Cours n°9 - Semestre PDF

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Description

Sociologie 8-Hol i smeeti ndi v i dual i s memét hodol ogi que Holisme (durkheimien)

Individualisme méthodologique

Durkheim

Weber

Approche par le tout (structures sociale)

Approche par la partie

Approche descendante

Approche ascendante

Inspiration positivisme, objectivité

Inspiration herméneutique, subjectivité

Sociologie déterministe

Sociologie actionnaliste

Objet : fait social

Objet : action sociale

Méthode : statistiques

Méthode : compréhension

Relativiser l’opposition symétrique : -

Durkheim se préoccupe du développement des consciences individuelles consécutives à la naissance de la société moderne.

-

Weber se préoccupe de la mécanique du capitalisme qui s’affranchit des subjectivités individuelles et s’imposent à elles.

La sociologie de Georg Simmel (1858-1918) Biographie : L’observateur marginal sans attache      

1858-1918 Sociologue et philosophe allemand En vue dans les milieux intellectuels berlinois mais peu reconnu institutionnellement Au cœur de la ville, sans véritables attaches, il vit en vagabond décalé et observe avec distance le monde Son vagabondage devient aussi intellectuel (vagabond car pas d’attache avec certain groupe ou très peu de temps) Son influence sur la sociologie a été moins échafaudée que celle de Durkheim.

Une conception alternative de la sociologie : la sociologie formelle      

La forme plus importante que le contenu, ce n’est pas tant le fond, le sens de la rencontre qui est plus important mais bien la forme (conflit, collaboration…) Mais la sociologie oublie parfois la forme Théories substantielles et théories formelles (Glaser & Strauss, 1967). La notion de forme est très proche de celle d’idéal-type chez Weber mais s’en distingue par un caractère plus général. La forme peut être reconnue en histoire comme en sociologie car elle est intemporelle La forme préfigure la notion de modèle très utilisée aujourd’hui en sociologie.

L’action réciproque comme matière première Dépassement des conceptions classiques : a) Déterminisme systématique Durkheimien voire la société comme un organe naturel de Comte b) L’individu en apesanteur wébérien De l’action réciproque aux institutions Ce sont toutes les actions réciproques qui se répètent et qui deviennent automatiques qui se cristallisent en institutions. Exemples : -

Les politiques sociales Le langage Les règles sportives Etc.

Partout où il y a action réciproque, il y a société. Plus proche de Weber car il reconnaît la capacité d’action d’un individu. La différence : S interraction avec l’autre. Pas le contenu qui intéresse S, ce qui rend le geste social : c’est le fait que le contenu soit traitre avec des formes particulières. Ex : habiter : nécessité humaine rien de sociologique mais la manière dont les ind se logent (décoration, disposition…)  se sont les formes que les ind donnent au fait « d’habiter »  à ça que la socio s’intéresse. Ce qui intéresse n’est pas société ni indi. Finalement ce qui intéresse est la forme des actions réciproques : identifié les formes des actions que les individus donnent. Weber : risque que cours la société. Simmel : moins pessimiste, il analyse toutes les manifs de la société moderne : sociologue très vertuose, mais peut cohérent. Manifestations de la sociologie moderne : pauvreté prend de nouvelles formes dans la société moderne. Le pauvre est toujours dans un réseau d’attache sociale. S’intéresse à la nouvelle forme de pauvreté : « les pauvres » interpellé par le fait que dans les autres pays : observe que les individus dans d’autres pays/époque qui ont peut de moyen ne sont pas forcément considérés comme pauvre. La pauvreté n’est pas niveau de ressource donnée mais tout dépend du contexte et de l’identification que nous donne les autres. Pauvreté = construction social : individus identifient qql comme pauvre : ressentent la pauvreté et tout ce qu’il y a de difficile. Durkheim : phénomène urbain l’interpelle . Approche inquiète de la ville. Société moderne et différenciation sociale : Simmel s’intéresse aux différentes manifestations de la société moderne (argent, ville, pauvreté, mode, etc.) 

Le phénomène urbain le fascine :

« Le développement de Berlin, passage à la grande ville, dans les dernières années du XXIème siècle et les premières années du XXème coïncide avec mon propre développement intellectuel le plus fort et le plus large ».   

Emergence des rapports impersonnels (se perçoit par l’argent) notée par Weber Les relations se multiplient autant qu’elles s’allègent La ville un brassage par l’effet d’une différenciation sociale.

La différenciation sociale :    

Il considère que cette différenciation sociale rend l’individu plus libre culturellement. Mais moins sécurisé psychologiquement (absence de routine des relations sociales et des attentes réciproques) Il constate que cette urbanisation est le fruit d’une industrialisation qui produit des rapports et des objets aliénants (moyens de production, biens de consommation, argent, etc.) Quoi qu’il en soit, la différenciation sociale précipite les relations sociales des personnes différentes culturellement et donc les influences réciproques qui donnent lieu à de nouvelles formes.

La philosophie de l’argent :     

Le système monétaire est une institution. Mais à l’origine, il s’agit d’un échange (une action sociale réciproque) médiatisé par une monnaie. La généralisation de ce média de l’échange va en faire une institution qui s’impose à tous. Simmel étudie alors les conséquences sociales de cette institution Globalement, Simmel montre que ‘lintroduction puis la généralisation de l’argent va produire l’individu modern :  Plus libre par rapport aux choses dont l’intérêt plus seulement dans l’usage mais dans la valeur.  Plus libre par rapport à l’espace (l’immigré, l’étranger, mondialisation économique).  Divisibilité de l’individu (société anonyme par exemple = Durkheim et le passage de la communauté à la société)  Plus fondamentalement, l’argent introduit le relativisme dans les mentalités.  On compare en effet un paquet de cigarettes avec un stylo indépendamment de la nature des choses. On s’éloigne de l’essentialisme au profit du relativisme.  Le relativisme est un progès philosophique car il permet de limiter l’éthnocentrisme et l’illusion que les choses existent par nature, notamment les produits de l’industrialisation.  Mais le relativisme présente aussi des risques. Simmel espère que la culture, le corps et la dignité resteront épargnés....