Cours magistraux - L1 - Introduction à l\'histoire PDF

Title Cours magistraux - L1 - Introduction à l\'histoire
Course Licence 1 STAPS
Institution Université de Nantes
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Séquence 1 : Qu'est-ce que le sport ? Introduction Comment définir le sport ? Le sport est-il vieux comme le monde ?

Tradition ou

modernité ? Introduction Comment définir le sport ? Le sport est-il vieux comme le monde ? Tradition ou modernité ? A quoi sert le sport ? Conseil : OBJECTIFS :   

Comprendre l'intérêt de l'histoire du sport Connaître les points de vue des historiens sur l'origine du sport (tradition / modernité) Être en mesure de proposer sa propre définition du sport et de l'argumenter en prenant appui sur des auteurs

Exemple : Est-ce du sport ? 

Les jeux de table : poker, bridge, échecs, etc.

Ici, l'appartenance à la catégorie des sports se discute du point de vue de l'activité physique. L'argumentaire de la fédération d'échecs s'emploie à la prouver afin de bénéficier d'une reconnaissance ministérielle...et de subventions 

Les pratiques d'entretien : randonnée et marche, step, aquagym, etc.

Ici, c'est la notion de compétition qui est discutée, la simple activité physique ne suffisant pas pour être considérée comme sport. Néanmoins, un grand nombre de pratiques d'entretien ont peu à peu développer des formes compétitives. 

Les jeux traditionnels : soule, boules, palets, etc.

Concernant les jeux traditionnels, le décalage avec notre culture contemporaine tend à exclure ces pratiques de la catégorie des sports. L'aspect local ou l'absence de standardisation sont autant de freins à la reconnaissances des jeux traditionnels en tant que sports.Définir le sport : un vrai casse-tête

Définir le sport : un vrai casse-tête Il existe encore un large flou juridique autour de la notion de sport. Par exemple, en France, les échecs sont aujourd'hui reconnus comme sport par le ministère alors que le bridge ou le poker ne le sont pas. 1. Quelques définitions La manière de définir le sport peut être extrêmement large (simple activité physique) ou plus étroite (compétition, règlement, institution).Terret 2010 

Jean-Marie BROHM, Sociologie politique du sport, 1976

« (...) un système institutionnalisé de pratiques compétitives à dominante physique, délimitées, codifiées, réglées conventionnellement dont l'objectif avoué est, sur la base d'une comparaison de performances, d'exploits, de démonstrations, de prestations physiques, de désigner le meilleur concurrent (le champion) ou d'enregistrer la meilleure performance (record) » L'auteur met ici l'accent sur le rôle de l'institution et pointe déjà les "dérives" supposées du sport comme conséquences logiques. 

Pierre de COUBERTIN, Pédagogie sportive, 1922

« (...) le culte volontaire et habituel de l'effort musculaire intensif, appuyé sur le désir de progrès et pouvant aller jusqu'au risque » Pierre de Coubertin, grand défenseur du sport moderne, s'engage dans une définition qui pointe l'aspect rationnel du sport, le différenciant alors des simples jeux. Le sport est pour lui fondamentalement moderne. 5Donald GUAY, La culture sportive, 1993 « (...) une activité physique compétitive et amusante, pratiquée en vue d'un enjeu selon des règles écrites et un esprit particulier, l'esprit sportif, fait d'équité, de désir de vaincre et de loyauté » Définition assez large qui exclue néanmoins les jeux ancestraux par la nécessité de posséder des règles écrites. 

