Cours magistraux - Psychologie clinique et psychopathologique PDF

Title Cours magistraux - Psychologie clinique et psychopathologique
Author Amandine Maitre
Course Psychologie Clinique
Institution Université Côte d'Azur
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Summary

Licence 1
Professeur André QUADERI
Klein, Winnicott, Dolto, Lacan, Rogers, Carences élaboratives, Deuil et mélancolie......


Description

Psychologie clinique & psychopathologique Technique et méthode La psychanalyse 

Cette thérapeutique se fonde sur l’idée que les représentations inconscientes – ou mieux, l’inconscience de certains processus psychiques – sont les causes immédiates des symptômes morbides.

Inconscient  Veut dire résistance à venir au conscient du fait d’un processus de refoulement.  Refoulement de la pensée sexuelle…  Et que l’analyste soit apte à recevoir cette levée du refoulement Exemple : les TOC viennent de l’inconscient. Freud : pensée sexuelle  libido = pulsion énergétique

La méthode et ses indications A partir du texte de la psychothérapie S.Freud (technique psychanalytique) Libre association 

De 1904 – 1919 

La psychothérapie est un traitement psychique (non médicamenteux) des affections mentales. Le recours à la relation médecin malade en constitue la technique de base.

Le début de la technique… L’hypnose  La suggestion est le premier élément constitutif de la relation au patient.  Cette suggestion peut tout aussi être une résistance au traitement  Le maniement de cette influence est la base même de la technique analytique. L’hypnose Freudienne n’a plus rien à voir avec les techniques d’hypnose actuelles.

Hypnose/ suggestion  Per via di levarre : sculpture/ suggestion de l’’hypnose/ sculpte les comportements du patient par force.  Ne s’occupe pas des forces psychiques en présence  Sous-estime la résistance et l’attachement du patient à sa maladie… et sa lutte contre son rétablissement. La catharsis de Breuer (= effet de décharge, n’a pas un effet thérapeutique à long terme.)  La détermination directe du facteur ayant provoqué l’apparition du symptôme  L’effort systématiquement poursuivi pour reconstituer les processus psychiques impliqués  Amener à se décharger grâce à une activité consciente

Hypnose et après hypnose  

Les buts que l’on cherchait alors à atteindre étaient le rappel du souvenir et l’abréaction Après l’hypnose : deviner, d’après les associations libres du patient, ce dont il n’arrivait pas à se souvenir. (Freud découvre la libre association = le patient parle et le psychologue l’induit le moins possible mais il faut d’autres méthodes complémentaires.)

La relation Clefs pour comprendre la technique analytique : le savoir du médecin est inefficace dans la compréhension de la pathologie du malade Clef de toutes les thérapies = la confiance. En psychanalyse, cela s’appelle le transfert. 

La relation inverse le processus de savoir 

Le savoir s’inverse, il bascule du côté du patient. Une plaie s’ouvre, celle de la parole difractant le savoir médical.

Le temps PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PSYCHOPATHOLOGIQUE - SEMESTRE 1

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Conséquences de la relation et du basculement du savoir : le temps de la cure dépend des capacités de verbalisations et de symbolisation du patient. Méthode analytique : - Remise en cause des modèles de pensée - Créativité = art, musique, danse… 

Techniques et méthodes Techniques : outils conceptuels permettant (favorisant) l’acte analytique Freud préconise de ne pas entamer la cure immédiatement, mais de laisser quelques semaines s’écouler pour évaluer les indications et contre-indications possible, diagnostic : essai préliminaire  Méthode : ensemble de concepts permettant le déroulement de la cure analytique Relaxation, méditation, etc… Pluralité des méthodes 

Diagnostic 

Freud insiste sur cet aspect préliminaire pour effectuer le diagnostic : (en se trompant sur le diagnostic) « le psychanalyste a commis une bévue d’ordre pratique, en causant beaucoup de dépenses inutiles, il discrédite sa méthode de traitement »

