact important dans la pratique.

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Courant globaliste 19e s : John Hughlings Jackson Ce courant va aller à contre-sens de l’approche localisationniste. Ils vont remettre en question la capacité qu’on a de localiser les fonctions à partir de lésions cérébrales : On peut associer une lésion cérébrale à un symptôme mais la fonction cognitive est plus large que cette simple localisation cérébrale et il est très difficile de définir quelles sont les régions exactement impliquées. Cad : la lésion et son symptôme ne déterminent pas la localisation de la fonction qui peut être beaucoup plus étendue. Ex : Une lésion dans la région de Broca va donner des troubles de la production du langage, mais ça ne veut pas dire que tout le langage est situé là. On peut d’ailleurs avoir des troubles du langage à cause de lésions dans d’autres régions à cause de diaschisis cad des effets à distance (car les régions cérébrales sont interconnectées) Aujourd’hui on sait que le cerveau fonctionne grâce à des réseaux entre différentes aires cérébrales. Les fonctions langagières sont distribuées dans un réseau qui est plus large que simplement la région de Broca ou de Wernicke. L’appoche globaliste avait déjà perçu l’importance d’envisager les relations entre régions pour la compréhension du fonctionnement cérébral. Evolution suite à ce courant : La neuropsychologie cognitive ne va plus tellement essayer de décrire les lésions cérébrales et la localisation des symptomes, mais elle va plutôt essayer de comprendre l’architecture, l’organisation cognitive des fonctions : comment les fonctions s’organisent, quelles sont les différents traitements qui sont réalisés. La neuropsychologie cognitive va donc se détacher un peu de l’approche localisationniste pour d’avantage réfléchir en terme de fonction cognitive. Freud s’inscrit dans ce courant (il était neurologue)

Rien avant tout ça ? En réalité ça a commencé bien avant. Déjà dans l’Egypte ancienne on avait des descriptions de lésions cérébrales qui avaient entraîné des troubles cognitifs. Mais la neuropsychologie scientifique telle qu’elle est reconnue ajourd’hui est née avec Broca Article sur l’histoire de l’aphasie

Vers la neuropsychologie cognitive Grands courants - Courant psychophysique (fin 19e) : naissance de la psychologie scientifique. Fechner et laboratoire de Wundt à Leipzig - Behaviorisme : courant qui disait qu’on ne pouvait pas comprendre comment fonctionne le cerveau (qui est considéré comme une boite noire) et qu’on devait donc s’attacher uniquement à l’étude des comportements. (année 20 à 60). Skinner et Watson.

- Psychologie cognitive (60 à 80) : elle remet en question le behaviorisme et dit qu’on peut essayer d’inférer le fonctionnement -

cérébrale à partir du comportement. Neuropsychologie cognitive (70 à 80) : elle s’ancre à la suite de la psychologie cognitive. Psychanalyse (années 10-20) Gestalt (années 20) : le psychisme traite le monde à partir d’ensembles (formes), l’ensemble est supérieur à ses éléments. Psychologie humaniste (années 40-50) : Rogers : approche centrée sur la personne. Psychologie du développement (20es) : Piaget, Erickson, Vygotski

La neuropsychologie va donc partir de l’approche localisationniste puis globaliste puis elle va être influencée par la psychologie cognitive dans les années 60 pour donner ce qu’on appelle aujourd’hui la neuropsychologie cognitive (qui est celle que la plupart des neuropsychologues pratiquent)

Années 50-60 et les patients Split-Brain Ce qui a fait vraiment avancer la neuropsychologie dans les années 50-60 ce sont les patients split brain. En effet dans les années 50, pour guérir certaines épilepsies, des neurochirurgiens ont pratiqué des résections du corps calleux (partie qui connecte les deux hémisphères). On avait déjà fait cette opération chez des animaux et on avait montré qu’après chirurgie, ils continuaient à fonctionner +- normalement. Et effectivement après cette opération, les humains aussi avaient l’air de fonctionner normalement. Ensuite ces patients sont revenus avec des plaintes un peu particulières. • J’essaie de prendre quelque chose dans l’armoire puis ma main gauche vient refermer la porte. • J’allume une cigarette puis ma main gauche jette la cigarette. • Le matin, ma main gauche me réveille en me donnant des claques. → Sperry (un neurochirurgien) et son équipe ainsi qu’un psy, Gazzaniga, ont donc essayer d’identifier et de comprendre ces troubles en créant des protocoles. le cerveau social - Gazzaniga