Pierre PARLEBAS, Contribution à un lexique commenté en science de l'action motrice, 1981

« (...) l'ensemble des situations motrices codifiées sous formes de compétition et institutionnalisées » Définition très classique. 2. Une activité physique avant tout Chaque définition met en avant le fait que le sport nécessite avant tout une activité physique. Pourtant, le CIO accepte dans ses rangs des pratiques comme les échecs. Depuis la fin du XXe siècle, la frontière entre activité physique et activité mentale s'efface (stress, concentration, etc.) En 2005, L'Ukrainien Ruslan Ponomariov avoua qu'il avait perdu près de 5 kg pour atteindre la finale de la Coupe du Monde ! Il existe une fédération internationale des "sports d'esprit" : l'IMSA (International Mind Sports Association) qui a récemment reconnu le poker. Une réflexion est d'ailleurs en cours au niveau du CIO pour intégrer le poker, déjà reconnu comme "jeu d'habileté". 3. La compétition Beaucoup d'auteurs posent la question de la compétition comme une condition indispensable pour définir le sport. Le sport serait compétitif ou ne serait pas. Cela exclurait alors les pratiques libres comme la randonnée, les pratiques d'entretien, certaines pratiques urbaines, etc. Cependant, depuis les années 1970-1980, de nombreuses activités dites "libres" car non compétitives et sans fédération, se transforment pour donner naissance à des compétitions organisées. C'est le cas de l'escalade, des pratiques de glisse (surf, freeride, etc.) et des pratiques urbaines (parkour, skateboard, etc.). La frontière est donc,

une fois de plus, difficile à cerner. Exemple : La mise en place des compétitions d'escalade en France en 1985 donne lieu au "Manifeste des 19" rejetant l'idée de compétitions Edlinger et Berhault 1985. Voilà dix ans que l'escalade libre se développe en France. Objet de moqueries au début, elle constitue aujourd'hui la règle du jeu pour la majorité des grimpeurs. 1985. Différentes compétitions sont prévues en France, certaines organisées par des associations, d'autres par des entreprises commerciales, pour autant, toutes sont sponsorisées. Certains se réjouissent de cette évolution, d'autres non. Nous formons partie de cette seconde catégorie. Nous, c'est-à-dire tous les grimpeurs qui, depuis que nous avons lu et approuvé ce texte, l'avons signé. Personnes qui durant toute l'année investissons notre temps, notre énergie et aussi notre argent pour nous entraîner et grimper. L'objectif de ce texte n'est pas d'être une analyse des causes qui ont mené à la compétition (ce qui ne serait pas très démocratique), ni de dénoncer un responsable, sinon que de traiter des possibles et probables conséquences d'une évolution future. Il est faux de croire que la majeure partie des grimpeurs considérée comme faisant partie de l'élite est favorable et disposée à participer aux compétitions futures. Ce manifeste démontre le contraire. Certains sports comme le football ou le tennis n'existent qu'à travers la compétition, qui est leur seule raison d'être. Mais l'essence de l'escalade est autre. Sa finalité est et doit rester une recherche de la difficulté technique et la recherche d'un objectif chaque fois plus ambitieux. Cela induit une contradiction avec la compétition. Soyons réalistes. Nous pouvons imaginer une compétition basée sur la difficulté pure, mais les contraintes du support sont très diverses. Pour être spectaculaires, les compétitions d'escalade doivent avoir un système d'évaluation compréhensible par tous. D'un autre côté, le problème de tout sport, comme l'escrime et le judo, est qu'il est visuellement trop complexe. Le seul paramètre compréhensible est la vitesse et le verdict du chronomètre. L'escalade se transforme alors en quelque chose qui ressemble au ski alpin : un circuit professionnel avec une monopolisation des sites naturels de pratique plus que préoccupante. Quant aux compétitions basées sur la compétition pure, que nous apportent-elles de plus ? Elles montrent quels sont les meilleurs grimpeurs ? Pas moins, parce que l'escalade moderne est trop complexe (libre, à vue, flash, solo) pour émettre un jugement définitif. En réalité, il existe dans l'escalade une sorte de compétition induite (argument principal de ceux qui sont en faveur des compétitions) en plus de la recherche d'une certaine reconnaissance au travers des revues spécialisées. Et alors ? Grâce à cela, il y a eu des progrès fantastiques réalisés ces dernières années. Il serait plus correct de parler d'émulation. Évidemment, il peut y avoir des tensions entre les grimpeurs. Mais elles sont de toute façon inévitables, et ce manifeste, signé par des grimpeurs du Nord et du Sud, montre qu'il est possible d'arriver à un accord sur les principaux arguments. Peut-être que cette vision des choses est un peu individualiste. Mais c'est la vision d'une escalade qui refuse certains modèles de notre société et s'oppose à tous les sports chronométrés, arbitrés, officiels et trop institutionnalisés. L'escalade à temps complet implique un sacrifice et peut-être une certaine marginalité. Mais cela implique également une aventure, une découverte, un jeu pour lequel chacun fixe ses règles. Nous ne voulons pas d'entraîneurs ou de sélectionneurs, parce que l'escalade est avant tout une recherche personnelle. Si personne ne réagit, les compétitions, conçues et organisées pour une minorité, peuvent rapidement et avec trop de facilité devenir la référence absolue. Demain, nous aurons peut-être des compétitions avec des participants munis de dossards, retransmises à la télévision. Mais il y aura aussi ceux qui continueront à pratiquer le vrai jeu de l'escalade : les gardiens d'une certaine essence et d'une certaine éthique de l'escalade.