Technique et méthode riment avec éthique 

En cas d’erreur de diagnostic, le médecin est dans l’impossibilité de tenir sa promesse de guérison

Indications – contre-indications 1904  Contre-indication : absence de demande (sollicitation de l’entourage)  Contre-indication lorsque l’on demande des effets rapide : anorexie hystérique.  Les psychoses, les états confusionnels, les mélancolies profondes, l’âge des malades (plus de 50 ans) Absence de demande ≠ de vouloir, auront de la souffrance La demande peut-être informelle (autisme, Alzheimer) Pas à prendre au sens littéral

Indications (1904)  Une bonne éducation, des sujets jeunes… En 1904, l’espérance de vie était de 50 ans. Les personnes approchant la 50aine n’était pas pris en thérapie

Technique de l’époque (nostalgie) Une séance quotidienne, les dimanches et jours de fêtes légales exceptés, c’est-à-dire environ 6 séances par semaine, d’une heure ou plus selon les cas Maintenant : s’inscrit sur plusieurs années avec des séances plus courtes  « Quelle sera la durée du traitement ? Combien de temps vous faut-il pour me débarrasser de mes souffrances ? »  Sa réponse ressemble à celle d’Esope dans la fable du voyageur qui l’interroge sur la longueur du chemin. « Marche », ordonne-t-il et il explique que pour calculer la durée du voyage, il faudrait connaître le pas du voyageur. Pour ces cas post-traumatique, en 5 à 10 séances on observe une rémission 

Une autre époque 

« Il est en fait à peine possible d’indiquer par avance la durée éventuelle d’un traitement »

Précautions : éthique ?  Prévenir sur le temps  Attirer son attention sur les difficultés, les sacrifices Difficile, même pour le psychologue, de demander au patient de parler de scènes difficiles.

Mais la cure Suit une méthode totalement inférée par la parole et donc ne peut pas préciser quel symptôme cédera Le symptôme étant une formation de l’inconscient, il existe pour une fonction, le supprimer n’est pas supprimer la fonction… un autre symptôme apparaîtra Psychanalyse= thérapie par la parole  

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Donc la réussite de la cure Dépend de la confiance non pas du patient dans l’analyste ni dans celle de l’analyste dans le patient… mais bien de la liberté de la parole… Réussite= liberté de la parole/ de tout dire 

Le cadre Le divan, l’analyste derrière… -En psychanalyse le corps est parlé -L’adresse de la parole n’est pas exactement incarnée -La libre association n’est pas induite par l’analyste Le cadre est souvent un cliché. Freud allongé les patients pour l’hypnose. 

La méthode amène le transfert  Elle-même, tout comme les techniques deviennent objets à part entière de la problématique de la cure  Refus de s’allonger, longueur de l’analyse, disponibilité du patient… Le transfert devient un outil pour guérir le patient

La méthode amène la parole 



« Une chose encore avant que vous commenciez. Votre récit doit différer, sur un point, d’une conservation ordinaire. Tandis que vous cherchez généralement, comme il se doit, à ne pas perdre le fil de votre récit et à éliminer toutes les pensées, toutes les idées secondaires qui gêneraient votre exposé et qui vous feraient remonter au déluge, en analyse vous procéderez autrement. Vous allez observer que, pendant votre récit, diverses idées vont surgir, des idées que vous voudriez bien rejeter parce qu’elles ont passé par le crible de votre critique. Vous serez tenté de vous dire : « Ceci ou cela n’a rien à voir ici » ou bien « telle chose n’a aucune importance » ou encore « c’est insensé et il n’y a pas lieu d’en parler ». Ne céder pas à cette critique et parlez malgré tout, même quand vous répugnez à le faire ou justement à cause de cela. Vous verrez et comprendrez plus tard pourquoi je vous impose cette règle, la seule d’ailleurs que vous deviez suivre. Donc, dites tout ce qui vous passe par l’esprit. Comportez-vous à la manière d’un voyageur qui, assis près de la fenêtre de son compartiment, décrirait le paysage tel qu’il se déroule à une personne placée derrière lui. Enfin, n’oubliez jamais votre promesse d’être tout à fait franc, n’omettez rien de ce qui, pour une raison quelconque, vous parait désagréable à dire »

