Cours sur la Nouvelle Vague PDF

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Cours sur la nouvelle vague en cours de cinéma -L2 Médiation culturelle spécialisation cinéma (S2)...

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Le 30/01 TD n°3 HISTOIRE DU CINÉMA FRANÇAIS – LA NOUVELLE VAGUE – 1946 – 1958

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La fin du réalisme poétique

Période qui héberge « la qualité française » très décrit par la cinéphile, commence au lendemain de la 2nd GM et se termine au lendemain de la 4ème République Libération ne produit pas un renouveau du cinéma, génération qui était là dans les années 30 revient dans les années 50. Borne temporelle 58 correspond à la mort de Max Ofous : cinéaste de la qualité française. Spécificité : pas de génération nouvelle, pas de génération d’après-guerre. Cinéma des années 50’s entièrement entre les mains des réalisateurs des années 30’s. Julien Duvivier (1896), René Clair (1898), Claude Autant-Lara, Marcel Carné Bresson, Becker, Clouzot, Allégret, Seul René clément signe son premier long métrage en 1946 Période qualifiée par la fin du réalisme poétique. Réalisme poétique de l’entre-deux guerres définit par trois lignes de force - dénonciation de l’ordre social - Une chronique des mœurs, satirique et/ou désabusée - Une percée lyrique Tout ce cinéma de réalisme poétique qui avait lieu avant la guerre va se terminer à partir de 1946. Pour des raisons de censure par exemple. Durant l’occupation, le réalisme poétique vire au fantastique avec l’éternel retour par exemple. Type de cinéma produit en studio+ vedettes et décors retrouvés d’un film à l’autre. Genre qui va parler en termes de mythe plutôt que de personnage et propose des fables philosophiques plutôt que de centrer dans le réel. La libération ne provoque pas de retour au réalisme. Juste après la guerre : films comme La Belle et la Bête de Cocteau en 1946 par exemple : montre que le réalisme poétique des années 30 n’est pas réapparu après la guerre. On trouve aussi des films de résistance, des fictions de libération comme La Bataille du Rail Entre une sorte de néo-réalisme et ce que l’on peut qualifier d’épopée Heinsesteinienne. Dans les autres films de l’époque, idée de films de résistance, La rose et le réséda par exemple : films avec valeur documentaire ou encore le silence de la mer de Melville en 1947  films liés à cette période en particulier.

Films qui sont très engagés aussi, en lien à la CGT, au militantisme, au syndicalisme (films sur les mineurs, Un homme marche dans la ville etc.) films assez sombres et ne plaisent pas,

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laissent perplexe le public qui n’est pas près a un constat aussi réaliste sur les classes populaires. Mais le public va suivre les quelques films de fictions qui vont retracer les faits de résistance. Nuit et brouillard : film très connu, 1950 : événement humain et cinématographique important. Films comme ça, qualifiés de fiction de libération ou résistance : petite partie de ce qui se fait à l’époque, il faut attendre 1956 et le film « la traversée de paris » pour faire grincer des dents à propos de la guerre et de l’occupation. Filiation entre les films de qualités françaises. Ton et façon particulière de faire des films auxquels va s’opposer la Nouvelle vague. Cinéma de studio : les grands films de la « qualité française » sont définis comme tel : cinéma de studio : sujet qui travaille la notion même de studio. + d’un sens. Claude Autant-Lara : Décorateur + réalisateur : conçoit des décors très stylisés. Richesse des décors, des costumes, jeu des acteurs etc. Rigidité Extrait du film : Marguerite de la Nuit, 1955, Claude Autant-Lara French Cancan, Jean Renoir, 1954 Renoir demande à Max de forcer la couleur, mettre des teintes violentes qui accrochent l’œil et l’emporte. Même si Renoir sort de la rigidité d’Autant-Lara, il y a quand même une importance du décor et de la rigueur en termes de mise en scène et de dialogue. Nécessité du décor : provoque une coupure du monde quotidien. Très stylisé. Ce décor et cette coupure entraînent le recours à des situations théâtrales avec peu de lieux, bcp de dialogues. « Cet esthétique est révélatrice de la dictature du chef-opérateur dans les années 50, comme celle de l’ingénieur son dans les années 30 ». La lumière et le travail du chef-opérateur a tendance à remplacer la mise en scène du réalisateur. Pour l’auteur de ce texte sur Cinéclub de Caen : régression de l’expression de l’auteur à une production d’artisan. Il appelle ça un cinéma de metteur en place. Un cinéma de vedettes et de scénaristes : Comme pour les réalisateurs : continuité entre avant et après-guerre, pareil pour les acteurs : Jean Gabin, Charles Vanel, Danielle Darrieux, Michèle Morgan. Assez peu de révélations d’acteurs à ce moment-là à part peut être Marine Carol par exemple qui fut une superstar dans les 50’s. Blonde, côté pinup, sexy, drôle, liberté d’expression de sa sexualité dans les films etc. Au niveau des femmes avec Simone Signoret et Martine Carol pour les femmes et en hommes : Gérard Philippe : la + grande découverte : acteur très populaire dans les 50’s. Héros du Diable au corps et de Fanfan la Tulipe Les couples auteurs/réalisateurs d’avant-guerre se reconstituent ou d’autres se reforment selon le même principe. Il y a des duos qui adaptent les films qui sont les mêmes avant et

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après-guerres. Les scénaristes : sujet de l’article de François Truffaut qui parait en janvier 1954 : Une certaine tendance du cinéma français, François Truffaut, janvier 1954, Cahiers du cinéma numéro 31 Arrêt de mort de la qualité française + Arrivé de la Nouvelle vague

Le cinéma comique du samedi soir  A partir de 1949. A l’époque, le cinéma américain écoule en France les films en retard de la période 42-45. Les spectateurs français se retrouvent à avoir les films comiques américains qui ne sont en général pas forcément considérés comme els meilleurs de la comédie américaine.