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Expériences de Gazzaniga sur un patient split brain :

- Exp 1 : On présente 2 formes sur un écran : une à droite et une à gauche. Comme l’HD traite la partie gauche de l’espace et l’HG

traite la partie droite de l’espace, quand on présente les 2 formes très rapidement les hémisphères vont recevoir une information différente. On demande au patient de dessiner de mémoire ce qui était à l’écran avec un papier pour chaque main. - Sujet sain : il n’arrive pas à dessiner 2 choses différentes en même temps - Patient split brain : aucun problème : ses mains agissent comme si elles étaient contrôlées par 2 personnes différentes.

- Exp 2 : On présente 2 mots l’un après l’autre : un à droite et un à gauche. - Quand le mot est présenté à droite : C’est l’HG qui le traite → Comme l’HG est l’hémisphère à dominance langagière (chez la majorité des gens), le patient est capable de lire le mot.

- Quand le mot est présenté à gauche : C’est l’HD qui le traite → Le patient dit ne pas avoir vu le mot et ne peut donc pas non plus le lire. MAIS quand on lui donne un papier et qu’on lui demande de dessiner le mot avec la main gauche, il en est capable. → L’HD est capable de lire et de faire dessiner mais pas de verbaliser. Ensuite, grâce au dessin, l’HG devine le mot et le patient va finalement pouvoir le verbaliser. → Il y a bien une dissociation entre les deux hémisphères.

- Exp 3 : On présente 2 mots en même temps des 2 côtés et on propose au patient de dessiner le mot de gauche avec la main

gauche. L’HG va interpréter le dessin généré par l’HD (dessin de gauche) en fonction du mot que lui-même a lu (dessin de droite) pour essayer de lui donner du sens. Gazzaniga : Le rôle d’une partie de l’HG est d’interpréter nos comportements (mettre du sens sur des comportements automatiques ou sur des comportements dont les raisons lui échappent (comme c’est le cas en cas de split brain, quand le comportement vient de l’HD). → on parle d’interprète cérébral.

A l’heure actuelle, le split-brain n’est pas réversible. Cela dit, les patients s’en sorte relativement bien. Aujourd’hui on a d’autres traitements pour l’épilepsie. Par contre il existe des tumeurs du corps calleux qui nécessite parfois qu’on le retire.

Années 60-80 : Neuropsychologie expérimentale et psychologie cognitive A l’aide de patient, les auteurs vont développer des techniques expérimentales pour essayer de comprendre le fonctionnement cérébral : c’est la neuropsychologie expérimentale. Ensuite, la psychologie cognitive va essayer de mettre en évidence le fonctionnement du traitement de l’information par le cerveau (la cognition) et élaborer des modèles de traitement de l’information.

Année 70-80 et neuropsychologie cognitive La neuropsychologie cognitive va s’inspirer des modèles de la psychologie cognitive pour essayer de les appliquer aux patients cérébro-lésés et pour ensuite mieux comprendre le fonctionnement cérébral à partir de ces patients. La neuropsychologie cognitive se repose sur plusieurs postulats de la psychologie cognitive : 1.

Postulat de modularité : la cognition humaine est composée de modules/de systèmes de traitements qui peuvent être séparés les uns des autres. • Ces modules sont spécifiques à un type d’information • Ces modules sont autonomes/relativement indépendants entre eux. • Une lésion cérébrale peut affecter un module de manière relativement isolée.

2.

Postulat de transparence : les performances d’un individu cérébro-lésé lors d’une tâche peuvent être interprétées comme le fonctionnement normal moins la/les composante.s déficitaires.s. La différence de comportement par rapport à un sujet sain reflète les troubles liés à la lésion. → On peut aller explorer les troubles à travers le comportement du patient : pas de création de nouveaux systèmes de traitement suite à la lésion. En cas de réorganisation, il y a simplement exploitation des systèmes préexistants.