Pathologie et adaptabilité de la méthode  

Phobie : impossibilité de verbaliser, grande angoisse Aide à l’interprétation faisant descendre le niveau d’angoisse permettant une verbalisation

Tout ce qui advient dans la cure 

N’échappent jamais la problématique du patient… la technique permet son apparition, la méthode, son interprétation…

Freud 



Lors de la première séance, un jeune et spirituel philosophe aux goûts artistiques exquis se hâte d’arranger le pli de son pantalon. Je constatai que ce jeune homme était un coprophile des plus raffinés, comme il fallait s’y attendre dans le cas de ce futur esthète. Une jeune fille, en s’allongeant, se dépêche de recouvrir de sa jupe ses chevilles visibles, révélant ainsi ce que l’analyse ne tarde pas à découvrir : ses tendances exhibitionnistes et la fierté narcissique que lui inspire sa beauté corporelle.

La méthode instaure la parole 

Qui crée le transfert… Qui n’est abordé jamais au début de la cure

Interprétation 

Le moment où nous devons commencer à interpréter les dires du patient

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 Jamais sans le transfert Transfert = supposer à son analyste un savoir que nous n’avons pas sur nous-même

Technique analytique (début) 

Le traitement psychanalytique était implacable, épuisant. Le patient devait tout dire de lui-même et le médecin se bornait à l’éperonner sans cesse.

Puis 

A partir des paroles du patient, l’analyste se livre à un travail de déduction et fait part au patient de ce qu’il a déduit et, d’autre part, le patient retravaille ce que lui a dit le médecin Pour… Une levée des résistances

La méthode 

Evolue du désir de la suppression des symptômes par la catharsis, pour l’analyse des complexes sous-jacents aux symptômes, pour ensuite lever les résistances du patient

Où l’on se rend compte 

Que les liens entre la méthode et la théorie sont conjointes notamment dans les errements

Symbolisme Le recours au symbolisme de Freud : monter un escalier renvoi à la signification du coït… Recouvre en fait l’incomplétude de la théorie du moment. Le symbolisme marque toujours une pauvreté conceptuelle. Pas de symbolisme 

De plus  

Verbaliser au patient ses propres associations incitent au recours aux symboles, mais aussi à travailler les résistances crées par les associations de l’analyste De plus l’analyste doit se porter aussi sur le contre transfert

Freud  « nous ne distinguions presque plus, à ce sujet, ses connaissances des nôtres » Co construction : produit des effets thérapeutiques inconscients

Souvenirs 

Lorsque le patient vient à parler de tous ces faits oubliés, il omet rarement d’ajouter : « A vrai dire, je n’ai jamais cessé de savoir tout cela, mais je n’y pensais pas. »

Souvenir écran  Amnésie infantile se trouve totalement contrebalancée par ces souvenirs écrans  Contiennent non seulement quelques éléments essentiels de la vie infantile, mais encore tout l’essentiel Le souvenir a été chargé d’émotions différemment pour chaque personne. Amnésie infantile est souvent signe d’agression

Remémoration/ oubli L’ensemble des fantasmes, des idées connexes et des émois, doit être considéré à part dans son rapport avec l’oubli et la remémoration L’oubli et la remémoration peut être différente après une agression (oubli de l’agression ou se rappelle dans les moindres détails) 

La fonction de l’oubli « Oubli » consiste surtout en une suppression des liens entre idées, une méconnaissance des conclusions à tirer et une isolation de certains souvenirs. On oubli pourquoi on souffre mais la souffrance est toujours présente (comme avec les TOC) 

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La notion de Fantasme et d’oubli 

Les incidents survenus dans la toute première enfance, avant que le patient ait été apte à les comprendre, mais qui ont été ultérieurement interprétés et compris

Souvenir et acte Incidents survenus dans la toute première enfance, peuvent être en lieu et place d’une interprétation seulement traduit en acte.  Compulsion à la répétition : L’on finit par comprendre que c’est là sa manière de se souvenir Les comportements du malade peut être une trace d’un trauma. 

