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Cours d'Esthétique de l'image...

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ESTHETIQUE DE L'IMAGE ANIMEE PRODUCTION AUDIOVISUELLE & JOURNALISME

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Objectif du cours : L’apprenant doit être capable au terme du cours : - d’analyser ou critiquer sous l’angle esthétique une image fixe et animée ; - utiliser les lois ou principes esthétiques de l’image (fixe ou animée) pour s’exprimer.

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Plan du cours CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE 1-Esthétique 2-Image 3-Esthétique de l’image CHAPITRE II : TYPOLOGIE DES IMAGES ET CARACTERISTIQUES 1-Classification des images selon le mouvement 1.1-Les images fixes ou statiques 1.1.1-les images fixes isolées 1.1.2-les images fixes séquentielles 1.2-les images animées 2-Classification des images selon le volume 2.1-Les images 2D 2.2-Les images 3D 3-Classification des images selon le système 3.1-Les images analogiques 3.2-les images numériques (vectorielles, matricielles)

CHAPITRE III : LES CRITERES OU REGLES D’APPRECIATION D’UNE IMAGE 1-Au niveau des images fixes ou statiques 1.1-Critères objectifs (beauté adhérente) 1.2-Critères subjectifs (beauté libre) 2- Au niveau des images animées ou mobiles 2.1-Critères objectifs (beauté adhérente) 2.2-Critères subjectifs (beauté libre)

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CHAPITRE I : APPROCHE CONCEPTUELLE 1-Esthétique - Dérivé du grec αίσθησιs signifiant la sensation, le mot esthétique est étymologiquement la science du sensible. - Selon Emmanuel Kant1 (1724 - 1804.), c’est l'étude de la sensibilité ou des sens. - la science du beau ou la philosophie de l'art1. - Dans le système philosophique de Hegel (Georg Wilhelm Friedrich Hegel, 1770-1831), l'esthétique est définie comme une philosophie de l'art, et le but de l'art est d'exprimer la vérité. Le beau est l’idée sous une forme sensible, c’est l’Absolu donné à l’intuition. - Le philosophe allemand Baumgarten (Alexander Gottlieb Baumgarten, (1714-1762), philosophe allemand) définit l'esthétique (ou théorie des arts libéraux, gnoséologie inférieure, art de la beauté du penser, art de l'analogon de la raison) comme la science de la connaissance sensible »2 .Son esthétique est également une théorie des beaux-arts. - L'esthétique est « la théorie, non de la beauté elle-même, mais du jugement qui prétend évaluer avec justesse la beauté, comme la laideur ». - L'esthétique est une discipline philosophique ayant pour objet les perceptions, les sens, le beau (dans la nature ou l'art), ou exclusivement ce qui se rapporte au concept de l'art. L'esthétique correspond ainsi au domaine désigné jusqu'au XVIIIe siècle par science du beau ou critique du goût, et devient depuis le XIXe siècle la philosophie de l'art. Dans le langage courant, l'adjectif esthétique est synonyme de beau. Et comme nom, esthétique est une notion désignant l'ensemble

des

1 Kant, Critique de la Raison pure 2 Baumgarten , Æsthetica (1750)

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caractéristiques qui déterminent l'apparence d'une chose, souvent synonyme de design ou d'aspect physique du corps humain

2-Image Une image est une représentation visuelle voire mentale de quelque chose. Elle peut être naturelle ou artificielle, visuelle ou non, tangible ou conceptuelle. Elle peut entretenir un rapport de ressemblance directe avec son modèle ou au contraire y être liée par un rapport plus symbolique. Une image a pour fonction de: - représenter quelque chose d'abstrait comme une idée selon le mode symbolique ; -

apporter une conscience, une information selon le mode épistémique ;

- plaire ou déplaire à un public, procurer une sensation chez le spectateur selon le mode esthétique.