Exemple : Les arts martiaux

Le judo, par exemple, lorsqu'il est crée par Jigoro Kano en 1882, n'est pas du tout orienté vers la compétition. Il s'agit d'une forme kata, enseignée à des fins d'éducation physique et morale, en valorisant le respect de la technique juste. Le judo ne deviendra discipline olympique qu'en 1972 à Munich. 

Définition : Une définition plus large

Au-delà de la compétition, la définition du sport selon le Conseil de l'Europe (Charte Européenne du sport, 1992) englobe d'autres objectifs permettant d'élargir la notion de sport aux pratiques libres ou d'entretien. « formes d'activités physiques qui, à travers une participation organisée ou non, ont pour objectif l'expression ou l'amélioration de la condition physique et psychique, le développement des relations sociales ou l'obtention de résultats en compétition de tous niveaux » 

Complément : La question du règlement

D'une certaine manière, le paramètre que représente la compétition est fortement lié à la question du règlement. En effet, la compétition moderne exige la présence d'un règlement clair et précis qui garantit l'égalité des chances entre les pratiquants. La constitution d'un règlement est l'étape incontournable pour que des sports dits "libres" prennent une forme compétitive. C'est le cas de l'escalade ou du surf par exemple. L'écriture d'un règlement permet d'envisager une pratique universelle du sport et l'existence de compétitions internationales, en lien avec l'émergence d'instances mondiales même si des particularités locales perdurent, comme en basket-ball, entre la NBA et la FIBA

4. L'institutionnalisation Selon bon nombre d'auteurs, le sport est par essence institutionnalisé, c'est à dire qu'il est organisé par des instances officielles, avec un règlement universel, des arbitres, et géré par des fédérations. Les pratiques dites "libres" ou "autonomes" ne seraient alors pas considérées comme des sports. Mais lorsque ces pratiques commencent à mettre en place des compétitions, elles se dotent en même temps d'instances officielles pour les organiser... On observe donc le même phénomène que pour la compétition. Ce paramètre de l'institutionnalisation pourrait exclure les jeux traditionnels comme les jeux bretons ou la soule. Si jusqu'au milieu du XXe siècle, ces pratiques n'étaient pas liées à des institutions, leur sauvegarde semble passer aujourd'hui par la création de fédérations, c'est le cas de la FALSAB, créée dès 1930 pour les jeux et sports bretons. Le cas des sports urbains Le parkour ou le street golf face à l'enjeu de l'institutionnalisation 5. A retenir Finalement, sous le terme "sport", chacun peut mettre ce qu'il veut ou presque ! On peut néanmoins retenir trois éléments qui organisent les définitions du sport, au-delà des trois paramètres présentés : 

 