La répétition  Le patient cède à la compulsion à la répétition qui a remplacé l’impulsion au souvenir :  Dans son rapport à l’analyste mais aussi dans sa vie de tous les jours On peut planifier la répétition en en planifiant la portée

Résistance transfert et répétition  La résistance sera grande, plus la mise en actes (la répétition) se substituera au souvenir Plus l’amnésie est importante, plus la résistance est grande

Le moteur de la cure La souffrance qui sous tend la demande du patient Mais il existe un bénéfice secondaire de la maladie… et c’est dans la répétition dans la cure que la problématique peut être analysée  Rien ne peut advenir dans la cure analytique, si le patient par la parole ne mobilise des affects, des énergies transférées dans la relation.  Alors ce qui s’analyse c’est la relation On peut guérir sans que le patient ne parle du trauma (avec l’EMDR)  

Afin de maintenir sur le terrain psychique (la parole) Les impulsions que le patient voudrait transformer en actes, L’analyste : entreprend grâce au travail de la remémoration, à « liquider » ce que le patient voudrait décharger par une action Le transfert  

Autorité et foi  

Le surcroît d’autorité rend compte en réalité d’une société paternaliste, fondé sur la loi (le travail notamment) Dans notre post modernité… toutefois avec un bon marketing

Formation de l’analyste  Au maniement de la relation et donc de ses propres résistances….  Une formation est donc obligatoire qui la rend complexe par l’inversement du savoir Empathie, reformulation, prise de distance. Arriver à se taire est complexe et s’apprend.

L’analyste : après les résistances Donner un nom à la résistance, on ne la fait pas pour cela immédiatement disparaître -Perlaboration : amener par la règle fondamentale à la répéter par la parole, c’est par ce biais là que la thérapeutique peut apparaître. Il faut comprendre la résistance 

Savoir et formation

PS

C’est moins ce que sait l’analyste

OGIQ

Plus sa capacité à laisser

Le savoir advenir chez le patient

ERI 5

Le résultat de la cure peut être 

La voie de la réconciliation du malade avec le refoulé se trouve ainsi frayée dès le début o S’y adjoint une certaine tolérance à l’égard de l’état morbide

Sigmund Freud « Tant que nous n’avons rien compris nous n’avons pu non plus rien réaliser. »