3-Esthétique de l’image Ce groupe de mots désigne entre autres : - La valeur esthétique ou la beauté d’une image, - L’étude qui se donne pour objet de définir les règles permettant de faire une analyse esthétique d’une image ; elle permet de réaliser de belles images en se référant aux lois ou principes esthétiques définis.

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CHAPITRE II : TYPOLOGIE DES IMAGES ET CARACTERISTIQUES I.1-

Les images fixes ou statiques Il s’agit de représentation généralement en deux dimensions, opaque

(par exemple estampe, dessin, épreuve photographique) ou translucide (par exemple diapositive, négatif), destinée à être regardée directement ou projetée sans mouvement à l'aide d'un instrument optique. Ces images ne se meuvent pas sur le support utilisé, On distingue à ce niveau les images fixes isolées et les images fixes successives. Toutes les images de cette catégorie sont figées, immobiles parce qu’elles ne bougent pas. Les images fixes sont reparties en deux groupes à savoir les images fixes isolées et les images fixes successives (incluses dans un ensemble).

I.1.1-

Les images fixes isolées Le dessin

C’est la représentation, l’interprétation du monde visible ou imaginaire sur un support (Canson, papier ingre, papier à gratter...) à l’aide de moyens graphiques (traits, lignes, points, hachures...) exprimés généralement par le crayon (crayons durs : 1H, 2H, 3H...6H et tendres : 1B à 6B), la plume, le fusain, la sanguine, etc. On distingue à ce niveau : - Le dessin scientifique - Le dessin industriel ou technique - Le dessin bâtiment (d’architecture) - Le dessin artistique

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Les tableaux de peinture 6

Ouvrage de l’artiste peintre; C’est une œuvre déplaçable exécutée sur un panneau de bois, sur une plaque de cuivre, sur une toile tendue sur un châssis, etc. Exemple : Un tableau de Raphaël, du Titien, de Poussin. Le tableau de peinture est synonyme de toile (l’un de ses supports), tissu de fils de lin, de chanvre, de coton, etc. Au niveau du style de représentation, le tableau de peinture peut être qualifié d’abstrait ou de figuratif. Il est dit figuratif lorsqu’il représente de manière plus ou moins réaliste, un personnage, un objet, une scène où tous les sujets sont reconnaissables et d’abstrait quand l’œuvre ne représente rien que l’on puisse reconnaître, contrairement aux représentations de la réalité. -

Les affiches publicitaires L’affiche est un imprimé réalisé selon des techniques diverses et apposé

dans un lieu public afin de diffuser son message. Elle est placée généralement dans des lieux connus du public.

Selon Abraham MOLES3, « l’affiche est une

image généralement colorée, comportant un thème généralement unique, et accompagnée d’un texte leader dépassant rarement 10 à 20 mots, porteur d’un unique argument. Elle est faite pour être collée et exposée à la vision du passant ». C’est la représentation graphique photographique accompagnée ou non d’un texte sur du papier imprimé. Le rôle de l’affiche est d’informer le public auquel elle est destinée d’attirer l’œil, de l’égayer, et de l’habituer à un répertoire de lignes, de formes, de couleurs. Il existe plusieurs variétés d’affiches allant de l’affiche publicitaire à l’affiche politique et pédagogique en passant par l’affiche commerciale, service, informative ou l’affiche conseil politique. 3 Abraham MOLES cité par FALCONI p.45

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L'affiche demeure un élément stratégique de la communication de masse : un moyen de saisir le passant pour lui délivrer un message suffisamment fort pour être mémorisé. Il existe plusieurs variétés d’affiche: l’affiche informative, conseil, commerciale, service, politique. Une bonne affiche revêt plusieurs qualités. Elle doit entre autres avoir un message aisément compréhensible, être captivante par sa présentation et par sa composition de rigueur, être lisible, produire un effet maximum être composée de grandes formes qui agissent sur une grande distance, intéresser, innover c'est-à-dire apporter par sa forme (ou son texte) quelque chose de neuf, d’inconnu, se graver dans la mémoire.

