CM n°11 - Leila Bensalah PDF

Title CM n°11 - Leila Bensalah
Course Psychologie du Développement
Institution Université de Reims Champagne-Ardenne
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Summary

Leila Bensalah...


Description

CM n°11 Réponse question étudiant : 1) Chez Wallon, socialisation au centre du développement. La mère lorsque l’enfant est un nourrisson va faire comme si l’enfant possède des intentions. (bébé de deux mois, au réveil si il fait beau la mère va le sortir car elle lui prête des intentions, elle fait comme si c’est lui qui voulait sortir ). La mère intègre l’enfant dans la socialisation. Plus l’enfant grandit plus on peut lire ses intentions car il est capable de les communiquer. Bruner appelle cela des kits de pensées que l’enfant utilise pour échanger. Lorsque l’enfant grandit, la mère va lire les intentions de l’enfant, et l’enfant va développer cette capacité aussi vis-à-vis de la mère. Ses capacités sont dissymétriques dans la relation parent-enfant car l’adulte y arrive beaucoup mieux. (THEORIE DE L’ESPRIT, apparait vers 2 ans de manière assez spécifique). 2) L’enfant au début non doué de parole se socialise par les émotions, l’émotivité qu’il échange avec les parents. On sait aujourd’hui qu’il y a des processus automatiques liés aux émotions primaires. Par exemple lorsqu’un bébé pleure, l’autre nourrisson pleure aussi.

Fin des théories contemporaines.

Méthodes de la psychologie du développement : -

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Trouver des méthodes permettant d’observer, de trouver, des changements. (Toucher tous les âges de la vie, ces changements peuvent-être rapides/lents. Les transformations concernent : o L’environnement physique ou social ou environnemental ou les enfants sont successivement placés en fonction de leur âge. En fonction de l’âge un contexte va se développer. o Les comportements, les actions, les réactions des sujets changent également. (On n’attend pas la même chose d’un enfant de 2 ans, d’un ado de 16 ans etc…) o Enrichissement, diversité des compétences au fil du développement, jusqu’à l’involution Il faut considérer le temps (quelques semaines une capacité, une autre capacité 2 ans etc…)

Deux approches essentielles vont être utilisées pour étudier le développement : -

L’approche longitudinale : consiste en l’étude des comportements selon leur déroulement chronologique réel. Temps T1, Temps TN on teste le sujet un certain nombre de fois qui constituent le nombre de données obtenus sur chaque sujet en fonction de ce que l’on étudie. Cette approche à l’avantage de montrer que chaque individu à son propre développement. Cette méthode permet donc aussi de comparer les résultats entres eux. o Inconvénients de la méthode :  Très long, mortalité expérimentale, déménagement, refus etc… Du coup ceux qui restent sont les plus motivés (biais)  Effet d’apprentissage : pas le même niveau car d’une fois à l’autre il va augmenter ses résultats.  Chez les enfants, vu qu’il grandit on va devoir réactualiser les outils.

Du côté du chercheur, il peut être amené à se positionner différemment sur le sujet en question en le voyant grandir car plus le temps passe plus il va poser d’hypothèse, d’effet d’attente.  Comme cela se déroule sur de nombreuses années, les chercheurs ne peuvent pas publier leurs résultats de suite et ne peuvent remplir les exigences de publications scientifiques. L’approche transversale : tester des enfants différents en utilisant les mêmes tests. L’idée ici est que si l’on compare différents groupes d’âges. o Approche plus économique, plus rapide, sans perdre de sujets, et permet d’avoir un échantillon suffisamment grand. o Permet de créer des indicateurs de dispersion et de tendance (des écarts types.) pour mettre en place des tests normés. o On va appliquer la même tâche aux mêmes sujets, une seule fois.  Pas de dimension individuelle. Pas le processus fin permettant de passer d’un résultat à un autre.  Effets de cohorte : quand on compare des groupes différents, on compare à priori des enfants d’âges différents et à priori comparer les différents groupes différents entres eux. 

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CCL : ces deux études n’apportent pas les mêmes informations. Un chercheur, en fonction de ce qu’il veut prouver utilise soit l’une, soit l’autre etc… Dans la réalité ; les études transversales sont beaucoup plus nombreuses que les autres. Or on note que les études longitudinales sont celles qui apportent le maximum d’information, ce sont les plus précieuses.

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L’approche transversale séquentielle : combine les deux approches, ce qui limite les inconvénients des deux approches mais cumulent leurs avantages. o Réaliser des examens répétés dans le temps réel. o Sur plusieurs groupes de sujets différents d’âges successifs.

Ce type d’observation ne répond pas aux critères scientifiques car les infos ne sont pas rigoureusement définies. Biais. Observer c’est relever des faits tels qu’ils se présentent spontanément, ce qui suppose que l’expérimentateur ne doit pas intervenir. Par l’observation on crée des grilles afin d’analyser les conduites que l’on souhaite observer. On opérationnalise pour tenter de prouver notre hypothèse. Les observations systématiques c’est chercher les conduites spéciales pour répondre à l’hypothèse. Définition de la niche de développement : environnement physique, climatique, social et culturel, par le fait qu’il y ait des représentations des adultes sur les compétences des enfants (intelligence etc..) et sur le rôle de l’éducation. On trouve dedans aussi les techniques et pratiques de puériculture et d’éducation....


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