L’avenir d’une (dé)illusion  L’aliénation du sujet au désir de l’autre, aux pulsions inconscientes…  L’analyste ne peut donc être autre chose que combattu… Les auteurs, les cliniciens et les autres… Sandor FERENCZI (1873 – 1933) Psychiatre et psychanalyste hongrois  Né en Hongrie, issu d’une famille de Juifs polonais émigrés  Sandor Ferenczi fut non seulement le disciple préféré de Sigmund Freud, mais aussi le clinicien le plus doué de l’histoire du freudisme. C’est sous son impulsion que l’école hongroise de psychanalyse, dont il fut le premier animateur, donna naissance à une prestigieuse filiation d’artisans du mouvement, parmi lesquels Melanie Klein, Geza Roheim et Michael Balint.  L’œuvre écrite de Ferenczi est composée de très nombreux articles, rédigés dans un style inventif et toujours en prise sur la réalité. Grand épistolier, Ferenczi est également l’auteur d’un Journal clinique publié en 1969.  En 1908, il découvre l’existence du contre-transfert en expliquant à son interlocuteur sa tendance à considérer les affaires du malade comme les siennes propres.  Deux ans plus tard, Freud conceptualise la notion pour en faire un enjeu essentiel dans la situation analytique.  Entre les deux hommes, l’échange épistolaire a donc pour fonction de faire surgir de nouvelles problématiques qui servent ensuite à nourrir la doctrine commune.  Plus intuitif, plus sensuel et plus féminin, Ferenczi cherche dans la psychanalyse le moyen de soulager la souffrance de ses patients. Il est donc moins attiré par les grandes hypothèses générales que par des questions techniques que Freud. Premier à prendre les schizophrènes et les stress post-traumatique en thérapie. Michael BALINT, né Mihaly Bergsmann (1896 – 1970) Médecin et psychanalyste anglais  Né à Budapest dans une famille de la petite bourgeoisie juive, fils d’un médecin généraliste qui avouait sa déception de me pas avoir pu accéder à une spécialisation  Comme de nombreux juifs hongrois dont les ancêtres avaient adopté des noms allemands, il décida à la fin de la guerre de se « magyariser » pour affirmer ainsi son appartenance à la nation hongroise. Il prit donc le patronyme de Balint.  Nouvelle technique : le case work. Il s’agissait de commenter et d’échanger des récits de cas au sein de groupes composés de médecins et de psychanalystes. Cette expérience donna naissance à ce qu’on a appelé les groupes Balint. Malgré leur séparation en 1953, Michael et Enid continuèrent à travailler ensemble.  Les groupes Balint permirent par ailleurs d’étendre la technique psychanalytique à une meilleure compréhension des relations entre les médecins et les malades, notamment sur le terrain hospitalier, dans les services de pédiatrie et de médecine générale. Ils contribuèrent également à l’humanisation des deux disciplines. C’est pourquoi ils eurent un tel succès, non seulement en Grande-Bretagne, mais dans tous les autres pays. Groupes Balint = groupe de supervision des médecins ; un peu disparu maintenant. Wilfred Ruprecht BION (1897 – 1979) PSYCHOLOGIE CLINIQUE ET PSYCHOPATHOLOGIQUE - SEMESTRE 1

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Médecin et psychanalyste anglais.  Clinicien érudit et flamboyant, réformateur de la psychiatrie militaire, grand praticien des psychoses et des états-limites, W.R. Bion fut le disciple le plus turbulent de Mélanie Klein dont il rejeta le dogmatisme pour construire une théorie sophistiquée du self et de la personnalité, fondée sur un modèle mathématique et traversée de notions originales – petits groupes, fonction alpha, contenant/contenu, objets bizarres, présupposés de base, grille, etc. – qui, par certains côtés ressemblaient à celles de Jacques Lacan, son contemporain. Comme lui, il tenta de donner un contenu formel à la transmission du savoir psychanalytique en s’appuyant sur des formules et des algèbres et, comme lui aussi, il se passionna pour le langage, la philosophie et la logique, mais dans une perspective nettement cognitiviste.  Ce grand voyageur fit école non seulement en Grande-Bretagne mais au Brésil, et notamment à Sao Paulo, où il marqua profondément ses élèves. Il eut dans sa jeunesse le privilège d’être le thérapeute de l’écrivain Samuel Beckett (1906 – 1989), auquel il s’identifia fortement. En France, il compta quelques adeptes, parmi lesquels Didier Anzieu et André Green. Melanie KLEIN née Reizes (1882 – 1960) Psychanalyste  Melanie Klein fut le principal maître à penser de la deuxième génération psychanalytique mondiale. Elle donna naissance à l’un des grands courants du freudisme (le kleinisme) et, grâce à Ernest Jones qui la fit venir en Grande-Bretagne, elle contribua à l’essor considérable de l’école anglaise de psychanalyse  Elle transforma de fond en comble la doctrine freudienne classique et inventa non seulement la psychanalyse d’enfants mais une nouvelle technique de la cure et de l’analyse didactiq...


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