I.1.2- Les images fixes successives ou séquentielles Ce sont des images toujours statiques ou privées de dynamisme. Leur particularité est que leur succession raconte un évènement, une histoire. Les différentes catégories d’images fixes successives qu’on peut distinguer sont : -

Les storyboard Souvent appelé continuité dessinée, scénarimage, le storyboard est un

document technique généralement utilisé au cinéma en pré production afin de planifier l'ensemble des plans qui constitueront le film. En clair, il est réalisé après le synopsis TV et avant le tournage du spot publicitaire, ou le film. On y décrit l'ensemble des détails du film, avec la plus grande exactitude possible, afin de visualiser et planifier le tournage du dit film. Il constitue donc un outil de référence lors de la production du film.

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En d’autres termes, le story-board est une représentation de l’idée et de la construction du film sous forme de tableaux décrivant chacun par un dessin les différentes phases du film. On obtient ainsi une description qui permet d’imaginer ce que sera le film.

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Le photoroman C’est une histoire, généralement sous une forme proche de la bande

dessinée, composée de photos agrémentées de texte disposés dans des phylactères. Des journaux comme sont spécialisés dans la publication d'histoires en roman-photo, à connotation généralement sentimentale.

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La bande dessinée

La bande dessinée (appelée encore par l'acronyme BD, ou bédé) est un art (souvent appelé le neuvième art) défini comme la « juxtaposition volontaire d'images picturales et autres en séquences destinées à transmettre des informations et/ou à provoquer une réaction esthétique chez le lecteur. » La bande dessinée est un récit raconté sous forme de bandes d’images. La bande dessinée selon Faconi un récit en images, généralement accompagné de textes, et publié soit dans la presse soit en album. Les dialogues et les commentaires sont réduits à l’essentiel et écrits dans un phylactère, appelé bulle ou ballon qui prend naissance aux lèvres des personnages. C’est un récit présenté sous forme filmique. Elle possède donc, approximativement, les mêmes caractéristiques que le film, à savoir : le scénario, le découpage, la composition des plans et le montage. 

Le synopsis : bref aperçu d’un sujet de film de photo roman ou de

bande dessinée constituant l’ébauche d’un scénario. 9

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Le scénario : Créer une bande dessinée, c’est avant tout raconter une

histoire ; alors comme toute histoire, il faut en tout premier lieu un fil conducteur, qui permettra au lecteur de s’y retrouver. Considéré en quelques lignes, il établit le début du récit, donne une idée de ce qui se passe au milieu, et comment il se termine. En clair, il renferme et explicite le découpage avec les indications détaillées du contenu des images, du décor et de l’éclairage.  La planche : c’est la page ou la feuille qui contient les vignettes. La bande dessinée obéit aux lois du feuilleton, c’est-à-dire que chaque planche doit idéalement se terminer sur un point de suspense ou de gag.  La vignette : elle désigne l’image limitée par un cadre de forme géométrique. Il s’agit en d’autres termes de cernes ou clôtures souvent de forme carrée, rectangulaire qui délimitent les différents moments du scénario de la Bande dessinée. Les traits de contour peuvent varier.  La vignette au trait continu : Il indique le fait présent et peut être considéré comme une bulle de narration.  La vignette au trait discontinu : Il indique un fait passé, représente une histoire qu’on raconte. 

La vignette subissant des déformations : Sous l’influence d’un bruit, d’un

sentiment, ce genre de vignettes joue quelquefois le rôle de l’onomatopée. Les textes de la bande dessinée -

Les uns sont narratifs et apparaissent en haut ou en bas de la

vignette. Ils ont pour rôle de décrire, de situer et sont appelés sous-titres explicatifs (il était une fois, ce jour-là…)  Les bulles : éléments graphiques, définis le plus souvent par une ligne fermée, les bulles sont les espaces réservées au texte. Il y a plusieurs sortes de bulles.

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Bonjour !

