Cours 1 HFC - Semestre 5, chapitre couleur, Morrissey PDF

Title Cours 1 HFC - Semestre 5, chapitre couleur, Morrissey
Course Cinéma
Institution Université Rennes-II
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Semestre 5, chapitre couleur, Morrissey...


Description

histoire des formes

11.01.16

Cours 1

Le décor Bibliographie: - Travaux de Jean-Pierre Berthomé (livres sur le décor, sur Trauner + articles) - Articles parus dans la revue Positif (plusieurs dossiers consacrés au décor, entretiens avec chefs décorateurs) parcourir la FIAF - 1895: revue d’histoire du cinéma, n.65 “histoire des métiers du cinéma” (articles de JPB et Morgan Lefebvre sur les studios + document école par correspondance: pour devenir architecte-décorateur) - Robert Mallet-Stevens, Le Décor au cinéma, Paris, Séguier, 1996 - Max Douy, Décors de cinéma: les studios français de Méliès à nos jours, Paris, éd. du Collectionneur, 1993 - Juan Antonio Ramirez, Architecture For the Screen: a Critical Study of Set Design in Hollywood’s Golden Age), Londres, McFarland, 2004 - Dietrich Neumann (dir.), Film Architecture: Set Designs From Metropolis to Blade Runner, Munich/New York, Prestel, 1996 examen 13. semaine Plan: 1. de la toile peinte au décor construit et les premiers trucages visuels 2. la grande ère des studios 3. La modernité: la fin des studios? 4. le passage au numérique et ses conséquences sur le décor Introduction: Définir le décor: Il y a deux définitions. Le premier est tout ce qui sert à orner. Ce qui nous intéresse c’est la deuxième, donc l’ensemble des peintures et des accessoires qui figurent le lieu où se passe l’action. De manière plus générale, ils servent à composer l’environnement de l’action. On parle de décor en studio, construits et pas naturels. Les naturels veut dire en dehors de studio. L’amplitude de la définition du mot décor. Il y a des films sur lesquels on trouve des critiques qui disent “un film sans décor” mais ça n’existe pas. Dans le film Thérèse de Alain Cavalier en 1986, on regarde l’histoire de Saint Therese. On voit le travail entre la lumière et les décors. L’idée est de travailler sur ces fonds qui montrent des certains dégradés et qui permettent de travailler la composition. Hérités du matériel, c’est une reproduction des fonds, des toiles photographiques. Légèrement dégradés, une couleur plutôt neutre, qui donne à avoir une construction dynamique de l’image et met en avant le personnage. La nudité de décor, permet de focaliser sur l’humanité et la matérialité des personnages. Au niveau de l’image et du son, ça fait un écho à un film qui s’appelle La Repasseuse(1988), du même directeur qui est un court métrage et qui parle des métiers en disparition. On a le léger éclairage de mettre en valeur le gris et souligner le côté carton pâte du décors comme qqch d’affichée. Bcp de critiques ont dit que le film était sans décors. Mais au contraire, c’est un film où le décor est très présent et a une très grande importance. L’autre idée est l’existence systématique de décor. On peut aussi avoir des éléments fluctuants. On peut avoir des éléments plus fluides et vaporeux. Et ici, on va voir les éléments complémentaires d’un film. On voit ce côté clairement dans le film Fog de John Carpenter(1980). Le brouillard est à la fois un personnage du film. Ces éléments peuvent donc être mobiles. De manière plus évidente, la question du décor considéré aussi la structuration de l’espace. C’est la question de l’échelle et de l’adaptation du personnage dans cet espace. Arizona Junior (1986) des frères Coen est un film très important pour ce genre de question de l’échelle. Le côté burlesque de la scène est aussi important. On se situe dans le désert de l’Arizona. C’est la scène de bagarre qui est important. On a tout ce désert mais on choisi de se bagarrer dans cette maison qui est chargée des décors et qui se détruit dans le moment où on le touche. On est dans une affirmation d’un mauvais gout. Le côté très cartonesque nous amène au côté burlesque. Dans la peau de John Malkovich (1999), un exemple bien évidemment de jeu avec les décors. L’idée de considérer le décor comme un personnage. Rosemary’s Baby de Polanski en 1968 est un film avec des très grandes focales, qui devient comme une prison pour Rosemary qui attend son bebe. Polanski travaille bcp sur la vie clos. Donc ses décors sont fait dans ce côté clos. Avoir l’impression qu’on est dans cet espace est la sensation recherchée par Polanski. On peut aussi donner comme exemple Gattaca de Andrew Niccol en 1997 et Le jour se lève de Marcel Carné en 1939. The Servant de Joseph Losey en 1963, dans ce film la maison est un personnage aussi. On voit des éléments qu’on va retrouver dans une dimension matérielle qui vont mettre le serviteur dans une position dominante avec les escaliers etc. 1  of  2

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La question du décor pose la question du raccord. On peut avoir un contraire des cinéastes à des faux raccord décors. C’est le cas des films d’Alain Renais. On a regardé un documentaire sur Dean Tavoularis qui s’appelle Dean Tavoularis, le magicien d’Hollywood de Clara et Robert Kuperberg.

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