Devoir sociologie de la santé PDF

Title Devoir sociologie de la santé
Course Psychologie de la santé
Institution Université Paris Nanterre
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Summary

La sociologie de la santé vise à examiner les différents acteurs et institutions au sein des établissements de santé. Le but est de comprendre ce qui est social par rapport aux croyances en matière de santé, mais aussi ce qui est social dans la maladie et dans la santé elle-même...


Description

Sujet d’examen « Sociologie de la santé » – 4H5SO10P – L3 Sociologie / L3 AES Session décembre-janvier 2020-2021 La sociologie de la santé postule que les problèmes de santé (maladies, traumatismes…) ne sont pas réductibles à leurs aspects biologiques ou physiologiques, mais qu’ils supposent et engagent aussi des phénomènes ou mécanismes spécifiquement sociaux. Pour quelles raisons ? Introduction : La sociologie de la santé vise à examiner les différents acteurs et institutions au sein des établissements de santé. Le but est de comprendre ce qui est social par rapport aux croyances en matière de santé, mais aussi ce qui est social dans la maladie et dans la santé elle-même. Les sujets d'étude en sociologie de la santé sont la fonction et le rôle social de l'hôpital, de la médecine et des professionnels de la santé ; les définitions sociales et culturelles de la maladie, son étiologie et ses symptômes, les relations patient-médecin (relation thérapeutique), les conséquences sociales de la maladie, les mouvements sociaux en matière de santé, etc. Nous nous nous poserons la question suivante : Pourquoi la sociologie de la santé ne prend pas seulement en compte l’aspect biologique et physiologique de la santé (maladie), mais pour quelles raisons elles engagent les phénomènes sociaux ? Dans un premier temps nous analyserons la maladie en tant que conduite sociale, puis nous expliquerons la maladie en tant que produit social.

Aujourd'hui, l'analyse de la maladie comme conduite sociale occupe une place dans la recherche sociologique dans le domaine de la santé. En effet, « Les maladies ont une histoire » (écrivent Adam et Herzlich), pendant des siècles, les maladies infectieuses ont été les maladies dominantes et les gens ont vécu dans la peur des épidémies. Les épidémies apparaissent comme des phénomènes collectifs : ce ne sont pas seulement des individus, mais des familles, des villages, des villes qui sont touchés en même temps. Par exemple, du Moyen Âge au XIXe siècle, de nombreuses autres maladies ont proliféré : lèpre, variole, syphilis, paludisme, tuberculose, coqueluche, rougeole, typhus, choléra, etc. , avec des taux de mortalité toujours haut. Du point de vue du sociologue, la maladie n'est pas seulement organique, c'est aussi une réalité sociale. La maladie transforme la réalité sociale des gens. Cette dimension sociale de la maladie a longtemps été ignorée par les médecins. En 1951, le sociologue Talcott Parsons