La bulle au contour régulier, terminé par un bec dirigé vers la bouche de celui qui parle. Elle indique la parole constante, déclarative, le langage direct : Elle est également appelée bulle de dialogue.

La bulle au contour ondulé avec appendice ou bulle de réflexion ou de « pensées » non formulées : A la place du bec la bulle de « pensées » est terminée par trois mini bulles orientées vers la tête du penseur

La bulle au contour en lignes brisées Elle indique la peur, le désarroi ou le son provenant d’un émetteur.

La bulle au contour discontinu Elle indique une phrase chuchotée, discrète. Les onomatopées Ce sont les mots dont le son imite celui de l’objet qu’ils représentent. Exemples : VRROOM ! (véhicule démarrant), PLOUF ! (Quelque chose qui tombe dans l’eau), CL IIING ! (Objet en porcelaine, métal qui tombe)… La bande dessinée emprunte au cinéma des procédés et une grammaire visuelle : cadrage, hiérarchie et alternance des plans, restitution graphiques des mouvements, angles de visée, effets spéciaux, etc.

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II.1.1- Règles de composition ou d’analyse esthétique LES REGLES OBJECTIFS Pour composer il faut : - repérer toujours un centre dominant, d’intérêt, autour duquel vous ordonnez le reste ; - éliminer les zones inexpressives et chercher l’équilibre. - tenir compte du Principe de mise en pages (occupation spatiale : vide/plein, équilibre ou pas, symétrie ou asymétrie), composition statique ou dynamique). Il s’agit pour le créatif au niveau de l’occupation spatiale de tenir compte du vide et du plein, du souci d’équilibre ; - mentionner les points et les lignes de force (appelées pôles d’attraction). - Composition des éléments dans un espace ou cadre limité : focalisation (convergence vers le centre), par étagement ou avant-plan : arrière-plan pour créer de la profondeur, compositions en diagonale, en Z (à l’horizontale) ou à la verticale, etc. - observer le principe de définition ou de lisibilité Une image est réputée lisible lorsqu’elle peut être vue ou lue sans effort et rapidement. - tenir compte du respect des proportions - tenir compte de la loi des tiers Les lignes verticales et les lignes horizontales qui séparent l’image en tiers sont les lignes de force de cette image et les intercessions entre ces lignes sont les points forts de l’image .Ce sont ces lignes et ces points qui créent l’ossature de l’image et guident le regard. - organiser : repartir les masses, les placer dans un espace, c’est tenir compte des blancs, les blancs jouent un grand rôle, servent à la lisibilité et mettent en valeur les divers éléments de l’image. 12

- tenir compte de l’organisation des formes et d’agencement harmonieux des couleurs. - tenir compte du principe de la perspective (linéaire et chromatique) - tenir compte du principe de profondeur des plans Il ne faut perdre de vue qu’un problème essentiel de l’image fixe est de transférer sur deux dimensions ce qui dans la réalité est à trois dimensions : non seulement horizontale et verticale, mais également dimension en profondeur. En d’autres termes, il faut que, toute plane qu’elle est, l’image fixe de préférence puisse restituer une impression de relief. C’est pourquoi un vaste panorama de mer ou de montagnes souvent ne donne rien et parait « plat ». Pour pallier cet inconvénient ; il est indispensable de se donner un premier plan, c'est-à-dire de composer un premier plan, c'està-dire de composer sa photo de telle manière qu’il ait le plus grand nombre possible de plans (premier plan, deuxième plan…, arrière-plan). - tenir compte du code chromatique La règle d’or au niveau de la couleur doit être la lisibilité et l’harmonie. Le créatif doit veiller à ce que la couleur du texte se détache bien sur le fond. - Tenir compte de la source lumineuse et de son orientation - La lumière peut être naturelle ou artificielle. L’éclairage de l’objet tient compte de la provenance de la source lumineuse. Sans lumière, pas d’image. La lumière ou l’éclairage peut être naturelle (soleil) ou artificielle (lampes). Elle est pour le photographe ce que les paroles sont pour l’écrivain. Elle a quatre caractéristiques principales : intensité, couleur, contraste, direction. Elle peut avoir différentes orientations possibles avec des significations spécifiques : 

Lumière ou éclairage d’en face : elle aplatit, illumine ce qui

est proche, chasse les ombres et relief et produit des images plates. 13



Lumière d’en haut (plongée) : elle écrase. Sur le visage, elle

accentue les ombres et fait disparaître le regard. Ex : le soleil de midi qui détruit le relief et diminue les couleurs. 