Une définition très large permet d'inclure dans les sports l'ensemble des pratiques physiques, des jeux d'esprit, des jeux traditionnels ainsi que des pratiques d'entretien physique. Une célèbre enquête de 1988 sur la pratique sportive des français a même choisi de définir le sport comme ce que les personnes considéraient être du sport (marche, vélo par exemple) La première frontière concerne les pratiques dites "de loisir" et particulièrement les activités d'entretien physique (step, aquagym, musculation, footing, etc.). L'absence de compétition et de règlement précis fait que certains ne considèrent pas réellement ces pratiques comme des sports. La seconde frontière est la différence entre sport et jeux. Alors que certains défendent l'idée que le sport est fondamentalement moderne (et donc né avec la modernisation industrielle de l'Europe au milieu du XIXe siècle), d'autres considèrent que le sport n'est qu'un jeu comme un autre. C'est cette question que nous allons désormais creuser.

Des jeux et des sports « Il ne suffit pas de pratiquer des exercices physiques, fût-ce sous forme de compétition ludique, pour "faire du sport". Le sport exige autre chose qu'une pratique ou que le simple désir de jouer ». Pierre de COUBERTIN, 1902 « Le sport est à notre société actuelle ce que les jeux de Bruegel et de Rabelais furent à la société de la Renaissance » Pierre PARLEBAS, 1981

F. Rabelais (Gargantua, 1532) et P. Bruegel (Jeux d'enfants, 1560)

Le bâton merdeux (P. Bruegel, détail)

1. Panorama des jeux 1.1. Les jeux primitifs 1.1.1. Les jeux précolombiens Exemple : Le pok ta pok

Le Pok Ta Pok est un jeu qui date de plus de 3000 ans. Il était joué par les Mayas puis les Aztèques. Il s'agit d'un jeu rituel et symbolique avant tout qui avait lieu au cours de cérémonies religieuses : le chef de l'équipe perdante était sacrifié pour les dieux.

Complément Site web à visiter : www.ballgame.org

1.1.2. Le sport : un rite sacré ? Bernard Jeu, Analyse du sport, 1987 « Dans le sport, il est indéniable qu'il y a du sacré. » Bernard Jeu analyse le sport comme une résurgence de rites sacrés qui trouvent leurs racines au plus profond de l'humanité. D'une certaine manière, le sport permet de « rejouer inlassablement le scenario de la création du monde, tel que cette création du monde étaient représentée dans les religions primitives » . En mettant en avant le rôle central de l'émotion, de la passion, de la violence au cœur du sport, il porte un regard sur le champion, la compétition, le spectacle mais aussi l'organisation du sport :    

La compétition se fonde sur une mort symbolique (défaite) qui rejoint des rites de passages Fermeture de l'espace (stade) et du temps (éternel recommencement des saisons sportives) La ligne de symétrie du terrain de sport rejoint la ligne de partage entre monde des vivants et monde des morts La balle est une ombre, un double, une âmeetc.12

Bernard Jeu, "La contre-société sportive et ses contradictions", Esprit, octobre 1973 « Tout se passe comme si le sport constituait une parenthèse tribale en plein cœur du monde industriel »

1.2. Les jeux grecs antiques 1.2.1. Jeux grecs

On retrouve trace de pratiques "sportives" chez les grecs dans l'Antiquité vers 1500 avant J-C. Ces pratiques sont liées à des rites funéraires ou des rites d'initiation. On y retrouve des courses de chars, des activités de combat (boxe, lutte, combat en armes), des lancers (javelot, disque, poids) et du tir à l'arc. Même si la fonction de divertissement existe réellement, c'est avant tout la fonction rituelle qui organise ces jeux. La remise des différents prix est d'ailleurs liée au deuil et au rite funéraire.

Exemple : Les jeux olympiques Les jeux olympiques seraient nés en 776 avant J-C. Ils se déroulent à Olympie en l'honneur du dieu Zeus. Il existe parallèlement d'autres jeux en Grèce Antique comme les jeux pythiques à Delphes en l'honneur d'Apollon. Les jeux Olympiques, les plus anciens et les plus prestigieux, permettent de récompenser les meilleurs athlètes dans des épreuves variées (course, combat, lancer, saut). L'athlète représentant un idéal, sa victoire est largement honorée et rétribuée. Le caractère religieux, sacré, est primordial ; il se retrouve au niveau du calendrier, du lieu de compétition, des épreuves, des récompenses et des cérémonies diverses. 1.2.2. La Grèce, berceau du sport ? 