Approche par cas unique ou par population ? • Approche par cas unique : Etudier une personne en détail. - Extremement utilisée dans les années 80. Grâce à elle, on a pu comprendre beaucoup de chose sur le fonctionnement du langage, de la lecture,… → Développement de nombreux modèles en neuropsycholgie - Critiques : C’est difficile de tirer des conclusions générales à partir d’un seul cas. • Approche par population - Possibilité de tirer des conclusions générales ? - Critiques : - On mélange des pommes et des poires : On peut postuler qu’à la base, les patients ont tous à peu près le même fonctionnement (= homogénéité des mécanismes cognitifs) MAIS les lésions peuvent, elles, être très hétérogènes. → Mélanger des patients qui ont des lésions différentes risque d’amener du bruit dans les résultats. → Certains considèrent que l’approche par population est impossible en neuropsy. - Caramazza et McCloskey : la catégorisation de patients en grandes catégories (ex : aphasie de wernicke, aphasie de broca,…) ne nous apprend pas grand chose sur les patients ni sur la nature des processus cognitifs. Il vaut mieux regarder plus finement les choses chez chaque patient et ne pas rester dans de grandes catégories. (ex : le patient Broca vu en vidéo et le patient leborgne n’ont pas exactement le même tableau clinique) - Pour certains : en neuropsychologie, il n’existe pas de groupe utile, il faut donc favoriser les cas uniques

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- Aujourd’hui, malgré ces critiques, les études par population se sont fortement imposées (Surtout quand on utilise la

neuro-imagerie). On a tous +- les mêmes types de fonctions cérébrales mais leur localisation précise dans le cerveau diffèrent. En neuroimagerie, on va donc préférer prendre de nombreuses personnes plutôt qu’une seule et se dire qu’evidemment il va y avoir une variabilité mais qu’en faisant les analyses, on va faire ressortir les régions qui sont vraiment nécessaire à tous le monde, les régions dont la réponse est systématique. → L’approche de neuropsychologie fonctionnelle (cad avec l’aide de la neuro-imagerie fonctionnelle) va plutôt utiliser des études de population.

Techniques utilisées en neuropsychologie cognitive et clinique Quand on étudie des cas uniques, on va regarder les doubles dissociations de performance, cad qu’on va essayer de trouver des patients qui présentent des patrons de performances opposés : le patient X réussi la tâche A et echoue à la tâche B et inversément pour le patient Y → Si on a cette double dissocation, on va considérer qu’on est face à différents modules de traitement et donc à des fonctions séparées.

Remarque : Ça a nottamment beaucoup été utilisé dans l’étude de la mémoire. Brenda Milner et Henry Gustave Molaison (patient HM) HM souffrait d’une épilepsie très résistante et gênante. Il a été opéré : on lui a enlevé les régions temporales internes. Avant HM, d’autres patients avaient été opérés mais on leur avait enlevé les régions mésio-temporales d’un seul côté. Or le neurochirurgien qui a opéré HM s’est dit qu’il valait mieux enlever des 2 côtés pour être sûr que HM n’ai plus d’épilepsies. Il n’avait pas prévu que suite à l’opération, HM deviendrait totalement amnésique. Il a développé un oubli à mesure total (→ incapacité à retenir une information nouvelle plus de quelques secondes ou minutes). Brenda Milner a mis en place des paradigmes expérimentaux pour déterminer ce qui était préservé ou non chez ce patient → HM était capable d’apprendre certaines choses grâce à sa mémoire procédurale préservée. Notamment, il réussissait bien la tâche d’écriture en miroir (il va de + en + vite et fait de - en - d’erreurs) Permanent present tense (histoire de HM) Tâche d’écriture en miroir Consignes : le patient doit repasser sur les contours d’un dessin en regardant uniquement dans le miroir posé en face de lui. Comme le patient voit le dessin inversé, c’est difficile de repasser dessus au début mais si sa mémoire procédurale est préservée, avec de l’entraînement, il aura de + en + de facilité et ira + vite en faisant - d’erreurs. Cas clinique Patient très amnésique qui ne retenait pas du tout les noms des soignants, même après des mois. → Le prof a pu lui faire apprendre les noms en 1 semaine en utilisant des stratégies d’apprentissage différentes (nottamment en utilisant la mémoire procédurale). Utilité de la neuropsychologie clinique But - Décrire et identifier les troubles résultant de lésions cérébrales fonctionnelles ou structurelles ou de troubles neurodéveloppementaux + Décrire ce qui est pr...


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