Lumière ou éclairage d’en bas : (contre-plongée) : Elle

inverse les ombres, produit un effet dramatique et surréaliste. 

Lumière latérale : elle sculpte. Une photo prise le matin ou le

soir, baigne dans cette lumière qui indique l’heure… 

Lumière à contre-jour : (derrière l’objet à photographier):

elle donne du relief par les ombres qu’elle engendre. Elle donne un effet de mystère, d’ambiance poétique.  Lumière focalisée : tension, drame, violence…  Lumière douce, diffusée, indirecte : joie, tendresse, détente… - tenir compte du choix du cadrage - tenir compte du choix de l’angle sous lequel on les montre : plongée, contre-plongée, premier plan, arrière-plan …

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LES REGLES OBJECTIFS Comme au niveau des images animées, l’analyse subjective tient compte des impressions personnelles. 1.2-LES IMAGES ANIMEES Les composantes de l’image animée Pour s’exprimer, chaque art dispose de moyens qui sont plus ou moins propres. L’expressivité de l’image animée dépend de nombreux facteurs appelés procédés spatiaux.

1.2.1. CADRAGE : LES VALEURS DE PLAN ou PROCEDES SPATIAUX L’opération de prise de vue découpe dans la réalité un cadre rectangulaire. L’opérateur choisit l’objet à filmer et l’ordonne à l’intérieur de ce cadre pour en dégager une impression de beauté et des effets dramatiques. Les choix du réalisateur au niveau de l’immense spectacle offert par le monde sont, au niveau du film, les cadrages et des plans différents. Le cadrage et les plans vont justement supprimer ce qui est inutile. Il n’y a pas de plan sans cadrage, comme il n’y a pas de cadrage sans plan. Le cadrage est la façon dont le photographe ou le cadreur compose dans le viseur l’image à photographier, à filmer. C’est également l’opération dont la finalité est de déterminer le champ visuel enregistré par la caméra ou l’objectif de l’appareil photo. C’est le sujet qui impose le cadrage au photographe ou au cadreur. Il peut être horizontal, vertical ou oblique. Un plan est la plus petite unité d’un film ou d’un spot publicitaire dont la durée est variable. Un plan c'est la portion de film comprise entre le début et la fin d'une prise de vue. 16

Il existe différents (types ou tailles) de plans de cadrage.  LES PLANS LIES AU DECOR

 PG ou Plan Général ou grand ensemble : Il montre une large fraction de l’espace. Il situe les lieux de l’action mais aussi les relations du sujet et de l’espace.  PE ou plan ensemble : Il présente lui aussi une large fraction de l’espace et du décor. Son intérêt est de montrer le sujet principal en situation dans le décor, mais il reste généralement secondaire. C'est le plan de l'exposition par excellence. Les plans d'ensemble sont souvent utilisés comme introduction ou comme conclusion d'un film, reportage... car ils permettent de situer le cadre de l'œuvre (de même que dans un texte, l'introduction va souvent du général vers le particulier, et la conclusion rouvre vers le général).  PDE ou plan de demi- ensemble Il ne couvre qu'une partie du décor ou de l'action. Il concentre l'attention sur un groupe bien particulier.

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 LES PLANS LIES AU PERSONNAGE

 TGP ou Très Gros Plan Il cadre une position du sujet « les mains ou les yeux » et met l’accent sur un détail des traits du visage. Insiste sur de petits détails sign...