Un culte du corps

La paideia (l'éducation en Grèce) ne délaisse pas le corps. Platon voit dans la force et la beauté de l'athlète, l'accomplissement de son âme. Ce culte du corps explique en partie la présence d'exercices corporels dans la Grèce

antique : 

Une légende perpétuée

La valeur de référence accordée à la Grèce antique va conduire de nombreux acteurs, dont Pierre de Coubertin, à y puiser une inspiration pour développer la pratique physique. Dans cette perspective, la logique de l'Olympisme va multiplier les références d'ordre mythique, à l'image de la légende du marathon. Cette référence aux Jeux grecs est encore aujourd'hui largement mise en avant afin de renforcer le prestige des JO modernes (cf. vidéo ci-dessous)

1.3. Les jeux romains antiques 1.3.1. Les jeux romains Les jeux romains sont nés plus tardivement et sont réellement instaurés à partir du VIe siècle avant J-C, notamment suite à la construction du Circus Maximus, grand stade pouvant accueillir 150 000 spectateurs. Au-delà des pratiques athlétiques, on retrouve dans les jeux du cirque ("ludi circenses") les fameuses courses de chars. C'est sous l'Empire (à partir de 27 avant J-C) que les jeux se développent et deviennent un véritable pilier de la société romaine. Les combats de gladiateurs et quelques jeux de ballon y seront alors intégrés. En 532, une révolte a lieu à Constantinople suite à une course de chars à l'Hippodrome. Les factions des bleus et des verts se liguent contre l'empereur Justinien. Les hippodromes ou cirques étaient, au-delà du spectacle, des lieux de rassemblement du peuple. « Rome est tout entière au cirque » (Pline le Jeune, 100)

1.3.2. Rome : l'origine du sport-spectacle ? Jean-Paul Thuillier, 2004 « Il faut bien dire que le sport-spectacle moderne est né d'une certaine façon dans la Rome antique, et que les courses de chars étaient une passion planétaire, à l'instar du football contemporain... » L'analyse de Jean-Paul Thuillier 1996 est claire : le sport contemporain ressemble en de nombreux points au sport de la Rome antique.    

Développement d'un spectacle sportif Organisation des équipes autour d'un "staff" Culte du champion et vedettariat Forte présence de l'argent et de ses dérives 1.4. Les jeux médiévaux 1.4.1. Des tournois à l'escrime moderne

Sous la Renaissance et l'Ancien Régime, les jeux deviennent l'apanage de la société de cour : 1

Jeux Renaissance 1.4.2. Les jeux traditionnels / jeux régionaux Exemple Les jeux traditionnels sont des jeux locaux actifs, à caractère récréatif, faisant appel à l'adresse physique (motrice), la stratégie, la chance ou à une combinaison de ces trois éléments :        

Jeux de balle et ballon Jeux de boules et de quilles Jeux de lancer (où on lance des objets) Jeux de tir (où on lance des projectiles avec un instrument propulsif) Jeux de combat et joutes Jeux d'animaux Jeux de locomotion Acrobaties

1.4.3. Les origines traditionnelles du sport moderne Jean-Jules Jusserand, Les sports et jeux d'exercice dans l'ancienne France, 1901 « Les exercices athlétiques sont à la mode aujourd'hui en France ; ce n'est pas une mode nouvelle, et ce n'est pas une mode anglaise, c'est une mode française renouvelée » Dès 1901,J.-J. Jusserand va chercher à montrer que le sport moderne n'est pas vraiment né en Angleterre à la fin du XIXe siècle. Ce républicain, membre de l'Alliance Française, tente de prouver que le sport anglais s'inscrit dans la filiation des jeux traditionnels français. Il développe alors trois exemples de pratiques :   

La soule, ancêtre du football et du rugby La paume, ancêtre du tennis La crosse, ancêtr...


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