RETOUR CRITIQUE ? Le ciné-club de Caen très lié à la Cinéphilie telle qu’elle est traditionnellement définie. L’approche de cette période traduit le même point de vue que ce que propose François Truffaut, il y a très souvent dans la façon d’écrire une forme de mépris pour cette période et ses réalisateurs mais qui en fait traduit aussi ce qui se passe à l’université française, dont le point de vue correspond vraiment à celle de la cinéphilie véhiculée par les cahiers du cinéma. D’autres auteurs vont essayer, aujourd’hui, de se positionner autrement sur cette période-là. Truffaut écrit ce texte en 1954. Pour passer de l’idée de « qualité française » à « nouvelle vague » : nouvelles têtes. Pionniers : de 1945 à 1957 : films qui échappent aux schémas qualités française. Auteurs qui prennent à contre-pieds les habitudes garantes du succès qui sont le cas des films de qualités françaises : Six pionniers : - Roger Leenhardt - Alexandre Astruc, - Roger Vadim - Louis Malle - Jean-pierre Melville - Agnès Varda La Caméra stylo  Idée que le cinéma est une forme d’expression personnelle possible. Caméra : moyen d’expression, moyen d’écriture : personnel et artistique. Théorie et réalisateurs : pionniers, parrains qui vont permettre

Dans ce contexte-là, qualité française critiquée par Truffaut, Contexte de contestation théorique. Cette cinéphilie de Truffaut notamment va constituer le berceau de la Nouvelle Vague. Dans les années 50 : Ciné-clubs qui permettent de découvrir d’autres auteurs.

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Cinémathèque Henri Langlois, studio Parnasse, Salle de répertoires : studio 28, les Ursulines etc. Nouvelle vague : révolution du petit budget puisque, les critiques qui se retrouvent pour discuter de films américains passent à la réalisation et vont proposer autre chose correspondant à ce qu’ils souhaitent voir. Les critiques commencent par faire des courtsmétrages. Budget très faible, assortis de doubles bénéfices. Film rentable grâce à sa sortie en salle etc. Producteurs fournissent aux jeunes réalisateur le budget nécessaire pour filmer leur premier long-métrage. Cette réussite économique rend possible la mutation esthétique de la nouvelle vague. Contrainte de budget qui va favoriser les choix esthétiques des films. Ne pas oublier que le cinéma est une industrie même quand il s’agit de la nouvelle vague. Un cinéma de rupture Plus un ou deux films qui changent de la qualité française mais plusieurs dizaines de premiers films qui vont submerger les productions des anciens. Un effet de nombre et aussi ces œuvres sont différentes de celles qui les précèdent immédiatement. Les comédiens et tous les techniciens. Les cinéastes écrivent eux-mêmes leurs films, scénaristes disparaissent. Abandon de l’esthétique fabriqué dans les studios. Les films fondateurs Moi un Noir, Jean Rouch, 1957 Film important pour la Nouvelle vague Film commenté en voix off par le protagoniste. Film qui propose une nouvelle approche du réel et propose une nouvelle vision de la représentation cinématographique. Les Amants, Louis Malle Critique de la bourgeoisie S’éloigne vraiment de la vision classique de l’amour fou que l’on voyait dans les films précédents. Propose un ton qui modifie vraiment, en termes de représentations, le couple au cinéma Les Cousins, Claude chabroll Film assez violent, virulent, agressif. Bien et mal peu clairement établi, ambiguïté etc.

Hiroshima mon amour, Alain Resnais, 1959 Rapport entre le nouveau roman et la nouvelle pression cinématographique A bout de souffle, Jean-Luc Godard, 1960

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Synopsis de Truffaut. Récit haché : suppression de raccords techniques et dramatiques = ruptures de forme Œuvre : bouscule les habitudes du public, les habitudes des spectateurs en proposant qqchose de radical mais léger à la fois : c’est vraiment un film qui va

LES ŒUVRES DE LA MATURITÉ Jules et Jim de François Truffaut Les parapluies de Cherbourg de Jacques Demy, 1964 : celui qui rapporte le + gros succès de la Nouvelle vague et va constituer un genre à lui tout seul. Film enchanté. Cléo de 5 à 7, Agnès Varda, 1961 : en inverse des parapluies de Cherbourg : traitement très réaliste pour décrire l’angoisse d’une jeune femme qui apprend qu’elle a peut-être un cancer. Echecs économique, héritage esthétique Vraie réussite commerciale

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