Devoir Sociologie PDF

Title Devoir Sociologie
Author Mouadh Fourti
Course Sociologie de la communication
Institution Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis
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Devoir de Sociologie de la communication

Question 1 : La théorie des usages et gratification a été élaboré par Blumler et Katz en 1974 et est vu comme une manière de comprendre un phénomène en questionnant un sujet sur la manière dont il use des moyens de communications, au lieu d’utiliser d’autres moyens dans son environnement, dans le but d’assouvir ses désirs. Cette théorie est mise en place pour comprendre ce que les médias apportent comme satisfaction aux individus. Cette théorie décrit les individus comme étant actif par rapport aux médias, c’est-à-dire que l’individu va choisir le média ainsi que son contenu selon les besoins qu’il ressent. Selon Lin, le modèle des usages et gratifications a l’avantage de procéder par déduction logique. Il est donc axiomatique. « Il est aussi possible de l’utiliser au sein d’une grande variété de situations de communication médiatisé » (Lin, 1996, page 574). « Katz décrit trente-cinq besoins sociaux et psychologiques pour les récepteurs répartis en cinq catégories -

Les besoins cognitifs incluant l'acquisition de connaissance, d'information et de compréhension. Les besoins affectifs incluant les émotions, le plaisir ou les sentiments. Les besoins d’intégration personnelle (crédibilité, stabilité, statut). Les besoins d'intégration sociale (besoin d’interagir avec sa famille, ses amis). Le besoin de relâcher la tension (évasion, divertissement). » Source : wikipedia

Katz en déduit quatre usages qui octroient une gratification aux usagers : -

L’information La distraction Les relations sociales L’identification personnelle

Cette théorie a permis de mener plusieurs études sur des phénomènes des habitudes des consommateurs de médias notamment celle de Rubin en 1984 qui a démontré que « la télévision servait à remplacer la camaraderie, pour passer le temps, pour divertir et pour relaxer ». La principale critique faite à l’encontre de cette théorie est la naïveté et la simplicité qu’elle instaure. Cette théorie néglige l’environnement social du sujet, et le met dans un état dans lequel il a le contrôle total sur son état d’esprit ainsi que sur ses choix des médias, ce qui écarte totalement le fait la possible manipulation du média. Le pouvoir d’influence des médias est ainsi relativisé.

Question 4 : Le modèle texte-lecteur est un modèle établi par l’italien, Umberto Eco dans son œuvre Lector in fabula. Il s’agit d’une théorie dite sémiotique. Un lecteur lors de sa lecture se trouve face à une série de codification à laquelle une certaine maîtrise linguistique et grammaticale est requise. Le texte du lecteur est investi par une multitude de « non-dit » qui implique l’actualisation du message interprété par le lecteur. Cette actualisation se fait par le lecteur luimême, par une réflexion de sa part. Il devra faire une série de mouvements dit « coopératif ». Le mouvement qui est obligatoirement utilisé est le mouvement de l’encyclopédie du lecteur. Ce mouvement lui permet la compréhension du contexte qui l’entoure. Avec une phrase comme « rallume la lumière », le lecteur comprendra grâce à son encyclopédie que la lumière était allumée puis éteinte. Ainsi il en ressort qu’ « un texte est émis pour quelqu’un capable de l’actualiser ». Grâce aux œuvres d’Umberto Eco, mais aussi de ses compères Iser et Jauss, les études de réception se développés en France depuis les années 70 et ont permis de mettre en lumière la place qu’occupe le lecteur dans la production du sens du texte en le plaçant comme lecteurmodèle dans une certaine coopération interprétative. Le rôle important du lecteur dans les études de réception démontre une approche sémiotique ou pragmatique de la lecture des textes.

Question 6 :

Pour répondre à cette question, je me suis basé sur le livre de Lucien Sfez qui s’intitule « Critique de la communication ». Selon Sfez, en se nommant ainsi, la société de consommation ne fait que « réaffirmer le lien qui unit ses parties entre elles ». C’est une répétition qui est à première vue vide de sens. L’analyse de cette tautologie met en évidence plusieurs caractéristique de cette « société de consommation ». Premièrement il n’est nullement précisé de quel type de communication il s’agit. De ce fait on peut dire qu’elle est autosuffisante et donc totalitaire. Cette forme de communication n’a théoriquement donc aucune limite et est expansible indéfiniment. De cette caractéristique découle une autre caractéristique qu’est celle de la technologie et des avancées techniques. Le terme communication voit son contenu varier avec les avancées techniques. Lorsqu’une avancée se fait, la communication se réaffirme. Il en découle donc que si la société se définit comme la communication, elle est soumise aux avancées technologiques qui influence la communication. La troisième caractéristique est le résultat des deux premières qui suggère que la société est la productrice de sa propre définition. Elle produit elle-même les techniques, qui a leur tour définissent le contenu de la communication. La société de communication produit donc sa propre définition. La tautologie se situe donc ici même. La société se dit « de communication », or on a vue que c’est une répétition, mais qui a diverses caractéristiques qui permettent de s’auto-définir et de s’autosuffire. Cette appellation de « société de communication » permet le renforcement de son statut particulier et de s’éloigner un maximum d’un éclatement et de déliaison....


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