c’est intéressé à la relation médecin malade. Parsons a été le premier à vouloir caractériser cette relation dans la société dans son ensemble. Pour la société, la santé est nécessaire pour que sa population soit productive. La maladie est une rupture avec un ordre social considéré comme normal. Être malade pendant une longue période vous empêche de remplir vos rôles dans la société. La maladie est un écart par rapport à la norme. Cela explique le sentiment de culpabilité lorsque vous êtes malade (envers vos collègues, patrons, etc.). Les malades (malades tout le temps) peuvent être stigmatisés. La maladie est une déviance par rapport à l'ordre social. Dans le même temps, la médecine moderne est une médecine reconnue qui traite de cela, les médecins devraient canaliser cette éventuelle déviance. La société leur charge de maintenir un certain ordre parmi les vraiment malades. Par exemple, nous savons que les personnes d'ethnies différentes ne se comportent pas de la même manière face à la douleur et n'ont donc pas la même relation avec le personnel infirmier. La santé doit donc être considérée comme une norme définie par la société. Il s'agit donc de pouvoir, d'autorité, d'inégalité et de répartition. Cet état de santé évolue et change la société dans laquelle il s'inscrit. La sociologie permet donc, entre autres, de distinguer les maladies de santé, la santé de l'institution hospitalière, l'institution hospitalière d'activité médicale L'expérience de la maladie n'est pas seulement individuelle. En plus Chaque société a ses maladies, mais elle a aussi ses patients. A tout âge et en tout lieu, l'individu est malade selon la société dans laquelle il vit et selon les modalités qu'il se fixe. La chronologie nous a montré les victimes anonymes de l'épidémie, vue comme un fléau collectif envoyé par Dieu, puis les malades aliénés et passifs sont apparus devant la technique et les connaissances du médecin. Il montre et démontre que l'expérience de la maladie et le caractère du patient, le rôle du patient sont socialement construits et situés historiquement. Être malade est un statut social. Dans les années 70 de nouvelle façon de voir la maladie et le malade apparaît. Le malade est perçu comme un produit social. Il est désormais courant de mettre en évidence l'influence des facteurs sociaux, parfois appelés déterminants, sur la situation sanitaire: à la fois l'état de santé des individus et l'organisation des soins de santé. Bien plus, l'état de santé des populations et des communautés qui les composent modifie l'équilibre de la société, dont le model est et reste une épidémie. La contagion reste un modèle bien établi dans l'inconscient collectif, y compris en ce qui concerne les pathologies psychiatriques. De plus, le problème des maladies chroniques est bien réel et pas seulement pour les soignants et/ou l'hôpital. De même, l'évolution de la santé et de ses institutions peut influencer d'autres secteurs de la société comme l'économie. La dimension des inégalités sociales de santé Les gens ne sont pas les

mêmes face à la mort et à la maladie. Une meilleure compréhension des éléments de différenciation sociale peut contribuer à améliorer la qualité des soins thérapeutiques et la définition des interventions de santé publique. Une première approche globale examine les inégalités en termes de stratification sociale ou en termes géographiques. Il met en évidence différents types d'inégalités qui se réduisent en termes d'inégalités en termes de prévalence ou d'exposition à certains risques, en termes d'inégalités d'accès aux soins ou en termes d'inégalités d'impact des stratégies de santé. L'examen de populations spécifiques pour les inégalités de santé inclut également les populations vulnérables. La santé mentale pose la question de la relation entre l'individu et la société. Analyser les facteurs sociaux et culturels de la maladie mentale, imaginer la folie et analyser l'établissement de santé mentale est généralement considéré comme un travail pionnier en sociologie de la santé. A ce titre, Ervin Goffman a ouvert de perspectives après son étude intitulée « Asiles. Étude sur la condition sociale des malades mentaux et autre reclus » (1961) et reste identifié comme tel. L'exemple de la psychiatrie met clairement en évidence les processus sociaux qui jouent un rôle dans la définition de la normalité et de la déviance, ainsi que dans les relations entre les individus, la communauté et la société établies grâce au traitement institutionnel. Cette enquête a permis l'émergence de la psychiatrie moderne et de la sociologie de la santé. Par ailleurs, l’hôpital une entreprise de socialisation. Il a une fonction sociale, une fonction de contrôle social. De plus, l'équipement hospitalier est devenu une entreprise, même au sens industriel. Puis l'hôpital a commencé de nouvelles missions. M. Crozier s'est intéressé à l'hôpital et est allé au-delà de ce modèle de bureaucratie professionnelle en y ajoutant le concept de stratégies. Entre autres, l’hôpital et les professions qui y sont organisées restent dans le cadre de la société qu'il prétend soigner. L’essor du progrès technique dans le domaine de la santé au XIXe siècle est marqué par une forte augmentation de l'espérance de vie grâce à la baisse des maladies infectieuses.

Pour conclure, nous pouvons dire que les phénomène sociaux sont important dans l’analyse de la sociologie de la santé car elle met en lien les différents acteurs et institutions au sein des établissements de santé et comprendre la fonction et le rôle social de l'hôpital, de la médecine et des professionnels de la santé ; les définitions sociales et culturelles de la maladie, son étiologie et ses symptômes, les relations patient-médecin (relation thérapeutique), les conséquences sociales de la maladie, les mouvements sociaux en matière de santé, etc...


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